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- Angoisse de passer le test...
Bonjour,
Je m'appelle Violette et je suis étudiante en 3ème année de psychologie. Il y a quelques temps, ma mère et moi avons commencé à nous intéresser aux particularités des zèbres, leur fonctionnement, et les caractéristiques qui les rendent différents. J'ai toujours eu la sensation d'être en décalage avec le monde qui m'entoure, je n'ai que rarement eu des centres d'intérêt communs avec les personnes de mon âge, même si j'ai toujours été (paradoxalement) socialement très entourée. J'ai toujours été émue par des choses dont personne n'avait rien à faire, trop hypersensible. Mais lorsque j'ai commencé à lire des livres parlant des HP, et à me documenter, c'est comme si on avait allumé la lumière dans une pièce trop obscure : j'avais vraiment l'impression de lire une description de ma personnalité, de mon fonctionnement que j'ai tant de mal à comprendre, de mon mode de pensée et de réflexion... (et c'est aussi le cas pour ma mère, soit dit en passant). Ma mère n'avait pas voulu me faire passer de tests de QI quand j'étais enfant, de peur que cela me stigmatise à l'école, et que je me sente encore plus en marge. Mais le sujet est donc revenu sur la table récemment, tant nos lectures laissaient à penser que j'étais concernée, que j'étais bel et bien une zèbre. Seulement voilà : l'idée du résultat de ce test m'angoisse énormément. S'il est « positif », il est possible que ça puisse vraiment m'aider à mieux comprendre qui je suis, comment je fonctionne, comment je réfléchis... Mais la possibilité qu'il soit « négatif » m'angoisse énormément. Toutes mes lectures m'amènent tellement à une quasi certitude d'être HP que si en fait je ne le suis pas, j'ai très peur que cela me rende encore plus perdue que maintenant...
Est-ce que certains parmi vous ont vécu les mêmes angoisses ? Et si oui, avez-vous quand même décidé de passer le test ? J'aimerais beaucoup avoir des retours d'expérience de personnes qui ont été dans la même situation que moi ?
Je vous souhaite une très bonne journée, et à bientôt dans vos réponses (j'espère !)
Bonjour @Violette.
Oui ! je suis dans la même démarche que toi.
Pas dans le même état, car j'ai plus d'appréhensions que d'angoisses... sans doute mon âge et mon cheminement ?!
Le fait est que j'ai passé la première consultation hier avec un psy.
Fin octobre, les fameux tests WAISS...
@Merlin, je sais que tu te fous de ces tests. Chacun son cheminement, chacun ses besoins, n'est-ce pas ?
Et c'est vrai que ces tests ne changeront pas ce que nous sommes : certains ont besoin d'une certaine validation, d'autres non. Pas de jugements, chacun ses besoins. :)
@SIryack : ce n'était pas un jugement, juste une réalité. Même si on a besoin de faire des tests, le fait de savoir qu'on est soi et qu'on le restera peut aussi aider à se rassurer :)
Je sais bien que ce n'était pas un jugement de ta part, @Merlin. :)
Juste... une demande de compréhension d'altérité !
La réalité... de tout à chacun est fonction de son vécue, non ?!
Je comprends ta pensée et ne la dénigre pas. :)
Bonjour et bienvenue!
Le test permet d'officialiser les choses pour ainsi dire, mais comme dit @Merlin ça n'aura pas vraiment d'effet tangible sur ta vie de tous les jours. C'est une étiquette à poser, une piste à explorer, rien de plus.
Cela dit je comprends que ça puisse angoisser un peu: si ce n'est pas ça, alors comment expliquer tout ce que je vis, ce que je ressens? Suis-je vraiment seul(e) au monde? Défectueu(x)se, plutôt que simplement atypique?
Ça peut mettre la boule au ventre. Je le sais, je suis passé par là.
Je ne suis pas dans tes baskets, mais je peux partager ce que j'ai fait pour gérer: je me suis préparé mentalement en envisageant des alternatives. Il y a beaucoup de ressemblance entre le profil HP et celui de type hypersensible ou Asperger, par exemple. Un(e) bon(ne) psychologue saura dépister ce genre de chose, et le test en soi n'est qu'un support, un outil de travail.
Ce qui est bien avec ce forum c'est qu'il n'est pas exclusivement réservé aux gens qui ont passé haut la main le WAIS IV. Même dans le "pire" des cas (test négatif) tu trouveras ici une communauté bienveillante vers laquelle te tourner.
@Violette
@Merlin fait souvent une analogie avec les grands. Si on te disait aujourd'hui que tu faisais partie des 2 % les plus grands de France, du monde, cela changerait-il quelque chose à ta taille ? Non. Cela changerait-il les inconvénients et avantages à être grand ? Non.
Au final, qu'on te dise que tu fais partie des 2 % "les plus performants au test de QI" (et pas forcément les plus "intelligents"), ou pas, cela changera-t-il ton intelligence ? Non. Ni le décalage ni le reste. Techniquement, cela te permettra "juste" de dire : "je fais partie des 2 % des gens qui ont tant au test de QI" ou pas... Et puis, quid de la situation où on est à 129 quand on a fixé la limite à 130 ?
Je pense aussi qu'il faut distinguer cela d'un examen où à la fin on va te donner un diplôme parce que tu as passé la barre fatidique de 10. Ce n'est pas comme si être de tel ou tel côté de la limite allait t'octroyer ci ou ça.
Selon moi, "papier" disant que tu as tant au test QI, ou pas, ne changera rien à l'identification qui semble s'être produite au cours de tes lectures. Et donc, peu importe le résultat au test, cela ne "devrait" pas changer cette identification, qui ne s'arrête pas à la seule performance "intellectuelle", d'autant plus que même si je ne suis pas expert, je ne suis pas sûr que le test mesure l'intégralité du potentiel intellectuel. Il fallait déterminer des critères : ils l'ont fait, ils les ont standardisés. Cela veut-il dire pour autant que quelqu'un qui a 120 par rapport à un autre qui a 122 a des moyens intellectuels "inférieurs" ?
Et quand bien même cela mesurerait l'intégralité des moyens intellectuels avec une précision de 99,9999999 %, ce serait dommage qu'on te "résume" à des moyens intellectuels, non ? Bien qu'on ne te connaisse pas, tu as probablement bien plus à offrir qu'une rapidité de calcul mental ou bien une finesse langagière, je présume.
Le petit chiffre en bas de la feuille scellera-t-il ta compréhension de toi-même ? Je ne pense pas car au vu de ce que tu dis, tu as déjà entamé un travail de réflexion sur ton fonctionnement notamment à l'aide de tes lectures, et ce, sans avoir passé le test...
Cela n'est qu'un indicateur d'une chose te caractérisant. Si tu penses que le connaître peut t'aider à avancer, alors passe le test. Mais il serait judicieux de garder à l'esprit que ce n'est qu'une caractéristique parmi d'autres (il me vient une analogie monétaire : vu de dessus, une pièce de monnaie peut paraître plus grande qu'une autre, en terme de diamètre, sauf que si elle est moins épaisse, cela relativise les choses... C'est comme regarder un cylindre de côté ou de face : c'est le même objet mais si on se limite à l'un des angles de vue, on peut rater beaucoup d'autres choses).
Tu peux regarder sur le forum : il y a plusieurs sujets qui traitent de ce dont tu parles.
Je finirai en disant, après plusieurs discussions, qu'il semble y avoir une différence entre passer un test de QI "seul" et le test WAIS, qui se fait avec un psy dont le boulot est de replacer la "performance" au test dans un contexte...
Bonjour Violette !
J'étais très angoissée à l'idée de passer le test.. je devais le passer en octobre et suite à désistement de dernière minute le thérapeute m'a appelée un vendredi pour passer le test le mardi suivant.. c'était fin août.. j'angoissais à l'idée de faire un test déjà.. puis j'angoissais pour le résultat sachant que dans mon cas ça remettrait peut-être 7 ans de ma vie en question..
Le jour du test, le thérapeute a pris le temps avant de commencer les épreuves, de discuter avec moi. Ça fait partie du bilan, mais il a pris le temps de m'expliquer les tenants et aboutissants.. et on a commencé les épreuves à proprement parlé.
J'ai eu le résultat la semaine dernière. Je me suis sentie comme libérée d'un poids pourtant le résultat a bien mis en évidence que 7 ans de ma vie avaient été gâchés..
Avant j'avais l'impression d'un décalage et de ne pas tourner rond comme les autres. Je pensais être folle.. mais non. La structure de mon cerveau est différente c'est tout. Ça m'a permis de comprendre mon fonctionnement et je me sens mieux maintenant parce que ça m'a permis de m'accepter pleinement. Je suis en décalage mais ce n'est rien, c'est même plutôt très bien.
Merlin a raison ça ne changera pas qui tu es, ça te permettra sûrement d'accepter la totalité de ta personnalité (ce que je te souhaite)
Avant de faire le test je me suis renseignée, j'ai lu sur les HP et beaucoup de choses me semblaient écrites pour me décrire.. si tu as cette sensation c'est que tu dois sans doute l'être.
J'espère que tout se passera bien pour toi.
Violette je suis exactement dans ton cas.
Toutes les lumières se sont allumés dans ma tète quand j'ai découvert les symptômes hp.
J'ai posé a peu près les même questions que toi,merlin m'a donné les mêmes réponses (merci encore merlin? )
Et aujourd'hui je ne pense pas faire les test tout de suite,car c'est onéreux et un peu lourd je trouve(pour moi bien sur,chacun voit pour lui).
Mais je suis sur d'une chose,je me sent beaucoup mieux depuis que mes lumières se sont allumées !
Je passerais peut etre les test un jour,mais par curiosité.
Pour moi ca ne peux pas etre des coïncidences tout ca.
Su on de sent visé a ce point,ca ne peux que etre vrai.
C'est mon ressenti,après chacun fait au mieux pour allez mieux.
Je voudrais aussi rajouter ca.
J'ai beaucoup chercher sur internet,et j'en suis arrivé a cette conclusion,j'ai vraiment l'impression que ceux qui comme nous se sont VRAIMENT reconnus dans le profil hp,se sont finalement révélé l'être, une fois les test passé.
Ca peux t'aider ca je pense.
Bonjour @Violette !
Je pense que SI tu ressens le besoin de passer le test, que ce soi par curiosité, soucis de légitimité, besoin de réponse etc, il faut le passer, tout simplement pour lever le doute et pouvoir te sentir sereine vis-à-vis de ça... Ce serais dommage de douter de quelque chose toute ta vie parce que ça fait très peur non ? Par contre, prend ton temps pour le faire, quand tu sera prête, pas avant 🙂
Bonsoir @Violette
Je suis au même niveau que toi, j'ai une angoisse irraisonnée de passer les tests.
Car comme toi d'un côté je comprendrais enfin mon fonctionnement mais je devrai faire le deuil et accepter d'avoir ce comportement Atypique et de l'autre si le résultat est négatif alors comment expliquer mon décalage ?
Mais je compte bien ne pas en rester là et dans un premier temps les rencontres et échanges fait sur ce forum me font un bien fou (remarque ne le suis je pas) je me sens tout d'un coup moins atypique.
C'est bô d'être aussi persuadé de ses compétences/ intelligence/appartenance/profil/blabla... Je vois que le "doute" n'est pas une condition d'HPitude..😜
Le décalage est certes prégnant mais il a une cause. Se sentir différent ... Un dyspraxique, un aveugle, un sourd se sent lui aussi décalé. De tous les HP que j'ai eu la chance de rencontrer, le plus étonnant est quand même la curiosité sans bornes, la culture très étendue et après le questionnement perpétuel, la remise en question de tout.
Il faut que tu saches que ce test est d'une débilité immense et que finalement faire partie des 2% qui obtiennent des scores au dessus de 130 ... Tu sauras juste que tu es en marge de la normalité.
Il y a aussi un moyen infaillible : se faire "reconnaitre" par un autre HP.
@Anne honnêtement je te trouve à la limite de la méchanceté et de l'irrespect. Peut-être que j'interprète mal ce que tu écris et si c'est la cas je m'en excuse mais je ne comprends absolument pas ton premier paragraphe. Le doute fait partie intégrante des vies pour une majorité des personnes présentes sur ce site.. a un point que ça peut nous pourrir la vie.. mais peut-être étais tu en train de faire de l'humour et je ne l'ai pas compris..
Deuxièmement comment peux tu dire que ce test est d'une débilité immense ?
Tu penses que ça ne vaut pas le coup ou qu'il n'y a pas d'intérêt à le faire, c'est ton droit et tant mieux si tu n'en ressens pas le besoin. Il y a peut-être d'autres façons de le dire.. perso ayant fait le test je me sens un peu insultée par ton commentaire.. Et comme je l'ai dit dans mon message ça ne change pas la personne de savoir si elle fait partie des 2% à plus de 130 ou pas.. par contre ça peut permettre de trouver des clés de compréhension et d'amélioration de la vie.
Enfin bref.
@Violette j'espère que tu as trouvé des réponses et que tu te sens apaisée.
Je viens un peu tard donner mon avis mais ça peut encore t'aider. J'ai 37 ans et au détour d'une discussion avec un HP en juillet, j'ai reconnu mon fils dans les caractéristiques. Cet ami m'a conseillé de lire des choses puis de passer le test si j'avais un doute mais de le passer pour moi d'abord. Je t'avouerais que je préférais l'idée d'y envoyer mon fils ? Pour moi je ne voyais pas (plus) l'interet mais il m'a dit que l'interet c'etait ensuite d'en apprendre un peu plus sur le sujet afin de bien accompagner mon fils plus tard. Une fois convaincue par ses arguments ni une ni deux j'ai pris rdv pour passer le test. Attendre aurait généré plus de questions et donc plus d'angoisse. Je voulais être fixée dans l'un l'autre cas. Je l'ai passé fin août. Il est « positif ». Depuis je lis des livres pour continuer à en apprendre plus sur le sujet et ça a tout de même changé des choses à ma vie : je ne me dis plus que je suis bizarre, je ne m'en veux plus d'etre hypersensible, j'accepte mieux que mon cerveau pense trop et le plus important quand je doute de moi, ma petite voix ne me dit plus « non mais laisse tomber », elle me dit « tu en es capable ».
À aujourd'hui, c'est pour mon fils que je me pose' la question s'il vaut qu'il le passe ou non. Car même si tout va bien pour lui aujourd'hui, je constate souvent que ceux qui l'ont passé adultes ont souvent à regret de ne pas l'avoir su plus tôt. Demande-toi ce qui te cause le plus d'angoisses : savoir ou ne pas savoir ? Rester dans le doute quand on a envie de savoir c'est rarement bénéfique.
@Anne perso je n'ai pas vu de la méchanceté ni de l'irrespect dans ton poste et oui, je trouve qu'il y a un fond de vérité. Se sentir en décalage avec la normalité ne signifie pas nécessairement qu'on soit HPI. Il y a plein de raisons qui peuvent expliquer ce décalage et en général on y mettra le sens qu'on le souhaite.
Un exemple flagrant qui me revient souvent, ce sont par exemple ces gens qui "sentent" une étrange connexion avec un jumeau perdu. Bref, ils se sentent en décalage et le jour où ils apprennent qu'il ont eu un jumeau avorté, l'évidence semble être là : "c'est ça". Mais s'il n'y avait jamais eu de jumeau ? Ils auraient continué à chercher, seraient tombé sur un post HPI, et auraient eu le même sentiment : "c'est ça". De même qu'un handicapé remettra toute la différence sur son handicap, alors qu'on peut tout à fait être handicapé et HPI. Ce que je veux dire par là c'est que l'humain a besoin de donner du sens à tous les désagréments qu'il ressent pour les rendre plus "justifiables", moins pénibles. Ou pour se déculpabiliser, tout simplement.
La liste des traits HPI est à la fois succincte et très longue, suffisamment longue pour que tout le monde puisse s'y reconnaître un jour et expliquer tous ses maux grace à ça. D'ailleurs il m'est arrivé par exemple d'évoquer mes traits TDA avec ma boss, et à juste titre elle n'arrêtait pas de me dire "mais c'est quoi exactement la différence ?" et je citais les traits, et à chaque trait, elle me répondait - une fois encore à juste titre - "oui mais mon oncle a exactement ce trait là, est-ce que ça signifie qu'il est autiste ? Et je connais aussi quelqu'un qui n'arrive pas à x et y, ça veut dire que tout le monde est autiste ?"
Et en effet, on peut se poser la question : y a-t-il une différence, une limite bien marquée à partir de laquelle on peut dire à 100% que quelqu'un est ou n'est pas HPI, est ou n'est pas TDA ?
A mon sens, je réponds à cette question très simplement. Ce n'est pas tant une histoire de traits, dans lesquels tout le monde pourra se retrouver, mais plus dans l'accumulation de traits, et dans l'intensité avec lesquels on va les subir. A partir du moment où cette différence devient un réel handicap/poids dans la vie de tous les jours et que l'aspect "positif" des traits ne suffira pas à gommer le décalage, alors on peut en effet commencer à se poser des questions. Le diagnostique est là, pour moi, pour mettre des mots sur un problème, des mots qui permettraient d'améliorer la situation où de trouver un moyen de la résoudre. A partir du moment où la situation n'est pas mal vécue, quelle utilité y a-t-il à diagnostiquer une personne ?
@Gwenouille ce qui me gêne dans ton analyse, c'est la dernière partie. A moins que je t'aie mal comprise, tu sembles penser qu'il est nécessaire pour être considéré comme surdoué de souffrir de son surdon, qu'il doit être un problème. Je serais d'accord si tu veux dire qu'il s'agit des circonstances pour qu'un diagnostic puisse être perçu comme nécessaire. Si une personne souffre, elle doit effectivement trouver des pistes pour s'en sortir, et le test peut en être une.
Si le surdon n'est pas un problème, ou s'il ne génère que des inconvénients qui sont de loin compensés par les avantages, les mots "diagnostic" ou "tests" paraissent alors étranges, oui. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'on n'est pas surdoué, juste qu'on a eu la chance de comprendre/accepter les diverses facettes de cet état, non ?
Je remarque en tout cas que ces histoires de test sont un sujet très sensible.
Ca touche au plus profond des tripes,les "testés" et les "non testés".
Difficile de trouver un compromis entre tous.
Moi,je me sais atypique,pour mille raison.
Pas juste pour une similitude ici ou la.
C'est au fond de moi,c'est personnel.
Chacun a un avis et c'est normal.
Il faut respecter ca.
Je pense que les gens ne s'amusent pas vraiment à se mettre dans tel ou tel case.
C'est plus compliqué que ça.
Si une personne a besoin d'un test pour s'aider a se définir,alors les tests sont bénéfiques.
Mais si une personne se reconnais dans une catégorie,je pense qu'il faut respecter son ressenti.
On est pas dans sa tète.
Si c'est profond en lui,qui est on pour lui dire,tu te trompe tu n'as pas fait les tests?
Le truc,c'est d'essayer de se comprendre,de partager nos émotions et expériences.
Mais juger l'autre n'est jamais le bon chemin.
@Merlin Je considère en effet qu'il faut en souffrir pour que passer le test serve à quelque chose. Après oui, on peut tout à fait être surdoué sans passer le test, mais je ne suis pas certaine que cette reconnaissance soit utile si jamais on n'en souffre pas. Et à mon sens, seuls des professionnels sont aptes à poser un diagnostique. J'entends qu'on puisse vouloir s'autodiagnostiquer, mais bizarrement les gens ne s'autodiagnostiquent jamais schizophrènes, bipolaires ou PN. C'est beaucoup plus "classe" de finir surdoué (je précise que je ne vise personne sur le forum). Et je trouve ça facile et inconvenant dans le sens où certaines personnes diagnostiquées en souffrent véritablement, et que si tout le monde peut s'auto-proclamer HPI, ça revient d'une certaine manière à ne pas reconnaître leur différence et donc la souffrance qui en découle. J'ai un peu du mal à formuler le fond de ma penser, mais selon moi ça non-légitimise la souffrance de l'autre en lui envoyant un message : "tu souffres, mais après tout c'est de ta faute car n'importe qui (entendre même des gens "débiles") peut être surdoué. D'autant que comme le HPI est hypersensible, n'importe quelle personne hypersensible et se sentant différente aura tendance à se reconnaître dans ces traits.
Par ailleurs j'ai du mal à comprendre les personnes qui ont peur de passer le test. A mon sens, cette peur vient du fait d'avoir peur de ne pas le réussir, ce qui reviendrait à dire que leur souffrance ne vient pas d'une potentiel surdouance. Où est le problème, dans ce cas ? Est-ce que le but du test est de prouver qu'ils sont HP s'ils ne le sont pas ? Ou bien de les orienter vers un diagnostique qui pourrait leur permettre d'aller mieux ? Est-ce que le but du teste est de les orienter vers un diagnostique acceptable (le HPI-sme), qu'ils seraient à même d'accepter, ou est-ce que c'est de les orienter vers un diagnostique tout court ? Et c'est là que la démarche me pose soucis. Si on est déjà certain d'être HP, pourquoi vouloir passer le test ? Et si on pense l'être, pourquoi ne pas le passer, tout simplement ? Pourquoi tergiverser des semaines voir des mois dans cet entre-deux, si ce n'est de retarder le moment où on pourrait ne pas être reconnu HP ?
Tout ça pour conclure que si vous pensez être HP, passez les tests, arrêtez de vous poser 10000 questions auxquelles vous n'aurez de toute façon pas de réponse définitive sans passer le test (car le doute sera toujours présent) et une fois le test passé, vous verrez. Idem pour l'autisme.
Tes pensées sont clair gwenouille,et très bien formulés.
Pertinentes aussi.
Je te répond sur mon cas perso,qui n'engage que moi bien sur.
J'ai découvert la douance début aout.
Ca a été un gros choque,vraiment.
Ce n'était pas une similitude ou deux,c'est ma vie qui défilait devant moi.
Je me suis alors demandé si je devais faire les tests,comme tout le monde.
J'ai donc "tergiversé" un mois,a peine.
Et pendant ce mois,je me suis rendu compte que je me sentais mieux,fidèle a moi même,que je pouvais sentir mes émotions enfouies depuis toujours,qu'elles n'étaient pas nocifs ni anormals.
J'ai compris aussi que je n'étais pas un extraterrestre,que si je comprenais des choses que les autres ne percevaient pas,c'était finalement normal.
Ce n'était pas moi qui avait un problème.
Alors maintenant je vais mieux.
Alors je ne ressens plus le besoin de confirmer ou non le fait d'être hp.
Et je n'ai pas la prétention de l'être.
Je n'ai aucune prétention,je veux juste allez bien.
J'ai compris beaucoup de choses sur moi même,sur ma vie,et ca me va.
Si j'aurai encore des doutes je ferai le test.
Mais je ne veux pas les faires car j'ai eu tout ce que je voulais,après je me moque qu'on me dise hp ou pas.
J'espère être clair dans mes explications.
Tu dis aussi que comme par hasard, personne ne s'auto diagnostic schizophrène.
Je vous fait une confidence,j'ai une soeur schizophrène.
Et elle m'a expliqué ces symptômes avant, et après que sa schizophrénie se déclenche.
En toute objectivité,je ne correspond pas a ces symptômes.
L'auto diagnostic est plus compliqué que ca je pense,en tout cas quand il est fait sérieusement.
L'important c'est que tu ailles mieux, et que tu aies compris pourquoi ça n'allait pas :) Après tout le monde n'est pas comme toi malheureusement. Ce que je veux dire c'est qu'on est souvent très mal placé pour se diagnostiquer soi-même car on n'a aucun recul vis à vis de notre propre attitude puisqu'on vit les choses de l'intérieur. Après, douter est normal, ce qui ne l'est pas c'est d'attendre des mois sans rien faire, en se plaignant quand même, mais en ne faisant rien pour que ça change réellement.
@Gwenouille je comprends ce que tu dis, je pense que les gens qui sont angoissés par rapport au test ont besoin de réponses et d'éclaircissements sur leur vie (leur comportement/façon de pensée). Ce n'est pas une question de réussite à proprement parlé je pense mais plutôt de savoir si le test sera concluant et pourra donc expliquer certaines choses.. s'il ne l'est pas la personne se demandera surement ce qui cloche chez elle pour sentir un si grand décalage. Si cette personne est déjà perturbée par cette impression ça sera peut-être difficile de gérer le fait qu'elle n'est pas encore trouvé une explication.
Pour ma part, passer le test m'a angoissée parce que je venais de passer 7 ans avec des traitements contre des troubles schizo-affectifs si le test s'avérait concluant ça voudrait dire que j'ai perdu 7 ans en traitement très lourds avec de nombreux effets indésirables.. Sans mentir, bien sûr que je "préfère" être HP qu'avoir les troublés dont on m'a parlé mais ça fait beaucoup 7 ans .. surtout que j'en ai 27.
Certains comme @Emanu trouve les réponses et l'apaisement seuls, et c'est génial mais le test peut remettre certaines choses en question et je pense que l'angoisse est relativement justifiée. Mais je suis d'accord avec toi, autant le passer une bonne fois pour toute et advienne que pourra.
@Gwenouille nous n'avons pas du tout la même approche. Je ne considère pas qu'être surdoué est une maladie, même si pour certains l'incompréhension de ce qui se passe dans leur tête et le rejet de la société peuvent être ressentis comme tel, et que de nombreux surdoués vivent leur décalage par rapport à la normalité sociale comme une souffrance profonde. Mais pour moi, être surdoué c'est avant tout un état, un mode de pensée, un "câblage" différent du cerveau. On n'a pas obligatoirement à en souffrir et on peut résister à un éventuel rejet social. Dans un tel contexte, on peut très bien savoir que l'on est surdoué sans avoir à passer par la validation de spécialistes autoproclamés.
Du coup, ta comparaison avec les schizophrènes ou les bipolaires pourrait être limite insultante pour des surdoués qui vivent bien leur situation... Chacun d'entre nous voit le surdon par le bout de sa lorgnette... Surtout que si l'on parle de "diagnostic par des professionnels," ben il y a d'autres interprétations et tout le monde ne fait pas confiance à la psy. Il y avait des surdoués bien avant qu'on l'invente, et il y en aura lorsqu'elle sera passée de mode, j'en suis convaincu :)
Bref, je comprends @Gwenouille que nous sommes diamétralement opposés sur le sujet. Mais s'il te plaît, n'oublie pas qu'il peut y avoir des surdoués qui ne se vivent pas comme des malades à soigner... et qui sont des surdoués quand même ;)
@Merlin en fait j'ai le sentiment que tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai jamais dit qu'être surdoué était une maladie, mon propos depuis le début c'est qu'il ne sert à rien de passer les test si tu te sens bien dans ta peau. Et que ça a plus de sens de les passer si tu ne te sens pas bien au point que vivre devient difficile. Je pense aussi qu'être surdoué est un état, mais là on parlait du diagnostique, donc je n'ai pas foncièrement l'impression d'avoir une approche si différente de la tienne.
Par ailleurs je n'ai pas fait de comparaison avec les schizophrènes et les bipolaires, j'ai dit qu'on ne se diagnostiquerait pas dans des maladies psychiatriques lourdes parce qu'elles renvoient un aspect négatif. Mais je n'ai pas comparé un surdoué à un schizophrène, ni à un bipolaire. J'ai juste dit que "penser être surdoué" ne veut pas nécessairement dire qu'on le soit et qu'on peut tout à fait être autre chose, dans la mesure om on sent que quelque chose ne va pas avec nous-mêmes et qu'il nous est difficile de vivre le quotidien (et dans ce contexte là précisément, je préfère le repréciser afin que personne n'extrapole sur ce que j'ai dit). "Chacun d'entre nous voit le surdon par le bout de sa lorgnette..." bien évidemment. Je parle de ceux qui voient le bout d'une lorgnette et imaginent que c'est forcément un surdon.
@Louna Je pense au jour d'aujourd'hui qu'on n'est pas soit surdoué soit autre chose. On peut être les deux. Je ne sais pas si tu as des troubles psychotiques, je ne te connais pas. Je sais juste qu'on peut être très intelligent et aussi tenir des propos incohérents, par exemple. L'incohérence peut se traduire à tous les niveaux sans toucher à l'aspect de la logique. Ma tante est schizophrène et est aussi surdouée. Ses propos sont toujours très "logiques", mais sortis du contexte, et en ça, ils sont incohérents. Pareillement, mon mari fait des crises délirantes assez fortes, ça ne l'a pas empêché d'avoir un diplôme d'ingénieur, de faire un bac+2 dans une langue qui n'est ni l'anglais ni sa langue maternelle, et d'avoir 20 de moyenne en maths en cursus supérieur. Je ne sais pas comment la décision est prise de donner un traitement si lourd à une personne si jeune, mais j'ose espérer, vraiment, que ça n'a pas été fait en vain. Par ailleurs, si tu prends ce traitement depuis 7 ans et que tu supportes des effets secondaires aussi importants, j'imagine qu'il a quand même des effets qui te sont essentiels au quotidien, sans quoi tu aurais arrêté de le prendre, non ? As-tu arrêté ton traitement à l'annonce du diagnostique ? Et comment ça se passe depuis ?
@Gwenouille bien sur que l'on peut-être plusieurs choses et heureusement parfois :)
Pour ma part les médecins m'ont cataloguée.. ils n'ont jamais essayé de chercher plus loin.. j'ai plusieurs fois arrêté les traitements, je sentais qu'il y avait autre chose. Ils ne m'ont fait du bien que parce qu'ils ont mis mon cerveau à l'arrêt. A cette époque, je n'arrivais plus à gerer toutes les pensées que j'avais. Alors le traitement m'a permis d'arreter de penser. Je n'étais pas devenue un légume mais je n'arrivais plus à réfléchir par moi-même réellement. Je ne me rappelais de rien alors que d'ordinaire j'ai une énorme mémoire..
en mars/avril mon psychiatre m'a parlé des doutes qu'il avait sur le diagnostic posé.. j'ai décidé d'arrêter définitivement les traitements après ça. En 3 semaines j'ai retrouvé une bonne partie de mes capacités cognitives mais aussi les pensées en arborescence beaucoup trop importantes.. j'ai vu mon médecin traitant pour lui en parler et elle a décidé de me faire passer le test.
Et je me sens mieux aujourd'hui, parce que j'apprends (grâce aux conseils du psychologue qui m'a fait passer le test) à gerer mes pensées et surtout à les court circuiter sans traitements quand elles commencent à me submerger.
C'est fou quand même qu'on puisse administrer un tel traitement sans creuser plus... Si encore il y avait eu une urgence, ça me donne envie de vomir 😶
C'est dingue quand même de médicamenter juste quelqu'un qui pense trop !
@Gwenouille tu es très binaire 😀 mais je connais ça ...
En fait en ce moment je me pose la question du diagnostic qui justifie nos comportements et nous empêchent de faire des efforts ... Perso je ne m'aime pas trop quand je suis en mode "fuck les autres" car je ne fais même plus ma part du contrat de bien communiquer...
Je me dis que se connaître ne doit pas nous empêcher de sociabiliser
La question que je me pose est sur homogène/hétérogène car bizarrement ce sont les homogènes qui se démarquent vraiment en "surdoué" stéréotypé ! Nous autres hétérogène ne sommes que la version non acceptable ;)
@anne "j'ai eu la chance de rencontrer, le plus étonnant est quand même la curiosité sans bornes, la culture très étendue et après le questionnement perpétuel, la remise en question de tout." Bon bah merci en 1 phrase toi aussi (poke @strangerquark) tu m'as exclue des HPI ...
Oui c'est déjà très compliqué comme ca,si en plus des erreurs de diagnostic se mettent au milieux ca peut vite devenir catastrophique.
Louna c'est dur tes 7 ans de perdus c'est sur.
Mais si ca peux t'aider,dis toi qu'il y en a qui ne se remettent jamais.
Tu es toute jeune,prend ca comme une nouvelle (vrai) vie qui commence !
Pour quand même revenir au post initiale,je pense qu'au fond on est tous d'accord,on se respecte tous et toutes.
Pour mon cas,je précise quand même que je n'étais pas si seul que ca.
J'ai eu beaucoup d'aides sur ce forum !
Sinon j'ai un petit bémol gwenouille.
Si quelqu'un s'auto diagnostic hp un peu facilement,même s'il se trompe,si ça lui fait du bien,je pense que c'est tant mieux pour lui,c'est tout.
(je ne parle pas pour moi la hein )
@emanu ça dépend de comment ça lui fait du bien et comment il utilise cette info je trouve ... Et comme dit gwenouille ce diagnostic de "surdoué" est bizarrement le seul qui soit si facilement autodiagnostique ! (Mode ironie)
Pour moi un diagnostic médical ne peut être prononcé que par un médecin. Avant ça reste juste de la suspicion et ca doit donc être pris avec des pincettes
J'aimerais savoir combien de personnes non diagnostiqué atypiques se sentent vraiment mal dans leur peau ? Pk bon il yen a bcp des troubles qui font que tu n'es pas dans la "normalité" ! Et même ceux dans la "normalité" ne vont pas forcément bien !
Faut-il une guerre (poke @Gwenouille) pour se rappeler la chance qu'on a d'être malheureux mais vivant ???
Tant qu'a faire,je préfère être heureux ET vivant!
(si c'est encore possible !)
On ne tombera pas d'accord sur l'auto diagnostic.
Ce n'est pas grave,c'est nos différences qui font la force de ce forum :D
Dites moi si je me trompe,mais j'ai l'impression que vous avez un peu peur que si trop de personnes se disent hp sans être testés,on ne prenne plus au sérieux le mal être des "vrais hp"?
@ouestlebonheur oui, je suis carrément binaire XD
Je pars du principe qu'en fait, tout le monde ressent à un moment de sa vie, ce vide, cette impression d'être nul, de se demander pourquoi on vit, de se sentir différent. Vraiment, tu parles avec n'importe qui, il finira toujours par te parler de ça... Certains vont partir sur d'autres pistes pour l'expliquer, mais tout le monde essayera de comprendre, car l'humain n'accepte pas de ne pas comprendre. Ca rentre un peu dans les mêmes cases, par ex, que les accidents. Les accidents n'existent jamais, il y a toujours un responsable qui doit payer, car il est très dur, voir impossible, à un humain de penser que quelque chose puisse être un accident. On a besoin de faire un deuil, d'une personne, d'une voiture, d'une situation, d'un contexte, et ce deuil passe toujours par un responsable qui va permettre de se sentir reconnu dans son statut de victime. Eh bien dans le mal-être c'est un peu pareil, il va falloir une explication, qui va permettre à l'homme de se déculpabiliser de ne pas être parfait, et d'avancer.
Et ce sentiment est légitime, car on est tous différents. Finalement il n'y a pas que les HP qui sont différents. Il n'y a pas vraiment de comportement propre, on a tous une différence en nous. C'est pour ça qu'au final, parler de différence n'a pas de sens. Différence par rapport à quoi ? La norme ? Y a-t-il vraiment une norme ? Je pense qu'on peut tous trouver en nous, HP ou non, des différences par rapport à la norme, et heureusement d'ailleurs. Sauf qu'on n'est pas tous HP. Si l'auto-diagnostique permet à la personne d'avancer, tant mieux, et je ne lancerai pas la pierre à ceux qui s'auto-diagnostiquent. Mais là subsiste toujours la question : s'il y a si forte suspicion de douance, pourquoi ne pas passer le test ? La personne en est persuadée au point de s'auto-diagnostiquer, donc cela signifie qu'elle est certaine à 100% de son diagnostique, donc pourquoi, bon sang, ne passe-t-elle pas le test ? Et c'est là où je trouve qu'il y a un double discours de la part de ces personnes : C'est un peu accepter le diagnostique quand il t'arrange, mais le réfuter dans une situation qui ne t'arrange pas. Je trouve ça facile, en fait. Encore une fois je suis binaire, pour moi soit tu es HP, soit tu ne l'es pas. Mais j'ai du mal à concevoir qu'on puisse l'être un peu mais pas trop... ^^'
@emanu pas grave hein 😀
Sinon moi pas du tout ! Je ne pense pas qu'on ne prenne plus au sérieux le mal être des HP
Je suis comme @Gwenouille je pense juste que tout être humain va vers 40 ans chercher sa raison de vivre car il aura accompli les projets que la société attend de lui (maison, travail, enfants) et que ce mal être peut facilement conduire à des auto diagnostique erroné car l'humain cherchera une raison valable pour justifier ce mal être ou des solutions pour l'atténuer. C'est pour cela que tu vois des couples éclater pour cause d'adultère, des permis moto passés, des voyages ...
La mode du mal être des HP est donc une proie facile pour ceux qui ne veulent pas vraiment croire que la société ne nous veut pas vraiment du bien et qu'il faut se démerder pour trouver la suite de son projet de vie 😒
@Gwenouille binaire dans le sens de ton avis tranché sur l'autodiagnostique. Je pense pour l'avoir vécu que desfois il y a tout un tas de facteurs qui fait que tu ne décides pas tout de suite de le faire ... Le syndrome de l'imposteur, le courage de regarder en face la réalité de ta vie, les aléas de la vie qui font que tu mets ça en second plan. Pour moi HP comme autiste comme les autres diagnostique c'est dur à entendre et à assimiler. Perso je mets toujours du temps avant d'arriver à aller voir un docteur. Donc oui il s'est passé 8 mois entre la suspicion pour moi et le test pour mon grand puis 2 ans de plus pour que je le fasse, j'étais engluée dans des problématiques pro et perso qui font que ce diagnostique n'était pas ma priorité et à l'époque ma vie ne tournait pas autour.
Aujourd'hui je trouve qu'avec ce forum, ma particularité prend un peu trop de place dans ma vie. Comme je disais elle ne justifie en rien les choix que je vais faire et elle n'excuse en rien les "mauvais" comportements que j'aurais. Elle me permet juste de comprendre pourquoi j'ai du mal dans certaines situations et que je n'ai pas à culpabiliser si j'ai fait du mieux que j'ai pu.
Et je te le dis, moi aussi binaire, je ne sais pas (ou juste bcp de mal?) mettre de nuances dans mes comportements et avis quand j'ai appris une règle 😱
@Gwenouille ma vie était en danger à l'époque de ce diagnostic, mais au fil du temps ils auraient pu entrevoir une autre piste..
Tu as raison l'être humain a besoin de causes et de justification pour appréhender sa vie. J'entends ce que tu dis sur l'auto diagnostic, mais pour citer une phrase bateau "la vie ça n'est pas tout noir ou tout blanc" il y a toujours des nuances.. surtout qu'il faut bien le dire et même si ça me dérange la détection (je n'aime pas le mot diagnostic en fait ça fait maladie) n'est pas évidente à gerer même après.. Faut-il le dire ? A qui ? Comment ? Et si les gens me cataloguent ? Et s'ils me rejettent ? Ça peut freiner un peu la décision. Pour autant je suis d'accord il vaut mieux-être sur a 100%
@Emanu oui merci, c'est ce que je me dis mais c'est vrai que ça restera un traumatisme et que la plaie est encore assez à vif. Enfin bon, j'imagine que d'ici quelques mois il ne restera plus qu'une cicatrice.
@Violette, j'espère que tu vas bien.
Oui violette,tu en aura fait faire des réactions !
Pour ce qui est de ne pas passer les test,je pense avoir les mêmes raisons que merlin.
Et je reprend ces propres termes,je ne désire pas me confier a un spécialiste "autoproclamé".
Je ne veux dénigrer personne bien sûr.
Mais je pense mieux me connaître qu'un inconnu.
En tous cas j'ai suffisamment de réponses pour ne pas vouloir faire de test.
J'espère que ca répond aux interrogations de gwenouille.
Aussi c'est par hasard que je suis tombé sur les symptômes hp.
Enfin c'était pour mon fils comme je l'ai deja dis.
Je ne voulais pas entendre parler de surdoué,je 'mengueulais meme avec ma femme.
Et j'ai du me rendre a l'évidence en lisant les symptômes.
Je ne cherchais pas de réponses a mes problèmes,je les avaient enterrés depuis longtemps.
@ouestlebonheur je vois en tout cas que ça prend tellement de place que même à 4h41 du mat tu ne dors pas :p Mouahahaha Oui alors que moi de toute façon je sais que certaines choses concernant ma vie sont ineluctables et de là, je ne comprends pas pourquoi il faudrait repousser quelque chose qui de toute façon finira par avoir lieu ^^' lol C'est un peu comme ces gens qui vont à des QCM et qui restent jusqu'au bout du temps imparti, même s'ils ne connaissent pas la réponse, des fois que ça leur revienne... J'ai une approche totalement différente : je sais si je sais et je sais si je ne sais pas. De là, si je ne sais pas, je me dis que la réponse ne va de toute façon pas tomber du ciel et que prolonger ne sert à rien. Une fois le QCM terminé, je rends ma feuille, même si je n'ai pas toutes les réponses... Mais je crois que je suis assez seule à procéder ainsi. Néanmoins ça ne me fait pas obtenir de moins bons résultats... Donc pk pas ?
hello
j'arrive en cours de discussion, je ne vais pas tout reprendre. Même s'il y a beaucoup à dire, en terme de réponse, et au sujet des diverses réactions.
En préambule: je vais écarter tout de suite le terme "symptômes", voire "diagnostic".
D'une parce que ça s'applique à du médical, alors que l'évaluation, la détection, n'est pas effectué dans le cadre médical.
De deux, parce que, et c'est lié, ça n'est pas une maladie, même si certains le voient un peu comme ça. Certains traits peuvent être gênants ou handicapants, subjectivement ou objectivement. Mais sauf à les considérer comme, identifier à, leurs éventuelles conséquences induites, ils ne sont pas pathologiques. Cela reviendrait à définir de la comorbidité entre des caractéristiques intrinsèques et des pathologies qui sont apparues - ou que d'aucune croit voir apparaître - du fait de ces caractéristiques. C'est comme ça qu'à mon avis on se retrouve parfois avec des évaluations de la situation erronées, quand ce n'est tout simplement pas un diagnostic faux ( genre voire de la schizophrénie chez quelqu'un qui est "simplement" HP et dans une phase dépressive ou anxieuse j' y reviendrai peut-être), donc dans le cadre d'une prise en charge médicale - psychiatre,médecin généraliste .
@Violette
une question à se poser est de savoir pourquoi fondamentalement tu veux passer le test.
ça a été dit ici plus haut je crois, le bilan psychométrique, donne une valeur chiffrée, dans la majorité des cas. Qui pondérée avec le questionnaire avec le psychologue, son évaluation de ton état au moment passer le test, va dire si tu es concernée ou pas par le HPI.
Maintenant, dans le cas de résultats trop hétérogènes aux subtests, il se peut qu'il ne soit pas en mesure de te donner ce résultat chiffré. Tout en étant capable, ou pas, de te dire si tu es bien HPI ou pas.
A savoir dans tous les cas que ce résultat n'est que la mesure instantanée de tes capacités cognitives telles qu'elles se révèlent au travers du test. Qui dit mesure instantanée veut dire aussi que c'est relatif.
Relatif par rapport à l'échantillon déjà.
Ok tu a 140 de QI par exemple, mais par rapport à ta tranche d'âge et à l'échantillon qui a servi pour l'étalonnage. Mais qu'est-ce qui garantit que cet échantillon, malgré toute les précautions prises, soit vraiment représentatif de la population ? Et que "vaut" ce 140 par rapport à un 140 d'une autre tranche d'âge ?
Relatif aussi parce que le résultat est impacté par le moment où tu le passes. Dans le sens ton état - au sens large - au moment de la passation.
Es-tu en dépression ? Es-tu fatiguée ? As-tu le moral ? Y mets-tu de la pression et quel impact cela a-t-il sur toi ? As-tu des problèmes de vue ? De concentration ? A écrire ? Voire à lire ? Ta propension à te bloquer sur une ou plusieurs question ? Ta propension à éventuellement t'auto-saboter, consciemment ou inconsciemment ? As-tu peur du fait que le résultat ne donne qu'une appréciation trop instantanée, ponctuelle ? Tous ces facteurs et bien d'autres influent plus ou moins le résultat.
Du coup, si on peut légitimement penser qu'un test qui révèle que quelqu'un est HPI décrit bien que la personne est concernée, quelqu'un qui qui va être en dehors de la zone de critère ne l'est pas ... lors du passage du test. C'est là où normalement les éléments du bilan hors test de QI à proprement parler peuvent aiguiller le psychologue, qui pourra sans doute validé un HPI chez quelqu'un qui n'a "que" 125 (voire moins ?) au test, tout simplement parce que le test montre une sous-performance manifeste, quelle qu'en soit la raison, pas compatible avec le fait de ne pas être HPI. J'ai vu des reports d'exemple de personnes, qui ayant passé le test à plusieurs années d'intervalles avaient eu des résultats spectaculairement différents ( genre passer d'autre de 110-115 à 130 et quelques, ou être finalement évalué THQI alors qu'un bilan précédent n'avait même pas validé un HPI.
Donc le résultat chiffré, ok, après à chacun de juger (s'il en est capable ou en ressent le besoin) s'il représente un instantané vraiment ponctuel oui qui dresse la photo d'un état plus constant.
Quant à la peur, est-elle liée à l'enjeu que tu y mets, l'angoisse du contenu du test, à l'angoisse de savoir comment gérer le résultat, à l'angoisse de déjà réussir à sortir quelque chose du bilan détaillé (écrit de préférence, enfin après c'est toi qui vois) qui accompagne la restitution des résultats ?
Au-delà de se reconnaître dans la liste des caractéristiques associées à la douance, préalablement au test au-delà du sentiment éventuel de différence par rapport à la majorité, se reconnaître dans des caractéristiques qui sortent "vraiment" de l'ordinaire peut être une première piste pour se dire qu'on est peut-être concerné par la précocité.
Se dire que tel ou tel truc, que l'on sait présent en soi, que l'on sait comme non standard, non fréquent, qui n'est pas un handicap en tant que tel mais que l'on est venu à voir parfois comme "anormal", et est finalement évoqué comme une caractéristique liée à la précocité peut éclairer les choses dans le sens d'une confirmation de la douance.
Je ne crois pas qu'il y ait de toutes façons, de bon ou de mauvaise résultat, que le test révèle un QI supérieur à 130 ou pas, qu'il soit à 160 ou à 130.
L'enjeu n'est sans doute pas tant pouvoir se mettre dans la case "surdoué" que d'obtenir au travers des résultat bruts, ou des subtests et ou des résultats détaillés, verbalisés, une grille de lecture de sa situation. De ses forces, ses faiblesses, ses différences supposées ou réelles. Comme le dit @InconvenientTruth ce n'est pas un examen ou un concours avec une valeur chiffrée à atteindre en tant que telle ( bon, dans l'absolu, compte-tenu des avantages et inconvénient constatés, mieux vaut sans doute être au-dessus des 130 que dessous, mais ça n'est pas pour autant une compétition avec un seuil à absolument atteindre ou pour savoir qui a la plus grosse - évaluation chiffrée).
Le principal avantage de voir un résultat confirmant un HPI est que certains traits, certaines caractéristiques qui te concernent deviennent de fait de manière presque certaine, intrinsèques et non pathologiques.
Dans ce cadre par exemple, à moins que tu entendes des voix, que tu te sentes persécutée, que tu tiennes des propos réellement - je veux dire non subjectivement, simplement lié au fait que la ou les personnes en face ne sont pas capables de percevoir la pertinence ou la cohérence des propos ou idées - incohérents ou délirants, que tu soies en boucle sur un truc de manière inappropriée, etc certains symptômes liées à des pathologie mentales ne sont que des caractéristiques intrinsèques liées à la précocité.
A contrario, si le test ne confirme pas de précocité, et que pondéré du contexte il peut être considéré comme révélateur d'un état permanent, certains traits là peuvent devenir pathologiques.
Mais dans tous les cas, précocité confirmée ou pas, le résultat devrait permettre d'éclairer et d'avancer.
L'avantage principal de passer le test est d'avoir une évaluation un tant soit peu objective, même si relative, d'où tu te situes, où tu en es.
Parce que l'auto-évaluation va être avérée sans doute dans beaucoup de cas où la personne concernée a vu "les petites lumières" s'allumer, ou s'est sentie concernée au point d'être bouleversée ou perturbée parfois indiciblement. ça parle, ça percute, sans qu'on soit capable de l'expliciter réellement.
Mais tu peux aussi très bien avoir le cas de la personnes qui va voir les caractéristiques, a en tête une vision du surdoué (ultra) valorisée, et va procéder à un phénomène d'identification hors de toute raison. Un peu comme prendre un horoscope et y reconnaître sa journée.
Après, c'est au feeling, c'est à chacun de voir s'il ressent le besoin de passer le test pour valider autant que faire se peut ce qu'il croit avoir détecté par lui-même. L'essentiel étant que le résultat du test ne soit pas à mon avis une finalité en soi, ni que l'on s'abstienne de passer le test au prétexte qu'en prenant simplement le catalogue des caractéristiques généralement associées à la douance on se dise que ça semble vraiment coller.
@Gwenouille
il y a bien des choses dans ce que tu dis pour lesquels je ne suis pas d'accord.
Pouvant se résumer souvent à "tu généralises trop à mon goût" ou "tu simplifies trop".
A titre d'exemple tu ne vois pas pourquoi attendre pour passer le test, alors que sans chercher midi à quatorze heures, il y au moins 4-5 raisons qui peuvent parfaitement l'expliquer:
- financières. Tout le monde ne peut pas mettre 150 à 450€ dans un bilan psychométrique, sans parler d'un accompagnement ultérieur qui en découlerait)
- médicales. Quelqu'un en dépression ne trouvera pas forcément les ressources pour se mobiliser pour aller passer le test. Idem pour quelqu'un qui serait en état d'addiction à une substance quelconque ou d'une autre forme.
- la disponibilité. Idem, pas forcément évident de trouver où caser les 3 créneaux pour qui composent l'évaluation.
- la peur du test, les multiples interrogations entourant le test
- le choix du psychologue. spécialisé HPI ou pas ? a-t-il lui des créneaux disponibles pour te recevoir ?
- la tendance à la procrastination de certains
etc ...
Rien de forcément insurmontable, mais pas "rien" pour expliquer que la passation ne puisse se faire rapidement.
Pas d'accord qu'il faille forcément ne pas aller bien pour se tourner vers les tests.
Dans tous les cas de figures, l'éclairage qu'apporte un bilan psychométrique détaillé peut être profitable.
Sans compter qu'en cas de confirmation de précocité, ça peut amener à reconsidérer certains point sous un autre angle, à cesser de voir si besoin comme anormal certains ressentis ou manières de penser.
Pa ailleurs, au-delà du côté confortable de se reconnaître comme "surdoué" car c'est plutôt positif a priori, cette auto-évaluation est plus facile - à tous les sens du terme - que celle de schizo, PN ou bipolaire ne serait-ce que parce les seconds nécessitent un diagnostic que ce sont des maladies (sauf PN, ok ) et que leur nature même empêche sa perception comme telle par la personne concernée. D'où l'absence de reconnaissance aussi facile par la personne atteinte, quand bien même elle serait de bonne volonté.
Je ne retrouve plus le point précisément, mais à un moment j'ai eu le sentiment que tu posais les choses comme "1 cause - 1 conséquence".
Ce qui m"a gêné parce que c'est clairement pas comme ça que se passent les choses.
1 cause peut effectivement avoir 1 conséquence, mais vu sous l'angle de la conséquence elle peut avoir de multiples causes. Comme une même cause peut avoir des conséquences diverses selon les paramètres.
Il ne s'agit pas de remettre en cause la notion de binarité (ni la tienne puisque tu dis être binaire) mais la notion de "tout-droit" d'explication irrévocable dans la relation de cause à effet.
Par contre plutôt ok avec l'accumulation l'intensité et (là je rajoute) la singularité des traits qui peuvent orienter l'auto-évaluation dans le sens de la précocité.
Idem avec la possibilité de superposition de maladie mentale avec la précocité.
C'est là où j'en viens à @Louna
Comment se fait-il si tu avais des doutes sur le traitement proposé, que tu l'aies pris ou n'aies pas pu exprimer tes réserves de manière suffisamment forte pour que ça soit pris en compte et que tu réduises ou abandonnes plus tôt le traitement qu'on te proposait ?
Comme le dit @Gwenouille la précocité n'exclut pas la pathologie mentale. Si tu vas bien mieux sans ton traitement, tant mieux, maintenant j'espère que tu as depuis lors les garanties que ce traitement était inapproprié.
Ton cas est en tout cas assez révélateur su besoin du fait que les psychiatres (par exemple) sont des médecins. Je veux dire par là qu'il s'agit en fonction de symptômes de poser un diagnostic. Et l'on en revient au problème du symptôme, qui, stricto sensu n'en est pas un, puisqu'il n'y a pas de maladie. Les psychiatres n'ont de fait a priori pas de connaissance / formation médicale sur la douance, vu que ce n'est pas une pathologie mentale. D'où, pour moi, les risques de dérives. Il serait bon que dans un cas où certaines caractéristiques, comportements pensées peuvent être pris hors du champ pathologique, ils puissent avoir les connaissances pour songer à autre chose qu'à une maladie mentale.
@Roth pour répondre à ta question j'ai essayé d'en parlé. Et malgré un mauvais diagnostic et donc un traitements pour rien j'ai eu la chance d'avoir un psychiatre qui a essayé de réduire par moment ces différents traitements. Sans rentrer dans les détails de mes symptômes ils étaient réellement puissants et handicapants au quotidien.. jusqu'à devenir dangereux. Aujourd'hui on pense que j'ai fait une énorme décompensation schizophrénique... alors la confusion était possible.. aujourd'hui j'apprends à gerer la pensée en arborescence qui a finit par créer cette décompensation. Et c'est vraiment grâce à la restitution. Sans parler du chiffre car je m'en moque assez, le psychologue m'a vraiment donné des clés concrètes pour mieux gérer le bazar de mon cerveau.
@Roth Pas foncièrement en mésaccord avec toi, car l'argument du temps et de l'argent, j'aurais été prête à l'entendre. Ce sont des arguments valables à mon sens. Après j'ai du mal à m'identifier à toutes ces autres situations parce que je suis une personne très pragmatique. J'ai un soucis, je ne vais jamais me poser la question de savoir si oui ou non je vais le surmonter, juste "quand et comment" je vais le surmonter. Si une situation ne me convient pas, je me débrouille toujours pour qu'elle finisse par me convenir. Je ne me pose jamais la question aussi de si ça va être pire après, si je vais pouvoir encaisser. Je fais juste... quand ça va pas je le sais, parce que je fais des chutes de tension et alors je me dis qu'il faut que je ralentisse, mais ma conscience du "est-ce que je vais bien ?" s'arrête là... :/ sensiblement...
@Louna
ok.
L'essentiel est que tu ailles bien / mieux, et soit parvenue à un stade où tu ne subis plus un traitement qui ne semblait pas te convenir.
Je profite du fait que tu parles de la restitution pour préciser, parce que je ne l'ai pas fait malgré la longueur de mon message, que passer un test de QI seul ne sert sans doute pas à grand chose. Qu'il faut préférentiellement passer un bilan psychométrique qui accompagne ledit test d'autres évaluations.
note à propos de la pensée en arborescence:
elle est assez discutée par certains, dans le sens où une relative ébullition permanente du cerveau n'est pas forcément à lier avec le fait que la pensée fonctionne réellement en arborescence. Mais c'est un autre débat et peut-être que des analyses par IRM ou autre ont validé d'une manière ou d'une autre cette arborescence.
@Roth je pense que oui, le psychologue que j'ai vu m'a parlé d'imageries IRM sous activité (pendant que les personnes doivent accomplir des tâches de réflexion) qui différent selon les personnes et surtout selon leur QI. Apparemment certains ont beaucoup plus de zones du cerveau qui s'activent que d'autres. D'où l'idée de la pensée en arborescence dont il m'a parlé.
@Louna HS mais ça m'intéresse à titre personnel. Si jamais tu es d'accord pour en parler, car bien sûr je comprendrais que tu ne le sois pas, comment s'est traduite cette décompensation schizophrénique ?
@Louna:
j'ai vu un truc il y a pas longtemps sur l'IRM et des zones différentes qui seraient activée chez une personne HP et une non HP.
Mais pour moi, si on estime que c'est bien la manifestation de la pensée ça n'éclaire pas pour autant sur sa nature (ie en arborescence ou pas).
C'est pas que je ne pense pas que ça ne soit pas le cas, c'est juste que par moment c'est présenté un peu comme "eh, moi je pense en arborescence - parce que je suis HP- alors que toi non - parce que tu ne l'es pas", et ça me plaît pas. Dans la façon dont c'est présenté.
@Gwenouille
c'est une chance d'être pragmatique, ça n'empêche pas le questionnement, mais dans ton cas l'action semble être "rapide"
Je suis pas sûr que ton fonctionnement soit le reflet d'une majorité mais c'est sans doute une chance,. Surtout si tu ne finis pas trop souvent par te casser les dents.
@Louna Bon, tout d'abord, je préfère te prévenir que je n'ai pas pris le temps de lire tous les posts qui ont été envoyés après le mien, donc je suis peut être à côté de la plaque. Je prends juste le temps de te répondre car bien sûr je tente au quotidien d' être dans le respect des autres.
Ce que tu as perçu comme "méchant" est peut être plutôt "mordant" -ça me ressemble plus. La remise en question, bien sûr qu'elle fait partie des HP. Mais à la lecture de quelques réactions...j'ai plutôt ressenti de la certitude chez certains. Or comment peut on être certain de quelque chose qui est mesurable (par un test, notre ami le WAIS IV) sans l'avoir mesuré ? Comment peut on trouver suffisant de simplement se reconnaître dans des "descriptions" ? Pour moi, c'est rester dans une "croyance". 😀😀
Si je dis que ce test est d'une débilité immense, c'est que je me permet de dire ce que j'ai ressenti en le passant. Je me suis dit "hey, c'est quoi cette arnaque ? C'est avec ça qu'on décèle les gens intelligents ???". Et quand au bilan la psy m'a dit "vous êtes très au dessus de la moyenne et donc vous n'êtes pas seulement HQI mais THQI"... je me suis franchement dit qu'elle se foutait de ma gueule... Je ne sais pas... C'est peut être la question des mots utilisés : dans mon imagerie, quelqu'un qui aurait un haut quotient intellectuel serait quelqu'un.... quelqu'un de" waow !!!" Et vraiment pas quelqu'un comme moi, alors là pas du tout !!! Je me sens plus à l'aise de dire que j'ai raté le test de normalité 😉
Et oui, je représente bien ce paradoxe qui est de trouver le contenu du test insipide et je te rejoins quand même sur l'aspect "fondateur" / clé de compréhension. Je ne regrette pas de l'avoir passé.
Par contre, là tout d'un coup je me pose une question : y a t-il un bouquin sur l'histoire de la douance ? A partir de quand et comment a t-on commencé à nous répertorier ? Qui et comment a t-on commencé à déceler des similitudes de comportement cognitif et pourquoi a t-on commencé à en faire une liste ? Y a t-il des études disponibles ? En fait, je me demandais si c'est le WAIS qui a introduit la notion de surdoué et pourquoi la limite est à 130 ?
Bon, je vais encore bondir (désolé)
@Anne tu écris comment peut on être certain de quelque chose qui est mesurable (par un test, notre ami le WAIS IV) sans l'avoir mesuré ?
Qu'est-ce qui est là en premier, la quantité ou le système de mesure ? Le Wais et autres ont été inventés pour tenter de quantifier des éléments liés à la douance. Ils ne l'ont pas inventée, ils tâtonnent pour la placer dans un environnement psycho-sociologique défini par des théories. Donc un système de croyance organisé, pourrait-on dire.
Du coup, est-ce qu'une distance existe quand on ne l'a pas mesurée avec un mètre ? Et si on la mesure avec un pied, ça compte aussi ? Ou est-ce que la distance a toujours été là et que le marcheur qui la parcourt sait, lui, que c'est "plus loin que ce que les autres ont parcouru" sans avoir besoin qu'on lui confirme le nombre exact de kilomètres ou de miles ?
On est en face d'une appréciation empirique qui ne sera certes pas très précise par rapport aux "mètres étalons" ou aux "miles étalons" décidés par les uns ou les autres. Mais on peut la faire sans qu'elle ne soit fausse ou imaginaire pour autant. Et ne pas se reconnaître dans les méthodes de mesure parce qu'elles essaient de faire rentrer une quantité dans un système basé sur des théories... indémontrables ;)
Faire mesurer ou pas son intelligence? Passer ou ne pas passer les tests ? Je me frotte encore le crâne à lire tous les posts...Et bien, je pense que ça appartient à chacun. Liberté donc d'agir ou pas. Par contre, c'est personnel, intime même, et je préfère garder ça pour moi. C'est entre moi et moi que ça se passe !
Pas faux Bérangère,pas faux.
Pour moi d'en parler ouvertement m'a permis de beaucoup avancer.
Ca m'a beaucoup aidé.
Mais chacun voit ce qui lui correspond le mieux.
@Roth tu parles de petites lumières qui s'allument.
Moi c'était exactement ca.
Mais ce n'était pas des petites lumières,c'était tout le stade de france qui s'éclairait :D
Alors maintenant que je me sens bien mieux,je ne souhaite pas faire de test.
Hp autiste ou juste un cas particulier,ca ne me dérange pas.
Je suis bien avec moi même,et même mieux avec les autres.
Alors ca me suffit.
@Gwenouille
<<Gwenouille le 22 septembre 2019 à 19:38
ouestlebonheur je vois en tout cas que ça prend tellement de place que ême à 4h41 du mat tu ne dors pas :p>> une rage dentaire de deuz' qui m'a réveillée et je n'ai pas réussi à m'endormir de suite ... en tout cas 450 min à écrire sur le forum m'a bien endormi 😍
@Violette au delà de notre débat sur le fait de passer le test ou pas, ou la validité de ce dernier, je souhaite revenir sur ta demande initiale :
<< Mais la possibilité qu'il soit « négatif » m'angoisse énormément. Toutes mes lectures m'amènent tellement à une quasi certitude d'être HP que si en fait je ne le suis pas, j'ai très peur que cela me rende encore plus perdue que maintenant... >>
Être perdue est normal si tu en es à un stade de réflexion, de doute sur toi même et de recherche de ton essence. Il n'y a pas de bon ou mauvais résultat à faire le test. Il n'y a que ce que tu en fais après. Si le test ne montre pas de douance particulière, et bien tu continueras à chercher ou tu te recentreras sur les vrais problématiques. Tu as vu des similitudes avec les comportements HP pouvant poser problème, c'est donc qu'il y a bien quelque chose à creuser. Alors je tiens juste à te rassurer. Si tu es en quête de VRAI, en quête de te connaître, en quête de solutionner des choses, et que tu penses que la piste HP est à creuser, alors fonce faire le test. Tu ne peux pas faire d'auto-diagnostique à 100% si tu es déjà dans l'interrogation "et si c'est négatif". Ceux qui ne le passent pas le font pour d'autres raisons que les tiennes.
Alors angoisse ou pas, on respire et on se lance quand on se sent prêt. Advienne qui pourra. Cela ne te fera pas reculer, mais avancer. Reste à savoir dans quel sens :D
Bien sûr, il faut s'écouter et si la décision est prise de faire le test, pourquoi pas? Mais le problème n'est pas : hp ou pas hp? Quel est le vrai problème ?
De plus, nombreux surefficients ne parviennent pas à faire correctement le test, parce qu'ils sont trop dans l'analyse, la réflexion, ou l'émotion. Si l'angoisse devient souffrance, pourquoi se faire violence ? Il est possible de cibler les causes d'un malaise ou ses caractéristiques de bien d'autres façons. Le cheminement intérieur que l'on a accomplir par après est bien plus important. C'est un peu "l'étiquette est moins importante que le produit, à l'intérieur du paquet!"
L'étiquette est moins importante que le produit.
Elle est splendide cette phrase!
Si ca te parle violette,laisse tomber les test.
Si tu arrives à te comprendre suffisamment,tu n'auras pas besoin de connaître l'étiquette.
Si la phrase de Bérangère ne te parle pas,que tu pense ne pas te connaître assez,tu devrais faire ces test,pour connaître ton étiquette.
J'ai une flemme incommensurable de lire l'intégralité des posts 😈 😈 😈
Faudrait voir à pas ruiner des vies avec des commentaires inadaptés les enfants...
Ce fameux test, qu'il soit fait ou non, qu'il y ait des gens louant ses faveurs ou des personnes prêtes à défiler dans les rues pour lutter contre, est à chaque fois complexe de par le fait de ne serait-ce que d'y songer (grosse phrase toxique à écrire et certainement fausse en terme de tout ce qui est relatif au français ).
Je me demande si.... si vous attendez encore une décennie, y'aura certainement moyen de le réaliser en mooc exam, online, à la maison, entre 2 installations de fibre en 28g, et ce à moindres coûts puisque financé par la version 2030 de la sécurité sociale mis en place par un nouvel état nation qui sera leadé par des activistes pacifiques vegans vivant dans des Yourtes en torchi végétal ... :X
Bref, faites ce que bon vous semble, le tout est de ne pas pleurer de ne jamais l'avoir fait ou d'assumer son auto diagnostic, à priori on est assez conscients que même sans diplômes nos sensations pures valent mieux que les produits laitiers.
*Ce post sans aucun intérêt et qui n'aidera personne est tout de même proposé par mes soins 😬 😜 *
Bonne chance @Violette
"Je me demande si.... si vous attendez encore une décennie, y'aura certainement moyen de le réaliser en mooc exam, online, à la maison, entre 2 installations de fibre en 28g, et ce à moindres coûts puisque financé par la version 2030 de la sécurité sociale mis en place par un nouvel état nation qui sera leadé par des activistes pacifiques vegans vivant dans des Yourtes en torchi végétal ... :X"
@Tamashii , oui, mais à ce rythme là on ne fait plus rien, car c'est valable pour tout : pourquoi s'acheter une voiture maintenant, la prochaine version sera mieux, pourquoi partager un moment avec cette personne alors que peut être ma prochaine rencontre sera plus riche, pourquoi faire cette formation alors que dans x années elle sera plus aboutie etc...
C'est le meilleur argument me semble - t - il pour un parfait immobilisme perpétuel 😀
Au vu du nombre de réponses
@Violette je vais déjà réagir a poste initial.
Je suis extrêmement dans ta situation ! Ou celle que tu décrit (car tu as sans doute évolué depuis.) J ai enfin osé prendre le RDV pour passer ce satané test... et maintenant je suis totalement liquide... car ça fait tellement longtemps que j hésite (et je fini toujours par me dégonflé... mais pas la !!)
Maintenant... je vais prendre mon courage a deux main... et aussi la soirée :) et je vais lire toutes les réponses.
D'ores et déjà merci a vous tous... je suis sur que ça va être très riche.
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