Confort thermique,

Salut @Kob. 🙂 @Kobayashi

citation :
Oui, bon, ok, avec le nouveau printemps après l'été, l'intérêt du sujet diminue.
Bof, c'est quand-même mieux de bricoler au printemps qu'en hiver, surtout en toiture. Bricoler ou changer sa VMC le 23 décembre, par exemple, c'est tout de suite moins sympa. 😄

citation :
C'est pas très bon pour l"intérieur. 😬 , surtout pour mes livres !
Des livres aussi chez moi, comme toi. Sûrement en moins grand nombre et de moindre intérêt d'ailleurs. Toutefois, ce qui suit devrait t'intéresser. Comme je ne bosse pas qu'avec de l'informatique (tablette graphique, écran tactile, tout ça, tout ça...), je suis moi aussi sensible à la question du papier, et ce n'est pas ce qui manque entre mes murs, c'est le moins qu'on puisse dire. ...Surtout que je peux facilement faire le comparo utile avec des proches et des copains/copines qui sont, eux, logés dans des habitations bien plus modernes que ma vieillerie pluri-centenaire.

Pas de VMC ici. Du tout. Et un air parfois un poil trop sec, ce qui fait que je dois régulièrement me pommader le visage pour ne pas démarrer une légère xérose. (Mais par exemple, mon épouse n'est du tout sensible au phénomène. C'est donc probablement à voir au cas par cas.)

La solution est en fait simple et a la qualité d'avoir de multiples emplois, je (nous) me chauffe l'hiver avec un chauffage au bois qui s'avère être aussi un matériel de cuisine. Pour les joies de la bectance, on va laisser tomber le sujet, évidemment. Mais pour la déhumidification, je vais donner quelques menus détails techniques.

En fait, il n'y a rien à faire... Soit, laisser le tirage ouvert, foyer froid*, et cela aspire** lentement toute l'atmosphère de la maison. Soit allumer un feu, et cela produit le même effet en plus de sécher l'air qui est ensuite aspiré en fin de cycle, à travers les pièces, vers le foyer. Et pour 'l'été', encore une fois, ne rien faire, c'est ce qui est encore le mieux. Cuisiner et puis c'est tout! ^^ Dans ce cas paradoxal, rarement la maison est d'ailleurs en surchauffe (on consomme même 3 fois moins de bois l'été pour exactement le même plat. Scientifiquement fascinant.) Bref, la meilleure VMC, c'est peut-être simplement une cuisinière à l'ancienne avec, au bout, en toiture, un tube de sortie qui permet de renforcer le tirage par cisaillement horizontal***.

Du coup, souvent avec ce genre de système, on a le problème inverse que j'expliquais en tout début. C'est à dire un air trop sec, et donc il faut laisser un récipient souvent quelque part pour apporter justement un peu d'eau dans l'air. C'est un poil chiant, en réalité, mais vu comment mes papiers sont contents de ne pas avoir à gondoler, bah ça serait fort que je me plaigne de devoir remettre un peu de H2O. 😄

A noter enfin que cette maison très ancienne, hors d'âge, a été rénovée plusieurs fois durant toutes ses époques. Si nous y avons apporté récemment du double vitrage en 24 mm (enfin!), les précédents occupants avaient eux cédé à l'apport du confort 'théorique' du chauffage électrique, au début des années 80. Il y a donc encore dans cette modeste demeure tout un réseau de grilles-pain qui ne nous servent à rien. Depuis notre arrivée, ils sont tous à la chôme, salles-de-bain y compris. Mais, on laisse tout cela en place, pour ne pas défigurer notre intérieur, (et parce que j'ai vraiment autres choses à faire 😅). En tout cas, l'important est de savoir que les anciens occupants n'utilisaient pas souvent l'antique cuisinière à charbon (devenue bois avec nous), et que donc, l'intérieur était aussi quelque peu humide, du temps de leur occupation. Les tours des fenêtres anciennes, encore en place et autres angles de murs sans gros passage d'air régulier, portent encore aujourd'hui les traces fossiles et discrètes de moisissures. Et quand nous, on est arrivé, tout cela s'est arrété en moins d'une année avec la bascule nette vers le bois.

Personnellement, ayant connu d'autres types de logement, je me doute que ce n'est pas faisable pour tout le monde, selon l'environnement, les finances et même la nature de l'occupation (locataire ou proprio des murs. Maison isolée ou appart en plein millieu d'une barre HLM, etc...), mais quand-même malgré tout, se chauffer au bois fait toute la différence entre un air qui 'sent' l'eau et un air qui sent... hum, je dirais... plus souvent les bonnes popottes... 😄

* Sauf peut-être les journée à -5, et encore moins, je commence à chauffer vers 14h.
** Sur les jours de vent allant de moyen à bien agité, il est possible de poser une feuille en papier de 10 cm2 (ou un peu plus) sur le trou du tirage. Elle tient toute seule. Et pour éviter la succion colorique complète de la maison. Il suffit de fermer complètement la trappe. Le phénomène s'arrête. La maison garde alors plus longtemps son inertie.
*** "Ça se trouve comment? Ça coûte combien?" Ça coûte le prix d'une sortie normale avec un chapeau dessus. Toutes les sorties en toit sont comme ça à présent. C'est un standard de forme proposé partout. Et sur les vieilles briques, il est possible de faire quelque chose d'équivalent.



"Elle a frit? Elle a tout compris..."


Hiné.

@Hinenao, intéressant, merci. Il y probablement un avantage dans cette vieille demeure, les qualités régulatrices des murs, à la fois thermique et peut-être aussi hygrométrique. Avec nos constructions modernes, pas de bénéfice du bâti, ou si peu ou alors en négatif.
Des fois je me dis que le troglodyte serait la solution...😋

Salut. 🙂

@Merlin

citation :
le tuyau du poêle avec un gros tuyau réfractaire recouvert d'inox, un truc double paroi, ça a un nom mais je l'ai oublié.
Poujoulat?

citation :
Résultat, ça chauffe, jusqu'en haut, et me sert de chauffage central.
Si c'est bien un poujoulat, comme je le pense, c'est effectivement vrai. L'intérieur du tube est entre 800 et 200 °C, environ, et l'extérieur est au max à 45 °C. Le tube en lui-même est un "radiateur" additionnel par son caractère rayonnant.

citation :
pas super facile à chauffer, et avec encore pas mal de fuites d'air qu'il faudrait que je tente de colmater
Je ne sais plus où j'ai vu ça dans une étude, il est estimé que - en moyenne - les fuites d'entrée d'air dans les habitations modernes ou anciennes sont de l'ordre de 10 à 15 cm2. Ce qui signifie que, globalement, tout le monde aurait environ l'ouverture d'un espace 'vide' de la taille d'une carte postale dans son habitation, comme si on pouvait imaginer que, dans le salon, la chambre, la cuisine ou la salle de bain on aurait un trou béant de ce 'diamètre' là, dans la maçonnerie. 😱 Ça semble quand-même assez important comme entrée, mais en additionnant toutes les petites fuites parasites et invisibles, c'est ce que ça donne... 🤔

Détail rigolo: dans le 'pigeonnier', me reste une fenêtre pas vraiment très belle et étanche. A un angle inférieur, par manque de bois, j'y ai une fuite d'entrée qui est tellement repérable qu'en se penchant, on peut voir le jour extérieur sous le bon angle. Le truc marrant, c'est que c'est un passage à moustiques l'été. Je l'obstrue donc avec un peu de pâte collante removable à la belle saison, et le laisse souvent libre durant l'hiver. Et ainsi laissé opérationnel, le flux d'air qui en est tiré me permet de m'informer du véritable niveau de froid de l'extérieur, en y opposant simplement les doigts, voire d'estimer la force du vent quand vraiment ça souffle.

citation :
mais bon, le temps, l'argent, toussa...
Bof, on se gèle quand-même moins les cou....ettes à notre époque, dans nos maisons imparfaites, que les rois/reines à la grande époque. Par conséquent, il vaut mieux chaude chaumière modeste que froid palais royal. Même si chacun(e) a droit d'avoir évidemment un avis différent... ^^
Et là... La reine des Neiges dit au téléphone à son marchand de bois:
"Libérééé, délivrééé, je ne chaufferai plus jamaaais...
Libérééé, délivrééé, C'est décidé. Pas encore cette année que j'paaaie..."

citation :
Tout ça pour dire que je conseille vivement le poêle central,
En cas de ramonage, c'est plus facile, effectivement. A noter que dans des tubulures en métal, il faut utiliser un hérisson en nylon. Et rien d'autre... Et si ça coince et que celui-ci se désolidarise d'un seul coup de la tige de ramonage, un petit feu et paf, les poils se ramollissent et il redescend de "quelques étages".

citation :
de même que les tuyaux double paroi qui m'ont sauvé la mise au printemps quand pour des raisons complexes (dont ma bêtise crasse et la connerie non moins crasse d'un ramoneur) mon conduit a pris feu.
D'où l'intérêt à être aussi jardinier/ère... 🙂

"Gné?" 🤔

Oui. Un(e) bon(ne) chimiste saurait expliquer ça bien mieux que moi, mais il est bon de savoir qu'un feu de tube, ça peut s'étouffer avec des oignons. Pour cela, il faut considérer une bonne douzaine d'oignons de grosse taille que l'on réserve de sa récolte de l'année précédente, et qui n'ont pas germé. En cas de départ, il faut instamment les mettre par terre, vivement les piétiner du talon, et les jeter ensuite immédiatement dans le foyer vif. Ainsi, le soufre libéré avec la capsaïcine capture l'oxygène et donc casse le triange du feu. Et en accompagnement, on essaie d'obstruer évidemment toutes les entrée de tirage possibles, venant du bas. (Sinon, si on a les moyens, un extincteur au monoxyde peut faire tout autant l'affaire, mais cela mérite un suivi périodique digne de ce nom, moyennant finance. C'est notamment une histoire de capsule de gaz propulseur)

Et à la fin de l'hiver, si les douze oignons n'ont pas été utilisés - par chance! - comme ils vont inéluctablement vieillir, on peut clore symboliquement la saison avec une bonne soupe et des croutons aillés. (slurp! Miam, miam! 😋)

Bonne aprem
On s'retrouve demain. P'être bien...

Et désolé @Kob' d'avoir fait un peu dévier ton sujet initial. @Kobayashi


Hiné.