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Salut,
Je voudrais savoir si parmi nous il y aurait des personnes hpi complexe comme moi, j'aimerais avoir un retour sur vos expériences.
C'est très récent, je suis en plein questionnement, j'ai beaucoup de mal à gérer mes émotions et je suis toujours en train de penser, analyser,...
Cela pourrait m'aider à apprivoiser cela.
Merci d'avance pour vos retours.
Salut,
Je crois que un hp qui n'est pas complexe ce n'est pas un hp, donc déjà relax, tu es une hp normale
Perso je passe mon temps à "décompliquer" ce que mon esprit complique naturellement, pour te faire une idée de mon quotidien (que je vis très bien par ailleurs)
Les questions (les pensées) et les émotions sont liées, tu peux essayer d'agir sur l'un ou sur l'autre selon tes possibilités: la méditation aide à baisser le flux de question en se concentrant surtout sur la respiration, si tu préfères attaquer tes pensées il faut se poser des questions simples qui ne donnent lieu à une réponse oui ou non, comme c'est très difficile, essayer au moins que la question ne donne pas une palette de possibilités de réponse infinie
par exemple: est ce que être hp est une tare? NON (bien sur que non, quelqu'un dans ce site a dit que nous avions gagné à la lotterie génétique, et je le remercie pour avoir dit ça)
comment je vais faire? ACCEPTATION DE SOI pour commencer
Non tu n'es pas toute seule (sinon nous serions pas dans ce site) et oui on peut bien vivre avec notre esprit différent dans un monde normé
Quand tu dis que c'est très récent, je suppose que tu parles du fait que tu aie compris que tu étais HP, la différence entre avant et maintenant c'est que maintenant tu sais (mois ça m'avais soulagée, non pas d'être cataloguée mais de me savoir en communauté, c'est comme ça que je l'ai ressentie)
Merci Beatrizz pour ton retour, j'ai appris que j'étais hpi il y a environ 2 semaines, après des hauts et des bas c'est vrai que cela a été un grand soulagement, mais suivi de beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions, savoir comment les autres, avec le recul, y ont fait face, m'aiderait sûrement à comprendre un peu mieux le fonctionnement, parce que la gestion du stress et des émotions est très compliqué
@Gulej beaucoup de choses à dire,tu es au bon endroit pour ça.
Parcours le forum, prends ton temps,ce n'est pas facile, ça fait beaucoup de choses à prendre en compte.Mais ce n'est que du positif au final,et c'est ça qui compte.
Oui, c'est ça, parcours un peu ici, beaucoup de choses ont été dites. Ne serait-ce que les présentations pour te rendre compte que tes questions sont récurentes et ton parcours loin d'être sans point commun avec pas mal de monde.
Bienvunue !
Coucou, hpi complexe ici. Par contre, vu que je ne pense pas savoir ce que ça fait d'avoir un profil hétérogène, je pourrais pas te répondre par rapport à ça.
Oui, je connais bien ça aussi.
J'essaie déjà de terminer ce que je commence, de fixer une organisation dans le temps pour y arriver, même si ça dérive souvent.
Pour la lecture, j'ai des piles de livres par thème, avec des marques pages.
Enfin, pour le foisonnement, j'utilise des midmaps, et je créé ce que j'ai en tête, en version agile, que j'améliore ensuite si ça me plaît.
Au milieu de tout ça, j'aménage des espaces de sports, ou de détentes type Netflix, chaînes étrangères. Ca permet de bien débrancher.
Tout n'est pas parfait, mais ça donne des résultats petit à petit !
Salut,
Je connaissait pas ce terme, d'après la première description que j'ai trouvé, je serai également à tendance "complexe" (tiens, une nouvelle étiquette, ça tombe bien, l'hiver est frais!). Et puis complexe, ça fait bien je trouve, ça fait classe : haut potentiel intellectuel complexe ... popopo ! Rien qu'a l'annonce du "titre", l'autre est déjà pommé ^^ Cependant, j'ai quelques aspects laminaires, ce qui ferait de moi pour être plus précis un "laminocomplexé" (ça fait moins bien, moins prestigieux...), ou bien, un "décomplexé" (tiens c'est bien ça, je garde !😂 ).
Un petit peu de légèreté pour dire qu'il faut faire attention a ne pas s'enfermer dans une étiquette, mais plutôt s'en détacher (ou plutôt désamarré car phrase bateau). Après, attention aussi à l'annonce de cette découverte (surtout si "tardive"), car elle pourrait mettre en exergue quelquechose que l'on avait plus ou moins déjà dompté, accepté. Pour ma part, j'ai eu une "assimilation" de la nouvelle sur 2/3 mois, assez intenses en pensées/analyses sur le début.
Pour la gestion du stress et des émotions, comme dis plus haut, la méditation. Mais pas que... Je pense qu'il ne faut pas rechercher une activité pour ses vertues/caractéristiques, mais plutôt l'activité ou tu arriveras à te dépasser. Je m'explique :
As tu vu les courts métrages d'animatrix ? (World Reccord) Oui, j'aurais pu te sortir du Nietsche, mais pas envie là 😂 .
Chez les sportifs de haut niveau (mais pas que), il y a une recherche accrue de ce que l'on appelle "la zone". C'est ce moment ou tout ton être est focalisé sur une tache bien précise, accomplie de manière parfaite, une performance optimale, aucun parasitage. Dans ses moments, pas de place pour des pensées annexes, tu es comme extrait de ton corps (d'ou la référence Matrix), spectateur d'un résultat, d'une création... Et ça ça fait du bien, sortir de la matrice !
Alors pas besoin d'être un sprinter africain pour atteindre cette zone, on peut y arriver en faisant de la méditation, en dessinant, en taillant des banzaïs, en jouant de la musique, en faisant de l'escalade en solo, en s'admirant devant son mirroir (ou à défaut une photo de moi) ... Faut trouver son truc, (ou rechercher tous les trucs où on peut la trouver !).
Hésites pas à mettre à plat tes questionnement ici, quand bien même les questions ont déjà étées posées 😉
... Aïe, n'aurais-je point été encore une fois dans un discour infantilisant et moralisateur ? ... Ou bien suis-je en proie au doute, à la remise en question du bienfondé de mon intervention, l'imposteur est-il sur le pont ? ... Ou un besoin de se placer en "sachant", afin de me procurer un sentiment de bien être via une action empathique, mais d'origine égoiste/narcissique ? ... Et si je cliquais sur ce gros bouton bleu tiens ...
Ah parce qu'en plus il faut agrémenter avec des adjectifs ? J'avais eu un doute ne ce qui me concerne avec le trop. Comment savoir si je pense trop ? Ma pensée mienne depuis des lunes ne m'a jamais parue trop, elle était et reste ainsi, fourmillante et accaparée mais jamais accaparante au point de me noyer. Mais au fond, comment savoir sa proportion ? Quelques-uns me démontrèrent l'économie de leur pensée. Je mettais cela sur quelques paresses, ou de la timidité ou autre justifications de mon invention. Il est vrai que je mets spontanément l'autre sur un piédestal. C'est ainsi. l'autre est toujours trop, pour moi. Le voici justement qui élégamment s'avance tandis que moi inévitablement risque de mettre un terme définitif à l'intégrité du verre à côté et de son contenu. La voici, elle qui me croise la gestuelle emplie de ces petits gestes narcissiques, ici une mèche remise derrière l'oreille, là une moue dont je n'ai aucun échantillon. Les voici qui se regardent et se parlent comme s'ils avaient fait cela toute leur vie. Je me suis souvent prise pour un accident. Mon but étant de le rendre heureux (attention ne larmoyez pas, j'ai été une enfant désirée et choyée). Donc le trop était selon moi, dans l'autre camp, pas dans le mien. Quant à la complexité je la trouve aussi de l'autre côté. A la clarté d'une ligne droite il est préféré un zigzag qui reboucle pour repartir et bâtir un château à la Kafka. Quant à l'imposteur. Oui je crois qu'on l'est tellement on nous demande d'être ceci cela et cela et ceci. Et donc où est je ? Quel est-il ? Quelle importance dans la mesure où on peut être. Je clique sur le bouton bleu aussi ...
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