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Hypersensible et pervers narcissique...ce sujet parle t il à quelqu'un ?

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Hypersensible et pervers narcissique...ce sujet parle t il à quelqu'un ?
AmandineMTWle 21 juillet 2023 à 18:52

Sujet vaste mais si quelqu'un est concerné.

Enigmindle 21 juillet 2023 à 19:06  •   100858

Bonjour,

Je pense être les deux. L'hypersensibilité est confirmée. En revanche j'ai certains doutes sur la perversion narcissique, qui pourrait être confondue avec d'autres troubles. Je n'ai pas cherché à appronfondir le sujet car c'est une réflexion assez récente que j'ai eu, suite à un échange avec un médecin mais je compte bien creuser.

Marvinale 21 juillet 2023 à 19:31  •   100861

quelqu'un sur le forum vient d invoquer Aldo...
voir la vidéo

La fin me rappelle fight club😋

Kobayashile 21 juillet 2023 à 22:01  •   100868

Oui, voir pe Diane Borgia. Le lien est clair : le HPE est une proie de choix pour le PN. Et si c'est un.e HPI, c'est pire, le piège se referme pour longtemps....

AmandineMTWle 22 juillet 2023 à 06:10  •   100886

Non non, je voulais dire que souvent les empathes étaient des proies rêvées pour les PN. Et je voulais savoir si une personne en avait déjà été victime.

Enigmindle 22 juillet 2023 à 17:43  •   100901

Rectification par rapport à mon dernier message: je suis seulement hypersensible.
En effet, il me manque beaucoup trop de critères pour être pervers narcissique. Me voilà rassuré (ou pas).

Sandcoeurle 23 juillet 2023 à 23:49  •   100946

euh oui , ça me parle et j en ai beaucoup parlé, et beaucoup lu sur un autre forum à tel point qu après bien des réflexions je me demande si le terme de PN est définissable de manière précise , vu que ce n est pas une pathologie puisque non présent dans le DM V et c est un terme utilisé avec une telle facilité que je ne sais plus ....
@Kobayashi ha c était donc ça ... je dis ça avec humour. Mais si je peux me permettre juste une petite remarque , je peux le dire car même si il me reste du chemin à faire je suis bien avancée dans mon cheminement mais quelquepart c est super culpabilisant ce que tu écris .
Je m explique , mais il n y a aucun problème , lorsque que l on sort d une relation destructrice comme c est en général ce qu il se passe , on éprouve une certaine culpabilité de ne pas "avoir vu " , ou d avoir accepté l inacceptable et parfois pendant des décennies , culpabilité quand c est dans une relation de couple d avoir donné un tel géniteur à nos enfants , qu entendre dire que lorsque l'on est hypersensible et encore pire si on est HPI ( ce que l on découvre après ) c est être une proie idéale c est ajouter une culpabilité supplémentaire , celle d être soi . C est aussi quand a été victime s entendre dire que toutes les relations seront ainsi et quelquepart c est comme une épée d hamocles que l on porte au dessus de notre tête qui bloque la victime pour s'ouvrir à d autres relations .

Si je dis cela c est que j ai longtemps culpabilisé d être moi , même si je sais que ce sont des facteurs aggravants...

Kobayashile 24 juillet 2023 à 22:15  •   100960

@Sandcoeur, mon propos était plus simple. C'est bien d'arriver à verbaliser son parcours. C'est même une étape essentielle ! Ecrire permet aussi d'avoir une trace du passé pour mesurer le chemin accomplit.

J'observe une ex qui est une PN bien carabinée. Elle s'est enfermée dans son enfance, en sautant de joie dans des concerts où elle a 3 fois l'âge moyen des participants... ce n'est plus un coming out, c'est un "back out" avant le "black out" ! Au moins, elle aura eu un peu de joie si ce n'est du bonheur (on confond souvent les deux...), un échapatoire éphémère à la vie de mensonges qu'elle a édifiée 🤔

Eenashorle 01 septembre 2023 à 14:49  •   102610

Bonjour,

Alors, de nature assez sensible, je ressens les émotions intensément...

J'ai pleuré à l'arrivée de Lilith au niveau 30/40 de mon personnage dans Diablo IV.
Elle était l'objet de la quête, d'une âme noire et si diaboliquement belle. Un personnage de pure fiction que j'ai terrassé facilement à ce niveau de jeu en me disant qu'elle devait quand même avoir du bon en elle quelque part.... Bref.... Un moment de jeu vidéo anodin pour beaucoup de personne et très intense pour moi.

Donc on pourrait valider l'hypersensibilité, trait commun des personnes floquée hpi.

2005, je réponds à un message sur Skype. Il deviendra le père de mes 2 enfants. Un mari égoïste, dominant, infidèle... 2013, enfin un chez moi où je vérifie tous les soirs pendant des mois si toutes les portes et fenêtres sont bien fermées. Maison, campagne.

2019, je rencontre un Meetic man. Il est charmant, guitariste amateur et très doué. Puis dominant, alcoolique, exigent et éternel insatisfait. 2022, nouvel appart en ville. Mon fils parti vivre chez son père.

Que retenir.
J'ai d'abord cherché à comprendre ce qui se passait, je me croyais folle.
Puis, je rencontre le terme "pervers narcissique".
J'essaie de lire des témoignages en ligne, d'écouter des vidéos YouTube. Puis je valide le terme. Je floque le père de mes enfants, je me soulage dans un statut de victime pour quelques années. Avec de la peur, tantôt de la culpabilité de la mauvaise pose de "diagnostic".... Une tension palpable quoi...

Puisque ça recommence en 2019/2022... Je décide de revoir le "diagnostic"...
Page Facebook sur les PN... Plus je lis moins je tolère mon "statut" de victime...
2 histoires, 2 récurrences et 1 seul facteur commun : moi !

Si nous sommes leur proie c'est que quelque chose nous attire en eux, sinon, nous n'irons pas.
Perso, leur confiance en eux, celle que je n'ai pas en moi.

Je quitte les grandes discussions FB PN.
Je me dis que parler d'eux c'est continuer à les faire exister et qu'il est temps pour moi de trouver un sens à ma propre existence...

Un mal être profond, une autre comprehension du monde, le rejet des conflits, l'absence régulier de sens au travail, l'évidence de devoir évoluer dans mon poste, un brown out, un arrêt de travail, me conduisent vers une psy, test hpi ou traitement bipolaire... On retiendra Thpi...

Quelques centaines d'euros plus tard, je pleure, ravie qu'une partie de moi ne soit pas complètement tarée et désoeuvrée d'être dans une "case" qui ne m'explique pas davantage qui je suis, ce que je ressens, où je vais !!!

Et puis si je suis si intelligente, pourquoi je n'ai pas les loupes assez grandes devant les connards !!!!

Alors oui, il y a un lien entre hypersensible et Pervers narcissique (non reconnu comme diagnostic sur DSM-5)...
Ils viennent combler quelque chose de cassé chez nous.
Le principe d'un seau d'eau troué...
Ta capacité à contenir l'amour en toi est représenté par un seau troué...
Ils t'inondent d'eau, tu te sens remplie par l'attention et l'amour de l'autre (mais pas par toi), tu te sens bien.
Ils ne te donnent plus (tu ne te donnes toujours rien), ton seau est vide, tu te sens mal, ils créent le manque.
Ils reviennent, il créent l'emprise par notre incapacité à nous aimer nous même.

Voilà, j'en suis là. Je suis bloquée dans une situation dont j'ai conscience.
Une nouvelle relation plus saine où j'essaie de reproduire des schémas et où on me fait comprendre que je suis la seule à pouvoir me fournir l'amour que je recherche... Car être amoureux, c'est chercher le bonheur de l'autre puisqu'on l'a déjà en soi...

J'ai encore du taf.
J'essaie d'être indulgente envers moi même.
Je découvre une nouvelle façon de voir les choses... Accepter mes faiblesses, m'aimer avec et continuer d'avancer et quoiqu'il en soit, être aimée comme je suis et poussée à me regarder dans une glace car j'ai une Putin de fierté qui me pousse dans un retranchement facile de victime plutôt que de fierté de mon entièreté (faiblesses et forces) ?

L'umain est complexe !!!
?

Kobayashile 01 septembre 2023 à 21:25  •   102616

@Eenashor, merci pour ton partage. Il y avait déjà eu des fils et des posts sur le sujet PN.
Personnellement le livre de Diane Borgia m'a vraiment bien aidé, sur les relations toxiques. Elle décrit parfaitement les situations que tu évoques.
Et l'impact d'un PN sur sa proie favorite, un HPI / HPE, ça s'appelle un traumatisme. Le.a PN abuse de nous et ensuite nous jette sans remord, voire en se plaignant et en nous accusant de ses propres problèmes.

Dans le DSM-5, c'est prévu. Trouble de la personnalité narcissique et perversion sont présents, mais pas ensembles. De toute façon, les PN évitent les psy, ou alors ils.elles cachent ce qu'ils sont et n'avancent pas, voire les utilsent pour leur profit.

Une seule solution face à un.e PN : la fuite, très très vite !

Surderienle 02 septembre 2023 à 09:31  •   102628

.
Sujet vertigineux

Michel Lejoyeux, dans une description de la personnalité, parle de pervers narcissique machiavélique.

Il/elle trouve la bonne personne, honnête, bienveillante, presque trop bonne ?
Et va l'entraîner au néant.
Et trouve jouissance à pousser l'autre dans ses extrêmes en restant sous contrôle des siennes...
La métaphore de l'escalade.
Pousser quelqu'un à monter toujours plus haut en le déstabilisant pour mieux le posséder.
Le faire sortir de ses capacité et de son contrôle pour en faire ce qu'il veut, comme il veut, quant il veut, avec du chantage permanent à la clef.
L'isoler du reste du monde pour l'enfermer dans cette escalade en duo.
Et le descendre et le faire remonter tel un/une Sisyphe de chiffon...
Leur échapper en se faisant aider ?
Sans tomber sur un autre pro de ce type d'escalade en redescendant ?


Comme le dit cet éminent psychiatre, ce type d'escaladeur a un type de fonctionnement qui cherche aussi à y piéger les psychiatres
Et ils poussent les psychiatres à entrer dans une super escalade sans fin

Les PNM ne sont pas des malades ou des psys mais des délinquants déviants sociaux justifiant de la justice et de la prison.

Cela ne relève donc pas du DSM mais du code pénal.

Mais les PNM connaissent aussi parfaitement les méandres de ...l'injustice.
🤡

Rorschachle 02 septembre 2023 à 10:49  •   102631

Je vais être un peu cru mais qualifier qqun de PN (principalement en parlant de son ex) est typiquement féminin et est souvent une façon de ne pas assumer ses choix et ses gouts en terme de relations. Comme pour tout dans la vie, c'est tellement plus facile de blamer l'autre.
Etant malgré moi un bon confident auprès des femmes j'ai entendu ça maintes fois.
"ça fait X années qu'il me prends pour une c*nne, qu'il me manipule, qu'il ne me respecte pas. Je viens juste de le réaliser. Et les autres avant c'était pareil. Je n'ai pas de chance."
Ce n'est pas une question de chance, c'est une question de choix et d'attirance.
Quel est le dénominateur commun à toutes ces relations toxiques ? la victime.
Le plus triste c'est que ces victimes ne voient pas ou ne veulent pas voir leur part de responsabilité, leur tendance à reproduire encore et encore le même schéma relationnel. Et très souvent le fait d'être "libre" est tellement déstabilisant qu'elle replongent rapidement la tête la première dans une histoire au même scénario.

Surderienle 02 septembre 2023 à 14:10  •   102638

.
Je pense qu'il y a eu tout un environnement social et familial dans l'enfance qui explique que la personne ne parvienne pas à "assumer".

La thérapie comportementale peut aider à redonner confiance et organiser son futur.
😉

N'oublions pas qu'il a aussi des femmes PNM qui savent réduire leur victime (homme, femme ou enfant !) et les éduquer à continuer la chaîne...
La prévention sociale et familiale a été exclue de manière subtile et inéluctable:
Sous influence à rester sous influence.
😴

Kobayashile 02 septembre 2023 à 15:45  •   102640

Oui, je confirme, je connais trois femmes PN dont deux ex qui cochent toutes les cases. J'en suis venu à comprendre que les traumatismes qui engendrent la personnalité PN se transmettrent de génération en génération. C'est dramatique.
Le toxique se reproduit....🥴

Gigi56220le 02 septembre 2023 à 18:54  •   102648

Hello,
j'ai été leurrée durant 10 ans par un ex Pn et j'ai pris conscience également que feu mon père l'était aussi (avec violences physique en +).
Il faut savoir que les Pn ne se remettent jamais en question, reprochent aux autres ceux qu'ils sont eux dans leurs parties sombres, et ne font que mentir à tout le monde et on inventé depuis des années, tel un excellent acteur jouant le même film éternellement, le même scénario pour toutes ses proies.

HPI (wais iv ) en 2017 à 43 ans et membre MENSA (2019)
multi dys
TDAH (Diva en 2019)
TSA (2023).
à cause de cette malheureuse rencontre je suis devenue suspicieuse de tout .

Ça fait déjà 2 ans qu'on est plus ensemble, le trauma est toujours présent et je n'ai trouver aucun psy à la hauteur pour m'aider à refaire confiance en l'être humain . même si parfois je ne me sens pas une humaine dans ce monde tordu. 😉
Je pense être hypersensible aussi et surtout hyper empathe.
Si seulement c'est personne (homme ou femme) pouvait être "ficher pn" !
Chaque jour, je pense à ses futures proies qu'il aura pris plaisir à briser pour se donner de la valeur et gonfler son propre égo.
Il ressemblait au prince charmant dans mes yeux et mon coeur, un être parfait. J'avais pour lui un amour inconditionnel.
Ces gens là restent impunis (justice). ???
Contrairement à lui, je n'ai ni haine ni envie de vengeance mais je m'en veux à moi seule .
À quoi me sert un QI de plus de 130 si c'est pour m'être fait piégée par cet arnaq?.

o0ole 02 septembre 2023 à 18:55  •   102649

Je vais avoir du mal à exprimer ce que je pense sans offenser qui que ce soit mais je vais essayer quand même.
J'ai en horreur le concept de PN. Que certaines personnes soient en réelle souffrance relationnelle amoureuse ou familiale, je ne le nie absolument pas, j'en ai eu ma dose. Mais pour moi, ce concept n'éclaire rien du tout et au contraire à l'instar de @Rorschach, je pense que ce concept est profondément toxique pour les relations humaines en général. Il y a des personnes très dangereuses, intrinsèquement dangereuses. Mais dans la très grande majorité des cas quand une relation est dysfonctionnelle pour diverses raisons ce n'est pas nécessairement parce que les personnes sont des pn, c'est que la relation est foireuse, c'est tout, et c'est particulièrement difficile de s'en sortir quand on est en dépendance financière et/ou affective, cela conduit à des comportements qui sont le plus souvent défensifs que structurels. Enfin, c'est mon opinion et j'ai souvent du mal à la défendre tant la mode du PN a la dent dure.
J'ai été intéressée par le fait que Rorschach souligne le fait que ce sont souvent les femmes qui désignent le partenaire avec lequel elles sont malheureuses comme étant un PN. Je me suis fait plusieurs fois la même réflexion, je n'ai aucun doute sur le fait que les femmes aient un potentiel dysfonctionnel aussi élevé que celui des hommes mais on ne voit que rarement un homme oser se plaindre d'une relation douloureuse avec sa partenaire. J'ai vu des hommes souffrir profondément de leur relation amoureuse, mais je suppose que s'ils n'en parlent que très peu, ou alors dans la confidentialité la plus grande, il y a une certaine honte ou gène à le faire. C'est à mon sens une forme de sexisme inversé. Notre société ne permet pas encore vraiment qu'un homme exprime ce genre de souffrance, ou alors il doit en faire une oeuvre d'art, un roman, un poème, un film, une chanson mais la banale souffrance de son quotidien, elle est souvent tue.

C'est difficile aujourd'hui, à l'heure de metoo, du sexisme si fortement ancré dans nos sociétés et qui ne recule pas de tenir, ce genre de propos. En tant que femme de 60 ans je n'ai pas envie de vivre un féminisme qui fasse la guerre aux hommes. Je crois qu'on devrait interroger un peu plus l'éducation comme cela a été souligné, nos comportements néfastes qui gardent des attitudes à l'insu de leur plein gré entrenant les dysfonctionnements. J'aimerais parfois interroger plus en profondeur le sentiment amoureux, l'amour, le couple, la famille. Je crois que ce n'est pas en montrant du doigt des ennemis qu'on va changer quelque chose.
Je le redis, j'ai en horreur le concept de PN.
J'avais décidé de ne pas participer à ce genre de sujet mais la "cru"dité du message de Rorschach m'a permis d'oser le faire. J'espère n'avoir pas blessé celles qui ont exprimé leur souffrance à travers ce concept de pn. Ne vous culpabilisez pas, ne culpabilisez pas l'autre, rompez votre relation. Si votre intégrité physique est en danger n'hésitez pas à appeler les secours ad hoc mais si tel n'est pas le cas, ne vous enfermez pas dans ce concept. Partez vers d'autres lendemains.

o0ole 03 septembre 2023 à 10:42  •   102660

Je reviens pour préciser un peu plus le fond de ma pensée sur deux points.
- Le premier point, c'est sur la notion de victime. À un moment de ma vie où j'ai été très mise à mal par une relation, j'avais lu un texte d'Henri Gougaud (dont j'ai perdu les références malheureusement) qui m'avait aidée à rebondir. Il disait en quelque sorte que se mettre en position de victime, c'était affirmer le statut de son bourreau, c'était le renforcer. J'avais trouvé cette position intéressante à réfléchir. Pas facile, mais intéressante. Quelque part, ça m'a permis de reprendre un peu en main la situation, par honneur pour moi. Si je refusais d'être la victime, il ne pouvait plus être un bourreau. Il devenait juste un connard. Il ne s'agit pas de dénier la souffrance que la relation a créée, mais ça m'a permis de me relever à temps.
Je crois que la plupart des personnes décrites comme PN sont essentiellement dans ce registre là.
- Deuxième point : Le problème dans le concept du PN, c'est qu'il décrit des comportements que beaucoup de gens ont, ou de comportements qu'il est facile d'interpréter comme pervers. Il s'agit beaucoup d'interprétations, de point de vue, pas nécessairement d'un regard objectif porté avec discernement. On ne peut pas réduire une personne à la description d'un comportement qui pourrait avoir moultes significations. Et face à une attitude, un comportement, il est bon parfois de se dégager de son point d'observation. L'empathie a toute sa place dans ces situations mais empathie ne veut pas dire sympathie, il me semble qu'il y a une nuance non négligeable entre les deux.

Pour en finir et pour caricaturer au max, pour moi le PN est à la psychologie, ce que l'astrologie est à l'astronomie.

paradoxle 03 septembre 2023 à 11:17  •   102662

D'un côté, je suis aussi assez d'accord avec @Rorschach et @o0o. Ce sujet est complexe et est à relativiser. Mon psy me disait que cette mode du PN était bien pratique pour dénigrer l'autre et que c'était devenu un véritable fourre-tout pour désigner les relations toxiques, qui peuvent pourtant prendre bien des formes. Un peu comme "hystérique" l'était pour les femmes.
Et comme le remarque justement @Kobayashi, certaines femmes ne sont pas moins bien loties en matière de manipulation.

De l'autre, je crois que peu importe le nom que l'on donne à ces manipulateurs ou trices, c'est un fait que les personnes sensibles et empathes se font plus facilement manipuler, et que les manipulateurs trouvent une proie facile chez elles.

Je trouve la dernière phrase de Rorschach tout à fait juste : "Et très souvent le fait d'être "libre" est tellement déstabilisant qu'elles replongent rapidement la tête la première dans une histoire au même scénario." Mais c'est bien pour ça qu'il y a culpabilité.

C'est donc un problème de relation. Apprendre à être seul.e (et libre) est pour moi un point de départ particulièrement efficace pour construire enfin une relation qui nous va, pour ne pas replonger tête baissée, aveuglé par l' "amouuurrrrr", qui n'est (dans ces cas-là) qu'une illusion afin de combler un manque (de tendresse ou autre. Je dis ça parce que chez moi, c'est clairement le manque de tendresse qui m'a fait plonger dans une relation toxique, je suis bien conscient que j'ai ma part de responsabilité dans la prison que l'on avait construite à deux).


C'est très difficile, je sais, mais remplacer le sentiment de culpabilité (destructeur) par une reconnaissance de sa responsabilité (réparable. Je suis pas bien sûr de ce terme mais vous avez compris l'idée) est salvatrice.

Rorschachle 03 septembre 2023 à 12:00  •   102663

Bien sûr je sais qu'il n'y a pas que des PN masculins. Je trouve juste que le terme est très souvent employé de façon fallacieuse par des femmes qui se voilent la face et n'assument pas leur penchant pour les relations toxiques ou de soumission. Si en plus il y a syndrome de la « sauveuse » ou qu'elles se disent « il va changer pour moi » c'est le pompon. Pourquoi se fatiguerait il à changer ? il a eu ce qu'il voulait sans avoir à faire d'efforts.

Les femmes sont tout autant capables de manipulation, j'en ai fait les frais sans que ce soit vraiment narcissique de sa part. C'était plutôt un boost pour son égo, une parenthèse de simplicité. Mais quand on a l'habitude de vivre dans « l'excitante » menace permanente de conflit, la paix et la tranquillité peuvent faire peur ou paraitre fades.

Au final quand on y pense, le « jeu de la séduction » n'est qu'une suite de mensonges et de manipulations.

Sandcoeurle 03 septembre 2023 à 13:19  •   102665

@Rorschach @oOo , je vous rejoins en ce qui concerne l' utilisation abusive du terme PN , aussi bien par les femmes que les hommes , pour avoir reçues beaucoup de confidences masculines , ils l utilisent aussi à outrance .

Je suis ok sur le fait que la " victime " a une partie de responsabilité pour aller dans ce genre de relations , mais avant d en prendre conscience il y a un gros travail à faire sur et sur le " pourquoi " la personne va faire ce genre de relations .

Je ne connais pas la vie des autres personnes , je ne connais que la mienne . Lire ou entendre que des personnes malsaines , perverses, et manipulatrices , toxiques sont le fait de " victimes " qui ne se remettent pas en question me blessent encore aujourd'hui .
1. Quand on entre dans une relation comme cela on ne sait pas pourquoi , on croit que c est cela une relation amoureuse ... Se faire rabaisser , humilier ce n est rien il n est pas méchant c est normal il a souffert petit ...( et patati et patata ... oui @rorschach on pense que l on va pouvoir l'aider , le sauver . N est ce pas humain de vouloir aider une personne qui souffre ? ) .Puis les mots qu il dit , que vous êtes une faignasse , un antidote de l' amour, une grosse vache , ce ne sont que des mots que vous ....connaissez depuis euh ... toujours ...
2. Plus le temps passe et plus le vide se fait , vous n'avez plus accès à votre argent , vous avez des enfants , .... Vous vous consacrez à vos enfants , ils sont votre rayon de soleil ...
3. Le jour , l acte de trop , le moment où les enfants grandissent et qu ils commencent avec vos enfants .
". Un fait de vie , un drame extérieur à votre quotidien et tout bascule .
4.Vous consultez un professionnel pour gérer ce fait extérieur car vous savez pertinemment que lui ne vous aidera pas , votre famille non plus d ailleurs .
5 Au fil des consultations ce professionnel qui avait ,dès la première consultation ,cerné qu il y avait quelque chose de bien plus grave derrière , vous ouvre les yeux .Résultat vous commencez à analyser l'anormalité de votre quotidien , vous essayez de vous faire respecter mais vu l estime que vous avez pour vous .., et d ailleurs c est quoi se faire respecter ?

6 ho ça devient de plus en plus dangereux, et le mot est correct . Dans votre tête c est le flou total que faire ...
7 le coup de trop , il tente de vous tuer ( ce mot aussi est bien réfléchi et posé) , vous mais surtout un de vos enfants ...
8 vous vous sauvez les enfants sous le bras sans un sou ... la louve veut protéger ses enfants .
Tout ça n est que le début de l ´histoire , le plus tumultueux c est le après... la prise de conscience de tout ce que vous avez accepté pendant tant d années , la culpabilité d avoir mis en danger ses enfants dès leur naissance , la culpabilité d avoir accepté l'inacceptable ...La culpabilité de ne s être aperçu de rien ...
Tout ça faut l'encaisser avant de comprendre le pourquoi vous trouviez un équilibre dans cette relation ... et là c est pour moi ce qui a fait le plus mal ...là mal traitance était la seule chose que je connaissais depuis ma naissance ... faut la digérer la pilule comprendre , assimiler que la tendresse , l attention vous ne savez pas ce que c est et quand quelqu'un est attentionné cela vous déstabilise , vous fait peur .C est un long travail d apprentissage .
La prise de conscience ce sont des claques successives , quand la juge suite à l' entretien avec les enfants ( à qui j avais demandé de même dire ce qui ne fonctionnait pas avec moi car nous allions vivre tous les 4 et que cela leur permettait de dire ce qu'ils n arrivent pas à me dire pour réajuster ) décide que le géniteur (mot employé par mes enfants ) a interdiction de les prendre la nuit juste un droit de visite . La juge m avait donné le choix soit on attendait que les enfants expriment le souhait de le voir , soit il le voyait dans un centre sous surveillance , j ai choisi la seconde .Les claques quand le peu de fois avant la non conciliation ils allaient chez lui et que tout le village se succédait passant devant la maison pour voir si tout allait bien , quand le maire de ce village vous appelle pour vous dire il est en crise fait attention aux enfants , quand à chaque fois que vous Vézina besoin d un remboursement sécu vous voyez qu'il a refait les papiers pour les mettre sur son nom, quand vous vous apercevez qu' un prélèvement automatique est fait de votre compte vers le sien , quand les gendarmes vous arrêtent pour défaut de assurance car elle a été resiliee dans votre dos, quand vous apercevait 10 ans plus tard qu' il a procuration sur votre ligne téléphonique , quand vous lisez le journal de votre enfant et que vous y lisez " on s est caché dans la chambre de X , on a mis le bureau derrière la porte , maman et au boulot j ai peur il a dit qu il allait nous tuer encore " ....Quand un de vos fils reste a regardé le téléfilm " l'emprise" qui raconte la vie de Mme sauvage et qu'à la fin il vous c est comme si c était l'histoire de ta vie maman .Et les mots que l' on entend soit " protégez vous et protégez vos enfants " ou " pourquoi t es partie c est un type bien "

Avant de se reconstruire il faut se prendre tout cela dans la face , et quand on arrive au pourquoi ? C est là je pense que c est-ce qui me fait le plus mal ... je n ai connu que ça ...

Alors ouais j'ai rencontré un " simple connard" qui me rappelle régulièrement qu'il est toujours là ...

Rorschachle 03 septembre 2023 à 13:52  •   102666

@Sandcoeur j'ai connu un peu ça a travers ma soeur et son premier mari (le second n'est guère mieux....).
Privations en tous genres (argent quand elle était sans emploi, nouriture, vetements), lavage de cerveau pour qu'elle s'enfonce encore plus dans l'anorexie, menaces avec son armes de service, tentative de manupulation de nos parents et moi pour la faire interner (bah oui, elle n'a pas pris conscience qu'elle a épousé un monstre, elle a juste pété les plombs et est bonne à enfermer), menace de soustraction d'une enfant de 2 ans, chantages divers et variés, diffamation, utilisation de mes "problèmes de santé mentale" (ma dépression de l'époque) pour invalider mon témoignage auprès du JAF, et j'en passe.
Il est mort subitement en décembre de cause naturelle. Si il n'y avait pas ma nièce j'en aurais presque été heureux.

o0ole 03 septembre 2023 à 14:37  •   102667

@Sandcoeur :
L'usage abusif du terme PN qui définit tout et n'importe quoi crée aussi beaucoup de tort à l'aide que doivent recevoir ceux/celles enfermées dans des relations dangereuses (je préfère le terme de dangereuse pour définir ce que tu décris). Cet usage abusif nuit à la réelle prévention et à l'apprentissage qu'on pourrait tous faire pour se protéger. Et je crains souvent qu'en criant au loup trop souvent, on ne le voit plus vraiment. En cela je pense que la façon dont on parle du PN est nuisible au bon discernement du vrai danger.
C'est très difficile de parler du statut de victime sans blesser quelqu'un qui l'a rééllement été, je ne veux pas faire croire que je dénie que ce statut existe. Le mot victime est à prendre au sérieux et à ne pas banaliser.

Je ne crois pas que les hypersensibles soient des êtres plus vulnérables que les autres pour les relations dangereuses. [Mais c'est encore une catégorie sur laquelle je me pose beaucoup de questions]. Je pense plutôt à ce que souligne @Paradoxe dans son témoignage, je crois que c'est une fragilité affective qui pousse dans les bras de n'importe et qui de ce fait peut conduire au pire. Les failles affectives ont de nombreuses origines et ne sont pas à mon avis suffisamment documentées. La sécurité affective est un pilier important, primordial à mes yeux pour pouvoir rester droit dans ses bottes. Je trouve que celui qui en parle le mieux est B. Cyrulnik dans un de ses premiers livres.
Être hypersensible pourrait au contraire permettre de mieux "renifler" le danger qu'on aurait à s'embarquer dans telle ou telle relation. Si on est en sécurité affective intérieure, on ne plongera pas, je ne crois pas, même en étant hypersensible.

Sandcoeurle 03 septembre 2023 à 14:44  •   102668

@Rorschach je crois que pour en sortir il faut une prise de conscience personnelle , parce ce t ?en que l'on est dedans on ne voit rien, et on aura beau nous dire les choses , l emprise est telle que ...je n ai pas de mot pour la définir .
Une fois que je me suis sauvée j ai entendu des phrases du style " On savait qu un jour ou l'autre ça allait finir par un drame " " on ne venait plus parce qu on avait peur de lui " " je ne supportais pas comment il te parlait" , Ma famille n' a jamais mis les pieds chez moi , À un noel j ai 2 frères qui ont voulu lui casser la figure ...je n ai demandé à ma mère que cette année pourquoi elle s y est opposée , sa réponse " Je ne voulais pas que mes fils aillent en prison " ... ça fait mal ... Je lui ai répondu " Tu avais consciences , vous aviez tous conscience que mes enfants et moi ont été en danger de mort et vous avez préféré fermer les yeux ,.. Je suis qui pour toi ? "

La diffamation ... ça wahou je crois que tous ses écrits pendant le divorce étaient diffamatoires quand j ai demandé comment faire pour les retirer on m' a répondu il faut faire une nouvelle procédure , payer un nouvel avocat et apporter des preuves ...
J ai cette chance que d autres n' ont pas eu , c'est d avoir ce lien avec mes enfants , ce lien qu il n a pas réussi à émousser ou abîmer , cette chance je la dois au dialogue que j ai avec eux et que j ai toujours eu .


Je ne souhaite le mal à personne mais je ne serais" libérée" qu en parti si l'un de nous deux venait à mourir .
Mais n empêche que je suis heureuse du chemin que j ai fait et relativement fière de la maman que je suis et de la femme que j ai découvert ces dernières années , j aime la vie que je me suis construite mais j ai toujours cette sensation d avoir une épée d ? hamocles au dessus de la tête ..Bon c est vrai aussi qu en ce moment ça me travaille plus qu ? à l ?habitude vu que la psy que je vois veut que j écrive un livre sur l'histoire de ma vie ... manière d exorciser mes démons ... mais qui me fait un peu peur j'avoue .

@oOo je plussoie tes dires je n utilise plus le terme de PN je ne sais même pas comment définir ce genre de personne et peu m'importe en fait.

Pour le terme de " victime" je me suis battue pour ne pas me l' approprier , je disais " j ai été victime à un moment mais je ne le suis plus " .... et pourtant une personne qui perd un membre , par exemple , à la guerre est une victime de la guerre toute sa vie . De ce genre de relation, on ne sort pas sans séquelle , la maladie auto immune que j ai déclaré il y a plus de 20 ans est fort probablement dû à ce que je subissais au quotidien , et elle m' "handicape " au quotidien , après je n ai pas que ce trauma ...j ai fait un album panini collection traumas complexes et j ai beaucoup d images dedans .. ( comme on me le répète même si je m'en sors très bien " le problème c est que vous n avez pas un trauma complexe mais des traumas complexes qui ne dépendent pas tous les uns des autres " ) . Sans me victimiser à outrance , il faut aussi que j accepte ce " statut " parce que l on ne guérit pas totalement , quand la soupape de l amygdale à lâcher l' an passé wahou !!!

C est peut être l' image que l'on associe au mot victime qu il faut changer , accepter d être victime ce n est pas demander à ce que l'on nous plaignent mais c est nécessaire pour aller en soi , le mot victime amène au pourquoi ... Parfois ce sera juste j étais à la mauvaise place au mauvais moment , mais parfois et dans ce genre de situation c est justement accepter de voir les défaillances affectives lors de la construction .

On me dit que j ai une résilience hors norme ( comme tu cites Boris Cyrulnik ) ce mot ne me parle pas ... Je suis mère et ma priorité ce sont mes enfants et je ne suis pas résiliante je dois tenir debout pour eux , je n ai pas d autres choix .
Lorsque j ai appris il y a 1 an que je souffrais de syndrome de stress post traumatique avec dissociation , je me suis renseignée sur le sujet , ce que notre cerveau mettait en place pour accepter l'impensable . J ai demandé à la psy qui me suis ,spécialisée dans les traumas si la résilience n était pas justement de la dissociation . Un des traits de la dissociation est de lister les traumas comme une liste de course et comme j adore Boris Cyrulnik et que j ai vu beaucoup de ses conférences interview et lu quasiment tous ses livres j avais remarqué que son principal fait de vie il le répète en boucle toujours de la même façon avec les mêmes mots ... Elle m a répondu que pour elle il n était pas sorti de son trauma ..

o0ole 03 septembre 2023 à 16:47  •   102671

Je vais arrêter là ma participation en tentant de catégoriser un peu les situations et essayer de poser une borne qui pourrait peutetre servir un peu de repère : il y a des situations relationnelles difficiles et il y a les situations relationnelles dangereuses. Je crois que la réponse ne peut pas être la même malgré quelques points communs.
Mais dans un cas comme dans l'autre, je ne vois toujours pas ce que le concept de PN peut apporter.

Kobayashile 03 septembre 2023 à 21:53  •   102682

@Gigi56220, oui, c'est exactement cela. Diane Borgia le décrit très bien avec la co-dépendance affective. Pour un.e PN, les autres sont des objets, qu'il.elle.s utilisent et jettent sans état d'âme. Il.elle.s mentent tout le temps, ce qui pour nous HP hyperempathe est un piège mortel. L'amour inconditionnel que cela nous génère est je pense la marque même du traumatisme, similaire au symdrôme de Stockholm. Je n'ai pas encore trouvé de publications qui analysent cette hypothèse. Elle est complexe à théoriser et suppose une source de l'amour inconditionnelle qui est aussi non étudiée. Bref, on est encore loin du compte !
Le fait de comprendre que nous sommes victimes est 50% du chemin. Le temps peut à partir de là effacer les souvenirs. Deux ans c'est encore très tôt.
Si besoin contacte moi directement, je pourrais te donner plus de détails.

Surderienle 03 septembre 2023 à 23:44  •   102699

.
Les PN sont conditionnés à mettre les autres en double contrainte pour les rendre dingues.
Ils n'ouvrent pas la relation: ils piègent et ils emprisonnent.
Et ils profitent ensuite du syndrome de Stockholm.

j'en ai croisé quelques-uns et quelques-unes, professionnellement, et je ne sais pas pourquoi, mais c'est la fuite au galop dès que je m'adresse à eux.
Enfin, si, car les doubles binds, je les vois se profiler à la seconde.

La thérapie paradoxale utilise le même principe, mais pour débloquer les choses.
🙄

Zompole 08 septembre 2023 à 20:17  •   102987

Salut à tous et merci au saint empire tamagoshique de m'permettre de vous écrire quelques mots à propos de ces maux d'amours tellement pratique pour entretenir le trouble.
Le doute de l'amour. Comme si conscients où inconscients, nous n'en étions pas les fruits.
Malgré les conseils d'un grand médiardaire, fomenteur de guerre, je n'ai pas lu, de son Sade de prophète," La philosophie dans le boudoir". J'ai lu d'autre saloperie de lui et des fois, je le regrette presque. Toujours est il, qu'il est difficile d'imaginer plus pervers que cet écrivain que quelques groupes réellement influent citent en référence.
Le pouvoir sur les autres est aux pervers. Il est l'exemple cultivé.
Bien sur, une société ne peut pas être narcissique mais pervesse, elle sait bien. C'est même le fond de ses commerces avides.
Elle sauvegarde l'esclavage intellectuel en cultivant la faiblesse et la division.
Ainsi se génère à l'infini la valse des étiquettes.
Je dit moi, narcissiquement, que deux choses m'appartiennent: le plaisir et la douleur.
Si mon amour propre est malade, je jouis des souffrances de l'autre.
Papa, maman, si vous aviez su!?
Si vous aviez pu?!
Malgrés sa bien pensence, notre monde moderne s'érige par le viol et le meurtre.
Les monstres qu'il fabrique à la chaîne servent d'épouvantails émotionnels.
Offrir en spectacle toutes leurs profanations permet de guider nos esprit traumatisé vers des normes infernales.
Tout étiquetage est pervers en lui même et enferme soi et les autres.
Dieux, diables, cafards, hirondelles ou être humain, le vrais sens de notre existence n'est plus de détruire l'harmonie. Par notre complicité, c'est déjà fait!
Nous n'avons aucune importance particulière.
La vraie importance, ce sont nos relations responsable au monde.
Nos accords...
À chaque fausse note, sa résolution. L'univers est une symphonie où tout change à chaque instant selon le pouvoir que nous exerçont sur nous.
Nous n'existons que par dons...
Pardon...

Juliette.le 08 septembre 2023 à 21:27  •   102994

Ça fait deux fois que tu le dis @Zompo, que nous n'existons que par dons. Et ça me fait vraiment de l'effet. C'est bien ça, tout ce qui nous fait le vrai bien, c'est ce qu'on laisse s'exprimer sans attente... mais avec plaisir!

Zompole 09 septembre 2023 à 17:31  •   103018

Deux fois écrit et mille fois dit!
C'est un peu un mantra, un remède aux illusions matérielles et mentales.
Je cherche toujours dans les plus où moins doux leurres qu'on reçoit, où qu'on envoie, les résolutions.
Pas facile, la confiance en carences aux règne des impostures.
J'ai la haine contre le " Mal-Amour".
Normalement, ça devrai s'annuler!
Pas sur qu'une vie suffise...
C'est dur de pardonner à tout ces salauds d'humains qui n'y sont pour rien!
Salauds d'humains qui n'y sont pour rien?
Et bravo Sanscoeur au grand coeur. Ça à du être très dur...
Par dons parfois, on est des pères verts.
Ensuite, ou on est des cons damnés ou on essaye de murrir avant de pourrir.
En fait, les Pervers Narcissiques, c'est p't être des Haut Potentiel, psychologiquement torturé, qui n'ont pas réussit à devenir président de la république?
Jauger toujours, juger jamais!
Un autre mantra.
Ainsi, on peut laisser libre le temps et dilater nos présents...

Palatquapile 02 janvier 2024 à 22:52  •   107973

Ayant été marié durant 18 ans à une PN, je peux vous garantir que cette pathologie n'a absolument rien d'un concept !...
A plusieurs reprises, j'ai été à deux doigts de sombrer dans la folie (une impression quasi-physique que le voile de mon mental se déchirait), à me sentir à cheval entre plusieurs réalités, à ne plus savoir à laquelle me fier, à ne plus savoir en fin de compte qui j'étais ...
(Ni même ce que j'aimais ou n'aimait pas ... Je me rapelle, juste après ma séparation, m'être retrouvé au supermarché devant le rayon des yaourts et prendre conscience que je ne savais même plus quel parfum j'affectionnais ...)
Quand on arrive à tel un seuil de destruction intérieur, il faut être capable de ramper avec les dents pour arriver à n'avancer que d'un demi-centimètre chaque jour du quotidien ...
Sans encore même parler de l'isolement dans lequel on se retrouve tellement le polish extérieur de notre bourreau brille de mille feux, même auprès des personnes qui nous sont le plus proches. Quand on essaie de parler de ce qu'on vit, ça paraît tellement invraisemblable que c'est nous qu'on passe pour avoir un sérieux problème (cool, tout ce qui aide !)
Et pour moi en tant qu'homme, la honte et la culpabilité de m'être laissé enfermer pendant si longtemps et d'avoir été un homme "battu" (psychologiquement) et victime de violences conjugales. Pas évident à assumer cette partie de ma vie, vous pouvez me croire.

Et pas simple de se reconstruire après ça ... C'est grâce à ma différence et à mes enfants qui m'ont sauvé la vie que j'ai réussi à me remettre debout.

Donc oui, mes propres failles narcissiques remontant à l'enfance ont été le point d'entrée de cette relation hyper-toxique.
Et oui, on a un peu trop tendance à qualifier facilement de PN des hommes ou des femmes qui ont une tendance au contrôle, à la possessivité et à la manipulation (sans compter la multitude d'"experts" dans ce domaine qui foisonnent sur internet et qui n'ont f... aucune idée de quoi ils parlent ; ça n'aide pas à y voir clair!)
Mais oui aussi, ces prédateurs existent, sont bien réels et cette pathologie a une capacité de destruction sur autrui qu'il ne faut pas en tous cas pas sous-estimer.

Par contre, bien que toutes nos formes de zébrures fassent de nous des proies potentielles de choix, il pourrait être tout aussi néfaste de les peindre sur la muraille et de les voir partout (piège dans lequel j'ai failli m'enfermer tout seul).
Je n'ai malheureusement pas encore trouvé de "détecteur à PN". Par contre, j'ai appris une chose qui j'espère m'aidera dans mon discernement relationnel : les narcissiques (qu'il soient pathologiques ou non) ne supportent pas tois choses :
1. Quand ils commettent une erreur (même un détail insignifiant), ils vont en faire une tonne pour se récupérer et sauver la face
2. Quand on fait de l'humour sur eux en les taquinant (même gentiment), ils ne le supportent que très difficilement et ont des réactions d'esquive assez visibles
3. Quand on pratique l'auto-dérision à bonne dose, ils nous lâchent assez vite les baskets ... ben oui, on leur enlève le pain de la bouche 😄
Lorsque ces 3 signes se retrouvent assemblés chez une même personne, alors je ne sais pas forcément si j'ai mis le doigt sur un PN ou non, mais je sais en tous cas que cette personne n'est pas faite pour moi et je m'en tiendrai donc à une distance polie.

A tout ceux et toutes celles qui sont passé par la mounilette d'un PN, je vous envoie du fond du coeur Paix, Réconfort, Lumière et Bonté 💚

Gigi56220le 08 janvier 2024 à 20:36  •   108247

Palatquapi, vos mots décrivent parfaitement les nuisibles impunis que sont les PN femmes ou hommes.
j'ai subi cela à distance durant des années et sous le même toit durant 2 ans en tout 10 ans.
effectivement nos failles du passé nous rendent empathique par excès de croyance en la bonté de l'humain (feu mon père était un PN (humiliations + violences physiques) sans compter en tant que hp+tdah+tsa, harcèlement moral durant 21 ans dans une grande entreprise française que j'ai quitté depuis.je me sentais toujours LA COUPABLE DE TOUT LES MAUX ET MOTS HAINEUX ou HUMILIANTS DES AUTRES.
mon ex a réussi à me virer de notre maison je n'ai même pas réagi sur le fait . Je me bat avec mon avocate depuis 2021 pour récupérer mon apport de la maison (liquidation des biens) puisqu'il ne veut pas vendre ni partir, normal il avait trouvé le pigeon parfait en moi à l'époque. Le plus triste c'est que les psychiatres médico légal ne tiennent pas compte ou ne reconnaissent pas officiellement leur pathologie théâtrale à tel point qu'ils sont capable de duper un psy.
depuis 2021 je m'isole du monde et surtout loin de lui (heureusement pas d'enfant avec lui), je ne sais si un jour je guérirai mais une chose est sur, au moindre doute , à la moindre directive de qqun vis à vis de moi, je m'exprime pour mette fin (amour ou amitié) à la relation et je fuis les personnes toxiques pour mon bien être psychologique.
bonne année à vous tous .
que la paix et le bonheur emplissent vos coeurs.

Isadora_le 31 mars 2024 à 11:02  •   112412

Quand on a un TDAH, un HPI ou qu'on est hypersensible, on sait ce que c'est de se sentir « hors des cases ».

En plus, si l'on ressent un sentiment d'exclusion, on peut vivre des relations compliquées ou toxiques.
D'autant plus si nos particularités sont mal comprises.

On peut se sentir différent, se mettre à l'écart pour se protéger des critiques et du jugement. Du pain béni pour les manipulateurs qui recherchent des personnes isolées ou qui n'osent être elles-mêmes.

Quand on finit par se faire confiance, faire confiance à son intuition, aux signaux du corps en présence d'une personne toxique, on gagne en sérénité.
Accepter de ne plus écouter ces personnes qui nous disent: "tu es folle/parano" "tu exagères toujours" "tu vois le mal partout", c'est le grand pas franchi.

Etoilele 31 mars 2024 à 12:48  •   112418

Je confirme @Isadora_ et je vais en profiter pour ajouter que même cette voix dans notre tête peut nous dire ces choses là " "tu es folle/parano" "tu exagères toujours" "tu vois le mal partout" ".
Personnellement, c'est cette voix dans ma tête qui m'a trompée (égo).
Alors que mon moi profond (une petite voix plus douce) me disait de m'éloigner. Cette voix là, je ne savais pas l'écouter alors qu'elle avait raison depuis le début.

Une fois qu'on a compris ça.... On a compris beaucoup de choses 💚

Isadora_le 01 avril 2024 à 12:56  •   112470

@Etoile c'est exactement ça, cette voix est aussi dans notre tête...
Tout devient plus simple quand on arrive à être plus juste envers soi-même 💙

carambarle 25 avril 2024 à 20:13  •   113539

Hypersensibilité = non reconnu par le DSM V. Idem pour la perversion narcissique qui est une notion d'origine psychanalytique (cf Racamier), terme à éviter absolument dans le cadre d'une procédure judiciaire sous peine de se faire un cadeau à l'avocat de la partie adverse s'il est un temps soit peu malin. Pour info le fameux "PN" correspond à en général une personnalité psychopatique, éventuellement à une personnalité narcissique (laquelle peut faire tout autant de dégats meme si la dynamique est différente). Les mots ont un sens précis, et cela est particulièrement valable pour certaines disciplines (psychiatrie, droit), ne l'oublions pas !

Juliette.le 25 avril 2024 à 20:22  •   113541

Non, n'oublions ni ceci, ni l'importance d'écouter nos signaux d'alerte. Perte de poids importante en quelques jours, dépréciation de soi et de ses valeurs habituelles conséquente, subite et sans aucune raison apparente, don qui ressemble de plus en plus à du vol (voire sentiment de viol. Oui, ayant connu le viol physique, moi je peux utiliser cette comparaison 😉).....

Ambre31le 26 avril 2024 à 20:01  •   113563

@Juliette., je ne peux pas laisser ces mots si douloureux seuls sur ce fil. Tu as été lue et reconnue dans ta souffrance, sans doute par nombre d'entre nous, tu n'es pas seule.
Pourtant, je n'arrive pas a comprendre pourquoi l'expression de nos traumatismes les plus violents doit si souvent faire face au silence.

Juliette.le 26 avril 2024 à 20:27  •   113567

Merci @Ambre31. 🙂
Il y a un tas de raisons à ça. Certains doivent se demander ce que j'ai réellement vécu, enfin, ce qu'on m'a réellement fait. Et pourquoi pas se demander si je n'ai pas "halluciné "...
D'autres doivent compatir, et ne pas savoir quoi dire... C'est bien compréhensible.
Mais je veux dire une chose. Cette histoire m'a réellement fait changer.
Là, je prends mes 1ères marques dans cette nouvelle façon d'être. Et je vis pour l'instant un paquet d'heures où je me sens comme en suspend... Il n'empêche, je ne suis plus et ne serai plus jamais celle que j'étais encore il y a quelques jours, si encline à... tout! (Et n'importe quoi en 1er lieu).
Et je sens que je vais vivre mieux maintenant. Il faut juste un peu de temps pour que je me fasse à ce nouvel horizon un peu vertigineux. 😄
Mais, je suis désolée, je n'ai pas envie de ressasser cet épisode indéfiniment. Ou plutôt, j'ai autre chose à faire là, de plus "vivant" dirais-je.
Je ne sais pas si on peut comprendre ce que je dis là. Oui, j'ai des remontées par moments qui me poussent à en parler, mais j'ai surtout envie de prendre pleinement possession de la "nouvelle personne " que je suis. Et ça, c'est excitant aussi. 😀

Zompole 26 avril 2024 à 21:48  •   113573

Programmation militaire au règne des pervers,
Narcisse est l'idéal de nos joies financières...
Victimisation et culte sécuritaire,
Diffusions de souffrances dans l'boucan des silences.
Imbéciles jouissances pour tout nous faire plus dense.
Encore un peu d' danger et enfers obligés,
Avides de nos entraves, nous sommes nos esclaves.
Nous ingèrons ces astres, artisans du désastre,
Réglants les diapasons de nos dissolutions...

L'or dit de s'consolé, ça va bien se passer...

zozottele 26 avril 2024 à 22:54  •   113579

💚 à vous
Oui @Juliette. c'est tout à fait compréhensible ne t'inquiètes pas.👍

Juliette.le 26 avril 2024 à 23:46  •   113583

@Zompo, je crois que c'est pas faux.
Merci à toi et à @zozotte, et courage à ceux et celles qui vivent en ce moment un truc dans le genre et vivement que vous y voyiez clair...

Rothle 27 avril 2024 à 01:47  •   113589

@Ambre31 le 26 avril 2024 à 20:01 o 113563
citation :
Pourtant, je n'arrive pas a comprendre pourquoi l'expression de nos traumatismes les plus violents doit si souvent faire face au silence.

Il y a plein de raisons à ça, dont certaines ont été évoquées par @Juliette.
En vrac:

- en 1er lieu sans doute parce que ces expressions sont pris par l'autre (ou les autres) comme une plainte.
Or la plupart des gens, voire la (très) grande majorité des gens n'aiment pas entendre quelqu'un se plaindre, même si cette plainte est pleinement justifiée, et même si elle est juste informative ou pour prévenir.
En l'occurrence s'exprimer sur un trauma n'est pas nécessairement une plainte d'ailleurs, mais simplement l'expression d'une souffrance, d'un mal-être etc.

- en 2ième lieu parce que justement c'est trop violent pour que la personne en face sâche quoi y répondre.
Soit parce que ça la bouscule, par la force / violence / intensité de l'expression du trauma ou du trauma lui-même, soit parce que ça la renvoye à un ou plusieurs des propres traumas

- parce que pour pouvoir réagir il faut aussi parfois avoir l'histoire complète (du trauma) et / ou connaître la personne plus en profondeur

- parce que le trauma est personnel, intime, dans son vécu, dans son intensité et dans la sensibilité aux causes.
A ce dernier titre, au moins pour une partie des HPI, ceux qui ont une sensibilité plus forte ou plus variable ou une réponse en intensité plus forte, la perception de l'interlocuteur peut être en gros décalage, malgré sa connaissance du sujet, avec ce que la personne exprime.
Le receveur peut ne pas percevoir que la personnne qui a vécu le trauma a pu le vivre de façon démultipliée par rapport à quelqu'un de lambda. J'imagine que si on rajoute un trait de TSA ou de traits autistiques, tu dois encore compliquer le bidule. Et donc encore moins être compris dans l'expression de ce(s) trauma(s).


Je ne sais pas ou plus à quoi @Juliette.fait référence, mais je pense que si elle a besoin de l'exprimer ici, elle doit le faire si elle sent que ça lui fait du bien.
Que ceux que ça n'intéresse pas, ou que ça touche trop, zappent.


Là c'est la partie où je me censure, alors que pourtant ce que j'avais écrit ensuite restait très vague et pas personnel.
Je vais dire simplement que pour avoir été amené à m'exprimer sur ce sujet précis des traumas et PTSD, dans un cadre pourtant on ne peut plus dédié (il n'y a même théoriquement pas plus dédié, il ne s'agit pas d'un échange avec une personne lambda, fusse-t-elle par ailleurs professionnel de santé, médecin généraliste, psychologue ou psychiatre etc), je me suis retrouvé en pleine interrogation ensuite.

Car le retour qu'on m'a fait, m'a fait me poser plein de questions.
Je veux dire plein de questions qui n'auraient pas dû avoir à se poser, surtout dans ce cadre. Notamment celle de savoir si mon interlocuteur / cutrice prenait la mesure de la façon dont j'avais pu vivre telle ou telle chose. Et / ou me prenait au sérieux.
Je me suis aussi demandé si la personne en face pensait pas que je mythonnais ou exagérais (dans le sens: la cause ne peut pas provoquer de trauma et de PTSD; au risque d'être désagréable et / ou désobligeant et /ou irrespectueux: si).
Si, et même si c'étaient bel et bien des traumas et PTSD, ça n'était pas forcément si important que ça dans le cadre d'un contexte plus global, ou qu'on devait plutôt s'occuper du contexte global. Or si tu viens pour changer les plaquettes de freins, c'est pas forcément ton problème que le carburateur soit mort et le pot d'échappement en posture délicate.C'est pas à cause de ça que ça empêche le changement de plaquettes. Et puis rien n'empêche non plus qu'un problème à un endroit ou à un autre sur la voiture ait des répercussions insoupçonnées, même par un pro.
Autre exemple, fictif mais parlant. Imaginez que vous venez de subir un attentat et que le psychiatre de la cellulle psychogique vienne vous dire "Ma bonne dame / mon bon monsieur, vous êtes en dépression, vous êtes fatigué(e), je peux pas m'occuper du trauma que vous venez de subir avant que vous ayiez pris en charge le reste".
Sans compter que parfois on peut t'imputer des éléments comme pathologiques, alors qu'ils sont juste lié à ta spécifité et / ou au fait que chacun est différent de l'autre.
Rajoute éventuellement une couche d'éléments qui même à toi paraissent avoir un côté irrationnels, mais sont pourtant bien réel et en lien direct avec ce que tu racontes, et ... n'en jetez plus.

Je suis à peu près certain que j'avais à faire à quelqu'un de compétent, mais pourtant .... C'est assez désespérant en fait.
Tu te dis: je parle de A à quelqu'un de lambda, ça va échapper à la personne, ok c'est juste qu'elle est pas en mesure de prendre la mesure - justement - de ce qui est dit.
Mais si je parle de A à quelqu'un qui connait normalement A sur le bout des doigts et qui est compétent pour avoir un avis dessus , ou des explications, ou un moyen de passer de A à non A, ou de passer de A à B, et que ça n'est pas le cas, là tu te poses des questions.
Parce qu'à la difficulté d'exprimer des choses parfois très personnnelles, vient s'ajouter le fait que tu te demandes si tu as bien fourni le matériel à l'interlocuteur pour faire le boulot pour lequel il est censé être plus compétent que toi. Et plus compétent qu'a priori 80-90% des personnes connaissant un peu ou beaucoup le sujet.

Alors il est bien évident qu'en évoquant certaines choses ici, même à des gens sensés être supérieurement - ce n'est pas un gros mot - intelligents, et pour une partie avec une grosse sensibilité et / ou empathie, on n'aura pas de retour, ou pas le retour attendu, ou pas de retour adéquat.
Notamment sur ce sujet des traumas.

Juliette.le 27 avril 2024 à 08:56  •   113594

@Roth, c'est génial de pouvoir compter sur tes interventions si précises, structurées et complètes. Moi qui ne fais jamais que jeter des idées, parfois même des bouts d'idée, pêle-mêle, dans une affreuse disparité. D'ailleurs, un peu partout chez moi traînent et volettent de petits bouts de papier avec, un début de réflexion (dont on peut éventuellement trouver la suite sur un autre papier quelque part en cherchant bien😄 ), un ptit bout de poème + un truc à pas oublier de faire, le titre d'un bouquin+ un jeu de mots+ des essais de signature de mon fils+ une tâche de café + un truc un peu collant non identifiable (ce qui ne veut pas dire que je vis dans une porcherie hein non plus, mais ces bouts de papiers sont conservés quelques temps, avant d'être triés, idées et renseignements repris ou jetés.)
Bon, bref, c'est le bordel dans ma tête. 😅 et donc, merci Roth! 🙂
Et, oui, pour ma part, pas de besoin de me victimiser (et on n'est pas au tribunal), juste celui d'exprimer. Et d'aider les autres si je le peux.
Mais je pense que l'essentiel du travail est de ne pas avoir peur de poser le mot de manipulation, et d'en tirer les conséquences pour soi-même. Mais, c'est clair, il ne faut pas s'attendre à être particulièrement entouré et câliné si on n'a pas la chance de tomber sur le bon auditoire...
Discuter avec des gens ayant vécu un truc similaire est sûrement ce qui aide le mieux...

Ambre31le 27 avril 2024 à 23:28  •   113644

@Roth merci pour ta réponse détaillée et aussi pour ton témoignage.
Je suis désolée pour ta difficile expérience avec une personne professionnelle. Peut-être que cela est dû à la personne, et pourrais tu retenter ?

Pour ma part, je trouve tellement difficile de recevoir un silence face à l'expression d'un dire ...


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