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- Maman solo avec un ado en souffrance...
Bonsoir à tous,
Depuis près de 3 ans mon fils exprime des colères que j'avais associées à l'affirmation de soi dans son évolution...
Dans les premiers temps, j'ai maladroitement été, tantôt en opposition et tantôt dans la recherche d'explications. Ateliers de médiation, art thérapie familiale, ateliers divers autour de la musique...
Mais il ne se passait pas un mois sans un grand conflit. C'était usant. Il a fini par me battre en juillet dernier. (Il allait sur ses 13 ans)
C'était une épreuve qui m'a décontenancée tout en m'alarmant sur son degré de souffrance... Il
fallait de l'aide extérieure car il m'avait complètement rejeté...
J'ai fait appel à son papa à plusieurs reprises mais il refusait le dialogue...
Pendant l'investigation par les services sociaux, il a enfin révélé la source de ses souffrances. Son papa ne reconnaît pas les mots (maux)... Une plainte a été déposée de mon côté....
C'est le contexte général : depuis juillet dernier, il n'est revenu à la maison et reprendre possession de sa chambre que le mois dernier.
Aujourd'hui, j'oscille entre la maman qui comprend enfin l'origine des maux et qui se sent tellement coupable de n'avoir pas pu détecter cela plus tôt et la maman qui doit rester digne pour accompagner son enfant sur sa route et l'aider à grandir malgré ses blessures...
Mais comment trouver un équilibre dans ce chaos ?
Coucou @Meriam.
Désolé pour la situation difficile, tu as déjà fait beaucoup pour ton ado,bravo à toi.
Comment retrouver un équilibre dans ce chaos?
Tu as raison, le père est la clé qu'il te manque.Pourquoi ne reconnaît il pas les mots/maux ?
Il doit peut être faire un travail sur lui pour pouvoir avancer et aider son fils.
Tu ne devrais pas avoir à gérer ça toute seule,tu as eu raison de chercher de l'aide, aujourd'hui le père doit peut être en rechercher aussi.
Tu arrives à discuter avec lui,ou peut être faut il un médiateur ?
Penses à toi aussi dans tout ça,ton fils a besoin de ses deux parents,il faut que le père arrive à jouer son rôle aussi.
Courage en tout cas,et je crois que tu n'en manque pas.
Merci @zozotte de ton éclairage. Le poids de la culture, fait que son papa refuse de reconnaître les maux de son fils...
Les médiations et autres sont en place, mais au quotidien, c'est une autre histoire...
Et c'est clairement sur le quotidien que je suis dépassée :(
Le poid de la culture.
Je comprends oui,il faudrait qu'il comprenne que son fils est plus important que la culture.
Plus facile à dire qu'à faire c'est vrai, mais c'est bien ça le noeud du problème malheureusement !
Salut Meriam, salut tout le monde. 🙂
citation :
Mais il ne se passait pas un mois sans un grand conflit. C'était usant. Il a fini par me battre en juillet dernier. (Il allait sur ses 13 ans)Je me reconnais assez bien dans la conduite de ton fils, Meriam, bien que je n'ai jamais frappé ma mère (Sainte Femme d'entre les femmes! 😇). Mais, à treize ans, mes petits poings de lait que j'ai rendurci étaient devenus finalement eux aussi des arguments pour tenter de me faire respecter. Tout au plus ai-je eu, une seule fois, une très forte altercation avec mon père qui a fini au tapis car j'étais devenu plus grand et plus fort que lui, à ce moment là. Cependant, je te rassure depuis, notre relation filiale est toute autre. C'est quelqu'un qui est très souvent dans ma vie et rien que pour le meilleur. (Sacré bonhomme et sacré modèle que mon vieux, en fait!! ^^)
Je ne reviendrai pas sur les conseils qui ont été prodigués ici. Le père dont évidemment communiquer avec le fils (je l'ai vécu!), et il n'y a pas trop de travers à interpréter par rapport à ça. Toutefois, j'aurais bien envie de rajouter que cela devrait être complémentaire d'autre chose.
Si ton enfant a de la souffrance et de la rage en lui, et qu'il n'arrive plus à l'évacuer autrement que dans la confrontation physique, alors il serait peut-être bien de le laisser vider encore plus avant toute cette colère en complément de la parole. Et pour cela, je te conseillerais de voir à prendre contact avec une salle de sport d'arts martiaux ou de boxe, par chez toi.
En effet, pour soutenir le travail de paroles qui va peut-être prendre plus de temps qu'espéré, amener ce jeune à expurger la rage ne fera qu'accélérer sa capacité à reprendre le contrôle sur sa frustration. Par erreur, on pourrait se dire que plus il y a de défoulement de colère, plus cela pourrait générer encore davantage de rage. Mais c'est en fait bien le contraire qui peut se produire, et assez vite, l'incendie de l'esprit peut s'éteindre au profit d'une remise en question par la réflexion, car en fait, il faut que cet ado s'épuise complètement et se discipline dans l'effort, pour en venir à se confronter à lui-même. En effet, pour m'en témoigner à moi-même, j'ai encore le souvenir de longs moments d'introspection qui ont suivi de forts accès de rage contre le sac de frappe... et c'est souvent là que j'ai le mieux repris possession de ma personne, trouvé la sérénité dans mon jeune chaos.
Voilà! L'idée est à garder sous le coude 😉, si jamais la situation ne va pas mieux et que le dialogue salvateur ne s'établit pas...
Enfin, en conclusion je rajouterai qu'il ne faut pas qu'en tant que maman tu aies peur des sports de contacts pour ton enfant. Car à 13 ans, en boxe par exemple, on ne fait pas commencer un jeune sans masque facial (qui ceinture et tient la maxillaire), sans protège-dent, ni sans même un minimum de discipline élémentaire et de connaissance du corps. (sans compter que le coach, dans le cas d'un homme, peut s'apparenter à une figure paternel qui donne aussi beaucoup de sens à la confrontation. Taper sur l'autre, mais se faire taper. Envoyer l'autre au tapis (arts martiaux) et s'y faire envoyer... et toujours respecter son partenaire. Une personne de son âge.) Et je finirai avec le fait que les mineurs en entraînement ne vont jamais jusqu'au KO, loin de là. Ça ne se passe pas comme en Thailande où la pratique est franchement bien moins encadrée. (et propice à des paris d'argent 🙄) Toute fédération digne de son nom, en France et en Europe, se doit de protéger ses plus jeunes adhérent(e)s.
En adjonction, ci dessous un lien vers une vidéo de compétition pour montrer l'équipement qui est le même qu'à l'entraînement, et la faible virulence des échanges, puisqu'il n'y a pas de puissance dans tous ces petits bras! 😋 (ça ne parait pas, mais à ces âges-là, le poids d'un gant de boxe, ça compte dans la charge du bras et la tenue longue de l'effort. Cet effet s'efface naturellement à l'âge adulte.)
voir la vidéo
Bon courage à toi, Mamam Meriam. Et surtout, ne baisse pas les bras!
Hiné.
Je vais me saisir de tes conseils @Hinenao pour retenter de faire adhérer mon fils à un art martial. Il avait voulu abandonner après une séance de judo. J'y avais assisté. Le prof était très impressionnant, je pense que sa maîtrise, son comportement genre "je suis fort, rien ne peut m'arrêter " l'avait effrayé... Merci en tous cas pour cette piqûre de rappel. 🙂
@Meriam, je te salue et te souhaite également de garder courage. 🙂
@Juliette
citation :
Le prof était très impressionnant, je pense que sa maîtrise, son comportement genre "je suis fort, rien ne peut m'arrêter " l'avait effrayé...
Oui effectivement. Vu comment tu l'expliques, je veux bien le croire aussi. 😉 On ne fait pas un(e) combattant(e) en une séance, et chacun(e) vient vers ce type de connaissance par un chemin différent. (l'envie, le milieu social, le caractère, la confiance en soi, la timidité, le grain de folie, l'inconscience, la témérité, l'égo...) Vraisemblablement, là, la méthode Terminator n'était pas la bonne. 🥴
Oui, ça manquait un peu de subtilité, du genre trop gros d'un coup pour pouvoir se projeter...
Dans mes recherches cet aprèm, j'ai trouvé ça https://www.self-defense-valenciennes.com/
Intéressant, non? (Il faut lire leur présentation entière pour comprendre la démarche)
@Juliette
Je regarde ça bien de chez bien, et je reviens te dire ce que j'en pense un peu plus tard.
(là, je suis entre ramassage de linge sur le fil dehors et boulot ^^)
Je m'étais plantée, pour les enfants, le lien, c'est celui-là https://www.self-defense-valenciennes.com/kids-training/
Mais c'est jusque 12 ans. Peut-être existe-t-il un équivalent pour des ados. Mais pour les motiver...
Salut de bon matin. 🙂
@Juliette.POINT
Ah! Je savais bien, hier, qu'il y avait un binzz quand j'avais lu ton avant-dernier commentaire. Je ne comprenais pas pourquoi tu avais mentionné cette histoire d'âge... 😄 Sinon, je n'ai pas encore regardé pour le site en question (car le but n'est pas juste de jeter un oeil rapide puis de dire, "ouais, c'est ok" ("et débrouillez-vous ensuite avec ça..."). Effectivement, je préfère préciser que je ne l'ai pas encore fait, car cela peut éviter de donner le sentiment que j'avais juste dit ça "pour la forme". Je vais faire la chose sérieusement. Il me faut juste un peu de temps au bon moment aujourd'hui.
A plus tard.
Bonjour @Meriam,
Je vois que tu as déjà essayé beaucoup de choses...As-tu essayé la Maison des Ados sur Lille? Les délais sont un peu longs mais ils sont très professionnels.
Bon courage en tout cas
Bonjour @Meriam, je ne me sens pas de te donner un conseil, tout d'abord parce que tu me sembles être là où il faut et comme il faut et puis parce que ce genre de sujet est tellement complexe.
Ce que je peux juste t'écrire c'est d'essayer, autant que faire se peut, de ne pas te faire de reproches sur ce que tu n'as pas compris dans le passé et te focaliser sur l'instant pour lequel tu as besoin de toute ton énergie.
Avec tout mon soutien
Re à mon tour! 😀
(...et, bonjour Karen et cgh59972 au passage)
Alors, comme promis, j'ai pris le temps de regarder le site de cette asso sportive. Car ce n'est pas un club de remise en forme privé. C'est bien une asso avec des enseignants diplômés, ce qui est plutôt cool car cela augure du fait que la rentabilité financière n'est pas l'objectif primordial d'une telle structure.
[tout de suite, je précise que je ne suis pas professionnel du milieu, ni diplômé. Juste un "élève avancé" dont ces mêmes connaissances ont débordé pour beaucoup sur mon ancien contexte pro. J'ai par ailleurs déjà été formateur (vétéran dans mon ex-métier), mais jamais enseignant des sports de contact. Mon humble opinion n'engage que moi-même.]
Comme proposé par le site, j'ai été visité les onglets les uns après les autres (les présentations des profs, en premier). J'ai aussi lu tous les témoignages en bas (partie orange) et tenté de cliquer sur quelques liens externes qui ne marchent pas.(??) Mais ça, c'est une autre chose. Les personnes présentées en lien, j'en connais au moins une, c'est sûr, et même si c'est une personne que j'apprécie peu pour d'ex raisons toutes professionnelles (on ne se connaît pas, à vrai dire, mais je connais très bien sa réputation, car Robert Paturel est un sacré Monsieur! ^^). Enfin, j'ai été voir naturellement les tarifs, qui, en comparaison d'autres salles, ne sont pas fous-fous. Beaucoup d'assurances et de coûts de fonctionnement là-dedans, à mon avis. Les diplômés ne doivent pas rouler en Bentley, je pense. (...et c'est très bien!)
J'ai notamment retenu les quelques témoignages que je n'ai pas lu de manière traversière. Du tout! Je partage d'ailleurs tout à fait l'avis de Fabrice, 38 ans, qui mentionne "la différence entre notre imaginaire et la réalité du terrain" en ce qui concerne le combat de rue vs la formation. Différence que je ressens encore à mon niveau avancé [même si plus pratiquant car partie volontairement vers la non-violence depuis...]. Ceci dit, l'apport de la gestion du stress est un plus indéniable que tout enseignement martial contribue déjà à fournir. Une sorte de "connais-toi toi-même, et reconnais humblement ta limite. Mais, apprends à la dépasser." en situation conflictuelle.
En ce qui concerne les mineurs, j'ai vu beaucoup de photos où les équipements de tête requis ne sont pas présents (??), ce qui ne veut pas dire que ce soit une mauvaise chose. Pour cela, il faudrait être sur le lieu et savoir comment l'enseignant opère. Toutefois, j'ai au moins remarqué quelques discrets ports de protège-dents sur les mineurs. J'avoue avoir par contre moins porté mon attention sur ce même paramètre chez les adultes, dans l'autre galerie photo. Mais normalement, c'est un matériel "acquis" dans les habitudes.
Bref, il y a trente ans, les assos ne ressemblaient pas à ça, n'avait pas de site internet clair pour s'en faire une idée, sentaient encore fort le bouc dans les vestiaires. On voit qu'il y a du progrès quand-même et c'est super positif, notamment pour tous les minôts et les minottes qui s'orientent vers ces pratiques et qui, plus tard, en ferons peut-être même un métier. (simples enseignants diplômés ou compétiteurs)
Juste une remarque "débile" de ma part pour finir: Etrange position que celle de la femme à chemise bleue à carreaux (Priscilla?), dans la principale accroche visuelle, lol. Ou bien c'est un effet visuel volontaire pour "mimer" la personne qui ne sait pas, histoire de se positionner comme raccord avec les débutant(e)s qui ont une mauvaise maîtrise de leurs appuis (notamment arrière, selon ce cas), ou bien le coup n'est pas fini et le but, c'est l'enrouler derrière le genou de l'agresseur [...pour le plier quand il basculera sa masse sur cette nouvelle jambe d'appui]. Mais bon, perso, je n'aurais pas éventuellement pris cette photo comme accroche. (ce qui ne veut pas dire que la femme en question ne soit pas une pro, attention! ^^)
Voilà. Juliette. & Meriam... à vos tatamis. 😋
😂 @Hinenao, mais quel bout en train! Merci pour ça! Et aussi pour ton étude, si complète, du site de cette asso. :)
@Juliette.
De rien...
J'espère et je souhaite à ce que cela serve aussi à toute personne qui vient ici, simplement pour lire car étant peu ou prou dans la même perspective que Meriam. Bonne soirée à toi. 🙂
@Meriam j'espère que depuis ton post les choses se sont un peu apaisées?
Sache que ce que tu décris me touche beaucoup pour l'avoir vécu avec l'un de mes garçons, dès l'âge de 14 ans...et j'espère t'apporter un peu de réconfort par mon vécu, car il va aujourd'hui vers ses 20 ans et j'ai retrouvé mon fiston après une vraie descente aux enfers (violences, scarifications, tentatives de suicide, j'en passe...), je suis passée aussi par un éducateur social, psys, psychothérapie familiale de 6 mois, hospitalisations en HP et à un moment il m'en a tellement voulu, cela devenait tellement violent, que notre lien a été coupé durant 2 ans où il a été vivre chez son père.
Comme dans ton cas recherche d'un père absent et tu sais plus le lien est fort, fusionnel, plus cela va être difficile à vivre (d'autant plus si on y ajoute un trauma et un contexte HP!)
Il y a aussi le fait qu'un enfant s'en prendra aussi plus facilement au parent qui a "les épaules solides" plutôt qu'au parent défaillant...ça fait lourd à porter mais il ne faut pas lâcher! nous devenons le réceptacle de toutes leurs souffrances, frustrations,colères, peurs et tout n'est pas tourné vers nous mais nous sommes les seules personnes vers qui ils peuvent décharger tout cela!
Je ne peux que t'encourager à rester centrée et confiante dans ce que tu lui a apporté;
Personne n'est parfait, certes, on a pas toujours bien fait c'est clair MAIS on a fait de notre mieux et ce que l'on a pu avec ce que l'on avait, ET tu as été là pour lui, lui a prodigué soins, attentions, amour, presence...et ça c'est le terreau dans lequel il a grandi, ce sont ses RACINES, même si d'extérieur c'est le chaos
Je te dis cela avec le recul bien évidemment , car en pleine crise j'étais désemparée (mes cheveux ont blanchi d'un coup, je suis devenue insomniaque, j'ai pris 20kg en 1 an)
Sache que tout ce qui est entrepris pour l'aider, et le plus important ayant été le rconnaissance de son mal-être, est primordial et va permettre la guérison, lente, mais une progression vers une guérison, un apaisement...Ne culpabilise surtout pas, comme je dis j'ai moi aussi les "fantômes de mon placards" avec ma culpabilité , mais il est des souffrances que l'on ne peut anticiper, imaginer...même en ayant été une maman disponible et attentive, je suis par exemple passée à côté du harcèlement scolaire de mon fils...
Tout ce travail autour de lui va porter ses fruits, et en lui laissant cet espace pour reprendre sa respiration, il va pouvoir se reconstruire, et je le souhaite de tout coeur pour toi comme ce fut le cas pour moi, de renouer des liens apaisés avec lui
Mon fils m'a juste dit il n'y a pas si longtemps "je t'en ai fait baver hein? mais je ne pouvais pas faire autrement, je n'avais pas le recul de maintenant" et aussi pour l'humour "en fait je veux pas de gosses plus tard c'est trop chiants!" 😄
Il a été descolarisé et au jour d'aujourd'hui s'est repris en main, enchaîne pour le moment des petits boulots, met de côté pour partir en vacances et se payer son permis, aide son père financièrement car il vit toujours sous son toit et réfléchit à passer son bac en candidat libre...du temps, il faut du temps
Car oui le temps arrange les choses, et au plus vif de ton chaos n'oublie simplement pas que tu lui as transmis des racines, et qu'il mettra le temps qui lui sera nécessaire mais il germera!🙂
Prends soin de toi du mieux que tu peux, ne doute pas de ta force et de ce que tu as transmis
Si ton fils souffre autant, n'y a t'il pas un tabou familial,traumatisme, un secret de famille, des non-dits quelque part ?
Bonsoir,
Si jamais cela vous dit, rapprochez vous de ce qui est en lien avec la terre. Certains professionnels proposent un travail avec les animaux, notamment les chevaux. Et notamment pour la gestion des émotions et de la violence.
Par ailleurs il y a aussi des personnes qui proposent de redécouvrir le vivant par acquisition de connaissances et pratiques respectueuses et soucieuses des sols et de toute la vie qui la constitue.
Cela peut-être une approche intéressante pour s ouvrir à l extérieur dans des conditions saines pour autant non déconnectés du réel.
Cela peut-être une approche intéressante pour calmer la psychée et les émotions progressivement lorsque ceux ci ont été trop atteintes.
Une fois ces espaces intérieurs un peu plus apaisés, il est alors peut-être pertinent de revenir sur ces traumas, avec, si la personne se l accorde, un autre regard sur ce qui lui est arrivée et la façon dont elle souhaite traiter ses maux, qui je vous le souhaite, se fera dans des espaces bienveillants et où le discernement en sera un des outils clés.
Bien à vous
@Meriam:
"il a enfin révélé la source de ses souffrances. Son papa ne reconnaît pas les mots (maux).
bsr, un truc n'est pas clair pour moi là:
- les souffrances de ton fils viennent-elles de ce que son père ne veut pas admettre / entendre / envisager (comme possible) / comprendre ce que ton fils lui dit d'une manière générale ?
- ou ton fils a-t-il verbalisé - au moins en partie - la source de ses souffrances, et son père ne veut pas admettre / entendre / envisager (comme possible) / comprendre ce qui a été verbalisé ?
Parce que la façon de réussir à dépasser ça est sensiblement différente à mon avis.
Dans le premier cas, il faut que ton fils arrive a dépasser le fait - qu'il ait le sentiment ou bien que ça soit réellement le cas - que son père ne le comprend pas, que ça soit parce que son père n'arrive pas à se projeter dans ce que ton fils dit, ou que que ce que ton fils dit est tellement hors du champ de ce qu'il vit / pense son père que ça n'est pas quelque chose d'envisageable, ou son père n'est pas assez sensible / intelligent (autres adjectifs possibles liste non limitante) pour comprendre ou imaginer que ça soit possible, etc ....
Dans le deuxième cas, le fait que son père ne reconnaisse pas les maux est limite accessoire dans la mesure où il s'agit surtout de s'occuper de ce que ton fils vit mal ou a mal vécu, ou a subi.
Le fait que son père ne reconnaisse pas le propos n'aide pas, mais du moment qu'il a au moins 1 personne ( faimille, ami professionel de santé etc) qui reconnaît ce qu'il a éventuellement à dire, le soutient et l'aide ça peut suffire.
S'il est seul à se dépatouller avec ses problèmes, il pourra peut-être trouver des solutions, mais rien n'est garanti et surtout ça risque d'être (beaucoup) plus long.
Les crises de colère que tu décris peuvent être tout aussi bien de la colère devant le fait qu'on ne le comprend pas, qu'on ne veut pas entendre ou ne peut pas entendre ce qu'il dit, qu'une colère en forme de frustration dirigée vers lui-même. Liée au fait que soit il n'arrive pas à exprimer ou même à mettre des mots sur ce qu'il a en lui, soit qu'il essaye mais a le sentiment qu'il ne s'y prend pas comme il faut puisqu'on ne le comprend pas / l'entend pas.
note:
j'ai volontairement laissé de côté le cas où le disocurs de ton fil est visiblement non structuré, manque de sens, non intelligible etc. Dans ce cas c'est à voir aurpès d'un professionnel de santé, il y a évidemment possiblement autre chose qu'un problème de transmission de message ( que le problème vienne de l'émetteur ou du destinataire).
citation :
Depuis près de 3 ans mon fils exprime des colères que j'avais associées à l'affirmation de soi dans son évolution...
Ton fils est il atypique? S'affimer pour trouver sa place est encore plus difficile pour les atypiques
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