Que faire de ma vie...? C'est dur de prendre la bonne décision !

Salut. 🙂
De passage courtement sur le forum aujourd'hui. Je fais donc vite.
Mais je vois bien que tu es sérieusement en demande d'aide alors, perso, je prend un instant pour te répondre.
@lenaa_pcvv
citation :
Lenaa a presque dit: "je me réjouissais d'apprendre à cuisiner et à servir les gens à la fac, en sociologie pour devenir gendarme-tatoueuse..."
[Mode déconne et humour >], et bah la voilà la solution! 🤘😜 Mais pourquoi s'emmerder à faire un choix? 😅

Bon, plus sérieusement, on dirait bien là que tu as besoin de te mettre à l'épreuve d'un gros effet scanner, quelque chose qui n'est pas si rare chez les HP justement. Ce qui est à la fois une qualité fondamentale et un défaut. Et, justement, le défaut, tu l'éprouves en ce moment, c'est à dire: avoir envie de tout et en même temps "courage" à rien, ce qui fait que ça sape très vite la capacité à passer au concret. 🙄

Je dirais, en premier, pour au moins arriver à t'apaiser sur ce "trouble" qui te travaille l'esprit, je crois que le mieux serait que tu ailles concrètement te renseigner pour les métiers actuels et à venir qui semblent te motiver. Ainsi, oui, va donc te renseigner chez un tatoueur. Passe la porte d'un ou deux shops. (je recommande quand-même de rencontrer des tatoueuses en premier, histoire de trajectoire de femmes, et aussi parce que les hommes sont parfois pas toujours acceuillants, limite froids des fois. Ça dépend vraiment des gens. Un shop ne ressemble pas à un autre. Mais avec les meufs, j'ai plus rarement été reçu comme "un chien". Marre des "gros bras". [NB: J'ai eu 2 expériences dans le milieu tattoo, travaille toujours aussi avec ce même milieu en tant que dessinateur, tout en ayant fait bien autre chose dans la vie avant]) Va également te renseigner en gendarmerie. Franchement n'hésite pas, même si c'est juste une demi heure dans la brigade de ton patelin, en compagnie d'un officier. Et va chercher surtout à comprendre les mauvais côtés de chaque taf, de chaque mission. Pourquoi? Parce que les bons portent naturellement le moral quand d'un seul coup l'engouement se fait. Alors que les mauvais côtés, bah soit ça va te refroidir et te reposer les pieds sur terre (et t'aider à te calmer, à y voir plus clair), soit te donner à l'inverse l'idée que ce n'est pas insurmontable. Et alors, go!

Enfin, je dirais aussi, à ton âge, il ne faut avoir aucun scrupule à ne pas savoir quoi faire, dans la vie. Qu'on soit HP ou pas, d'ailleurs. Car, il vaut mieux se chercher longtemps et bien se trouver pour la vie (quitte à faire 2 ou 3 métiers vraiment bien approfondis), que mal se positionner et être insatisfait(e) éternellement. Bref, tant que t'as pas un crédit maison ou voiture sur le dos, te gène surtout pas pour explorer toutes les facettes de ton existence. 👍

(et pense bien qu'on peut ne pas être un métier dans une vie. On est avant tout une personne. Ne rien faire est aussi une option exploitable, en première ou en dernière intention.)

En tous les cas, merci de t'être inscrite ici. Ce devrait normalement être pris par beaucoup d'entre nous comme une marque de confiance. En tous les cas, pour moi, ça l'est.

Courage, à plus tard.
J'ai mis ton fil en suivi. (le bouton à bascule vert, en bas)

PS: et te prend pas la tête pour les histoires de salaire à + 1000 ou - 1000 ou droits familiaux mis en jeu. Quand j'avais ton âge (rhooo le vieux qui parle! 😅), c'était déjà la merde comme ça. Rien n'a changé. Donc, ne fais pas un gros focus sur "on est des gens pauvres et je peux mettre me mère dans la grosse demer". Juste un effet favorable à un moment donné, un coup de vent opportun, et ça peut soudainement basculer en une situation bien plus stable pour vous deux. (et tous cas prend soin de ta mère. Une maman, c'est précieux. 😉)


Bise.


Hiné.

Bonsoir (et au passage, bienvenue sur Apie)

Je ne peux que m'accorder avec mes prédécesseurs sur ce fil : on devrait avoir le droit de prendre tout le temps nécessaire pour choisir une voie, tout autant que d'en changer chaque fois que cela nous plaît. Certes, il y a les pressions économiques et sociales qui voudraient nous voir choisir une bonne fois pour toutes (et le plus tôt possible) la case dans laquelle on nous enfermerait jusqu'à la retraite, histoire de dire "je suis maçon", "je suis enseignant" et autres métiers dont on estime aujourd'hui qu'ils définissent l'individu. En ce qui me concerne, je me suis toujours élevé contre cela : une personne n'est pas ce qu'elle fait. Une occupation pécuniaire n'est qu'une obligation, et une occupation par goût (qui peut aussi être pécuniaire, hein) ne correspond qu'à une facette de nous-mêmes à laquelle nous pouvons décider de nous consacrer durant une période plus ou moins longue. Bref, tant que l'on peut se le permettre, autant ne prendre que les voies qui nous intéressent, même si certaines conduisent vers des impasses plutôt que se trouver enfermé à vie dans une voie de garage...

Ceci dit, je comprends les angoisses financières. J'ai été moi-même boursier de l'enseignement supérieur, avec à l'époque une mère dans un métier peu rémunéré. J'ai pourtant changé d'orientation et perdu - durant une année - ce fameux droit aux peu généreux subsides de l'état. Pour compenser, j'avais travaillé l'été en usine, le travail estival étant pour moi l'occasion d'accumuler un pécule me permettant de survivre aux études de l'année suivante. Ceci grâce aussi aux droits sociaux : ce n'est pas parce que l'on n'est plus boursier que les revenus de la famille ne permettent pas une certaine priorité dans l'accès aux logements du Crous, par exemple (à moins que les choses aient bien changé ?).

Dans une période trouble où l'on ne sait pas trop de quoi demain sera fait, il semble illusoire de vouloir pousser quelqu'un à choisir une voie qui sera peut-être rapidement sans issue juste pour remplir des quotas. C'est d'autant plus pénible pour ces touche à tout que beaucoup de surdoués sont. Mais je suis convaincu que notre vie nous appartient et que nous avons le droit inaliénable d'en faire ce que bon nous semble, quoi qu'en pensent la sacro-sainte économie de marché, le gouvernement, l'éducation nationale, la famille ou les amis. On peut prendre des chemins de traverse, se tromper, se planter gravement parfois, mais cela aussi fait partie de nos choix. Pour moi, le pire serait justement de se laisser convaincre d'aller dans une direction que l'on ne souhaite pas ou de s'obliger à rester dans un domaine qui ne nous plaît plus.

En tout cas je te souhaite de trouver ta voie. Ou tes voies. Où qu'elles te mènent, tant que tu vas dans la direction qui te plaît ! :)

Hello !

Je me retrouve pas mal dans ta présentation, j'ai moi-même eu beaucoup de mal à savoir quoi faire de ma vie (d'ailleurs aujourd'hui, c'est toujours le cas !)
Je pense que je n'ai jamais eu d'idée concrète et définitive de ce que je voulais faire de ma vie 😅 Quand j'étais petite, je voulais être peintre, quand je suis entrée au collège, c'était prof de français (ma matière de prédilection), l'idée a muté en médecin légiste à l'adolescence (je regardais trop de séries 😂 ). Puis le temps passait et le moment des études supérieures approchait, et je ne savais toujours pas. Je pensais à être photographe, mais ma famille n'était pas de cet avis parce que je cite "on ne va nulle part avec la photo". Alors, je pensais me diriger vers les langues, vu que j'étais relativement bonne dans le domaine. Avec mes copines, on a participé à de nombreuses journées portes ouvertes de différentes universités dans différents domaines. Mais le problème, quand on sort de l'enseignement secondaire (surtout en Belgique), c'est qu'on a eu un enseignement général pendant 6 ans, donc on a beaucoup de mal à se projeter, s'imaginer ce que peuvent représenter des études de droit, de médecine ou tout autre truc spécialisé et technique. Surtout que quand on s'engage là-dedans, ben c'est pour longtemps ! En plus chez nous, les études coûtent beaucoup plus cher, les bourses sont bien moins élevées, donc on a + la pression de continuer et réussir !
J'ai commencé l'université en 2012 (ça ne nous rajeunit pas tout ça !! 😱 ), j'ai fait des études de langues ça s'est bien passé. Après 3 ans et un Erasmus, je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie ! Je ne me voyais pas travailler parce que je n'avais aucune expérience dans rien (à part quelques jobs d'été en resto) Je suis restée dans la même école et me suis engagée hasardeusement dans un prototype de nouveau double master qui s'ouvrait justement cette année là. La première année théorique s'est bien passée, mais la deuxième et dernière année avec tous ses stages a été catastrophique. Je me suis complètement plantée dans les stages d'enseignement et ai été dégoûtée de la chose par la même occasion. J'ai donc fini mes études sans diplôme, et comme je ne savais toujours pas quoi faire comme travail (toujours pas d'expérience), ben j'ai repris des études. De langues, encore. Je n'ai fait que 3 ans, le covid étant passé par là, j'ai aussi été bien dégoûtée et découragée des cours en général. Bref, j'ai fait 9 ans d'études, et au final je fais du travail saisonnier dans la restauration. C'est pas très glorieux, mais je m'en fous du prestige maintenant. Je pense que j'ai bien fait de ne pas me forcer à continuer des choses qui n'étaient pas faites pour moi. Tant pis pour le statut social, je n'ai pas besoin de ça au final. Si je devais reprendre des études ou une formation quelconque à l'heure actuelle, je crois que je n'aurais aucune idée de dans quoi m'engager. C'est l'engagement le problème, j'ai jamais réussi à me projeter dans un métier "pour la vie". J'ai toujours eu du travail en CDD, et ça me convient très bien. Au moins je sais jusqu'où je vais.

J'ai encore faire un pavé, mais tu as demandé nos expériences de vie, donc voilà tu as la mienne.

Pour rejoindre ce qui a été dit plus haut, ce n'est pas une fatalité de ne pas savoir ce que tu veux faire de ta vie, surtout à ton âge. C'est juste plus compliqué pour les gens avec des cerveaux comme les nôtres (je suis aussi un haut potentiel).

Ah et aussi : pense à toi, à ton bien-être, et ne laisse pas les évènements pourrir ta santé mentale. Courage !

Salut. 🙂
Merci d'être revenue faire une petite réponse individuelle pour chacun(e). 😉

citation :
Je suis allée la semaine dernière, me renseigner pour le métier et les formations de gendarmes. J'ai été satisfaite de ce que j'ai entendue et découvert ce qui m'a conforté dans l'idée d'entamer un coucours et d'intégrer l'école.
... Cool. Et j'espère que la ou les personnes que tu as rencontré t'on informé également de l'éventail de tous les métiers qui se trouvent à l'intérieur de la Gendarmerie. Car en réalité, y a pas que le maintien de l'ordre de proximité et le contrôle routier, t'as aussi beaucoup de mécanique, d'informatique, d'exploration et d'accompagnement forestier et de surveillance des espaces (à comprendre par là, maître-nageur comme chez les CRS, ... pas bête kapo avec son tonfa et son Sig-Sauer à la ceinture pour tenter de mater les footballeurs et/ou la "jeunesse" exitée. La surveillance se fait aussi parfois dans l'intérêt même des personnes surveillées. Tout est une question de sagesse, de mesure et de probité. Bref...) D'ailleurs, dans la gendarmerie, on a bien plus besoin de personnes mobilisées pour la lutte aux violences individuelles (agression intra-conjugale, pédophilie IRL ou sur les réseaux, etc...) que pour la " " "sécurité routière" " ". Parce que, pour ça, en réalité, on n'a pas besoin des gendarmes aux jumelles, sur le bord des routes. C'est juste une question de civisme, d'empathie et d'auto-éducation*. En réalité, ça ne devrait pas ou très peu être leur rôle.

NB: Pas issu pourtant de ces métiers, mais corollaire parfois dans certaines fonctions, j'ai malgré tout beaucoup travaillé avec des policiers/ères et des gendarmes de terrain dans mon ancienne profession. Même avec des métiers placés à l'équilibre exact entre police et fiscalité. C'est dire! Bref, comme partout, y a des gens biens et puis des "gros cons". En tous cas, généralement, j'ai toujours remarqué que c'était des personnes vraiment animées positivement par leur engagement. Et, sans mentir, au fil des heures que j'ai passé en leur compagnie, (avec un p'tit café à la main, souvent ^^), quelques un(e) exprimaient qu'ils souffraient quand-même un peu d'être bridés ou franchement mal gérés - hiérarchiquement - dans leur investissement quotidien. Par conséquent, si on pouvait les "laisser faire", leur donner aussi les moyens, il y a bien des personnes dans ces multiples métiers qui voudraient être professionnellement une meilleure version d'eux-mêmes, afin de bien mettre en concordance l'individu qu'ils/elles sont et la mission de service public qui leur est confié.

Tous mes encouragements pour le concours. L'entrée en école est vraiment un premier carrefour où il est possible de savoir ce qu'on veut faire, puis de revenir sur ses pas si on s'aperçoit qu'on s'est trompé... à l'instar d'une de mes copines de jeunesse qui était secrétaire dans une petite boite privée, juste avant de passer le concours, et qui ensuite est entrée directement... dans les commandos. 😅 Depuis, elle est toujours en gendarmerie (Guyane) mais se partage apparemment plutôt entre du travail de bureau, de l'information de terrain aux populations et de l'aide pour la médecine légiste. Bref, un vrai couteau suisse qui a fini par trouver son point d'équilibre! 👍



* Je précise que je suis contre les radars (objets de surveillance par excellence! Et clairement aujourd'hui en situation de déviance politique), le retour full du 90 sur nationales sur tout le territoire français, l'équipement full chez les motards aussi, le respect intégral des distances de sécurité et, également, des précessions dans l'ordre de dépassement. (en clair, tu doubles pas comme un cochon énervé avec tes 280 cv débridés quand tu es en quatrième position derrière un tracteur à 25 km/h. Tu attends patiemment ton tour. Les trois autres véhicules avant, dans leur ordre respectif, que tu sois d'ailleurs voiture, camion ou motard. Comme à l'anglaise!)


Bonne journée.
Hiné.