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Voilà ayant été bcp rejeté isolé etc et tjrs le cas a mon âge lol aites vous tous relativement isolé ou l'avez vous été a un moment ? En aites vous sortie ? Ou au contraire quelq'un ne l'a t'il jamais été ??
Bonjour,
On présente souvent l'isolement comme un problème, mais pour moi cela a souvent été un refuge. Je pense que c'est une question de nature : je suis beaucoup plus solitaire que sociable (euphémisme du jour). Donc mes moments (ou semaines, mois, années) d'isolement sont la plupart du temps des situations choisies. Et même s'il m'arrive de souffrir de leurs inconvénients (parfois j'aimerais de la compagnie mais c'est beaucoup plus difficile en étant vraiment isolé), les avantages l'emportent de très loin.
C'est probablement à l'origine une stratégie de fuite (coucou, Henri Laborit) par rapport à un environnement qui ne me convenait pas. Mais c'est devenu un confort : pouvoir se permettre de s'isoler, dans le rural profond en ce qui me concerne, je crois que de nombreuses personnes le souhaiteraient mais n'en ont pas les moyens, pour des raisons diverses. Je me considère donc chanceux en ce domaine.
Je suis conscient que cela ne répond pas entièrement à la question d'origine, désolé :)
Merci merlin je me doutais que pour bcp ce serais une chose choisi ce qui est mon cas a ce jour ayant trop souffert des autres j'en est peur aujourd'hui.
Hello there.
La solitude n'est ni une fatalité ni quelque chose de linéaire.
Je sors d'une période assez isolée, et je m'aperçois que presque malgré moi, j'ai rouvert la porte.
Quand on a mal aux autres, parce que quelques uns nous ont blessé - et comment blesser autrement que par le rejet - on s'isole le temps de reprendre foi, en soi et /ou les autres.
Venir ici n'est pas un geste neutre.
Il existe sûrement des neuro typiques qui n'ont jamais été isolés. Le besoin de retrait et de réflexion vont de pair. Le zèbre pour moi c'est aussi, voire d'abord un Bernard Lhermitte.
C'est souvent pour ça que les enfants nous aiment bien ....
En premier, j'aimerais préciser ce que je sais plus quel philosophe disait et me parait pertinent. Je fais encore mon chipoteur avec les définitions.
La solitude, c'est choisi. L'isolement, c'est subi.
À la question "quelqu'un ne l'a-t-il jamais été ?", ben moi... jusqu'à peu.
J'ai grandi dans une famille nombreuse et je devais batailler pour avoir ne serait-ce qu'un peu de temps pour moi.
Puis j'ai vécu des dizaines d'années en collectif. Mes seuls moments de solitude, c'est quand je faisais un tour en camionnette aménagée, moments de répit, de lecture intense, de paysages apaisants, etc.
J'ai dû apprendre à trouver un équilibre entre les deux. À me forcer à me ménager des moments de solitude.
Mais d'isolement, non jamais. J'ai un côté hypersocial et une capacité d'adaptation à toute sorte de milieux que l'on m'envie parfois.
Jusqu'à maintenant... où je vis seul pour m'octroyer une solitude bien méritée (la fuite également) mais où je suis tombé dans mon propre piège et où l'isolement devient prégnant (et mon raz-le-bol de la vie qui ne m'aide pas à en sortir, je ne souhaite ça à personne, un cercle vicieux appelé dépression. En même temps je le vis bien paradoxalement, j'en ricane même en l'écrivant. Mon pseudo ne vient pas de nul part. L'auto-dérision est ma défense à toutes épreuves).
Rejeté ? Jamais, ce serait même la problématique inverse, à ne plus savoir où donner de la tête tellement, la plupart du temps, les gens apprécient ma compagnie, ma capacité d'écoute, mon humour, ma philosophie de vie, mes conseils avisés.
Ça a été un moment un de mes grands problèmes. Ne pas réussir à faire la part des choses entre connaissances agréables et amitiés vraies. Et à me perdre dans une vie sociale trop riche.
Paradox je me retrouve tellement dans la description que tu fait de toi même et en viens a me dire que ce que les gens apprécie chez toi le déteste chez moi et possiblement quand c'est un homme tout va bien mais d'une femme mon dieu cela fait peur aux deux sexes pour divers raisons j'avais déjà remarqué cela.et non j'ai jamais choisi cet état c'est imposé..et bel et bien subit.
Hello @touteset@tous ...
Sujet intéressant, parceque :
" Ok ...et moi donc ? "
Réponse :
J'ai l'impres de n'avoir jamais... vraiment jamais ressenti ou vécu un sentiment de solitude ou de rejet !
Je suis peut être un extra terrestre ... mais je vous assure autant me nourrir de rencontres, fusse avec des quidam des 2 ( ou 3 ) sexes , que de moments où je suis seul., les deux s'alternant au gré des caprices de..." la vie qui va "
Un peu comme @paradox , je pense que " j'attire" ...a minima peut être parceque je " sonne juste" .. même en étant complètement fêlé...
Il y a peut être aussi une part de " bonne éducation " ...et là je ne parle pas de classe sociale.
J'avais 8 ans en 1960, une époque où les jeans étaient uniquement un vêtement de travail...que n' aurait jamais porté un ouvrier le dimanche ...où les notions de politesses, de respect, etc n'avaient pas besoin d'être défendues....Je les ai intégrées, enfant, par l'exemple , car pratiquées par quasi tous, toutes origines sociales confondues .
Ça aide !
J'avais 17 ans en 68...et même en province ...Peace and Love ... Libération sexuelle.. Vie assez libertaire
Ça aide !
J'avais 19 ans quand a commencé ma carrière sur scène ...et durant environ 35 ans, évoluer en tant qu'artiste dans le milieu culturel ( comme paradox dans le milieu de la musique ) ... milieu très ouvert humainement et où l'authenticité, la sincérité sont seules gages de succès...
Ça aide !
Et peut être aussi que d'être TDA/H , soit , entre autre, d'avoir toujours à 72 ans les comportements spontanées et le dynamisme d'un éternel pré -ado ..
Ça aide !
Je réalise juste now, en écrivant ce message, que la clef de cet équilibre entre convivialité ( vivre avec ) et solitude ( vivre seul) est peut être l'absence aujourd'hui...(( peut être avec l'âge 😋 )) du sentiment ( pathologique ? ) d'un besoin existentiel de l'autre/ des autres.
Et donc, pour répondre à la question - titre :
" Isolé ? Moi ? .. Jamais ! )
P.S. ...je viens de me relire, sans rien modifier....et, bon, ... j'ai un peu les chevilles qui enflent ... mais c'est encore gérable 😅
Kissdoux
Moi. Qui est basé ma vie uniquement sur mes valeurs qui me suis raccroché a cela coûte que coûte et est élever mes enfants ainsi ...c'est suffisant pour faire venir mais jamais pour faire rester les femmes voient en moi une féroce rivale que je sois en couple ou non et les hommes fuient a la première femme qui me refuse si bien que j'ai pas de copine mais je n'est pas de pote non plus ....et aucune solution après avoir construit tant de relation au fil du temps que les résultats m'ont épuisé..fait très mal..ou complément détruite moi le scorpion qui s'investit souvent et qui suit un appuis sans faille une fois ''retapé'' on a plus besoin on s'en va...voilà mes cas de figure...
Salut @Isole.
Le sujet semble ne plus être du tout de première fraîcheur au bout d'une semaine et quelques jours, mais comme je t'avais mis dans mes marques-page mentaux et que je t'y est conservée intacte, alors je viens simplement répondre à tes questions, puisque dans ma temporalité, c'était seulement encore hier.
citation :
aites vous tous relativement isolé
Aujourd'hui, je suis relativement isolé. En IRL, only. Et c'est plutôt par choix. Car mon entourage relationnel a beau être composé de pas mal de tempéramments différents, il n'en reste pas moins que je me heurte souvent à des idées reçues qui ne donnent ensuite pas très envie de partager du relationnel.
Idées politiques courtes (voire terriblement dangeureuses si mises en application à l'aveugle 😱) donc, mais aussi soumission quasi-systématique aux mass medias, souhait également de ne pas élargir les horizons pour rester bien-comme-il-faut, tels sont donc souvent les scénarii auxquels je suis confronté et qui m'obligent parfois à jouer d'un certain léger faux-self afin que ça ne dérape pas en grosses engueulades conflictuelles qui laissent ensuite des stigmates éternels.
Seuls me sont épargnés la plupart des fâcheuses thèses complotismes, alors que - à noter! - le terrain idéologique y est quand-même très largement favorable, par manque de culture grandement et souvent, ce qui ne m'empêche toutefois pas de me voir par moment confronter à des apports non-souhaités d'autres "maladies" cette fois, virus et autres bactéries hautement contaminantes qui, notamment, en cette saison hivernale propice aux épidémies et autre gastro-délires, me poussent à davantage encore plus m'isoler IRL.
Et ouais, c'est comme ça, ici le biome requis, celui dans lequel je trempe à longueur d'années, c'est davantage un mélange de personnes qui ne prennent souvent aucune précausion en matière de pensées ET de prévenance sanitaire. Et depuis le temps, j'ai appris à m'adapter à eux/elles bien plus qu'ils ne pensent même s'être adapté(e)s en retour à cet esprit pas mal bizarre des fois, multidirectionel souvent en matière de connaissances (même si, sans avoir de syndrome d'imposteur, je me sens être moi-même moins cultivé et savant que la plupart des HP) qui est le mien, et qui les fait souvent se demander aussi: "T'es quand-même quelqu'un d'étrange?! Mais qu'est-ce-que tu fais de tout ton temps depuis que tu as changé de profession? Ça ne te dirait pas non plus d'avoir des passions comme les "vrais" gens, ou peut-être de reprendre un "vrai" métier, des fois?! ... Parce que dessiner, c'est pas un vrai job, ça?! Non?" 🤔 🙄
... Et sinon, non, justement, durant l'ancien métier, précisément, je n'étais jamais isolé. Jamais autant isolé en réalité (toutefois en étant jamais chez moi), même s'il y avait des moments où je fus "perdu" dans des dédales sous-terrains au troisième sous-sol de bâtiments vides et profondément déhumanisés. Du coup, c'est peut-être pour ça qu'ils/elles ne comprennent pas que je puisse à présent cultiver une autre philosophie de vie. Une pholosophie intime et des passions dont ils peuvent entrevoir le fonctionnement par l'entrebaillement de mon minuscule Ateliers-des-curiosités qui leur est physiquement accessible, (endroit peuplé de folies esthétiques aux murs et d'un fatras de mille petites choses exquises soigneusement organisées), mais à la limite souvent duquel je les "abandonne" pour ne surtout pas les voir débarquer tels des éléphants dans un salon de vente de porcelaine.
Certes, dit comme ça, ça peut sembler hautain et prétentieux. (et je peux comprendre que cela soit temporairement lu comme ça. 😅) Mais, n'empêche qu'il y a des sphères intimes que je tiens à préserver plus que tout et dans lesquelles se retrouver seul et isolé est un inévitable prérequis pour bien y vivre. Donc, oui, c'est un choix en définitive de les y avoir laisser à la porte.
Mais à la porte de quoi? Eh bien, pour beaucoup, de ma vie virtuelle, dont vous partagez ici un canal de communication, avec moi, mais aussi où il y a d'autres échanges à longue distance que je fais quasiment au quotidien et pour lesquels, je ne me sens évidement jamais seul et isolé, puisque ma matière première est avant tout la masse humaine. Ainsi, en quelques années, à travers principalement les sites du Polyglot club*, et de English-co-uk-app**, s'est établi progressivement un réseau qui a fini par se détacher des sites d'origine pour m'apporter leurs lots d'intervenant(e)s, cette fois directement à travers Skype, Viber, et même Twitch, mais que je fréquente davantage pour le gaming, (sachant que pour le coup, là, les échanges sont beaucoup moins construits et suivis, et donc il peut y avoir des moments de creux qui renvoient facilement à l'isolement physique, at home.)
* Attention, ce site est amplement parcouru par des brouteurs et des apprenties sugar-baby. Si vous avez envie d'essayer, notez que la notion d'argent ne doit jamais entrer en ligne de compte.
** N'existe plus, depuis. Grosse communauté nord américaine malgré le uk présent en barre d'adresse. Et aurait intéressé @Aurel certainement par son mix à la fois gratuit pour la partie forum et payant pour la partie app sous android Kitkat et/ou Lollipop. (oui, techniquement, ça remonte. Désolé vieux. 😄)
Et donc, est-on vraiment isolé quand on est avec "les gens" tout le temps? Grand paradoxe, dans ma modeste part d'existence que je vis ainsi tous les jours avec des certain(e)s, IRL, qui n'entrent pas même dans la bulle fragile de mes centres d'intéret, et d'autres de très très loin, qui y ont carrément leurs ronds de serviette attitrés, tout simplement parce que j'ai un jour découvert que - bien qu'imparfaits eux aussi - leurs manières de vivre s'appui souvent sur le non-jugement. Et c'est là en fait que ça fait toute la différence.
... Car s'il n'y avait pas jugement à l'emporte pièce, dans mon IRL, est-ce-que filament j'aurais opté pour le choix de m'isoler? 🤔 (hormis la vague de virii qui balancent ensuite des crèves d'enfer), pas sûr...
Sinon, pour conclure rapidement, car toute règle a son exception, je souhaite donc toucher un mot à propos de Madame. En effet, vois-tu Isole, c'est là la seule personne capable de passer toutes mes limitations sans contrainte. En transparence. Car, avec elle, je n'ai rien à cacher (ce qui ne l'empèche pas de me trouver toujours un peu bizarre, et ceci depuis qu'on se connait. 😅). Mais là, ce n'est pas pareil, puisqu'il s'agit de ma Reine de .
citation :
ou l'avez vous été a un moment ?
Isolé involontairement, oui. Durant un an et demie à la suite de mon accident. Et donc, dans ma vie, j'ai connu à la fois l'isolement obligé et l'isolement choisi, bien plus tard. Et des deux, évidemment celui qui a été infiniment plus lourd a porter a été celui que je n'ai pas voulu. On pourrait même dire que ça représentait métaphoriquement des tonnes comparativement à celui que je vis aujourd'hui, qui est fait de plumes.
citation :
En aites vous sortie ?
De l'isolement subit oui. Egalement. mais cela m'a demandé tellement plus d'effort que pendant une époque, je n'aimais pas ensuite m'imaginer redevenir isolé. Ou solitaire. Finalement, cette replongée dans l'isolement s'est plutôt produire à la faveur d'un épuisement physiologique où j'avais besoin de réparer mon sommeil. Et pour le coup, pour dormir bien, ça se passe surtout entre soi et soi-même, ce qui implique à minima un repli technique au fond du lit. Et depuis, j'y préfère nettement l'ambivalence entre isolement de protectionnisme et communication facile à travers de l'isolement seulement fait de virtuel. Amplement plus facile à vivre.
Bref, pour tirer une tendance finale de ma couleur d'âme et de la forme de mon isolement, il semble qu'en fait, je sois presque à mi-chemin entre la position de Merlin et celle de Paradox. Vois donc ce que tu peux en faire, Isole, pour ajouter une pièce de puzzle supplémentaire à ton besoin d'information sur le sujet...
... En tous les cas, en grand bavard que je suis, c'est cette observation là [précisément le fait d'être à mi-chemin entre qui et qui] qui m'a donné envie présentement de répondre. Voilà. 😉
A plus tard.
Hiné.
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Ajout de l'heure
(tu me diras Isole si je me suis trompé sur le découpage des citations)
citation :
Moi. Qui est basé ma vie uniquement sur mes valeurs qui me suis raccroché a cela coûte que coûte et est élever mes enfants ainsi ...c'est suffisant pour faire venir mais jamais pour faire rester
Vraie question: es-tu du genre à parler beaucoup de toi, ou l'inverse?
(c'est une vraie question, pas un jugement)
(et oui, ça va faire sourire les apiens/nes qui me trouvent particulièrement auto-centré (et débordant), mais qu'ils se rassurent, j'ai ma petite idée derrière la tête)
citation :
les femmes voient en moi une féroce rivale que je sois en couple ou non
Elles voient quoi? De potentiels gestes très équivoques avec leurs possibles compagnons? Des messes basses qu'elles ne comprennent pas? Des codes de femme qui leur sont inaccessibles? Si tu veux bien préciser un peu... (encore pas pour le jugement de forme mais bien pour tenter de comprendre.)
citation :
et les hommes fuient a la première femme qui me refuse
... Pas bien compris là... 🤔 Sûrement la faute à mon découpage en citation.
citation :
si bien que j'ai pas de copine mais je n'est pas de pote non plus
Est qu'est ce que tu aimerais le plus? Des copines? des potes? ou bien tu t'en fous parce que tu prends tout le monde comme il vient?
citation :
moi le scorpion qui s'investit souvent et qui suit un appuis sans faille une fois ''retapé''
Est-ce-que quand on est Scorpion, ou Capricorne où je ne sais pas quoi on soit plus sensible à l'abandon? Et qu'est ce que tu définis même comme scorpion?
Au plaisir de te lire, sachant, que comme ma découpe en citation peut-être mauvaise, n'hésite pas à rectifier ce que j'ai manqué comme éléments importants.
Bonne soirée/journée, où que tu sois quand tu liras. 🙂
(re)hiné.
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