Viralité autistique

Les choix ne sont pas problématiques si on sait dire non.
Mais choisir c'est toujours mieux...

Une question de co-dépendance, et ça dépend vraiment à la fois des protagonistes et des situations.

Bon alors, je dis peut-être une grosse bétise... Mais je crois qu'après ma trans-connerie et la demi confusion que cela avait semé, je crois que je ne suis pas le seul à mériter le award du cafouillage. 🤘😅

@Caro43, je crois que tu t'es trompée de case...
(c'est pas bien grave, c'est un peu drôle... Cependant, je crois bien que l'édition ne va pas être possible.)
voir la vidéo

Edit: Bon bah, je ne m'étais pas trompé. Y avait bien cafouille! 😂 (et de honte pas besoin. Ça arrive, c'est la vie. Et le contenu du message n'était même pas foufou... (dans le sens de choquant) On s'en remettra facilement. T'inquiète Caro.)

Very hard. J'ai du mal... à comprendre.
C'est pas l'ambiguité qui manque chez l'Aspie.

(Ne pas hésiter à se mettre dans la peau du génie schizo masochiste qui s'imagine plein de chose.)
Peut-être que c'est à "l'autiste" de diriger ?

Pour ma part, je pense être en relation avec qqn, mais j'ai tellement peur que cela soit forcé et non voulu... 😱
Mais je mets tellement d'espoir dans cette relation qui me plaît et que j'espère à elle aussi. Sauf que : non, c'est la première chose qu'on se dit ensemble.
Arrêter ? Continuer ?
Si cela se trouve, je me fais juste des idées d'une personne normale qui ne me comprend pas...
Et puis sûrement la réponse ne va pas m'aider. 😭

A entendre ca va aller.

(Ouais parce que rappelez vous que le mec qui entend un non pense un oui... et parfois pas.)

@Gloomycetol as-tu la possibilité de simplement lui en parler, de lui poser la question ?

No way, typique des souffrances narcissiques, et des sous-jacents, les dépendances de tous ordres. Que du malheur en perspective, avec en plus une aggravation avec l'âge jusqu'à une rupture du psychisme imprévisibe mais certaine.

Je sais, c'est dur, mais mieux vaut être prévenu !

C'est peut-être malvenu de répondre briévement à tes interrogations avec mon expérience, de l'autre côté et à mon âge, mais je me permets tout de même. J'ai été en couple avec quelqu'un d'autiste, c'était très intense, mais il a développé une telle dépendance affective et quotidienne envers moi que je n'ai su avoir la patience sur le long terme. C'est d'ailleurs devenu très vite toxique, allant dans des recoins sombres que je ne poserais pas ici. L'amour c'est beau, quand il est partagé de façon mesuré et qu'il ne dévorre pas une personne plus que l'autre. Dans toutes relations, il faut beaucoup de communication. Tu sembles sincère et c'est vraiment touchant, mais parfois il faut savoir ralentir pour laisser le temps à l'autre de nous rejoindre sur le même chemin. En l'occurrence, si la personne n'est pas très communiquante, c'est risqué pour toi, surtout si tu as beaucoup de questions qui te viennent en tête. Néanmoins rien n'est impossible, mais ne te creuse pas de faux espoirs ou une dépendance trop grande, qui risque peut-être à terme, de te dépasser et faire fuir cette personne. Et peut-être qu'il y a un effet miroir face à la complexité, je pense, mais ça n'engage que moi, qu'il suffit de beaucoup de curiosité, de patience et d'écoute pour la rendre lisse et acceptable.

@Hinenao

La sincérité a toujours quelque chose de beau, merci pour votre bienveillance ! J'espère en effet avoir répondu avec justesse.

@Kobayashi Oui, je n'ai pas précisé qu'après avoir pris du recul sur cette relation, je me suis rendue compte que j'avais une empathie bien creusée, qui parce qu'elle est devenue de la pitié m'a fait très vite fuir. En soit le manque de filtre n'est pas problématique, parfois j'en manque moi-même. C'est surtout une question de comportement, en l'occurence là, qui était trop enfantin et naïf. Ce qui m'insupporte, malheureusement. Mais disons qu'une relation d'empathie vécue une fois, me permet aujourd'hui de beaucoup plus m'écouter sur mes sentiments. Heureusement que je suis tombée amoureuse avant cela, pour avoir un "outil" de comparaison et me rendre compte que ça n'en était pas.

Il faut vraiment bien apprendre à connaître une personne avant de se dire qu'on l'aime. Je suis allée trop vite dans cette relation, j'ai aimé la personne que j'ai recontré, pas celle qui vit au quotidien. Rien n'est bon à la hâte. Mais je rejoins sur la question que certaines personnes ne peuvent avoir de relations, souvent parce qu'elle sont déjà toxiques pour elle-même. Pour ce qui est de l'empathie relationnelle, je crois que c'est un petit peu une question d'instantanéité dans notre façon de communiquer aujourd'hui, aussi. Tout va vite, et il faut savoir prendre le temps de se reculer pour voir l'étendu de ce qu'on vit.

Je rajouterais que je vis trés intensément, que ça peu faire peur l'autre autant que moi, donc il est possible de saboter l'aventure,
mais je tend à me dire, < qui pourra vivre aussi intensément que je me le projette cette histoire, trés dévorant car trés passionnelle?.>
C'est tellement vibrant < intense> ,et sincère, d'une pureté christaline, que ça peut faire peur, je le ressent comme telle, donc oui devant ce qui
est rutilant idyllique ça fait rebrousser chemin, ça restera un rève.

"Est-ce que les autistes sont capables de dire non à une relation idyllique qui devient vite un enfer ?"

IDYLLIQUE?

ça n'existe pas.

La perfection chez l'être humain n'existe pas car nous sommes tous faillibles et nous commettons des erreurs. C'est notre nature même en tant qu'êtres humains. Cependant, cette imperfection est belle car elle est ce QUI NOUS REND UNIQUES et nous donne notre caractère. Nos défauts, nos erreurs, nos faiblesses SONT CE QUI NOUS DIFFÉRENCIE ET NOUS REND INTÉRESSANTS.
De plus, nos erreurs NOUS PERMETTENT DE GRANDIR ET D'APPRENDRE DE NOS EXPÉRIENCES, ce qui peut nous aider à nous améliorer en tant que personnes.
En fin de compte, ce qui est beau chez l'être humain est sa capacité à être imparfait et à continuer à apprendre et à grandir malgré ses erreurs.

"Mais je mets tellement d'espoir dans cette relation qui me plaît et que j'espère à elle aussi."

L'Espoir c'est dangereux, tu mets trop d'idées dans cette relation, c'est le problème des autistes, j'en suis un, mais ma mère m'a élevé d'une façon que le tire vers la société, est presque rectifié. Je vois l'autre 'sur un pied d'ègalité'. Aussi faillible que moi.D'ailleurs plus elle a des défauts; plus j'aime cela, c'est le côté "vaincre les défits" de l'autiste; "j'aime les challenges"; une personne insipide est ennuyante, "je n'en ai aucune dans mon entourage". Mon tri social est là-dessus.