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- Amour et fidélité sont-ils compatibles ?
Bonjour Taunya!
J'ai pas la réponse. Ca dépend des gens je pense. Pour moi oui, un moment, tant qu'il y a du rêve 🙂
Je pense que c'est une question à double détente : il y a la fidélité de principe (genre : même si on est tenté, on ne succombe pas parce qu'on a pris un engagement moral) et la fidélité d'envie (là c'est plus : j'ai tout ce que je désire, je n'ai aucune tentation ailleurs). Mais dans les deux cas, oui, c'est une interrogation individuelle et pas collective :)
Enfin, je ne sais pas mentir. Donc, quand j'ai été "infidèle", je suis partie. D'ailleurs, j'étais déjà partie dans ma tête.
Question de respect aussi quand-même, de ne pas fricoter ailleurs sans en parler
Merci de répondre, je ne me suis même pas présentée, pardon à tous, irrespectueux de ma part 😵 je suis taunya, 36 ans, mariée à un éternel infidèle, pour encore peu de temps 😄 voilà d'où ma question.
Mon père était un don juan. Il a vieilli et se retrouve à regarder les "vieux couples" avec envie, échoué sur sa solitude dépressive. Apparemment, toute son enfance, il a entendu ses parents vanter les mérites de son frère. Il a toujours été mal dans sa peau. Il a fait beaucoup de mal à ses femmes (épouses, concubines, maîtresses), à une de ses filles (moi) et à son fils. Il a bombé le torse toute sa vie pour tenter de cacher au mieux son manque d'estime pour sa propre personne.
Il me fait mal au coeur. Je suis passée par la rage, par une toute relative indifférence, pour tomber enfin nez à nez avec l'amour de mon père, malgré tout.
Non, tous les hommes ne sont pas des salauds sex addict. Et ceux qui le sont sont, aussi, des êtres en souffrance.
je sais, ça n'a pas grand-chose à voir avec ta choucroute 😉, et je te souhaite sincèrement de savoir le quitter, mais je ressens le besoin de témoigner là-dessus, d'autant que j'en ai rencontré un il y a quelques temps, obsédé par le sexe, lui aussi estime de lui infinitésimale, père tranchant et la mère qui suit. J'espère que tu ne prendras pas mal ce message et peut-être que j'aurais pu le placer ailleurs mais ta "présentation" me laisse penser que ce thème est bien au coeur de tes préoccupations, mais plus pour longtemps 🙂
Bon courage Taunya!
Personnellement c'est inconcevable pour moi... ça ne m'est encore jamais arrivé mais je pense que je préfère quitter la personne plutôt que la trahir, sans doute un souci de conscience... Une éducation légèrement basée sur la culpabilité... et puis surtout du respect.
La séduction est une stratégie qui permet de plaire et de susciter l'admiration et les sentiments de l'autre. Certains naissent avec des qualités de séducteur, alors que d'autres ont besoin de travailler leur technique, afin de développer leur « art ». Dans certains cas, le regard des autres devient une raison de vivre, on parle alors de séduction compulsive.
La séduction, ou la capacité à susciter chez l'autre une admiration, des sentiments, une attirance, ou de l'amour, peut s'effectuer grâce à certaines techniques particulières, que l'on appelle « l'art de la séduction ». Parfois nommé la « drague » ou le « flirt », il permet d'arriver plus facilement à ses fins.
L'art de la séduction se caractérise par une sorte de jeu entre deux partenaires. Il ne s'agit pas de se dévoiler complètement, ou bien de jouer un rôle : le séducteur doit pouvoir garder une part d'authenticité, et surtout de secret. Il doit pouvoir donner envie à l'autre de le découvrir, de passer du temps ensemble, et de partager des émotions.
Essayer de séduire, de façon humble et authentique, apporte toujours un bénéfice, même s'il s'agit seulement d'une simple conversation.
Lorsque la séduction vient combler un manque de confiance en soi, le séducteur peut devenir « compulsif », c'est-à-dire que son besoin de reconnaissance l'éloigne de ce qu'il est vraiment. Il joue un rôle et séduit tous ceux qu'il croise pour se sentir rassuré et valorisé. Il ne s'intéresse pas vraiment aux autres mais à lui-même.
un manque de confiance et d'estime de soi ;
un besoin permanent de reconnaissance ;
une séduction de toutes les personnes, même celles qui paraissent inintéressantes ;
le besoin d'être rassuré et valorisé sur son image ;
une souffrance psychologique et un mal-être profond.
Le séducteur compulsif devient esclave de ses pulsions et se crée des opportunités pour séduire afin de soulager son anxiété et ses angoisses. Pour certains, il s'agit d'une dépendance tout aussi forte que celle des drogues qui peut entraîner des problèmes de dépression, de solitude, mais aussi des troubles anxieux ou des suicides dans les cas les plus graves.
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/688445/la-seduction-compulsive
Merci libertecheri pour ton témoignage, on est ici pour partager nos vécus nous soutenir, nous renforcer aussi je trouve qu'on a vraiment besoin de parler, on se soulage, merci rosacee pour ta compréhension, merci sophia, merci Merlin, je ne suis pas en colère contre mon mari, nous avons entamé la procédure de divorce, même s'il croit que je ferais marche arrière, mais non je suis bien comme ça, je dis même merci à la femme avec qui il me "trompe" elle me soulage d'un poids 😉 personnellement je préfère quitter si il n'y a plus d'amour que de faire souffrir l'autre. Je pense que les gens qui se comportent ainsi ont un mal profond, un psy pourrait leur faire que du bien 😄
Je pense que la notion de tromperie indique la rupture d'un pacte, tacite ou verbalisé. Certains couples fonctionnent parfaitement sans qu'il y ait fidélité, mais parce qu'il s'agit d'un paramètre de départ, sur lequel ils sont d'accord. Là, il n'y a pas tromperie, seulement une diversité de partenaires sexuels et/ou amoureux avec le consentement de chacune des parties impliquées.
En revanche, lorsque un membre du couple se livre à des activités extraconjugales sans le consentement ou même sans la connaissance de son/sa partenaire, cela peut poser un problème éthique ou moral. Il y a vraiment "tromperie". Le pacte est rompu, et c'est à la partie lésée d'en tirer les conséquences.
Personnellement, je fonctionne de la même manière que LibertEchErie. Soit je suis amoureux et je n'ai aucune envie d'aller voir ailleurs, soit je ne suis plus amoureux, et là je m'en vais. Ca peut sembler simpliste, mais dans le domaine affectif je suis quelqu'un d'entier.
A partir du moment où la fidélité arrive à la table des discussions de couple, de manière impérieuse, c'est que l'histoire d'amour en question est en train de prendre un triste (selon moi) chemin. Elle perd sa fraîcheur juvénile pour devenir une affaire "sérieuse". L'amour, le vrai ressenti, c'est quelque chose d'instantané. Il y a des histoires d'amour qui se construisent aussi dans le temps, mais, dans sa manière de s'imposer, jamais, le sentiment d'attachement n'est aussi lourd à porter que l'engagement à la claustration volontaire qu'est la fidélité telle qu'on l'envisage le plus souvent. A titre personnel, je n'ai jamais ressenti le besoin de trahir mon sentiment amoureux envers mes conjoints (successifs) en allant "fricoter ailleurs", et j'ai très souvent enduré avec peine leur possessivité. Car ce n'est pas tant la fidélité convenue qui est un problème, mais la jalousie paranoïaque qu'elle contribue à entretenir.
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