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Bonjour,
J'ai trouvé ce site alors que j'étais à la recherche (depuis longtemps) de sites de rencontre pour personnes atypiques (j'en avais déjà trouvé un autre mais il n'y a pas de mal à diversifier ;)).
Je suis beaucoup de choses que je me passerais bien d'être ! Testé "HPI", à l'esprit profondément torturé, je lutte au quotidien contre ma tendance forte au pessimisme et à la misanthropie. Même si je sais parfois, de façon très calculée, me désinhiber remarquablement en public, je suis d'un naturel très introverti. Les relations sociales ne m'attirent pas, je les choisis minutieusement et elles sont rares, seules certaines circonstances s'y prêtent : lorsque je rencontre des personnes prêtes à m'écouter. Je peux alors parler des heures avec des inconnus de mes centres d'intérêts, en art ou en sciences notamment.
En plus d'être introverti, je suis profondément rationaliste, et pessimiste car je ne crois en aucune forme de miracle ou de salut providentiel "exogène". Je suppose que l'Homme n'est par nature ni bon ni mauvais, il est le seul maître de son destin mais il peine beaucoup à se prendre en main, ce qui me fout particulièrement les jetons.
Je suis jeune, mais je sens le temps passer, les malheurs pressentis arriver, en même temps qu'une grande solitude sur le plan sentimental...
J'ai une aversion profonde (en fait je ne trouve pas d'adjectif assez puissant... "absolue" ?) pour la violence (routière, conjugale ou politique, tout, ne cherchez pas !) et ceux qui la pratiquent, qui qu'ils soient. Mais aussi pour le consumérisme et la société de consommation en général avec tous ses apanages : malbouffe, télé-réalité,... Je rejette instinctivement tout ce qui est irréfléchi, qui manque d'esprit. Et je me dis que ça peut paraître prétentieux, ou même, justement, irréfléchi tellement c'est spontané, ce qui serait paradoxal ! Mais ça relève en fait d'un instinct de survie, partout où l'intelligence manque, je crois voir le carnage roder plus ou moins loin.
J'aime mener une vie saine autant que possible, c'est encore mon côté (trop ?) rationnel : tu es imprudent, tu flirtes avec le danger ? Tu finiras par avoir ce que tu cherches ! Je me tiens loin des beuveries et tout ce genre de choses. J'aime par contre la nature, l'observation du ciel et une certaine vie culturelle : visites de musées, concerts, opéras.
Même si je m'intéresse beaucoup à la philosophie stoïcienne, si je me dis qu'il faut accepter profondément son sort du moment que l'on a fait tout ce était de son possible ("accomplir chaque acte comme s'il était le dernier" ;)), le vide sentimental me pèse avec une intensité aléatoire depuis le début de mon célibat il y a trois ans... je ne désespère pas de rencontrer quelqu'une qui ne sera pas trop dérangée par ma psychorigidité naturelle (sur laquelle je travaille...) et qui partagera ma conception de la vie dans l'intellect et à distance raisonnable du tumulte... :)
Bonjour et bienvenue :)
Lepassant... va dire à Sparte ? (ok je sors, sorry)
Salut ! On ne se parlera pas alors, je suis bretonne et un brin alcoolique 😛
Belle route ici en tous les cas. Aurélien, concepteur/créateur de ce chouette site, a réussi à créer un univers virtuel bienveillant qui amène parfois de jolies rencontres dans la vie "terrestre".
Belle soirée lumineuse !
Salut Lepassant.
Je suis charmé par toute cette description précise, bien taillée comme la barbe d'un esprit entretenu, cadrée comme un géomètre grec et légèrement dilettante comme un philosophe de jardin. Oui, mais voilà, mon Socrate s'agite (non patrick, ce n'est pas ce que tu crois), et, me titillant (toujours pas, patrick), il s'étonne d'un point qui serait une contradiction et, pour un esprit aussi hilbertien, ce serait dramatique.
Voilà donc l'objet de mon inquiétude : tu dis rejeter la violence, l'abhorrer absolument, mais peut-on réellement vivre sans violence ? Toute vie n'est-elle pas une violence, pour les gens que tu blesses, les femmes que tu rejettes, les curieux que tu repousses, pour les logiques que tu n'appliques pas (et ce doit être parfois assez flou ^^), pour toutes les carottes digérées dont ton organisme se compose ? Il faudrait donc être rigoureux, et dire que tu t'opposes à un certain niveau de violence, selon l'origine de tel ou tel mal. Car par exemple, être misanthrope et n'être point violent, à l'endroit du concept même de société, à l'endroit des êtres irrationnels (que même l'homo oeconomicus est malgré tout) qui la constituent, c'est faire l'aveu d'une contradiction. Schopenhauer n'est pas le dispensateur de bisous universels, et si tu partages ses vues sur la détestable fécondité du monde, alors assurément, et sans aller jusqu'à la trannie platonicienne (qui est violente), il y a des soupçons de crime et de sang dans tes pensées.
Après, je pourrais aussi disserter sur la question de la dialectique, et du fait que la bonne logique est peut-être dialectique, et qu'ainsi, des tensions et de l'animosité de partis entre eux ("partis", patrick, pas "parties") naît un essor nouveau, ou parler aussi de la violence dialogique, de l'apaisement chez Harbemas, de l'idée que la société n'est qu'une régulation des conflits, du thème de la justice comme violence légitimée, et de plein d'autres choses, mais on va certainement me dire, avec une certaine violence, "Abderian, shut up !".
Ergo, je te souhaite la bienvenue (ou le bon arrivage, car le participe passé de "venu" laisserait entendre qu'en fait tu es déjà reparti, ce qui serait violemment inconvenant).
😄 Là aussi, trop bon, avec Patrick en ponctuation! Bon, en supposant que Patrick apprécie lui aussi, bien évidemment 🙂
Merci LibertEchErie ! 🙂
Je t'ajoute du coup à la longue liste... uninominale de mes fans.
Et si patrick arrive à passer la première phrase, il exprimera, à l'issue de son marathon, son sentiment d'être ainsi éminemment distingué.
C'est un honneur pour moi d'entrer dans ce groupe prestigieux formé uniquement de moi 😄
Je suis d'accord avec la première phrase, donc je vais pas plus loin :"merci libertecherie".
(en fait abderian m'a fait un gros virement bancaire en échange je ne râle pas)
🙂 la vie semble plus douce grâce aux arrangements de la sorte. Nos politiques le savent et nous gâtent souvent en la matière. Reste à savoir ce que pense Lepassant de tout cela...
😉
@patrick : et la clause de confidentialité, tu en fais quoi ?! 😉
@Merlin : J'imagine que tu n'es pas en train de supposer qu'il n'a jamais pris un fer à repasser de sa vie, hein ? 🙂
J'aime beaucoup lire vos commentaires, vos divagations, vos argumentations mais aussi votre bienveillance et votre humour...
Ah ben ça fait plaisir Ann, parce-qu'il arrive que le clown s'attriste de lui-même
abderian : pour la confidentialité, j'avais dit que c'était 15% en plus, je les attends toujours.
liberté chérie : moi, le lundi matin, il ne faut pas me parler avant que j'aie pris ma douche, bu mon café, fait ma journée de travail, souper et m'être recouché, idéalement 5 fois. ( c'est pas de moi mais de quelqu'un sur twitter dont j'ai oublié le nom)
😄 Ça fait trop de bien, avant d'aller se coucher, merci Pat!
Ha ça alors je n'imaginais pas que ma présentation allait déclencher une cascade de plus de vingt réponses ! Je suis au boulot pour l'instant mais je vous répondrai à mon tour dès que j'en aurai le temps...
une des règles de base est qu'on n'a jamais le temps, c'est pour ça qu'on procrastine autant....
On a toujours le temps, c'est ce qu'on veut en faire la règle de tout; démonstration en images
[youtube]voir la vidéo[/youtube]
J'espère que ça vous a plu.
RHOOO !! Fichtre ! J'en ai manqué des choses.. Bienvenu Lepassant ! Je risque de ne pas te plaire.. alors je te souhaite tout l'épanouissement qu'il te faudra.
En terme d'échanges, Abderian, Merlin, seront certainement te rendre la monnaie de ta pièce en joutes verbales en plus d'être souvent très intéressantes !
Je te souhaite te trouver ici des gens un peu comme toi, qui rentreront dans ton cercle petit, mais présssss(c)ieux, comme le dit un petit être tout moche qui siffle...
Abderian : voui voui tu as raison, ne t'inquiète pas (enfin, c'est une expression, ou alors inquiète-toi, c'est selon ta façon de voir les choses !) : ma vie est en effet pleine de contradictions... entre mon esprit rationnel "qui se refuse obstinément à croire au fantômes" et mes phobies qui sont, comme toute phobie ou presque, irrationnelles, mais alors complètement irrationnelles. Contradiction aussi entre mon rejet de la violence, mon attirance pour la non-violence, et ma détestation... justement violente du brouhaha de la société (et de la chauffardise en premier lieu, étant obligé de beaucoup rouler dans le cadre professionnel, et multipliant spontanément par 10, 20 ou 30 la colère que devrait normalement m'inspirer l'incivilité... les automatismes émotionnels sont bien souvent nos pires ennemis, ou du moins ceux d'un esprit libre ! 🙁 )
"Toute vie n'est-elle pas une violence, pour les gens que tu blesses, les femmes que tu rejettes, les curieux que tu repousses" (Abderian). Ben en fait, pour réagir à ce passage en particulier, il se trouve que j'ai un gros (énorme...) problème : je ne sais pas dire non (je sais, je ne suis pas le seul) et je me retrouve dans des situations très barbantes, avec des gens (souvent en manque d'affection ou de reconnaissance) qui se collent à moi parce que je suis le seul à ne pas les rejeter, le seul à m'ouvrir un peu trop à eux. Et je vis des moments difficiles, où j'aimerais m'enfuir en courant, pour être "au chevet" de ces personnes. Je me retrouve "assistant social" à titre grâcieux et malgré moi, victime de ma compassion hypertrophiée. Jusqu'au jour où je décide de ne plus décrocher le téléphone pendant trois semaines parce que la cocote minute est sur le point d'exploser (je sais, il paraît que c'est normalement impossible...), exploser sous le poids des abus, des coups de fil incessants à toute heure du jour et de la nuit, des dépannages à 21 heures, et j'en passe. Dans ces moments où je coupe les ponts avec les personnes collantes, je culpabilise, forcément, alors je finis toujours par reprendre contact. Puis je romps à nouveau, je culpabilise puis j'oublie petit à petit... jusqu'au cycle suivant, qui arrive ou n'arrive pas. Mais en tout cas, voilà où ça mène d'être incapable de doser le curseur de violence acceptable à avoir dans sa vie. Et c'est très dur pour moi de trouver ce "juste milieu", presque impossible, mon esprit est totalement incompétent dans cette appréciation. J'en paye le prix fort...
@Lepassant, peut-être qu'il faut que tu te demandes "où est la plus grande violence?"
Dans le refus que tu n'oses pas dire, dans les situations que tu te laisses subir...
Peut-être qu'en ne voyant pas les situations sous l'angle de la violence, mais de la responsabilité et le devoir de respect de soi, des autres...
un grand principe dans la sécurité et le sauvetage (et puis Pix (et quelques autres surement) tu peux écouter aussi je pense), c'est de sauver soi-même avant de sauver les autres. on apprend ça pour les incendies, pour les gaz toxiques, les inondations,... si on n'est pas soi-même en sécurité, on ne peut pas sauver les autres ou alors on risque d'y rester tous les deux. ca peut paraître cruel mais c'est le plus efficace. je pense que pour le soutien au autres c'est pareil, il faut soi-même être en forme pour aider les autres. sinon c'est la déprime pour tout le monde. donc, quand t'as un coup de mou, pense à toi, isole-toi ou va faire un tour. alors, quand tu reviendras en forme, tu pourras aider les autres (si tu le souhaites parce que ca reste un choix et pas une obligation)
@Lepassant : Merci pour ton message et l'attention portée aux miens !
Mais comme je ne veux pas non plus initier un cycle furieusement violent rendant éventuellement nécessaire une réponse, trois remarques :
1°) Quand j'apprenais à conduire, j'enrageais de toutes les fautes commises ; ta situation me fait penser à la mienne. Avec la maturité, heureusement, l'esprit grand policier s'est estompé (j'essaie maintenant de rouler au milieu de la route pour me dire que ma poutre est plus grosse que leur paille ^^).
2°) Aider les gens ce peut être intéressant, mais la culpabilité s'arrête là où l'aide est effectivement utile. En clair, si tu dévoues ton temps à des gens parasitiques qui se désolent seulement et te prennent comme une pissotière, bah, je n'ai jamais vu de toilettes culpabiliser de se déloger pour des êtres plus respectables.
3°) Amusément finalement, tu parles d'une violence de la charité, et d'une violence ou d'un processus de violence que tu absorbes, finalement. On comprend alors psychologiquement pourquoi tu la refuses, mais du coup, plus exactement, c'est son absorption qui te fait horreur, surtout dans sa dimension pratique. Cela reste un point intéressant à développer, mais si je fais de la métaphysique, on va me renommer en Assurancetourix. Donc chacun imaginera juste avec son super cerveau ce que j'aurais pu dire ^^.
@Pat on en a déjà causé ^^ c'est pas parce qu'on a tendance à aider les autres et les écouter qu'on tombe direct dans le côté abus et oubli de soi.
Perso j'arrive tout à fait à gérer les deux et ne pas me laisser entraîner par le fond ou soulée à outrance.
Il y a un juste milieu ! Alors certes c'est aussi grâce à mon travail dans le social que j'ai appris à ne pas souffrir (trop) ou ne pas prendre trop en moi, la souffrance des autres. Mais arrêter d'aider, ou d'être empathique ou altruiste, je ne le conçois et ne le veux même pas !
Ce qui ne veut pas dire que je me néglige, ou que je veux passer sous un métro tous les soirs à cause de mon travail de la journée. Ou que je me laisse manger. Non, je sais où m'arrêter, où arrêter poliment et en expliquant pourquoi, les gens qui pensent que je vais être leur pilier, au détriment de ma vie.
Enfin voilà je souhaitais juste remettre de l'ordre dans ce cliché qui revient trop souvent. 😄
Ptain d'ordi qui déconne.. bref.
Je plussoie en disant qu'aider les autres sans attendre en retour, aide aussi soi même. Aider les autres ne veut pas dire, ne plus s'aider soi même ! C'est une aberration ! On peut faire les deux vindieu!
Je crois qu'il est important de poser les limites le plus tôt possible. Montrer à l'entourage jusqu'où ils ne peuvent pas aller. Ca implique d'apprendre à dire non, ce qui pour certains n'est pas facile, mais le jeu en vaut la chandelle. Ca n'empêche pas d'aider, de conforter, ou de soutenir ceux que l'on choisit, mais pas au détriment de soi-même. Sinon on devient très vite la proie des vautours qui ne donnent rien mais prennent tout.
Un exemple dans l'une de mes vies professionnelles antérieures : un collègue de mon équipe vient me demander de déplacer mon week-end de repos pour qu'il puisse prendre le sien pour je ne sais plus quelle raison. Je décline, j'avais prévu quelque chose ce week-end là. Il a insisté à de très nombreuses reprises, et lourdement, du genre "mais tu peux bien me rendre ce service !" J'ai tenu bon. L'individu estimait que tout lui était dû parce qu'il avait un problème, et que la vie des autres passait après la sienne. Après ce non très ferme, je n'ai plus eu de requêtes déraisonnables de sa part. La limite était posée.
Comme d'hab, un pro ce Merlin ! C'est exactement ce que j'essaie de dire, mais il le dit bien mieux. Merci :)
oui j'ai oublié le 'bien entre le 'très' et le 'résumé'. c'est aussi ce que je voulais dire.
Sauf que Merlin a oublié de préciser qu'il avait *aussi* perdu un ami.
Voilà, "jolie petite histoire" ! 😉
Si on les perd, c'est pas de vrais amis, juste des passants, donc de passage ;)
Mais là, @Abderian, je ne vois pas de quel ami tu parles, je n'évoquais qu'un collègue...
Bon ok Merlin, je "boutadais", j'oubliais que tu n'avais que des "collègues"... 😋
Mh, tu serais pas du genre "garde tes ennemis près de toi, et tes collègues encore plus près" ?! 😉
Ben c'est à dire que le collègue, contrairement à l'ennemi... Il peut passer sous le bureau.
😱 😜 😂
*S'enfuit en courant et criant d'hilarité*
Ah mais j'ai de vrais amis. Certains sont trop loin géographiquement pour mon goût, mais je les garde quand même ;) Je précisais juste que l'anecdote racontée ne concernait pas l'un d'eux :)
@Kalimalicia mélanger le travail et le plaisir est un travers que j'ai toujours évité. Ca n'apporte que des complications. Bien qu'un dicton populaire sur l'un de mes lieux de travail disait "mieux vaut sortir avec des gens qui font le même boulot, ils baisent pas mieux que les autres mais au moins ils ont les mêmes horaires" :P
@Kalimalicia : 😂 Bon ben voilà merci j'me marre 😂 😂 C'est bonnnnnn comme le dit Nono !!
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