Hey!

Sois le bienvenu ici @Rumpel. Créer des liens est en effet compliqué. Je valide. Une force nous retient en arrière. Elle est puissante. Alors même que l'on veut et apprécie les autres. C'est comme si on voulait préserver une liberté celle là grande, (je dis on car je suis aussi autiste asperger), parce que cette façon que nous avons d'appréhender le monde ne fait référence à aucun schéma préalable. On ne globalise pas on ne réduit pas. En qualité d'éducateur spécialisé comment te sens tu ?

@Opicino, déjà merci pour ton message de bienvenue :)
Alors effectivement par ce regard particulier je me suis toujours senti a l'étroit et freiné, mais en même temps je sais que c'est par ce regard sur le monde que je peut atteindre mes objectifs, car je me sent moins limité, car je voit tjs plus loin et dans la globalité, ce qui fait que je "perçois" (comme la plupart des aspi que j'ai rencontré) ce que les."neurotipyque" ne soupçonne pas. Donc comme tout, c'est une pièce avec un bon et un mauvais côté. Un coup on a l'un, puis l'autre.
@Kumo merci a toi :)
Je pratique le karaté et le krav maga :)
Oui je pense que l'on vit vraiment une période particulière qui est loin d'être terminé... C'est un cycle :)
Pour ma part je ne crois plus en mon métier. Oui je sais c'est terrible, mais pour diverses raisons je n'y crois plus. Donc je fais ce qu'il faut pour mes projets, qui sont en parti dans le social d'ailleurs, mais pour moi le système n'est plus du tout adapté. Il est temps de réformer en profondeur.

Salut Rumpel 🙂

Sois le bienvenu.

citation :
Également parceque rencontrer des gens c'est assez compliqué pour moi, je n'ai pas de problème pour discuter mais créer des liens c'est plus compliqué...
Il faut aussi savoir compter sur le non jugement de l'autre. Partir du principe que, il ou elle, peut accepter les comportement non-alignés à une norme.

Je te pose une question, qui, je pense, peut intéresser aussi toutes les personnes qui se retrouvent dans tes propos (idem pour @Opicino)
C'est quoi, selon toi, l'élément qui est le plus bloquant pour créer du lien?

Personnellement, je pense être l'inverse de toi sur ce point. Je peux créer du lien beaucoup plus facilement qu'il n'y parait. Et pourtant, précédemment, j'ai passé de très nombreuses années à être dans la rupture relationnelle quotidienne. Pour ne pas dire toxique et ultra-violente. Par conséquent, créer du lien dans ces conditions, même pour personne comme moi, ça ne marchait pas. 🙁

A plus tard.
(et si tu ne veux ou ne peux pas répondre à la question. Tu écris "Joker", et on fera l'impasse dessus. C'est selon ta convenance. 😉)


Hiné.

Bienvenue à toi, Rumpel !
Je n'ai pas le secret pour le tissage de liens, mais tu trouveras certainement en ces lieux pas mal de monde ayant des goûts sortant de l'ordinaire. 😉

Hello! 🙂

@Maverick
@Toutes
@Tous

citation :
pour créer des liens, faut-il forcément chercher des personnes qui ont les mêmes goûts ? est-ce que des goûts différents, complémentaires, ne peuvent pas nourrir la curiosité et entretenir l'intérêt des rencontres ?Les deux en fait, mon capitaine! 😄 Le lien commun rassure, et la différence éveille. 😉

Personnellement - avis qui n'engage que moi, mais que je propose à qui s'y reconnaît éventuellement - j'ai à la fois besoin de personnes qui peuvent me ressembler beaucoup. Et en même temps, je suis dans la recherche de mes complets opposés. Se faisant, il est arrivé plus d'une fois que des migrations d'adn mental s'opère, et c'est ainsi que de mini changement en mini changement, je me suis senti être plus en phase avec les autres, et simultanément, avec moi-même.

citation :
la similarité ne risque-t-elle pas d'induire l'ennui et l'usure du lien ? Pour cela, il faudrait être rigoureusement dans un monde qui n'évolue pas (dogmes et religions pèsent souvent lourdement dans l'observation de cette perspective). Or, au contraire, le Monde change souvent assez vite. Et je dirais même de plus en plus vite d'ailleurs. Par conséquent, le facteur "ennui", je n'y crois pas trop.

citation :
Comme l'écrit @-Hinenao, l'important c'est de croiser la route de personnes qui ne te jugent pas... Autrefois, je jugeais. Parce que c'était le biais réel, l'écueil fondamental, de mon milieu et de mon éducation. [banlieue, violence, religion, racisme et théorie du grand remplacement, juste pour donner le ton...] Puis, on m'a "appris" à ne plus le faire. A ouvrir grands mes yeux, ma Foi, et ma conscience. Là aussi, c'est une histoire d'adn mental que j'ai reçu et que j'ai intégré à ce que je suis. Je ne suis absolument pas né ainsi*.

citation :
("il/elle ne va pas m'apprécier, j'ai peur, je ne vais pas au contact, je ne me révèle pas") : c'est peut-être ça, l'élément le plus bloquant D'où le fait pour aider, faciliter, porter, soutenir, faut-il ne pas hésiter à mettre en mots - clairement et bien écrits - les intentions vraies qui restent souvent invisibles après lecture de l'autre. Ok, ça fait parfois con-con de dire "merci", "bonjour", "j'ai rien à écrire, mais je t'ai lu", "te fais la bise", "te fais un câlin virtuel". Toutefois, selon la position de la personne sensible et/ou émotive qui fut prime émettrice du ou d'un message, rien n'est finalement pire que le silence froid d'une absence totale de réaction. Et dans ce cas là, souvent aussi, le silence entretien le silence pernitieux. Et c'est un cercle vicieux qui ne s'éteint pas.


* Donc ouaip, pour la petite blague avec un rigolo jeu de mot, c'était pas "Hiné", quoi...😋


A plus tard. 😄
J'ai encore du boulot à finir et un nouveau topic à ouvrir. (qui rejoindra peu ou prou le même sujet, d'ailleur. Question de coincidence)



Hiné.

@Maverick

citation :
juger et critiquer l'autre, c'est réaffirmer en douce la valeur et la primauté des principes selon lesquels soi-même a été élevé / endoctriné, c'est se rassurer sur ses propres références Complètement d'accord avec toi. Mais alors, complètement!! Cependant, le "en douce", ça j'ai jamais vu. C'était plutôt "pleine-balle-dans-ta-face". Traumatisant.

(Je ne critique pas. Juste, je dénote du contexte de l'époque. Car, je me souviens de tout.)


Aparté dans l'aparté.
citation :
J'écris ça sur le site APIE... (l'Hôpital qui se fout de la Charité ) mais c'est pour ça que je suis adepte des rencontres DLVV/IRL... et que j'en propose ! Pas encore le cas pour moi. Je suis trop frais, toujours découvrant. Je n'ai pas encore fait ma place ici (humblement). Plus tard peut-être, car ma région est "morte" sur Apie.? Et des équivalents HP autres que Apien(ne)s pur jus, il y en a par chez moi, c'est sûr. Mon ancienne vie virtuelle HP ailleurs que sur le site Apie me l'a d'ailleurs déjà précédemment confirmé plusieurs fois. Mais ça, c'était une autre vie... un autre réseau.


A plus tard. Bâton de parole, toussa, toussa... Voilà... 😄
Bonne soirée.

Trop de texte, je n'ai pas tout lu...

"Qui se ressemble, s'assemble..."
"Les opposés s'attirent..."

Ces deux lois sont également vraies. L'une ne prime pas sur l'autre. Mais l'une s'exerce plus facilement, suivant les personnes, le contexte, sans qu'il n'y ait de règle précise. L'alchimie qui opère lorsque deux êtres sont en présence reste quelque chose de mystérieux (désolé la science).

Je crois que l'essentiel est d'être dans une dynamique, un mouvement, une démarche, de rencontre de l'autre. Mais aussi, de rencontre de soi. Car ce que l'autre va nous envoyer, parfois renvoyer, parfois avec perte et fracas, ce sont des choses qui fâchent (et que parfois on ne veut pas voir sur soi, ou en soi). Donc, à la fois accepter un retour un peu houleux quand il interroge, force à reprendre le mouvement. Et à la fois se connaître assez soi lorsque le retour est juste méchant, agressif, ou à côté de la plaque (ou, bien souvent, une critique que l'on reçoit car l'autre ne peut pas la diriger contre lui-même, qui devrait en être le récipiendaire).

Et effectivement, l'opposé de l'amour n'est pas la haine, mais l'indifférence. C'est l'indifférence, issue d'un besoin aveugle et sourd (à toute humanité), de rentabilité à tous prix, d'équilibre des marchés, de lois d'offre et de la demande, qui découpe les humains sur des plaques tectoniques, et les éloigne les uns des autres (quand ils ne sont pas, juste, broyés).

Je crois que l'humain est un animal social avant tout. Le bébé, a autant besoin de liens sociaux, d'attention, de douceur, de considération, que de nourriture et de soins hygiéniques (sinon, il meurt). Ce besoin ne disparait pas avec l'âge, il évolue juste (même si nous avons tous des degrés différents pour pouvoir le combler). L'autre est cet être qui nous rassure dans notre identité, en nous permettant d'expérimenter dans l'alterité. Et nous permet de sortir de notre bulle, notre univers clos, notre circuit "fermé", en apportant autre chose. Un autre chose curieux, car, si nous avons en nous l'Univers tout entier, que peut-il avoir de différent ?

Alors, ma remarque ne ciblait personne. Je me sentais un peu honteux de l'écrire, étant adepte de commettre moi-même ces pavés que je rechigne à lire.

Ah mais je ne consolide rien du tout. Le si est de moi, le reste vient de la table d'émeraude.
"Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose."
Ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas. Ce qui est dessus, comme ce qui est en dessous. Ce qui est dehors, est comme ce qui est dedans.

On a tous, et l'Univers en soi, et une faille béante, celle par la-même où nous sommes arrivés, et qui rend notre existence possible. Oui, tout cela est vertigineux. Tellement que plein de gens veulent remplir cette faille, à tous prix, à coups d'argent, de nourriture, de pouvoir, de prestige. Ou l'évitent, évitent de la voir, de même que leurs propres manques, leurs propres faiblesses (je crois qu'on nomme cela "narcissisme").

Mais je crois, qu'il ne faut pas accorder trop d'importance à tout cela. Juste, se laisser glisser, comme les nuages sur le vent. Comme ton avatar, noble bovidé (animal sacré, car animal sacrificiel) qui semble de la colline dévaler. 😉