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- "qui suis-je?" - sempiternelle question ;-)
Me présenter est toujours un défi - car, au fond, comment savoir qui on est "vraiment"? Pour empêcher ma tendance à la sur-analyse de m'occuper toute la nuit 😉, voici en vrac quelques bribes sur moi:
- "zèbre" qui se demande quelle place donner à cette appellation pour se définir de manière pertinente sans s'enfermer dans cette catégorie - comment est-ce que vous gérez ça, vous qui me lisez?;
- anthropologue/ethnologue avec une fascination pour la justice et la gestion des conflits en Europe et ailleurs;
- lectrice compulsive, harpiste;
- tendance à la sur-intellectualisation que j'essaie de contrer par des activités physiques et/ou exigeant une concentration sur le ressenti (yoga, méditation, danse, musique, ...) - à ce propos, toute suggestion et tout partage d'expérience est le bienvenu 🙂.
Je me réjouis de rencontrer de nouvelles personnes sur ce site 🙂
Bienvenue @ethno20
Qu'est ce qui t'amène par ici ?
Pourquoi as tu besoin de savoir qui tu es ?
Bonjour !
Ah, la sur-intellectualisation ! Ecouter ses ressentis, ses sensations, peut aider à la combattre, aussi.
Bienvenue :)
@Amar: ces derniers temps je dois souvent me présenter et je ne sais pas toujours par quel bout commencer... Ça me fait donc réfléchir 😉
Sinon, je suis ici pour rencontrer d'autres gens HP/zèbres & co car dès fois je ne sais plus très bien quoi penser de ces appellations. Et, last but not least, je suis toujours ravie de rencontrer de nouvelles personnes 🙂
Ouh une harpiste ! @Mae tu vas te faire une copine ! Sois la bienvenue :)
@Merlin: Oui, je suis bien d'accord avec toi. Mais en même temps, le risque de tomber dans un combat avec soi-même n'est pas très réjouissant, non? Toute cette histoire d'acceptation, de laisser aller n'est franchement pas facile à mettre en pratique...
😄 😄 😄 j'en joue pas j'écorche avec entrain! 😂 😂 😂 😂 @Ethno20 @Benjamin
Bienvenue !
J'en profite pour formuler une remarque dont tout le monde se foutra, mais j'imagine que cela fera partie de la véracité de l'assertion elle-même : "la surintellectualisation n'existe pas". Au pire, elle est seulement mal employée, mais ni sa fréquence ni son intensité ne peuvent réellement conférer un caractère d'excès, surtout qu'elle s'adosse de tout manière, et ce même de façon retorse ou secrète, aux sentiments. Quel esprit fonctionnerait sans coeur ? Il n'y a point de pensées pures, à moins de croire.... quoi, en Dieu ? Pouah, Dieu n'est même pas un puriste de la réflexion ! Le seul fait de vouloir mettre un peu d'esthétisme dans le monde prouve qu'il se joue autre chose que les froides cathédrales classiques de la pensée, comme d'aucuns se plaisent à l'imaginer.
Ce serait donc... quoi, penser trop au point de n'agir plus ? Mais la pensée n'est-elle pas actionnelle ? Si l'on n'agit pas, ce n'est pas la faute de la pensée, c'est la faute d'une interruption de ses effets. Comme... bah, vous imaginerez bien le schéma.
Bref, gare aux illusions lexicales, mais j'ose croire que si tu ne le crains pas, @Ethno20, tu pourras toujours développer ce que tu entends pas là et marquer au fer blanc ce que cet excès neuronal conduirait en toi.
@Abderian: merci pour ta remarque! Je te rejoins sur l'affirmation que la pensée ne doit pas être conçue comme étant désincarnée car elle est évidemment liée à notre vécu. Néanmoins, je suis d'avis que l'importance ou la place que nous donnons à la pensée par rapport aux émotions/ressentis dans notre vie quotidienne peut être modulable. Par exemple, si je suis à une soirée avec des ami.e.s: Je peux passer mon temps à me demander si j'ai bien fait de venir, si je ne serai pas trop fatiguée le lendemain et me prendre la tête; ou je peux me concentrer sur mon ressenti, réaliser que je suis toute détendue et heureuse et profiter. C'est un peu caricatural comme exemple - je ne veux pas diaboliser la pensée - mais je pense qu'il montre bien que de se laisser emporter par une volonté de rationaliser ce qu'on vit n'est pas toujours utile. J'adore me lancer dans des grandes réflexions, mais je crois que ça fait du bien parfois de simplement vivre le moment présent, sans prendre le large intellectuellement. Il s'agit donc d'un juste milieu à trouver 😉
Bienvenue!
Ah! La voie du milieu, mon dada! Avec modération aussi, il faut se laisser des soupapes pour pas exploser à force de se contrôler...?
@Ethno20 : quand tu mets dans le sac lexical de la "pensée" la question de savoir s'il faut ou non rentrer se coucher, comme Ionesco le disait des spectateurs d'une pièce de théâtre, ce n'est pas réellement une "pensée", mais plutôt une donnée, un fait, une conséquence, comme celle qui ferait observer que rouler sans ceinture est dangereux, manger un fruit pourri pourrait nuire à ton transit, ou tenter des flexions sans échauffement conduirait à une révolte musculaire. Tu peux donc dire qu'ils sont rationnels, car ce sont des rapports de choses, des calculs posés sur l'existence, mais la "pensée" peut avoir une épaisseur bien plus grande et une respiration beaucoup plus tentaculaire. On peut parler de pensée... cinématographique, artistique, méditante, philosophique, et ce sont là des pensées dans leur joyeuse complexité. Et elles n'ôtent absolument rien à la jouissance de l'instant, au contraire : elles conduisent à un état d'appréciation et de perception supérieur, car même sortir avec quelqu'un ou aller en soirée et avoir au nez l'odeur du chatoiement des possibles est nettement plus réjouissant qu'un simple lâcher-prise, car s'il y a de la joie dans les deux, la première attitude a quelque chose de plus formidablement... ontologique et plénier. Non content d'être dans la situation ou d'être porté par elle, on peut alors être la situation. C'est le paradoxe : quand la situation a de l'épaisseur, l'être qui s'y trouve n'a plus de membrane pour s'en trouver refoulé.
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