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- Résumé de mon apie : la totale !
Bonjour à tous, en résumé voici ma vie.
Je suis né heureux d'être ici cette nuit. Je n'ai pas osé forcé sur la présentation à enchaîner mais j'ai lu le résumé du concept des rencontres. Sur la base d'activités à partager plutôt qu'au pur échange restrictif derrière un écran ? Voilà qui est mieux que je pensais a priori, ne serait-ce qu'au vu de l'objectif de chacune des personnes.
Mon objectif est de rencontrer amoureusement puisque je suis un amoureux de la vie et de moi-même depuis peu. Que ce soit par le biais d'intérêts communs ou d'une façon assez partagée de voir les choses, le plus important me semble la relation à construire puis à vivre pleinement à 2. Je serais donc encore plus heureux d'y parvenir concrètement, par la sortie, l'activité, l'échange et le partage vivant, qu'il soit orienté en ce sens ou amical au départ, afin de se connaître un peu plus pour cela.
En tant qu'atypique, ma différence ne se situe pas au niveau de l'intellectuel ou de l'émotionnel de base. Elle est davantage située dans mes choix de vie, mon chemin et ma perception du monde. J'ai mon univers et j'ai ma réalité mais ils me sont compatibles et assez liés pour ne pas avoir à me faire personnage sur mesure par moment et moi-même réductible (ou mis en case si vous préférez) à d'autres moments. C'est un continuum d'espace-temps modulable, selon le contexte (et aussi l'humeur ou la forme du type, je le reconnais), l'énergie et la matière, qui me fait m'ouvrir vers d'autres horizons potentiels. Ce niveau laisse donc place à la philosophie personnelle ou spécifique comme à la spiritualité, à ceci près que je ne vais pas vers elles, ce sont elles qui viennent parfois frapper à ma porte depuis quelques années. La vie ne m'a donc pas fait de cadeau mais elle m'aura comme guidé vers mon objectif principal de vie depuis toujours, ce qu'elle fait encore et toujours : celui de privilégier le bonheur avant tout.
Le bonheur est simple et magique à mon niveau. Le bonheur c'est d'abord la liberté d'être, ce qui est prétentieux sans le savoir, du moins la prétention d'être libre. La santé, l'épanouissement sous toutes ses formes, notamment les activités... Cela est facilité par la connaissance de soi, que je tâche d'améliorer de jour en jour ou alors de semaine en semaine quand j'ai moins de temps pour penser à moi au quotidien. Si je suis en évolution assez constante, c'est parce que cela ne dépend pas, ou alors rarement d'autrui : je suis donc indépendant et même assez solitaire quand je vaque à mes occupations.
Mon bonheur est passé depuis ma tendre enfance par mon rapport avec moi. D'autant que je me souvienne, un peu avant 5 ou 6 ans où il a bien fallu que je me rende compte qu'il fallait bien que quelqu'un m'aime comme je suis : moi par exemple ! Cela tombait bien, car étant timide et pudique, j'ai pu m'aimer en cachette, en attendant mon adolescence où j'ai enfin pu me créer ce passage entre le monde de mon moi et celui de mon image. Là aussi, forcé de sortir et de fréquenter les personnes trop ressemblantes entre elles, vie en société oblige ! Je ne regrette pas, car ado, les amitiés très diverses me sont indispensables, non pas pour me connaître mais pour mieux comprendre l'altérité rustre plutôt que de la rejeter petit enfant en la fuyant.
Adulte différent aussi par le fait de pouvoir me faire accepter tout en restant un minimum différent ou à l'écart, c'est au début de ma vie professionnelle que j'ai réalisé combien il m'avait été aussi désagréable qu'utile de faire avec les gens qu'on dit normaux ou ceux qu'on dit intelligent. Suis-je une sorte de rebel pitoyable, de marginal invisible, d'illuminé aveugle, de débile mental intelligent qui s'ignore selon autrui ? Ces questions ont longtemps été la problématique trop simpliste et trop tierce pour pouvoir y répondre qu'en silence et en moi-même (Oui en effet... grâce et à cause des autres, ce qui me permet de réussir ce que je veux ou presque tout dans la vie). Mais moi aussi je suis normal en tous milieux : il me suffit de faire ce que Papa et Maman m'ont dit de faire, Papi et Mami aussi, frères et soeurs, mes amis, certains de mes professeurs, ..., l'entourage quoi !
Puis vient le temps de la maturité, des désillusions... Un peu avant 33 ans, je décide de faire des choix plus significatifs : catastrophe et fin du monde au programme, d'après ce que je constate des réactions et des jugements à mon encontre, pour mon bien comme pour mon avenir de citoyen que je n'ai d'ailleurs jamais pu être ! Tous les jours au petit dej, à midi et le soir. Hormis la nuit où je dors et qu'on me laisse relativement tranquille quand on ne souhaite pas me réveiller ou me dissuader de mes choix de vie pendant mon sommeil, y'a pas d'heure pour en manger. Une pluie de cette haine limitée au travail s'est donc étendue dans tous les autres domaines. Le choix de la vie intérieure a des conséquences cataclysmiques pour autrui et donc pour soi, pour qui ne prend pas la peine de fuir pour s'isoler assez loin de toute vie sociale incontournable. Il est certain que je me croyais plus fort et expérimenté que je ne l'étais, juste parce que j'avais toujours été assez différent professionnellement, donc fort et comme admiré ou convoité en société. Ce monde où j'obtenais presque tout ce que je souhaitais me faisait vomir, mais j'ignorais encore qu'en arrêtant de vomir et en pensant davantage à ma différence au niveau intérieur, donc non visible ou intelligible selon l'autre, c'est alors autrui qui allait vomir sur mon être en devenir pendant un bon moment. Soyons honnête, je crois que si j'avais su, je n'aurais pas eu le courage de quitter la société bien-pensante.
Les années ont passé de pressions en pressions et de galère en galère, uniquement souhaité et programmé par autrui pour me faire revenir dans le droit chemin. J'ai tenu bon et j'ai bien fait ! Après tout, ce sont mes choix, de refuser tous les honneurs et les avantages de tous ces gens que je ne peux pas, même avec tous les efforts dont je suis capable envers moi-même ou autrui, estimer ou respecter suffisamment pour accepter l'inacceptable de mon point de vue. J'ai cultivé ma patience et d'autres qualités dont je ne soupçonnais pas l'existence, juste pour survivre à la bêtise humaine... Finalement peu importe le choix que vous faites dans la vie : le plus important et le plus dur c'est de tenir bon ! C'est cela ma seconde éducation, la vraie, celle qui m'a élevé pendant des années, en laissant croire le plus souvent à mon insu, que j'allais encore et toujours plus bas que terre. Juste en faisant ma vie comme je l'entendais, juste en restant libre, quitte à m'isoler davantage, à me priver de tout ce qui semble vital pour la société actuelle. Pour le simple droit de vivre selon mes choix et principes qui me conviennent, pour exister un peu envers moi-même.
Depuis quelques années déjà, la quarantaine, peu de choses ont changé pour ne pas dire rien... Mais elles ont évolué sous une forme me permettant de vivre comme je le souhaite et heureux. Enfin ! Il est tellement plus difficile mais aussi plus épanouissant au bout du compte de suivre sa voie, assez souvent envers et contre tous puisque c'est le changement à des fins personnelles atypiques ou même le fait d'assumer sa différence qui est insupportable pour les autres. Oui, car c'est l'image que vous renvoyez qui interpelle violemment et non ce que vous êtes vraiment, à moins de tomber sur un niveau philosophique ou spirituel assez avancé pour faire la différence, de croiser un ange de bonté ou d'insouciance, ou toute autre ouverture en conscience susceptible de vous accepter mais trop rare à cette époque trop superficielle à mon goût.
Vivant à ce jour 🙂 ! Et finalement, je ne regrette ni ma différence, ni ce que cela induit dans cette vie regrettable selon autrui. Car je suis un être vivant. Pour son plus grand bonheur et son meilleur amour de la vie...
Philman
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