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... la forme ! (Comme il est de coutume de s'introduire... ici 😉 )
C'est la première fois que je rejoins une communauté virtuelle composée d'âmes APIE. J'ai été identifiée à l'âge de 25 ans (aujourd'hui je vais sur mes 35 ans 😜) par un psychologue comme étant profil atypique comme tous ici. Je ne l'ai pas cru et pourtant j'ai été soulagée, étrange sensation ! Bah oui, j'avais toujours cru que j'étais toujours "trop", pas assez "normale", surtout "handicapée" et cherchant sans cesse à être "caméléon". J'ai mis 5 ans avant de passer un test. Pendant ce temps-là, j'ai appris à être ce que je niais pour être comme les autres, notamment comme ma famille qui ne fonctionne pas ainsi. Les résultats du WAIS IV ont confirmé mon profil Haut Potentiel. Et j'ai donc encore mis 3 ans avant de venir à la rencontre de personnes atypiques, vous 🙂. La nécessité psychique se situe à une échelle de temps bien particulière, on dirait 😉.
Me voilà donc, je ne sais pas pour combien de temps ni sur quel rivage je vais... en tout cas, j'aimerais faire des rencontres amicales, et si affinités il y a, une rencontre amoureuse 😇.
Nous nous découvrirons peut-être plus précisément au gré des échanges que nous aurons le cas échéant. L'essentiel est de partager cette envie de découverte.
A bientôt,
Plume Poète
Bienvenue @PlumePoete! j'ai hâte de découvrir la poésie de ta plume 😮 (cette tournure fait un peu olé olé, non?! 😉 )
@Juliette... : si c'est olé, alors je ne passerais plus "Prête-moi ta plume" à mes enfants !
@PlumePoete :
Est-moi ou suis-je bien bizarre
De lire un tel surnom au hasard
Et de m'étonner qu'en cette présentation
Il n'y ait pas plus de rimes par écho... location ?
Ou bien serait-ce le paradoxe ténu
De ce sympathique animal qu'est le caméléon
De se déclarer de suite et tout nu
Poète bien emplumé sans en montrer les façons
Et dire par conséquent que les meilleurs textes
Peuvent se faire en prose et même sans complexe ?
Bref, bienvenue @PlumePoete !
Merci à vous 😉
"Au-delà des mots qu'émue l'âme prend au vol
Naît l'attente d'une vérité envolée
Que l'étiquette ciselée dans le dos colle
Pour illuminer le chemin qui mène à soi" 🤔 😋
PS : Je viens de m'apercevoir que j'ai mis dans mon texte "d'introduction" un 3 au lieu d'un 5 😂.
Bienvenue ! Moé, mon truc, c'est la prôse, créfieu ! (ouais, je me sens un peu brut du décoffrage et pas très fin parfois, alors je force le trait)
Si tu as été soulagée tout en ne la croyant pas lors de l'annonce du diagnostic...c'est qu'une partie de toi l'a tout de même crue, non? 🤔 (je cherche toujours la petite bête ! )
Euh, au fait, au sujet de la chanson citant "Prête-moi ta plume", je crois avoir entendu sur France Culture qu'en fait, c'est un sous-entendu sexuel, comme la grande majorité des comptines en apparence pour enfants ! Faites ce que vous voulez de cette information béton même pas sourcée correctement. x)
@PlumePoete : Depuis quand écris-tu? Pourquoi? Comment en-es tu venue à la poésie? Qu'aimes-tu d'autre? Qu'est-ce que le diagnostic a concrètement changé pour toi? En as-tu fait part à d'autres personnes et selon quels critères? Qu'as-tu pensé des réactions? Quel dessert préfères-tu? ...
Merci de ton accueil prôsatique et interrôgatif 😜
Nevromon, j'ai été soulagée parce que quelqu'un me disait que je pouvais être, ce qui desserra un peu l'étau dans lequel je me trouvais. La suite n'a pas été facile car je suis passée par plusieurs phases : soulagement donc, déni, découverte, rejet, découverte, compréhension, déni, compréhension, acceptation, ... un yoyo psychique me permettant d'avancer doucement vers moi et finalement vers autrui. Donc, concrètement c'est le rapport à moi-même et aux autres qui a changé. Je n'en ai parlé qu'au bout de deux ans, seulement à mes parents et à mes deux amis les plus proches, en somme à très peu de personnes à ce jour. J'ai pensé des réactions qu'elles ont été accueillantes, simples, brèves et pour certaines maladroites traduisant l'appréhension de se découvrir réellement, sans doute.
Sans transition 😋, j'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 16 ans parce que c'était le seul moyen d'expression qui me venait naturellement et me permettait d'exprimer ce que je ressentais. J'ai arrêté d'écrire de 18 à 21 ans. Puis un jour, que j'ai cru être le dernier, j'ai écrit de nouveau. Le roman, la nouvelle, l'essai et la poésie sont des genres que j'apprécie de lire et d'écrire même si je ne suis pas écrivaine. Aujourd'hui, j'écris principalement de la poésie sur les thématiques générales : de l'être à la vie, le temps pour soi, la société au coeur du monde...
Mis à part la poésie, j'aime la nature, m'y promener et l'observer, je porte un intérêt particulier au respect et à la préservation de l'environnement ; j'adore la musique classique et le jazz sans en être experte, ce sont les vibrations qui me transportent (ou non ;)) ; j'apprécie regarder des films de nature variée tant que le scénario fait sens et que le genre ne relève pas de l'horreur et du gore ; j'adore réfléchir pouvant rester pendant de longues minutes à penser, mon esprit part je ne sais où « si cela est... oui mais... et ... non c'est... ou plutôt... rien n'est simple... et si je veux être précise... oui... non... ce point de vue est... » et il revient (ouf !) ; j'aime cuisiner à la vapeur, salé et sucré (hum... la crème au chocolat 😄) ; j'aime réfléchir à la complexité humaine et tenter d'en saisir la subtilité et les interactions avec ce que nous sommes à l'instant t ; que dire d'autres, peut-être que, dire ce que j'aime de cette manière me paraît insipide et sans réel potentialité de saisir les nuances de ce que j'aime ;). C'est l'effet écran, bouh !
J'ai pu lire dans ton profil "J'aime beaucoup la "petite histoire", celle des individus, qu'ils aient participé ou non à celle qui est enseignée à l'école.", aurais-tu une "petite histoire" qui t'a marqué plus que d'autres (même si chacune a son importance) ? Qu'est-ce que la littérature pourrait t'apporter à ce jour ? Es-tu souvent déçu par ce que tu lis ? Quels auteurs ou/et oeuvres ont engendré ce sentiment ?
Pour un éclat de neige à demi avoué,
Lumineuse fragance mâtinée d'oeuvre au noir,
Une improbable danse entraîne en doux espoir,
Ma mine au bon vouloir d'un papier oscillant,
Enivrée.
Bienvenue. 🙂
@Clive : Poème charmant 😇
"La mine pourprée d'une ferveur étoilée
De mots qu'une pupille carbonée raconte
Dans ma main vit la joie d'un papier coloré
Où s'imbibe un morceau de vie que le coeur conte"
😉
@PlumePoete : Si je comprends bien, en un sens, la poésie t'a tout bonnement sauvé la vie et est un outil puissant de résilience (pas à la sauce politique mais originelle)?
Je me souviens, une fois, en classe de seconde...nous devions écrire quelque chose en rimes, de façon poétique. Je me souviens d'avoir pensé de façon très analytique : bon...je pense que pour avoir un note potable, il suffira que je "fasse poésie"...alors, c'est fait comment, en général? 'Faudra des rimes. Et puis je cale un mot un peu recherché de temps en temps pour donner l'impression d'être fin, intelligent, et que l'on sélève au-dessus du commun. Et je ponds une métaphore filée. Qu'est-ce qui est facile et qui marche bien, dans le genre...? Les trucs aquatiques. Allez, un bateau à voiles : à moteur, ça va faire trop bourrin, pas assez délicat pour de la poésie. Et puis c'est facile de comparer le bateau avec le fait d'avancer dans sa vie. Allez, hop.
J'ai produit en un seul jet quelque chose de médiocre mais de fonctionnel. Et quand cela m'a valu les semi-acclamations enthousiastes de ma prof, je me suis senti un peu honteux : je l'avais menée...en bateau. Je m'étais un peu moqué d'elle au passage, mais elle ne semblait pas s'en rendre compte. Et j'ai un peu eu de la peine pour elle : si elle s'enthousiasmait pour ce genre de production, à quoi devait-elle être habituée et/ou s'attendre? :/
J'ai un rapport compliqué à la poésie. Autant j'aime quand cela sonne bien et cela peut me toucher et j'aime parler en "rimes pauvres" de temps à autre, autant je n'irai pas en lire pour autant, ne me sentant pas attiré par cela. Mais cela ne m'empêche pas d'avoir eu envie de composer une espèce de poésie de scalde, quelque chose d'épique et de parfois dérisoire à la fois, brutal, sanglant et de glacé comme les blizzards du grand Nord.
Je me sens et me définis comme un romantique, dans tous les sens du terme, et sans que cela implique je n'aie beaucoup de connaissances en la matière. Je suis plutôt dans la contemplation. C'est dire : pour l'anniversaire de mes trente ans, mon ex m'a fait la surprise de m'emmener, au sein d'une réserve ornithologique, sous une cahute depuis laquelle observer des oiseaux sauvages discrètement. Ils vivaient dans et autour d'un étang. Une émotion puissante est montée en moi et m'a presque instantanément fait pleurer, tant j'ai trouvé ça beau et émouvant. Je suis également plutôt porté sur la réflexion autour et au sujet des gens et de l'humain en général : je m'intéresse à la psychologie, et une partie de moi voudrait en faire mon futur nouveau métier. Parfois, j'ai même l'impression que je pourrais empathiquement aider un certain nombre de gens, avec justesse et délicatesse, mais sans circonvolutions financièrement intéressées. Et puis rapidement, je suis rattrapé par mes auto-dévalorisations et mes doutes divers.
Je suis bien embêté que tu me demandes de citer une "petite histoire" et je sèche ! Car c'est quelque chose qui me parle dans son esprit, mais je n'ai justement trouvé que très peu, voire aucune matière à cela. Je dois dire que je n'ai pas beaucoup cherché, car même lorsque quelque chose m'intéresse, cela me coûte de l'énergie de m'y consacrer.
En général, la littérature m'apporte de nouveaux regards et mécanismes scénaristiques : j'aime analyser et détricoter les procédés de ce type et autres "tropes". Encore une fois, sans être un expert ni un puits de science, loin de là. Mais cela m'attire. J'ai en gestation un bouquin de type roman d'apprentissage. Je veux lui donner une forme et une pensée justes, en cohérence avec ce que j'essaie de véhiculer en jeux de rôles et dans mes relations en général. Donc cela reste pas mal en toile de fond. Peut-être y reviendrai-je en novembre prochain, lors du NaNoWriMo de 2021 !
Je...sans vouloir être prétentieux, oui, il m'est arrivé d'être déçu par ce que je lisais, et ce à plusieurs reprises, oui. Mais plutôt peu souvent : j'ai appris à sélectionner mes lectures. Cependant, par peur d'être déçu, je me suis mis à lire de moins en moins. Une grande déception, presque instantanée : le premier bouquin de Tara Duncan ! Ce qui me déçoit le plus, c'est lorsque j'ai l'impression d'être pris pour un imbécile et infantilisé. Au contraire, lorsque l'on me laisse remplir les trous, interpréter les suggestions, me donner matière à ressentir et à réfléchir sans forcément trancher, j'adore. Mon énorme coup de coeur : la sage de l'Assassin royal.
J'aime lire quelques mangas tels que One-Punch Man (encore un qui joue avec les attentes du genre, en fait ! ).
Sinon, je lis pas mal de non-fiction et j'ai sous le coude, ces temps-ci, quelques bouquins autour de la "douance" et autres zèbres.
Et toi?
@Nevromon : La poésie a été un moyen de libérer l'intensité des émotions que je ne pouvais exprimer à personne. A mon sens, la poésie permet la vibration de l'âme, de quelque chose qui résonne ou qui fait écho. Il y a des poésies qui touchent, d'autres pas, ce n'est pas qu'elles soient mauvaises ou absconses, c'est qu'elles ne font peut-être vibrer que l'auteur. Celles qui font vibrer davantage de personnes, peut-être qu'elles transcendent quelque chose de plus grand, un sentiment universel que le poète traduit. Quant à la poésie que l'on étudie au lycée, elle est contraignante et s'intéresse qu'à la forme et à une interprétation communément admise de ce qu'a voulu dire le poète. Au contraire, selon ma vision, la poésie tient son intérêt dans ce qu'elle évoque au lecteur dans ses plus intimes profondeurs. Et si le message (sentiment/émotion/événement) originel du poète est reçu, c'est le coeur du poète qui en sera ravi. Ce sont les oeuvres de Baudelaire et Verlaine qui ont maintenu mon intérêt pour la poésie à l'époque lycéenne, tout simplement parce qu'elles me touchaient. La poésie n'a aussi pas besoin d'être chiadée sémantiquement, parfois les plus beaux poèmes sont tissés avec des mots simples qui racontent quelque chose de puissant. Et puis, la poésie moderne n'est plus celle que l'on pratiquait autrefois, très formelle, très codifiée. Le genre me semble avoir évolué. J'apprécie d'ailleurs des poètes contemporains comme Philip Larkin « La vie avec un trou dedans » et Laurent Gaudé « De sang et de lumière » par exemple. Voilà quelques mots de plus sur mon rapport à la poésie après avoir lu le tien ;).
Alors reprends-moi si je me trompe, tu es (selon tes dires) : romantique, ultra-sensible, contemplateur, altruiste, tourmenté. Aimes-tu donner sans recevoir ? Tu parles d'un futur métier au sujet de la psychologie, es-tu en train de l'étudier ?
Je suis plutôt bien novice en jeux de rôle même si je pense que cela pourrait me plaire. Je n'ai aucune expérience dans le domaine, et je n'ai pas été amenée à m'intéresser au sujet. Mais d'un sens, on est tous dans un jeu de rôle dans cette société où les masques s'élèvent et tombent selon le degré d'évolution d'une personne ou d'un groupe de personnes, non ? BREF. Hors sujet ;).
Concernant la littérature, comme toi, j'ai déjà été déçue, plusieurs fois même ! Mais je le vis comme une expérience, parfois je ne finis même pas le livre, ou encore je lis deux pages et je ne suis pas emballée, je le ferme et je me demande ce qui m'a attirée vers ce livre, j'essaie de voir pourquoi j'ai choisi de le lire. Après je passe à autre chose rapidement, il y a tellement de livres intéressants, que j'estime qu'il n'est pas nécessaire de s'attarder sur un livre qui ne plait pas. En tout cas, j'ai appris une chose, quand je choisis un livre maintenant, je fais attention à ce qui m'anime intérieurement, si je suis mon intuition, je ne me trompe pas. Il me plait. Si je n'y fais pas attention, en me disant, essaie quand même, ben je peux être déçue.
Je ne connais pas le sage de l'Assassin royal, ni les mangas dont tu me fais part, nos univers ont l'air quelque peu différent. J'ai lu récemment « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » de Rosenberg, un livre sur la Communication Non Violente. Là je m'attèle à « La part d'ange en nous » de Steven Pinker sur l'Histoire de la violence et son déclin, ce livre attise ma curiosité et il est très documenté. Après j'en ai plein d'autres qui attendent d'être lus sur mon étagère où j'entrepose les livres à lire 😉, Ecouter le silence intérieur de Thierry Janssen (spirituel), Destin français de Eric Zemmour (un essai sur l'histoire de la France et de sa place dans l'histoire du monde et inversement), Aïe, mes aïeux de Schutzenberger sur la psychogénéalogie... .
Je pense que je ne me suis pas assez exposé ou essayé à de la poésie, je pense. Je n'ai pas (pas encore?) trouvé de poésie qui me fasse l'effet que tu décris : je crois que la forme même des poèmes rimés me rebute, car elle me semble peu naturelle. Je pense que ce qui me parlerait plus, ce serait quelque chose de viscéral dans l'intention et dans l'impact, quitte à ce que ce soit sombre, voire crade et effrayant.
Je suppose que je corresponds pas mal à la description que tu fais en résumé, oui. Je ne sais pas si j'aime donner sans recevoir : car je reçois toujours quelque chose, que cela intentionnel ou non : sentiments, atmosphère...le "don" est toujours la circulation de quelque chose à plusieurs sens, pour moi ! Et je mentirais, si je disais que je n'attends rien : je recherche harmonie, plaisir, sentiment de me connecter aux autres et à mon échelle d'améliorer le monde. Et toi?
Les jeux de rôles, si tu aimes imaginer des trucs à plusieurs dans un univers plus ou moins "réel", cela pourrait te parler, oui ! Et plus ou moins paradoxalement, j'ai parfois eu l'impression de ne jamais être autant moi-même qu'en interprétant des personnages : car je les crée toujours pour explorer l'une de mes facettes ou une condition, un point de vue qui me questionne et m'intéresse.
(le hors-sujet, c'est mon dada, je n'ai rien contre, au contraire : pourquoi limiter les échanges à une portion congrue? )
Intéressant, ton utilisation de l'instinct envers la littérature. Je dois dire pour ma part que je prévois souvent longtemps à l'avance de lire un livre ou non (parfois plus de dix ans, pour certains bouquins de ma liste de lecture stockée sur mon pc, tels que "Le suicide" de Durkheim ! ). Tu planifies un peu tes lectures, ou pas?
J'ai lu le bouquin de Rosenberg, mais je crois que j'ai paumé mon exemplaire à force de le prêter. Je n'ai pas lu les autres livres que tu mentionnes, et n'ai même jamais entendu parler des autres auteurs, à part Zemmour !
En ce moment, je me régale en lisant Les désastreuses aventures des orphelins Beaudelaire (j'aime vraiment bien la littérature jeunesse ! ). Ce côté à la fois fataliste, anglais, "éducatif sans paternalisme" (ça apprend des mots recherchés), dans l'humour noir et l'absurde, pince-sans-rire, j'aime bien !
@Névromon : Je te souhaite de rencontrer un jour un ouvrage de poésie sur ta route qui t'emmenera quelque part où tu n'es jamais allée 😇.
Effectivement, donner sans recevoir est une question qui attise ma curiosité en ce moment. Me concernant, je crois qu'à ce jour, j'aime donner et recevoir de la reconnaissance dans le sens de "je t'ai entendu". Je cherche aussi l'harmonie avec autrui et le monde qui m'entoure. Le concept "améliorer le monde" est un axe de réflexion que j'ai actuellement. Pourquoi je veux améliorer le monde ? Est-ce nécessaire ? Est-ce que le monde que je vois est le reflet d'une part de ce que je suis ? ou de ce que je veux voir en ce monde ? L'amélioration du monde est-elle une condition pour améliorer comment je me sens ? ... Enfin, plein de questions auxquelles je n'ai pas encore tout à fait des réponses... j'y réfléchis.
Concernant les lecteurs, je ne les planifie pas vraiment, je repère des livres qui me plaisent, je les achète puis c'est vraiment en fonction de mon état émotionnel et des envies du moment présent que je prends le livre et le lis.
Je ne connais pas les livres dont tu fais part, et à vrai dire je ne connais que très peu la littérature jeunesse. J'aime assez l'absurde mais je suis moins humour noir.
@PlumePoete Je prends ce fil au vol et ce paragraphe du dernier post me touche. J'y réponds (un peu direct, certes, ça reste mes réponses).
"Effectivement, donner sans recevoir est une question qui attise ma curiosité en ce moment." Offrir procure plus de dopamine que de recevoir. Le plaisir de faire plaisir. Donner sans recevoir rend beau (je ne parle pas d'esthétique).
"Je cherche aussi l'harmonie avec autrui et le monde qui m'entoure". Parce que ça fait du bien.
"Pourquoi je veux améliorer le monde ?" Parce qu'il n'est pas parfait.
"Est-ce nécessaire ?" Indispensable.
"Est-ce que le monde que je vois est le reflet d'une part de ce que je suis ? ou de ce que je veux voir en ce monde ?" Comme tout le monde.
"L'amélioration du monde est-elle une condition pour améliorer comment je me sens ?" Évidemment.
"La souffrance, c'est croire qu'il y a des réponses à nos questions", Irvin Yalom (thérapie existentielle). C'est à toi de construire des réponses qui te feront du bien.
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