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- Une licorne sauvage apparaît !
Je sais jamais comment saluer... "Bonjour" c'est trop formel, "salut" trop familier, "hey" un peu je-m-en-foutiste, "Oyez, oyez" je suis pas un foutu crieur publique... Non, je suis une licorne, et les licornes... Bah j'ai pas la moindre foutue idée de comment elles saluent, les licornes.
Bref vous l'aurez compris je suis pas totalement hyper seine d'esprit hein, mais même si doctissimo a l'air d'un forum très sympa celui-ci m'a l'air quand même un peu mieux.
Pourquoi une licorne ? J'ai dis à ma psy que j'étais un zèbre, et celle ci m'a demandé quels autres animaux pourraient me définir (évidemment, j'ai changé de psy), du coup j'ai réfléchis, un aigle mais on est pas à poudlard, un magicarpe mais c'est un Pokémon, puis se fut une évidence "unique born" - > unicorn.
Dooonc j'imagine que l'on va se lancer dans du small talk (enfin c'est pas mon genre vous êtes prévenus), je faisais du théâtre until une psychiatre de génie s'est mise en tête que toutes mes caractéristiques atypiques émotionnelles (et intellectuelles même si dire ça de soit même c'est légèrement auto suffisant) étaient un symbole de bipolarité ! Témoignage d'un incroyable professionnalisme et culture demusurée au sujet de la pensé et des émotions humaine, cette psy, pouvant je pense facilement concourir pour le guiness book section connerie humaine, pensant que "introversion" est un terme philosophique, qu'HPE = malade mental et que pensé en arborescence = "t'en as trop prix gros" (oui ÉVIDEMMENT j'ai commencé la md vers le jour de ma naissance c'est logique, eh, faut bien qu'jeunesse se fasse), m'a donc enfermée pendant 5 ans sans mon accord et a pour ainsi dire testé tous les médocs pour lesquels les labos pharmaceutiques l'avaient grâcement payé sur mon foie, que personne ne mangerait même si j'étais la dernière oie sur terre en pleines fêtes de Noël. (t'façon j'm'en fous j'suis une licorne)
Puis t'as beau lui dire que c'est pas parce que t'es HP qu'il faut te foutre dedans... Elle comprends pas.
Suite à ça je me suis découverte une passion pour les sciences cognitives, donc entre théâtre, médecine et psychologie (ou one woman show sur ma psychiatre) je ne sais que choisir.
Bon ça fait suffisamment d'infos dont tout le monde se fout (sauf le truc sur la licorne ça va sans dire), donc ben euh... Au revoir ? Merde c'est encore plus chiant que pour dire bonjour.
😂 Bienvenue licorne! J'espère que tu nous feras rire comme ça souvent.
Moi qui croyais que les licornes n'apparaissaient qu'aux vierges (et dans les rêves des fondateurs de startups!) ;)
Bienvenue !
Je ne m'en fous pas.
Tu as vécu quelque chose de terrible, que je ne peux pas imaginer, je pense. Mais si tu veux en parler, n'hésite pas.
Tu sembles craindre le small talk. C'est également mon cas : il me fatigue, draine mes forces, voire me fait basculer dans un sentiment de vide existenciel. Je pense que tu as des chances, ici, davoir des discussions plus profondes et posées, et tu t'en doutais probablement en t'inscrivant.
Bienvenue à toi !
Le truc génial avec internet c'est de pouvoir parler de ce genre de choses, en soirée si tu dis UN mot sur la psychiatrie et c'est bon t'es une bête de foire, et pourtant y en a des choses à dire !
Et même en étant dans l'hp, certaines personnes refusent catégoriquement d'en parler.
Et puis y a ceux qui se foutent ouvertement de ta gueule.
Quand au small talk j'ai finis par apprendre quelques trucs pour vite changer de sujet, en gros quand tu emmènes la personne en face de toi au sujet dont t'as envie de parler, bon ça sauve pas toutes les situations mais ça peut être utile
Exemple
"il fait bon hein c'est chouette"
"d'ailleurs tu penses pas que le réchauffement climatique pourrait être normal ? Comme la fin de l'ere glacière ?"
Parfois tu tombes sur des gens receptifs et t'as une conversation intéressante (bon après t'analyse vite fait la personne devant toi, si le type porte un tee shirt Donald trump va pas lui parler d'avortement, d'ailleurs va pas lui parler tout court sauf si c'est pour lui dire que l'élection est terminée)
Oh, je parle de ce genre de choses volontiers en quelques secondes en-dehors d'internet également, pour ma part ! En fait, j'aime beaucoup parler d'emblée de choses qui ont du sens pour les autres personnes et pour moi-même : pourquoi tourner autour du pot?
Hum...tu n'as pas eu de chance...j'ai passé des soirées à discuter psychiatrie...et j'ai fait partie d'une asso' de jeux de rôles dans laquelle il y avait notamment une personne qui était régulièrement internée (j'ai écrit "incarnée") en asile psychiatrique. Cette personne a été sur ma table de jdr, et je faisais plus attention à la ménager que la plupart des gens, mais rien de particulier sinon. J'ai du mal à comprendre que l'on rejette une personne par simple peur. Et puis, si il m'est arrivé de ne pas écouter mes craintes vis-à-vis une personne ayant telle ou telle particularité, là, la personne dont je parle, je n'ai jamais eu l'impression d'être plus "en danger" avec qu'avec une autre. En même temps, ce serait un comble, vu mon profil.
Se moquer de quelqu'un qui a été/est/ira en hp? Ouah..."Eh regardez, cette personne est folle ! ". Ça me donne envie de répondre : "C'est quoi, pour toi, la folie? ".
Ouais, il y a des techniques pour faire dévier les sujets de conversation, mais j'ai l'impression que la plupart des gens préfèrent que le changement de sujet soit relativement progressif. Pour ma part, j'adore encourager les femmes, surtout en présence d'hommes, à parler de leur vécu concernant le harcèlement, le rapport à la maternité, à la bouffe, à la charge mentale...ce qui est en un sens terrible, c'est de voir qu'elles ont toutes pas mal de choses à en dire. Bref !
Haha je m'aventure aussi régulièrement sur ce terrain
Après y a des gens qui sortent de l'hp fragilisé d'autres plus forts qui arrivent à avoir un certain recul sur leur maladie
J'ai pondu un roman en mp sur mon expérience en psychiatrie (je peux pas appeler ça un pavé c'est trop long)
Avec un long paragraphe détaillant un délire alimenté quotidiennement sur plusieurs années et le type de personnes rencontrées là bas si ça t'intéresse
Je crois que ça le reboostait un peu à chaque fois, mais que ce n'était jamais du long terme : il faisait parfois des "rechutes".
Pondu un roman en mp? En message privé (parce que si oui, je ne l'ai pas reçu)? Et oui, ça m'intéresse, sinon.
J'l'ai écris à quelqu'un d'autre c'est pour que ça ne te demande si ça t'intéresse suffirait de copier coller
Pour les rechutes y a toujours une cause, soit c'est le train de vie qui convient pas on supporte pas de vivre seuls ou à l'inverse accompagné
Ça peut être un arrêt de médocs, le combos alcool médocs trop souvent
(en fait ça va annuler ou intensifier l'effet du médoc donc avec une cuite par mois ça tient, avec deux verres de vin par jour ça se complique)
Même des médocs pris irrégulièrement au niveu de l'horaire
C'est hyper dur de trouver un bon équilibre
Puis y a les dépendants de l'hp qui peuvent plus vivre sans infirmiers avec eux
Merci Mae
Eh bien volontiers, tu peux me l'envoyer, je t'en prie. :)
Hum...je pense que dans le cas de cette personne, c'était le sentiment d'isolement combiné au fait de parfois arrêter son traitement. Dans mon asso', cette personne inquiétait, "tout ça" pour une anecdote, à laquelle peu de gens inquiets à son sujet avaient assisté. Cette personne a la phobie des araignées. Une fois, quelqu'un, le faisant exprès ou pas, l'a mis en contact avec. Par peur, la personne qui a été en hp (mais pour des trucs qui n'ont rien à voir, on s'en doute) l'a frappée. En vrai, y'a une cause, y'a un déclencheur ! La phobie, c'est extrême, et la réaction peut en être de même, et d'autant plus intense qu'une personne est déjà (je ne sais pas comment le dire...fragile mentalement? Vulnérable? Quel est le terme qui est correct, qui n'est pas insultant, selon toi? ). Mais la plupart considérait que parce que cette personne avait une fois frappé une autre personne, qu'il fallait s'en tenir éloigné en permanence. Et pourtant, je ne me suis jamais senti en danger. J'essayais d'encourager cette personne à parler d'elle. Lors de fêtes, je me demandais parfois comment ça se passait pour elle (je ne cherche pas à dire que je suis trop bien ohlàlà, mais juste à montrer que je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter de son intégration - j'ai ce souci envers quiconque depuis longtemps - et de si elle allait tout simplement "bien"). Je me suis bien marré avec cette personne, et on a fait du jeu de rôles extrêmement drôle.
D'un certain côté, je peux comprendre que certaines personnes arrêtent leur traitement : mon ami m'a dit qu'il se sentait assomé, diminué. Il avait des absences, et ne se sentait donc plus lui-même. Je comprends complètement (c'était pour des troubles anxieux et dépressifs, les cachetons).
Je suppose que quand on est dans tel ou tel état, c'est déjà pas mal, d'arriver par phases à sortir de l'hp pour avoir l'impression que toute sa vie ne s'y trouve pas. Peut-être que parfois, l'autonomie totale n'est pas possible...
Salut et bienvenue....non, trop classique...bonjour, très content de t'acueillir...non.....bienvenue à toi ! ...heu... Oh ! Une licorne !!!
Et bien moi je suis batisseur d'arc en ciel, du montage à la coloration. Mon problème c'est que je ne peux jamais finir le boulot, y a toujours quelqu'un pour creuser les fondations à la recherche d'un trésor de Léprunchan...du coup, tout s'effondre... à chaque fois c'est pareil...
Contre la bipolarité, il existe un médoc efficace, c'est le Padamalgam, quelques gouttes quotidiennes dans tes paroles et l'interlocuteur est "traité". Attention, il y a risque de réaction épidermique chez le sujet allergique...
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