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"Non, votre enfant n'est pas HPI, vous êtes juste riche"

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"Non, votre enfant n'est pas HPI, vous êtes juste riche"
Merlinle 13 juin 2022 à 18:27

Un entretien intéressant qui donne le regard d'un sociologue (Wilfried Lignier, CNRS) sur le "phénomène HPI"

https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/non-votre-enfant-nest-pas-hpi-vous-etes-juste-riche/

Kobayashile 13 juin 2022 à 21:11  •   82493

@Merlin, merci, c'est bien d'avoir aussi ce type de point de vue, qui pointe des abus patents, notamment l'opacité et la diffusion des tests de QI.
Ceci étant, il n'est pas anormal d'avoir des moyennes de QI plus élevées dans les CSP+. Ceux qui arrivent socialement à ce niveau le sont rarement par hasard. Il y a une hérédité, éventuellement renforcée par un choix du conjoint.
La question est cependant posée à l'envers : on cherche a débusquer ceux qui contourneraient le système éducatif, alors que le problème actuel en France est justement le système éducatif !
Prenons les ouvriers des années 20 ou 30. Ils savaient tous lire et compter, écrire sans fautes, et ils avaient aussi une culture littéraire ou politique, plus ou moins développée, certes. Ils lisaient tous les jours la presse, vu que les autres média n'existaient pas encore.
Qu'en est-il aujourd'hui ? On parle de faire des tests d'entrée en 6ème vu le niveau général catastrophique dans les matières principales. On laisse passer au bac des enfants avec un orthographe inachevé, qui se demandent encore ce qu'est une régle de trois, et qui confondent les hectolitres avec les m3.

La bonne question est plutôt celle de l'apprentissage, éventuellement différencié et surtout qui réponde aux besoins des enfants, HP ou pas !

Merlinle 13 juin 2022 à 22:17  •   82496

Heu, tu es sérieux, là ?

citation :
Ceux qui arrivent socialement à ce niveau le sont rarement par hasard. Il y a une hérédité, éventuellement renforcée par un choix du conjoint.


Il n'y a pas hérédité, mais héritage. Les classes sociales les plus privilégiées sont à la fois endogames (ils se marient entre eux, c'est peut-être ce que tu voulais dire en matière de "choix du conjoint" ? Mais là on parle de richesse, pas d'intelligence) mais en plus leurs positions se transmettent par voie de succession :

citation :
En France, la part de la fortune héritée dans le patrimoine total représente désormais 60 % contre 35 % au début des années 1970. Ce retour de l'héritage, extrêmement concentré, nourrit une dynamique de renforcement des inégalités patrimoniales fondées sur la naissance et dont l'ampleur est beaucoup plus élevée que les inégalités observées pour les revenus du travail.

Enfin, heureusement que les CSP+ n'ont pas l'apanage de l'intelligence... Mais elles ont probablement l'apanage de sa détermination, histoire de bien maintenir un déterminisme de bon aloi.

Au passage, j'ai fréquenté autant de CSP+ que de "classes populaires", et dans cet échantillon-là, il y avait une proportion équitable de complets abrutis, d'incultes et de sales cons chez les deux :)

Surderienle 14 juin 2022 à 08:21  •   82504

.
Interessant !

En fait, le concept des intelligences multiples permet d'identifier les capacités des plus nuls.

Les tests de QI ne prennent pas en compte toutes les composantes qui la composent.

Les nuls l'ont compris depuis longtemps.
Les HPI ne sont pas les plus heureux 😉

Amarle 15 juin 2022 à 11:52  •   82555

Merci @Merlin pour cet article.
Ça résume parfaitement mon opinion sur la question hpi.
Pour moi, il n'y a pas d'hpi, même pas d'intelligence.
Il y a juste du contexte favorable ou défavorable.
Pointer l'école du doigt c'est se tromper de combat.
Elle n'est pas parfaite loin de là.
Mais elle reste le socle de la diffusion la plus égalitaire possible du savoir à mes yeux.

MaisEncorele 15 juin 2022 à 15:53  •   82559

Il est toujours désolant de voir la manière dont sont récupérées les choses, dont les outils sont utilisés. Ce qui est abordé dans cet article est l'étude d'un axe bien précis, et il est difficile de ne pas sortir du cadre tellement ça démange...

Nous retrouvons ici le même problème que celui de la carte scolaire (pour aller vite), l'idée de la détérioration de la richesse collective portée par la mixité sociale. Une certaine élite qui pense que l'entre-soi permet de faire mieux, qui n'a toujours pas compris le bien-fondé de la diversité... Et les jeux et enjeux politiques aidant cela cultive une élite hors-sol et une masse populaire (terme grossier volontairement employé) appauvrie par manque de moyens dédiés. Plus grave encore, aujourd'hui nous cultivons l'idée d'un bien-être individuel qui nous isole et nous rend plus exigeants, avec tous les droits mais aucuns devoirs. Ces besoins ont beau être comblés, s'ils ne s'inscrivent pas dans une vie collective épanouissante cela ne rend pas heureux...

L'instruction et l'éducation (choses bien distinctes) sont malmenées et montrées du doigt par ceux qui les ont mutilées et atrophiées. Alors comment faire aujourd'hui pour que l'école réponde aux besoins particuliers de chacun ? Vu son état. Comment faire pour que les parents ne se retrouvent pas démunis au milieu de structures publiques inadaptées ou inexistantes ?
Si nous le voulions, nous aurions une école capable d'absorber et combler les besoins de chacun, nous savons faire... et depuis longtemps (pédagogie Freinet par exemple, école publique, oui c'est possible et connu/reconnu).
Et dommage que Pierre Bourdieu soit si difficile à lire... Il permettrait aux parents d'apprendre à structurer et favoriser une démarche éducative structurante... Mais c'est sans compter sur le pouvoir délétère de ceux qui ne souhaitent pas que l'éducation soit « si populaire » car un peuple qui réfléchit trop est moins facile à domestiquer. Fabrication et diffusion d'une grossière caricature de ces travaux et propos pour en limiter l'impact... cela fonctionne toujours très bien.

Mon idée n'est donc pas de nier des besoins particuliers, elle n'est pas non-plus d'enfermer une classe sociale dans un stéréotype de plus mais de montrer que cela s'inscrit dans une démarche politique et sociale bien triste... l'asservissement de l'enseignement public et populaire au profit d'une société de consommateurs plutôt que d'acteurs.
HP semble être le bon filon du moment pour créer de nouveaux besoins donc de nouvelles offres. Enrobé d'un petit « air du temps » qui dit : tu es différent donc tu mérites plus et mieux... Nous partons dans une course folle à des besoins infinis, cultivant la frustration et la différence plus que l'émancipation de chacun dans une vie collective riche et bienveillante.

Non, j'suis pas énervée !!!! 😄 😉
Oui, merci @Merlin pour cet article qui permet d'explorer plusieurs pistes... 🙂

Siryack7le 16 juin 2022 à 07:22  •   82583

Super ton article @Merlin !!
Bourdieu, toujours d'actualité... "les héritiers", écrit dans les années 70. 😶

Vagabondle 22 juillet 2022 à 09:42  •   83968

@Merlin ... il est pathétique cet article... le gars cherche juste a imposer sa vision (a grand renfort de bêtises) pour nous prouver prouver qu'il a raison...

paradoxle 22 juillet 2022 à 13:13  •   83973

Je trouve aussi que son argumentaire ne tient pas la route. Déjà, il ne voit l'HPI qu'en terme d'intelligence, ce qui est incroyablement réducteur. Et si c'était juste qu'il y a plus de parents riches qui faisait les tests ?

Merlinle 22 juillet 2022 à 14:59  •   83983

Je perçois plutot ça comme une tentative de rationalisation d'un sentiment. J'imagine que ce monsieur a dû rencontrer pas mal de riches citadins touchés par le phénomène de "mode HPI" et que, en bon sociologue, il a tenté d'en faire une analyse avec les outils à sa disposition, histoire de dénoncer un comportement, mais que ça a (mal) débordé sur le reste.

Kobayashile 22 juillet 2022 à 23:33  •   84006

Si c'était vraiment sérieux, les tests seraient gratuits, comme pour le COVID ! 😂

Rothle 23 juillet 2022 à 01:27  •   84011

@Kobayashi oui mais ...

Le COVID c'était un souci de santé publique et de pandémie. Risque pas d'y avoir de pandémie d'HPI !! Enfin, quoique.
Tu soulèves quand même quelque un point qui me gêne pas mal ( et qui fait un peu écho à l'article, mais un écho trèèèèèèèèèèèèès lointain alors; je reviendrai peut-être sur l'article mais pas ce soir, j'ai déjà été assez agacé comme ça aujourd'hui):
être HPI ce n'est pas avoir une pathologie, pas plus un trouble, plutôt avoir certaines différences cognitives.

Mais, paradoxalement parce que ce n'est pas une maladie en soi, pas plus qu'un handicap, qu'il n'y a pas ce que j'appellerais des comorbidités associées ( en même temps c'est pas une maladie, donc ça risque pas, mais c'est juste pour situer l'idée), il y a pourtant parfois, ou dans certains cas, besoin d'appréhender ces différences et pouvoir effectuer un suivi spécifique.
Soit par ce qu'elles représentent en propre, soit au regard du décalage qu'elles ont par rapport aux autres, à la "moyenne".

Le hic, et c'est là que ça rejoint l'article, c'est que comme ça n'est pas pris en charge puisque pas une maladie, ça a un coût.
Alors bien sûr il y a moyen de passer si besoin /envie le WISC-IV ( sans doute WISC-V voire WPPSI IV) gratuitement via un CMP.
Mais je crois que la démarche n'est pas aussi simple que via un neuropsychologue indépendant. Et je ne sais même pas s'il existe par ce biais un suivi possiible.
Il existe aussi des accès à coût réduit à des séances via des associations auxquelles sont rattachés des psychologues. Mais je ne sais pas si on peut passer un test dans ce cadre. Et s'il y a même de suivi envisageable avec une optique spécifiquement centrée sur le HPI.

Quand bien même il y aurait effectivement un biais qui favoriserait les classes sociales moyennes ou aisées dans l'accès initial à l'information de l'existence même de la notion de HPI, ou une facilité parmi les éléments de ces classes sociales à développer ou même à seulement dévoiler ( favorisant alors leur détection) certaines compétences cognitives différentielles, les éléments de plus modestes se retrouvent en contrepoint défavorisés à la fois par l'absence de ces facilités, et par l'accès sonnant et trébuchant à la suite d'une suspicion de HPI.
Alors après il y a bien une question de caractère, d'environnement familial, amical ou scolaire.
Mais disons que le HPI qui naît au fin fond d'une cité, qui serait issu d'une minorité, avec un père alcoolique et une mère absente - je caricature, mais il y encore moyen de bien plus compliquer la donne vous vous en doutez - et scolarisé en REP+ en province, ne part pas vraiment avec les mêmes cartes en main - HPIMent parlant, sur les points évoqués plus haut - que le jeune issu d'une classe aisée, choyé, écouté, avec un environnement très ouvert, qui habite dans le 7ième, et déjà près à aller à Hoche à Versailles à l'issue de son collège à Janson de Sailly ( oui c'est un voyageur, à son échelle).

Pour finir: ça a beau ne pas être une maladie, il serait temps que les psychiatres aient une formation spécifique ( pendant leurs études et pas simplement du fait de leur curiosité sur le sujet) sur la neuroatypie en général.
Et ce même si les psycholgues eux-mêmes n'ont, à moins d'une spécialisation peut-être, pas de formation sur les HPIs non plus au cours de leur cursus.
ça éviteraient quantité de diagnostics erronnés ou biaisés de psychiatres sur leurs patients HPIs, par la méconnaissance de certaines spécificités de fonctionnements proches ( voire similaires ?) de sympômes de pathologies.
Je ne sais pas dans quelle mesure il y a une quelconque passerelle informationnelle entre psychologues et psychiatres, mais ce serait pas mal que quelque chose soit mis en place.

Surderienle 23 juillet 2022 à 11:45  •   84021

.
Mon épouse HPI a eu une fonction de médecine scolaire "classique" ,dans les établissements publics et privés, pilotée par l'état et qui l'amenait notamment à répérer les enfants en difficultés scolaires ce qui amenait à proposer des auxiliaires de vie scolaire et d'adapter leur environnement scolaire à leur "profil" perso.
Les passerelles relationnelles existent bien au niveau pédagogique et social avec des réunions multidisciplinaires sur la prise en charge des dys mais les besoins sont tels que les effectifs sont insuffisants.
On pourrait revoir aussi les conditions de vie et le salaire des intervenant médico sociaux et les alléger de la multiplicité et de la lourdeur des cas qu'ils ont à gérer.
Il y a du taf.
Mon épouse à démissionné devant la charge mentale et la pénibilité par manque de moyens.
A force de s'épuiser, on se lasse.
😒

Les "riches" ont plus de moyens pour accéder à une élite psy mais au risque de se laisser emporter dans une dynamique de business devenue quasi sectaire.
🤩

Les psychanalystes d'antan ont transféré leur pouvoir dans un plus haut potentiel...
🙄

Surderienle 23 juillet 2022 à 14:58  •   84023

.
Voir aussi " La fabrique des surdoués "
Comment bien exploiter une mine d'or...
🤩

https://books.google.fr/books?id=tfY-EAAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Kobayashile 23 juillet 2022 à 18:26  •   84032

@Roth, oui, effecitvement, la gêne sociale voire le handicap HP n'est que rarement pris en compte. Il faut avec des pathologies type hyper activité ou autisme.

C'est l'histoire du gars qui à la veille de faire de grandes études prend la décision folle d'aller faire berger dans la montagne 😂 .
Et là c'est cool, il fait du bon fromage, les chèvres sont contentes, les touristes aussi.
Bon, il y bien le fils d'une connaissance, HP rebelle, qui au lieu d'aller dans la montagne revendique l'usage des friches de la campagne. Ca crée quelques frictions 😜 .
Il vaut mieux cela que ce gars sortant d'X qui après quelques années d'une vie a priori brillante, un jour ziguouille sa famille et se suicide.
Conclusion, les HP s'en sortent par eux-mêmes, non ?

Gueusettele 23 juillet 2022 à 18:35  •   84033

J'ai hâte du prochain article !
" Vous n'êtes pas autiste, juste casse-couille " 😉

Rothle 23 juillet 2022 à 19:22  •   84038

@Surderien @Kobayashi
dans les établissements, il y avait ( et donc il y a ) un suivi pour certain élèves, mais faut-il déjà que leurs difficultés, problèmes, troubles ou maladies soient détectés ou connus.
Ce qui veut dire aussi que je suppose que dans le cas d'1 HPI on va considérer que tout est "normal" à part le fait qu'il est HPI, que ça n'est pas un problème etc.
Donc niveau accompagnement il y a des chances qu'il n'y ait rien de particulier.
Ce sont juste des suppositions parce que je ne connais pas le fonctionnement actuel.



@Kobayashi

Tu as aussi l'histoire du gars ou de la fille qui fait Mines-Ponts ou HEC, passse ses vacances d'été en Corse, et décide d'aller faire du fromafe de chèvre au final.
Forcément des cas isolés, mais peut-être moins rares qu'on pourrait le penser à première vue.
Conclusion, les HP s'en sortent par eux-mêmes, ou ne s'en sortent pas, comme tout le monde. Ils ont sans doute plus de ressources internes que les autres pour s'en sortir seule. Mais reste à savoir dans quelle mesure leurs différences et la façon dont ils la vivent amplifie ou atténue le sentiment de difficulté que tout un chacun peut rencontrer.

zozottele 23 juillet 2022 à 23:50  •   84044

Le tout est de se comprendre soi même.
Pour se comprendre soi même il faut se confronter aux autres,et au monde.
Il faut aussi des étiquettes pour définir tel ou tel profil.
Il faut comprendre que nous sommes uniques au milieu de grandes similitudes, que quoi que ce soit,ce n'est pas une tarre, c'est juste nous.
Mais pour ça oui,il faut se confronter au monde et à soi même.
Les milieux favorisés ont ils plus de chances d'y arriver ?
Même pas si sûr finalement.Plus de moyens financiers oui, mais plus d'ouverture d'esprit ou de questionnements ?
Rien à voir la je pense.
Chacun réagit différemment,selon son milieu oui,mais aussi selon beaucoup de choses qui sont difficiles à énumérés et à cataloguer.

Surderienle 24 juillet 2022 à 07:52  •   84059

.
L'identité, la personnalité, est multi dimensionnelle.
La réduire à un contexte, à un environnement particulier ne correspond pas à son potentiel d' adaptation et de remodélisation.
Puisse l'environnement permettre de prendre conscience de cela...
Que les conditionnements ne sont que temporaires...
🤔

Kobayashile 24 juillet 2022 à 15:59  •   84066

Tiens, histoire d'étendre un peu le débat. Il y a quelques années, il y a eu une expérience en Angleterre, dans un quartier très défavorisé. En gros, une école a été monté avec des professeurs payés le double, dans les 7000 livres par mois. Ils ont mis en place un programme éducatif spécifique pour ternir compte de la personnalité des élèves, avec des classes a faibles effectifs.
Alors que les prédictions standards du quartier affichaient de futurs cancres avec zéro potentiel, Ô miracle, tous ces jeunes sans avenir ont réussit leurs programmes éducatifs et ont obtenu un excellent niveau, bien au-delà de la moyenne nationale...

Je pense que l'environnement permettant le développement des capacités et des talents des enfants reste un enjeux majeur !
Après, il y a sûrement un ou deux HP qui trainent dans le lot, à voir.... 😜

authentiquele 31 juillet 2022 à 10:27  •   84357

Plutôt d'accord avec un changement du système éducatif, scolaire mais certainement pas pour s'adapter à toutes les caractéristiques et différences. C'est un peu comme si on entrait dans un restaurant et qu'on demandait un menu personnalisé qui ne peut évidemment pas être organisé.
Plutôt d'accord avec le fait que depuis quelques années certains parents souhaitent faire tester leur enfant qui connaît des problèmes dans l'apprentissage ou le comportement. Certains tombent de haut d'ailleurs : leur gosse est simplement "chiant", mal éduqué, enfant-roi. Cela ne m'étonne quand même pas que les plus défavorisés ne puissent pas se permettre le psy et les tests de QI.
Je proviens d'un milieu plutôt défavorisé. J'ai suivi un cursus scolaire normal sans avoir de très beaux résultats. J'ai été testée alors que j'étais adulte afin de mieux comprendre mes caractéristiques et mes difficultés. C'était mon choix, c'est mon problème, cela fait partie de mon intimité et personne dans mon entourage n'est au courant. Je ne demande pas aux autres de s'adapter, ni au système scolaire. C'est une affaire entre moi et moi.

Surderienle 31 juillet 2022 à 10:40  •   84359

.
Des techniques de développement personnel de base permettent de s'explorer et de développer des capacités qu'on ignorait.

Nombre d'enseignants l'intègrent à leur pratique.
Encore faut il qu'on s'y intéresse.

J'ai toujours été curieux du
"connais toi, toi même, pour mieux connaître le monde et les autres "

Mais il y en a qui ne s'y intéressent pas du tout.

Sauf quand ils se sont payé le mur et qu'alors, ils essayent de comprendre...

S'explorer ou se laisser s'exploser, telle est la question ?

🤔


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