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- 00h11, le monde s'endort, quel ennui.
Tout est dans le titre.
Quoique non : ce n'est pas à 00h11 que le monde s'endort, mais plutôt s'éveille-t-il vraiment ?
Vous l'aurez compris, la problématique concerne l'ennui.
Depuis quelques semaines, il est exponentiel. J'ai peur de ce que ça peut donner dans quelques semaines supplémentaires. J'ai déjà vécu ça une seule fois, c'était en avril/mai 2021, lors d'un vrai surmenage au travail. Un long week-end avait suffit à aller mieux. Mais là...
Je viens de plaquer ma psy après 4 séances pour aller vers une autre, qui ne devrait pas faire long feu elle non plus dans ma vie. Car ça urge de réussir à avancer. Le travail n'avance plus, je procrastine tout à la maison, ou bien dès que je commence quelque chose de nouveau, ça ne dure pas plus de 15 minutes avant de changer d'activité. Par exemple, je lis 8 livres en même temps, de thèmes divers et variés, et alterne plusieurs fois dans une après-midi, car la lassitude s'installe vite. J'en suis aussi à avoir 78 onglets d'ouvert sur internet car je me lasse hyper vite et porte mon intérêt ailleurs.
J'ai la prétentieuse impression que rien ne me suffit, que rien ne va à mon rythme, j'en ai marre d'attendre qu'il se passe quelque chose, et je ne sais plus quoi faire. Même le bilan de competences que j'envisageais en mai, repoussé à septembre, et de nouveau repoussé au début d'année 2022, ne me motive plus vraiment : j'ai surtout peur de ne pas arriver au bout, par désintérêt.
Tout est une question de sens, bien évidemment.
Cette vie faite d'horaires fixes, de contraintes quotidiennes ou hebdomadaires fixes, ne me convient plus. Ça alimente cet ennui.
En novembre dernier, j'ai pourtant entamé la démarche pour profiter de chaque instant et prendre la vie comme elle vient. Malgré ça, je me trouve à ouvrir ce forum car ça ne fonctionne plus. Mais peut être qu'une année, c'est déjà pas mal ?
Il y en aura sûrement parmi vous qui se reconnaîtrons, pour avoir traversé une période similaire dans leur vie ?
Comment vous en êtes vous sorti ?
Muito obrigado.
Boa noite.
Bonsoir Tomto32 🙂
Visiblement tout le monde ne dort pas 😉
Reste à savoir si les esprits s'éveillent lorsque le monde s'endort...peut-être !
Je me reconnais dans ce que tu évoques à l'exception du fait que tu sembles avoir mis des mots récemment sur tes questionnements. Or, les mots, s'ils permettent de répondre, en partie certes, à la question du "Pourquoi" sont assez inopérants pour répondre à celle du "Comment".
A travers les mots que tu emploies, j'ai le sentiment qu'outre l'ennui, que tu parviendras à dompter avec le temps, c'est davantage l'expression de ta créativité qui est mise à mal, d'où une certaine frustration couplée à un ennui cyclique et croissant.
Cependant, il ne faut pas perdre à l'esprit que c'est une chance d'être curieux et donc d'être en capacité de prendre de la hauteur. Le pendant est une lucidité qui peut parfois, hélas, être paralysante.
Lorsque l'on s'intéresse à une foule de sujets, un article en entraine un autre qui entraine une autre idée puis un autre sujet...jusqu'à ouvrir 78 onglets 🙂 Un petit moyen de contournement consiste, par exemple, à t'envoyer ou envoyer (à un ami, proche,...) tes liens par textos ou les inscrire en favoris. Déjà, cela présente l'avantage d'éviter de se rappeler quotidiennement tous les sujets que l'on a ouverts et qui restent en suspens. De plus, cela te permet d'y revenir quand tu le souhaites, sans pression ;).
Pour tes lectures, c'est qu'aucune d'entre elles ne parvient véritablement à fixer ton attention. Il peut s'agir d'un ennui (tu n'y trouves pas ton compte) ou d'une période qui ne te permet pas de maintenir ton attention, ton intérêt plus avant.
Visiblement, tu as décidé d'opérer des changements conséquents dans ta vie depuis novembre dernier.
Pour tout ce qui attrait au conformisme (horaires, contraintes,...), d'un point de vue individuel, serait-il possible pour toi de "lâcher du leste" dans le sens d'un lâcher prise ? La procrastination va souvent de pair avec le sentiment que tout s'accumule et qu'une montagne se dresse devant tout. Plutôt que de mettre en balance "ce que tu dois faire" avec ton niveau d'exigeance voire de perfectionnisme en te disant : "Je dois tout finir", l'idée serait, peut-être de te fixer des micro objectifs.
Pae exemple, ton objectif ne serait pas de finir ton livre ou tes livres mais de lire un chapitre de tel livre un jour, puis le lendemain, un chapitre d'un autre livre (ou pas d'ailleurs ;)). En soi, il n'y a pas de règles ;)
Meme chose pour les contraintes : se fixer des objectifs moindres mais qui auront le mérite de te faire avancer et ainsi te sentir fier de toi.
D'un point de vue pro, plus naturellement et dans la mesure du possible, fuir les jobs trop rigides et privilégier ceux qui te permettent une plus grande souplesse (horaires variables, télétravail, etc...) avec un management plus participatif ou du moins plus coopératif.
Quoiqu'il en soit, sache que tu n'es pas seul ;)
Au plaisir d'échanger :)
Salut@Tomto32!
J'aime bien tout ce que dis @galatee (bienvenue d'ailleurs🙂 )
Et c'est vrai que tout ce dont tu parles, ça va chercher plus loin que le simple ennui.
Et ça rejoint aussi tes autres fils,faut il avoir une vie d'aventures,et faut il se brider ?
Il y a un lien dans tout ça non?
Un sens ?
Tu est dans une étape profonde de remise en cause de ta vie.
Pourquoi,quel intérêt, comment, à quoi bon?
Ça en fait des questions,et pas facile d'y trouver des réponses.
Comme tu dis, profiter déjà des bons moments, mais si tu n'arrives pas à définir ces bons moments,pas facile !
Tu en es à 4 psy c'est ça ?
Je te souhaite d'en trouver un qui te convienne, mais tu sais, pour moi,le meilleur des psys que tu puisses trouver, c'est toi même.
Tes réponses elles sont en toi.C'est toi qui sait ce que tu vaux, ce que tu ressens,ce que tu aimes,ce qu'il te faut.
Ça ne se trouve pas en cinq minutes ni en un jour.
Ça se trouve petit à petit,en te faisant confiance,en t'ecoutant.
Ça prend du temps de trouver un sens à sa vie, mais ça marche.
Je l'ai fait,tu peux le faire.
Avec un psy ou pas, comme tu préfères.
Avec le forum en tout cas, c'est gratuit !
Mais en te posant et en te faisant confiance, surtout.
Ou peut-être que @Tomto32 ne finit jamais rien car il a une peur inconsciente d'être un jour confronté à ses limites, et par conséquent de ne plus être en contrôle ?
Il a peut-être juste peur de perdre le contrôle au final ? 🤔
Bien vu @Amar!
Peur de perdre le contrôle,ou peur de ne rien contrôler ?
Ou peur de perdre son temps,de passer à côté de quelque chose.
En tous cas,il y a des peurs derrière tout ça !
Psychologue @Tomto32,il te faut méditer la dessus !🙂
J'ai un peu vécu ce sentiment, de ne pas savoir où je vais, de tout remette à plus tard, et de tout commencer sans rien finir.
Dans mon cas j'étais en dépression, et les médicaments m'ont aidée.
Sinon, j'ai vu une psychologue, et comme toi, je ne voyais pas vraiment de changement, je voulais de l'action. Alors je suis allée voir une "coach" (conseillée par une amie, elle-même conseillée par un médecin, donc j'étais plutôt en confiance). Elle était formée en PNL (programmation neuro-linguistique) et en hypnose. Cela m'a fait du bien, assez rapidement.
Même si le côté "pas trop scientifque/médical" m'embêtais, de toute façon je n'avais rien à perdre. Pas de remboursement sécu, mais dans mon département les psychologues non plus ne sont pas remboursés.
Je rejoins Galatee sur "lâcher du lest" : aujourd'hui je fais les choses mais teeeeellement lentement, mais sans pression. Et j'ai quand même le sentiment d'avancer. Je n'ai pas encore d'objectif précis, mais je recommence à avoir des rêves, alors peut-être que je progresse ?
Pour le mot de la fin, aujourd'hui j'analyse que pas mal de trucs que m'avait dits la psy sont assez justes, mais ce n'était pas ce dont j'avais besoin à ce moment-là.
Bonsoir @Galatee , et bienvenue sur APIE !
Merci d'avoir pris le temps de me donner ton regard sur la situation, et pour l'ensemble de tes conseils.
Après réflexion, je pense que l'ensemble du sujet relève de la frustration, de manquer de temps pour tout, et d'être hyper impatient. D'où l'inaction, pour "ralentir" le temps, en quelques sortes. Pour garder le contrôle sans doute, comme disaient @Amar et @zozotte .
J'aimerai savoir lâcher prise, comme tu dis, mais c'est compliqué ça aussi. Peut être que ça s'apprend avec le temps, en grignotant petit à petit du temps grâce au fait de revoir ses objectifs à la baisse, comme tu l'as si bien mentionné, ou avec la sagesse de l'expérience de la vie (ce qu'il me manque sans hésiter, vu mon âge).
Du coup, baisser de régime dans l'action n'alimenterai pas cette frustration ? Avoir des occupations à plein temps toute l'année, au lieu de pouvoir profiter d'un peu de temps vraiment libre sans culpabiliser de repousser certaines tâches, est ce vraiment mieux?
Pour finir, sur l'aspect de la vie professionnelle, en effet j'ai l'impression que mon travail me plaît, mais j'envisageais la possibilité de changer de de secteur d'activités grâce au bilan de compétences prévu au deuxième trimestre (et qui n'a finalement pas eu lieu, pas encore tout du moins). Etre assis à un bureau toute la journée à suivre des directives (le fameux manque de créativité...) , ça me dérange de plus en plus. Il y a moyen que je me voile la face depuis de longs mois sur mon travail.
Ton partage sent le vécu ! As tu déjà eu besoin d'appliquer tous ces conseils toi aussi, pour t'en sortir ? 🙂
Au plaisir de te lire à nouveau ! 😉
@zozotte merci pour ton message plein d'encouragements ! 😉
Cette psy est la troisième en un an et demi. Le premier à duré un an et deux mois (c'est lui qui m'avait fait passé le test), la seconde à duré deux mois, et là ça démarre tout juste (premier rdv vendredi dernier, deuxième ce soir).
En fait, ce travail d'introspection est réalisé depuis 4 ans et demi. Depuis ma première recherche de compréhension de mon fonctionnement, en avril 2017.
Je suis fatigué, à force, et attends peut être (enfin sûrement...) trop des professionnels.
Cette nouvelle praticienne à l'air de faire les choses dans l'ordre, en me testant, via un questionnaire, pour mettre en exergue des schémas de fonctionnement inconscients, qui seraient à l'origine de ce mal être croissant (je lui ai fait lire le titre + l'en tête de ce topic tout à l'heure, afin qu'elle comprenne mieux l'enjeu et ma situation actuelle avant de commencer à travailler).
Tu as raison, ici c'est gratuit, mais votre écoute, votre bienveillance et vos conseils a toutes et tous n'ont pas de prix de toutes façons. 😉
MERCI ! 😄
@Amar @zozotte oui ça c'est bien possible. Je n'y avais pas du tout pensé, bien vu @Amar . Mais à vrai dire, j'aurai bien du mal à me livrer sur ce sujet ici. C'est très long, et aussi très personnel.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que tout ce qui se termine me créer des angoisses, car la fin des choses appellent à leur mort, en quelques sorte (je me rappelle n'avoir jamais pu vider entièrement les piles de mon MP3 d'antan, ça remonte au CM2, je les jetaient presque vide, mais jamais pleinement vidées [la simplicité 😂 😛 pour détendre l'atmosphère], un exemple qui illustre assez bien le sujet).
Merci @Amar pour ta pertinence 🙂
@zozotte j'ai justement abordé ce point avec la psy, puisque j'ai lu vos messages avant le rdv 😉 on y reviendra sans aucun doute dans quelques jours elle et moi.
@Erlenmeyer le sujet de la dépression, que je n'osais pas nommer dans l'en tête de ce forum. Pourquoi ? Par peur, sans doute, et puis ça ne représentait pas ma situation, mais je t'avoue que ça me fiche la trouille, ainsi que ne burn out et le bore out, pour l'avenir si rien ne change dans ma vie (d'où les bienfaits de vos messages à tous, qui ont un effet bienfaisant immédiat).
Tes conseils relatifs à l'hypnose et à la pnl m'intéressent. Tu viens de contribuer aux 79eme et 80eme onglets sur Google, il va vraiment falloir que j'applique les conseils de @Galatee en epurant Google de toutes mes recherches 😉
Je prends note des effets positifs du "lâcher prise", et de l'acceptation des choses comme elles viennent, en prenant le temps qu'il faut pour les faire.
Pour les interventions des psys, en effet, je fais le même constat vis à vis de mon premier praticien. C'est rassurant de se sentir légitime de comprendre les choses à contre temps, et de savoir pourquoi.
Désolé d'écourter ma réponse, je viens d'atteindre la limite de ma concentration pour ce soir.
Merci pour ton partage d'expérience et pour tes conseils @Erlenmeyer 🙂
Pertinence je ne sais pas pas, mais j'ai été comme toi, mais me suis "focalisé" avec le temps
Aujourd'hui je n'ai plus que 19 onglets ouverts sur Chrome 🥴
Bon c'est vrai que j'ai encore 705 vidéos YouTube à regarder dans ma liste 😬
@Tomto32 tu dis "Avoir des occupations à plein temps toute l'année, au lieu de pouvoir profiter d'un peu de temps vraiment libre sans culpabiliser de repousser certaines tâches, est ce vraiment mieux ?"
Ce n'est pas mieux ni pire.Cest surtout comme tu veux.Le chef d'orchestre de ta vie c'est toi, alors c'est toi qui décide.
Nous, nous sommes la pour t'épauler, te soutenir,te conseiller, comme nous pouvons
Mais le patron de ta vie, c'est toi, pas nous.
Tant mieux que Apie ai des effets immédiats sur toi, je suis passé par la, je sais ce que tu ressens.
Alors continue, tu es au bon endroit pour devenir le chef d'orchestre !
Bonsoir à tous et merci pour votre accueil ! 🙂
Merci @zozotte pour ta sympathie 🙂
@Tomto32, je me permets de réagir à tes deux messages en te faisant part de mon ressenti à leur lecture : citation :
Après réflexion, je pense que l'ensemble du sujet relève de la frustration, de manquer de temps pour tout, et d'être hyper impatient. D'où l'inaction, pour "ralentir" le temps, en quelques sortes. Pour garder le contrôle sans doute (...) citation :
Tout ce que je peux vous dire, c'est que tout ce qui se termine me créer des angoisses, car la fin des choses appellent à leur mort, en quelques sorte
L'angoisse de la mort, d'une forme de néantisation pour un esprit intelligent et créatif me semble on ne peut plus logique. Elle peut être associée à une ritualisation ("rituels magiques" que tout enfant, par exemple, peut avoir en se livrant à ce type de formule : "Si j'arrive à ne marcher que sur les lignes blanches du passage clouté ou que je parviens à marcher rapidement sur ce muret sans tomber, alors mes parents ne vont pas mourir"; tocs, superstitions, ...) ou encore à une "fuite en avant" (multiplier les activités, de plus avoir de temps pour soi, être sur-investi professionnellement, familialement, affectivement, addictions, conduites à risques,...).
Le problème étant que :
- l'on s'épuise,
- l'on s'oublie,
- l'on s'ennuie (aussi paradoxal que cela puisse paraître de prime abord),
- l'on peut se mettre en danger,
- le temps défile.
Par conséquent, cette "fuite en avant" couplée, peut être à des ritualisations (qui par essence "ralentissent le temps" pour les personnes atteintes de tocs notamment) conduisent à un épuisement généralisé et potentiellement à un effondrement.
Bien évidement que tu souhaiterais que le temps ralentisse...j'imagine même assez aisément que tu aies pu te dire à de nombreuses reprises : "Je n'aurai jamais assez d'une vie ! Il me faut donc apprendre, accumuler, ne vivre que des instants forts et enrichissants. Je ne peux pas perdre de temps."
La question n'est-elle davantage celle de la peur que celle l'angoisse et/ou de la frustration ?
Par ailleurs, l'idée que "tout ce qui se termine" est associé à une fin et donc à la mort, est une angoisse propre à l'Homme. Je prends pour exemple les fêtes liées aux saisons et aux divinités dans la Grèce Antique, la sacralisation des fins de cycles (auspices, fêtes,...) afin de déjouer le "mauvais sort" et, plus prosaïquement, le jour de l'An ou encore la fin d'un siècle.
On appréhende toujours l'instant qui suit la fin d'un cycle. La question du Temps, et plus précisément celle de la temporalité, a toujours hanté l'Homme et pour cause !
Et si tu finissais les choses mais constatais que rien de terrible ne se passerait, comment te sentirais-tu ? A l'inverse, as-tu déjà achevé quelque chose ou plusieurs choses avec des conséquences qui ont pu être néfastes pour toi ?
"Ton partage sent le vécu ! As tu déjà eu besoin d'appliquer tous ces conseils toi aussi, pour t'en sortir ? ?" Alors...🙂
Oui, bien entendu 🙂 J'ai été "diagnostiquée" très jeune, vers l'âge de 4 ans, puis re-passation de tests vers l'âge de 14 ans puis à l'âge adulte. Mon parcours est différent en ce sens que j'ai été accompagnée familialement, au college (plus précisément en 3ème) et également par des pédopsychiatres. J'ai donc pu bénéficier d'une stimulation, dans mes débuts, et d'un accompagnement notamment dans mon rapport aux autres. Il m'a fallu m'adapter.
J'ai aussi appris à développer des stratégies d'adaptation afin de mener une adolescence normale. L'une de mes angoisses les plus profondes était celle d'une perte de points de QI et le niveau d'excellence et d'exigence que l'on m'a fait porté sur les épaules.
A l'époque , on parlait timidement de "précocité", de "surdoué" tout en précisant que cette tendance pouvait se normaliser à l'adolescence. J'ai donc dû compiler avec cette double injonction : tu es "surdouée" mais si tu ne maintiens pas tes efforts afin d'être cette fille "parfaite" que l'on attend (ce qui est antinomique puisque je n'ai absolument fourni aucun effort durant la scolarité et même bien après. Poutant, je devais faire semblant de faire des efforts tout en songeant que ce n'était absolument pas normal que j'éprouve tant de facilités. Après à la fac, c'était encore une autre histoire 😇). A défaut, tu seras déclassée.
Effets secondaires : problème avec l'autorité et le conformisme, indépendance et surtout beaucoup de difficultés à me conformer aux injonctions familiales (souvent contradictoires et conf incohérentes), aux pressions sociales ou hiérarchiques.
Mon parcours est donc différent. Si j'ai été épargnée par de nombreuses difficultés, j'en ai rencontré des différentes. Cela ne signifie par pour autant que je ne me suis pas heurtée aux mêmes difficultés que celles que tu décris ni même que le même constat puisse être fait...
L'angoisse de la néantisation (et donc de la mort) est survenue pour moi vers l'âge de 3-4 ans lorsque j'ai compris ce qu'impliquait le vide et la mort. Pour moi, cela a marqué la fin de mon innocence et le début d'une temporalité effrayante.
Pour la petite anecdote, j'avais appris sur une mappemonde tous les pays et les capitales. Puis les noms des planètes de notre système solaire.
Mais alors que je refusais d'admettre que la Terre faisait partie de notre système solaire, on me posa cette question terrible : "Mais si elle n'en fait pas partie, où se situe-t-elle ?"
Failed. 😂
J'ai dû accepter l'idée que l'on puisse vivre sur une planète qui tournait, avec d'autres planètes qui tournaient à leur tour alors qu'elles "flottaient" dans du vide. Grosse angoisse liée à la fragilité de notre condition. Je ne vivais pas dans une bulle intemporelle préservée du chaos, de la mort et de la destruction.
Moralité : j'ai demandé qu'on vire la mappemonde de ma chambre car dés qu'on éteignait la lumière et que cette sphère luisait d'une lueur pâle, je ne voyais que le vide dans le noir de ma chambre. 🤔 😀
Nous partageons tous ici des expériences différentes, des parcours de vie qui nous sont propres, des anecdotes qui diffèrent sur la forme.
Mais, dans le fond, nous nous heurtons aux mêmes problématiques, aux mêmes cheminements. Sans projection aucune, j'oserais presque dire que nous nous ressemblons. 🙂
Pour ce qui est de l'ennui, il faut parvenir à l'accepter et à s'entourer de personnes qui ne sont pas radicalement opposées à notre structure de pensée (l'ennui se double alors d'une frustration voire d'un ressentiment). Au fil de mon parcours, j'ai beaucoup appris des autres, atypiques ou non...car accumuler des connaissances pour soi sans les partager, les confronter à d'autres structures de pensée ne rime à pas grand chose.
Il peut s'agir de jauger nos émotions, de réaliser une meilleure introspection, de nourrir de nouvelles idées, voire de changer de paradigme. Les autres ne riment pas ipso facto avec l'ennui; c'est leur faculté à accepter l'Autre qui fera toute la différence à mon sens.
S'entourer de personnes aptes à raisonner, tolérantes, réflexives permet de ne pas se heurter à un mur d'incompréhensions.
Pour ce qui est du "lâcher prise", ce que j'en évoquais était moins le fait d'accepter de "laisser les choses venir" ou de "laisser filer le temps" que de savoir profiter de l'instant présent en appuyant sur le bouton "off" : se reconnecter à soi et à ses émotions en prenant le temps d'admirer un paysage, un coucher de soleil, un rayon de soleil, la nature, l'Amour aussi quand on y parvient...des choses simples, en somme.
En réalité, n'est-ce pas ça l'essentiel ? Tout le reste n'est que du bonus quand on y pense...
Lorsque tu évoques des vacances au cours desquelles rien n'avait été prévu, le fait de profiter au jour le jour...je définis cette émotion comme un lâcher prise ?
En revanche, ne plus vouloir etre dans la maîtrise, en dehors de ce cadre, me semble difficile excepté lorsqu'on fait appel à sa voie analytique : on ne peut pas empêcher la mort mais on peut, à l'annonce par exemple du verdict sur la santé d'un proche, vouloir se documenter à outrance afin de maîtriser son sujet, d'en comprendre les causes et les effets et conférer une certaine prévisibilité aux événements.
Cela nous permet aussi de mieux gérer, de cantonner une hypersensibilité sans être pris de court.
Cette même structure de pensée se décline pour n'importe quel sujet, j'imagine, que l'on souhaite appréhender : comment prétendre en effet parler d'un sujet sérieusement si l'on ne le connaît qu'en surface ?
On en revient au rapport qu'entretient la culture avec la confiture ! 😂
Enfin s'agissant du boulot, il ne faut pas trop s'illusionner : penser que l'on peut s'épanouir par le travail, à plus forte raison pour des personnes atypiques, procède, de mon point de vue, d'un conformisme social.
Le travail est important en ce sens qu'il conditionne notre niveau de vie et donc notre propension à avoir des loisirs, à consommer mieux, à voyager. Il nous permet d'avoir le luxe du choix.
S'agissant du contrat social et du lien de subordination qu'il implique, il faut trouver les moyens de s'en accommoder quand on le peut : mobilités internes et/ou externes, changement de boîte, reconversions, flexibilité et agilité sociale dès lors que l'on n'atteint pas un point de non-retour, ...
Ce n'est pas simple...c'est même loin d'être simple mais pas incontournable ?
Sinon, les professionnels que tu as pu consulter ont-il déjà évoqué chez toi la notion de "Haut Potentiel Créatif" ?
"Au plaisir de te lire à nouveau ! ?"
Sache que le plaisir est partagé ! 🙂
Désolée par avance pour la longueur de mon écriture, j'ai cette "fâcheuse" tendance aux développements (mais je me soigne quand j'y suis "contrainte" 🙄 )
"en réalité, n'est-ce pas ça l'essentiel ? Tout le reste n'est que du bonus quand on y pense..."
Mince, j'ai écrit les mêmes mots dans un autre fil!
Chapeau @galatee pour tout ça !
Et oui,nous sommes tous différents,mais pourtant tellement tous similaires !
@Amar j'ai failli m'etouffer en lisant ton message 😂
Par "focalisé", entends tu que tu as su canaliser ton flot de pensées et te recentrer sur "l'essentiel" (entre guillemets car, au vu de nombre de vidéos à visionner, je ne suis pas sûr que le terme soit vraiment adapté 😛 ), ou parles tu de te focaliser sur l'acceptation de la perte de contrôle, sur l'autorisation de laisser libre court à tes sentiments et émotions pour les vivre pleinement (et vivre pleinement, du coup)?
Dernière question... Penses tu les regarder un jour ? 🙂
@zozotte rien que le fait de se sentir légitime, légitime de vivre cette période creuse, légitime d'avoir autant d'envies et pensées en simultané, c'est rassurant, enfin surtout bon pour le moral, bien que de toutes manières je remette constamment en question cette découverte d'il y a tout de même 18 mois.
J'en profite pour annoncer que, comme prévu, je rechange de psychologue. Long travail de recherches pour demarrer le changement. 🙂
Savez-vous s'il existe un fil sur l'acceptation relative à la découverte du HP ? Je l'ai peut être raté... Sinon j'aimerai en ouvrir un, à moins que quelqu'un me devance ? Si j'en parle, c'est parce que ce travail doit se faire en parallèle de vos conseils, à coup sûr.
Combien de temps vous a t il fallu pour accepter votre différence, la comprendre, la digérer, bien que comme tu disais @zozotte, "nous sommes tous différents,mais pourtant tellement tous similaires !" ?
Hello @zozotte 🙂
citation :
Mince, j'ai écrit les mêmes mots dans un autre fil!
(...)
Et oui,nous sommes tous différents,mais pourtant tellement tous similaires !
Comme quoi : CQFD 😇 🙂
citation :
Chapeau @Galatee pour tout ça !
Je plaide non coupable 🙂
( @Galatee n'aie pas oublié de te répondre, juste occupé par autre chose. 🙂 )
@galatee,non coupable ?
Tu es trop modeste alors ?🙂
@Tomto32 c'est une bonne idée ce fil sur l'acceptation de la découverte.
Je ne crois pas qu'il existe en plus !
C'est mieux que ce soit toi qui le cré Tomto, ça ne peut te faire que du bien !
Quant à la légitimité,je dirais que tu as raison de te sentir légitime.Autant se legitimiser soit même, plutôt que d'attendre d'être légitimisé par les autres.
Et les autres ont déjà assez à faire en essayant de se légitimiser eux mêmes.....
Bon, autant se legitimiser quoi!😄
Hello @Tomto32 🙂
citation :
( @Galatee n'aie pas oublié de te répondre, juste occupé par autre chose. ?)
Tu aurais pu, cela n'aurait pas été bien grave 😉 C'est bien d'être occupé 🙂
@zozotte
citation :
@Galatee,non coupable ?
Tu es trop modeste alors ? 🙂
Heu...en fait, je n'ai rien trouvé de plus constructif comme réponse 😂
citation :
Quant à la légitimité,je dirais que tu as raison de te sentir légitime.Autant se legitimiser soit même, plutôt que d'attendre d'être légitimisé par les autres.
Et les autres ont déjà assez à faire en essayant de se légitimiser eux mêmes.....
Bon, autant se legitimiser quoi ! 🙂
🙂 tu m'as faite rire !
L'acceptation peut passer par un besoin de légitimité, surtout vis à vis de ses cercles proches.
Toutefois, "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"...
Aussi, pour re-boucler avec ton propos, "les autres ont déjà bien assez à faire..." même s'ils l'oublient souvent !
L'acceptation de la découverte s'inscrit plus largement dans l'acceptation de soi...et tu as raison @Tomto32 de ne pas hésiter à te faire soutenir et épauler par un professionnel, mais également à libérer ta parole, dans ce cheminement qui est loin d'être facile...
Bonsoir et enchantée @Erlenmeyer 🙂
citation :
aujourd'hui je fais les choses mais teeeeellement lentement, mais sans pression. Et j'ai quand même le sentiment d'avancer. Je n'ai pas encore d'objectif précis, mais je recommence à avoir des rêves, alors peut-être que je progresse ?
Se libérer de la pression qu'on peut se mettre pour les choses quotidiennes et aussi une façon de presser ce fameux "bouton-off". Prendre le temps c'est aussi prendre la mesure de ce que nous faisons et donc y accorder, en fin de compte, de l'importance.
Je suis heureuse de lire que tu recommences à avoir des rêves. Avoir des rêves, non seulement c'est progresser mais c'est surtout avancer. Ce sont les rêves, nos désirs qui nous portent, rarement notre Raison. 😉
@Amar bonsoir 🙂
"Ou peut-être que @Tomto32 ne finit jamais rien car il a une peur inconsciente d'être un jour confronté à ses limites, et par conséquent de ne plus être en contrôle ?
Il a peut-être juste peur de perdre le contrôle au final ? ?"
Je suis pleinement d'accord avec ton analyse, dans laquelle je me retrouve par ailleurs pleinement.
@Tomto32
Focalisé signifie me concentrer sur qq sujets et y aller à fond, en faisant le deuil des autres sujets que je n'aurai plus le temps de survoler.
Ça me challenge pas mal car je m'aventure vers des terrains que je ne connais pas.
Par exemple, j'aime bien l'astrophysique et L'astronomie. Du coup je m'y suis mis à fond. Je prends des cours du soir pour me mettre à niveau en maths, physique, et optique.
C'est vraiment pas simple et je patauge souvent, mais je m'y tiens.
J'accepte de laisser filer le reste.
Pour mes 705 vidéos, je sais bien que je vais devoir en supprimer un jour 😬
Mais entre maintenant et la mort, ce condensé de contenu me réconforte car ça va me faire un bon moyen de tuer le temps entre les deux 🥴
@Galatee "La question n'est-elle davantage celle de la peur que celle l'angoisse et/ou de la frustration ?"
Si tu parles de la peur de mourir, eh bien non.
La peur de ne pas être "rassasié" par les réponses à toutes les questions qui affluent ? Peut être.
La peur de m'ennuyer toute ma vie, ça c'est sûr par contre. De ne pas trouver de sens pour avancer, de ne pas trouver ma voie, de me planter complètement, aussi.
"Et si tu finissais les choses mais constatais que rien de terrible ne se passerait, comment te sentirais-tu ? A l'inverse, as-tu déjà achevé quelque chose ou plusieurs choses avec des conséquences qui ont pu être néfastes pour toi ?"
Je sentirai peut être une libération, peut être une satisfaction, aussi une forme de melancolie. Tous ces" peut être " car je cherche un exemple de chose accomplie dans son intégralité (ormis mes études, enfin les petits trucs normaux quoi 🙄 ) ...
Par contre, je trouve que le sentiment ressenti juste avant que quelque chose ne débute est sensationnel : je l'imagine ce moment, l'espère intense, l'idolâtre même, me fait des images, des films, ça contribue aussi à animer mes journées.
Wouahou ! Quel parcours !
Je pense que beaucoup ont des difficultés avec l'autorité, surtout si elle est faite d'injustices. Le conformisme... Se conformer ? À quoi, à qui ? Ce serait mieux de se conformer aux attentes des NP ? Pourquoi eux même ne se conformeraient ils pas à nos attentes ?
Par rapport à ce que tu dis de la mort... Petite anecdote :
A 4 ans, je jouais au foot avec mon père dans notre jardin -je me rappelle très bien de cet instant-, et puis d'un seul coup je m'arrete, le regarde, et lui demande "papa qu'est ce qu'on voit avant de naître ?" "on ne voit rien, enfin c'est tout noir" "et qu'est ce qu'on voit après la mort" "c'est pareil, on ne voit rien" [fin] Je pense que mon attrait pour la vie après la mort vient de l'absence de réponse, mais était il vraiment possible de répondre ? 😴 😂
Déjà des questions faciles 🤔
Tu as tout à fait raison : pendant ces vacances, j'ai réussi à lâcher prise pendant six jours. Il m'a fallu un contexte particulier pour ça, la confiance de se retrouver entre nous, avec d'autres apies, c'était d'emblée très rassurant. 😉
"Sinon, les professionnels que tu as pu consulter ont-il déjà évoqué chez toi la notion de "Haut Potentiel Créatif" ?"
Non. Cette notion n'apparaît pas dans le bilan. Mais petit à petit je me laisse aller à la poésie. Peut être le début du "lâcher prise" ainsi que de l'ouverture à la créativité ? Pourquoi cette question ? 🙂
J'ai du oublier des choses, mais comme annoncé, voici ma réponse. 🙂
Hello @Tomto32 🙂
Déjà, j'aime beaucoup ta réponse. 🙂
citation :
J'ai du oublier des choses, mais comme annoncé, voici ma réponse. 🙂
Voilà ce que j'ai envie, spontanément, de te répondre : tout discours n'appelle pas forcément une réponse complète, circonstanciée.
Et j'ajouterai même qu'il n'y a aucune obligation de réponse immédiate ou non. 🙂
Tu as ouvert ce fil et nous y répondons pour te donner notre ressenti, te proposer des éclairages. Ce ne sont que des propositions. 😉
Tu restes le seul à te connaître et donc à jauger, à déterminer si nos éclairages font écho en toi.
citation :
Si tu parles de la peur de mourir, eh bien non.
Pas spécialement 🙂
citation :
Par contre, je trouve que le sentiment ressenti juste avant que quelque chose ne débute est sensationnel : je l'imagine ce moment, l'espère intense, l'idolâtre même, me fait des images, des films, ça contribue aussi à animer mes journées.
Pourrais-tu dire que tu puises ta motivation dans une idéalisation ?
Porté par ce sentiment grisant de re(découverte), tu réaliserais qu'au final tu n'aurais pas un résultat à la mesure de ce que imaginais et/ou espérais ?
D'où une déception, une baisse de motivation, et un côté un peu blasé que je ressens, peut-être à tord, dans cette peur de l'ennui que tu évoques, à juste titre.
Mais également l'hypothèse, dont tu fais état, d'une peur "de ne pas être rassasié" : pourrait-elle être le corollaire de ta "propension" à "laisser de côté" certaines choses (cf. les onglets ouverts, les lectures,...) afin d'entretenir une forme de doute, de flou en nourrissant l'espoir de retrouver un sensationnalisme, à peine tutoyé ?
"Laisser de côté" ne signifie pas en effet "laisser tomber" ou "abandonner" : tu prends pour exemple des "choses ordinaires" comme le fait d'achever tes études.
Tes études t'ont fait kiffer par exemple ?
On peut réussir, finir les choses, être brillant sans n'en éprouver aucune satisfaction, si ce n'est, sans nul doute, le fait de "faire bonne figure" auprès de nos figures d'autorité (parents, professeurs,...) ou parce qu'on arrive à se convaincre que c'est la "suite normale des choses", l'étape obligée pour être pleinement adulte, trouver un bon taff, gagner sa vie (je ne parle même pas de la maison, des deux suv et du chien ^^). On peut aussi, bien evidemment et fort heureusement, en être fiers.
Je ne sais quels sont les traits qui sont apparus dans ton bilan (s'agit-il de la restitution d'un bilan suite à une passation de tests ou un bilan exploratoire ?).
En tout état de cause, j'imagine (car je ne saurais parler au nom de toutes les personnes atypiques) que nous partageons tous les doutes et questionnements que tu évoques : cette peur de l'échec, cette volonté de trouver sa voie, cette idéalisation ou soif d'absolu, de se sentir enfin en phase, à sa place...pour le fait d'atteindre ses limites, après la phase d'acceptation vient la recherche de ses limites car on souhaite s'y confronter...on peut d'ailleurs être très surpris car je pense que, malgré tout, on se bride, on ne s'autorise pas suffisamment à croire profondément en nous.
"De ne pas trouver de sens pour avancer"...
N'est-ce pas en avançant que le sens de notre cheminement nous apparaît plus clairement ?
Tu es sur une très bonne voie...tes questionnements sont légitimes et pertinents...tu es jeune et tous les champs des possibles s'ouvrent à toi.
Par exemple, quelles sont tes passions ? Les domaines dans lesquels tu te découvres ? Dans lesquels le temps ne semble plus compter ? Tes aptitudes en relation avec tes centres d'intérêts ?
@Amar évoquait des cours du soir, centrés sur des passions sur lesquelles il a pu se focaliser et ses aptitudes qu'il souhaite renforcer.
Son but n'est peut être pas de devenir astrophysicien (quoique ! 🙂) mais en tout cas, il se focalise sur un projet qui lui permet de lui donner un cadre, d'apprendre et de conforter son socle de connaissances.
S'agissant de ton anecdote, et je te remercie pour ce partage : ""papa qu'est ce qu'on voit avant de naître ?"
J'adore cette question que je trouve typique de la douance chez les enfants.
De mon côté, je ne comprenais pas que l'on puisse avoir peur de sa mort, puisque avant de naître nous n'étions rien (néant). Si nous n'avons pas été traumatisés à l'idée de ne pas avoir été, pourquoi redouter de ne plus être ?
J'ai fini par comprendre bien plus tard (conscience de soi, besoin de l'Homme de se sentir spécial à tel point qu'il ne peut que difficilement concevoir avoir vécu, aimé, pensé pour qu'il ne reste, au final, aucune trace, dans le sens d'une "survivance" de son passage et, finir dans un temps plus ou moins long, à être oublié. Cogito ergo sum. Les êtres vivants ne sont plus et pourtant l'Univers ne s'effondre pas avec eux. L'existence même de l'humanité toute entière, quand bien même l'on s'appuierait sur les projections les plus optimistes (supernova du Soleil), ne represente absolument rien d'un point de vue macroscopique.)
Pour l'atypisme "HPC", il s'agit d'une formulation (d'autres terminologies existent) et mise en évidence récente.
Comme je suis une nana hyper sympa, je te propose d'ouvrir un onglet de plus 😂(mais c'est pour la bonne cause ! ^^)
https://www.cairn.info/revue-enfance-2010-1-page-77.htm
@pie +
Bom dia @Galatee 🙂
"Pourrais-tu dire que tu puises ta motivation dans une idéalisation ?"
J'ai envie de te répondre en toute sincérité que oui, idolâtrer des instants deshinibe les peurs associées, me permettant ainsi de me mettre en action sereinement (biensûr, les peurs n'ont pas la même force lorsqu'il s'agit de partir en vacances ou d'aller arbitrer un match de foot). Et l'ennui aussi, notamment au travail, imaginer le résultat de mes plans, puis des bâtiments achevés, des gens qui les exploitent, imaginer que j'ai pu contribuer à changer des vies, réaliser les rêves de tout plein de gens de toutes origines, ÇA, ça me motive grave ! Il est là le sentiment grisant que tu mentionnes si bien. Mais il n'est qu'ephemère car l'ennui revient au galop dans le cas du travail. Je pense que la notion de contrainte arose considérablement l'ennui à sa racine.
Et toi, où trouves tu la motivation dans ton quotidien ? 🙂
"[...] tu réaliserais qu'au final tu n'aurais pas un résultat à la mesure de c que imaginais et/ou espérais ?"
Et, bien évidemment, le perfectionnisme me ramène toujours à la réalité, que même en donnant tout, le résultat ne correspond pas exactement à mes attentes. Mais n'est ce pas le cas pour une majorité des HP ? 🤔
Quand c'est un travail en solo à la maison, prendre sur soi est une obligation (mais ça me turlupine toujours).
Par contre quand c'est dans le cadre du métier, savoir que d'autres corps de métiers ne s'impliquent pas à fond dans les projets, ça me révolte, car je sais d'emblée qu'il y aura des problème au final (fichu "lâcher prise").
Tout ça pour arriver à la conclusion que oui, l'ennui est alimenté par (voire nait de) l'attente d'un résultat parfait, mais sachant aussi que la perfection est relative à chacun de nous, selon nos attentes entre autres et qu'en gros, ta perfection ne sera pas la mienne, et donc à quoi bon "à quoi bon faire si ce n'est pas parfait", qui abouti à "à quoi bon faire, pour le coup". Et pourtant la perfection n'est pas une donnée à valeur exacte, donc inateignable...
"Tes études t'ont fait kiffer par exemple ?"
Ben, en sortant du bac, le dernier jour, j'avais qu'une hâte : commencer le parcours supérieur, au lieu de penser aux vacances à venir, question d'ennui sûrement. Et oui c'était le kiff total ! Mais même au travail (au départ, en découvrant)!
As tu pris du plaisir tout au long de ton parcours scolaire, et de la première partie de ta carrière ? Que fais tu aujourd'hui, si ce n'est pas trop gênant pour toi d'étaler ça en public ? 🙂
"N'est-ce pas en avançant que le sens de notre cheminement nous apparaît plus clairement ?"
Sûrement, mais peut on entamer quelque chose sans trouver de sens aussi ? C'est un peu pareil que l'histoire de la poule et de l'oeuf...
Est ce que tu arrives à te lancer dans une tâche sans savoir " pourquoi", "à quoi bon" ? 🤔
Mes passions ? C'est déjà difficile de "fermer" et "restreindre" un groupe d'activités.
A un moment de ma vie (entre 6 et 14 ans) j'étais passionné par la vulcanologie et le ferroviaire.
En 2018, je me suis acharné sur l'apprentissage de la signalisation ferroviaire (j'ai même hésité à tout quitter pour devenir aiguilleur du rail et conducteur de trains à cette periode).
J'ai toujours aimé les échecs (devais intégrer un club en septembre pour progresser, mais finalement, la contrainte de l'assiduité... 😬 ).
Pendant toute mon enfance, jusqu'à l'année dernière, j'étais passionné de football.
A tel point qu'entre 11/2016 et 01/2020, je fus arbitre de foot.
Et aujourd'hui je lis beaucoup, m'essaye à la poésie, fait des balades, me redecouvre. En partie grâce à vous tous ! 😉
D'ailleurs @Amar c'est génial ces cours du soirs ! Tu as réussi à te canaliser, c'est vraiment chouette ! Est ce que ça t'aide à comprendre des choses dans l'astrophysique et l'astronomie ? As tu progressé à la hauteur de tes attentes ? Es tu rassasié avec ces connaissances ?
Et pour le lien : super idée 👍 😉
Peut-être changer de point de vue? Ce n'est pas l'objectif qui compte. Ce n'est pas de réussir quelque chose, d'aboutir, d'arriver à un but fixé. Ce qui compte c'est tout le chemin, c'est ce que l'on parvient à savourer sur ce chemin. J'ai eu tendance à vivre ce que tu vis et j'ai fait un burn out émotionnel. J'ai arrêté de penser à demain, d'anticiper, pour vivre ce que je voulais vivre dans le moment présent sans culpabiliser.
@authentique
C'est intéressant ce que tu nous dis, ça rejoins un questionnement abordé dans un autre forum, sur le fait de vivre au jour le jour (intitulé du forum : Amis APIE, vivons happy ! ).
Que s'est-il passé pour que tu en arrives à ce stade ?
C'est justement pour éviter de connaitre cette situation, du burn out, que j'ai ouvert ce fil. 🙂
Merci pour ton message ! 🙂
Hello @Tomto32 🙂 citation :
idolâtrer des instants deshinibe les peurs associées, me permettant ainsi de me mettre en action sereinement (biensûr, les peurs n'ont pas la même force lorsqu'il s'agit de partir en vacances ou d'aller arbitrer un match de foot). L'idéalisation est un moteur, le tout reste de le comprendre et d'accepter la déception qui est associée à notre sens du perfectionnisme, comme tu le soulignes parfaitement bien : citation :
Et, bien évidemment, le perfectionnisme me ramène toujours à la réalité, que même en donnant tout, le résultat ne correspond pas exactement à mes attentes. De mon côté, je revendique l'idéalisation car elle me porte, me transcende, me permet d'aller au delà de mes zones de confort et donc de me surprendre.
En revanche, quand bien même j'y aurais mis tout le perfectionnisme souhaité et que les résultats seraient on ne peut plus au rendez-vous, je ne parviens jamais à être satisfaite, ni à me sentir satisfaite et encore moins à être perméable aux compliments.
C'est lorsque je constate que les gens sont satisfaits et heureux que je le suis. Mais jamais pour moi. Je ne le vis pas mal.
Je sais que je suis comme ça.
"Et toi, où trouves tu la motivation dans ton quotidien ?"
Dans ma soif de curiosité, dans les échanges que je peux avoir, dans l'aide que je peux apporter.
Professionnellement parlant, en sortant radicalement de ma zone de confort et lorsque la "barre est haute" : cette peur de l'échec, cette pression me challenge. Ou l'alors j'ai appris à transformer cette peur en facteur positif, je ne saurais te dire...
"Par contre quand c'est dans le cadre du métier, savoir que d'autres corps de métiers ne s'impliquent pas à fond dans les projets, ça me révolte, car je sais d'emblée qu'il y aura des problème au final (fichu "lâcher prise")."
Je ne pense pas qu'il faille "lâcher prise" de ce point de vue là mais plutôt faire en sorte de fédérer afin d'embarquer tout le monde dans une belle énergie. En tant qu'archi, ingénieur ou chef de projet, je ne t'apprends rien ;)
"As tu pris du plaisir tout au long de ton parcours scolaire, et de la première partie de ta carrière ?"
Absolument pas :D Je me suis orientée dans ma zone de confort et même si j'ai souhaité m'en défendre, longtemps, j'ai suivi un idéal familial un peu...beaucoup...comme si tous les espoirs s'étaient cristallisés sur moi.
Pourtant, les professeurs ont tout fait pour m'encourager à "voler de mes propres ailes". A l'époque, j'étais persuadée que mon choix était le meilleur, car il était raisonné et j'étais animée de profonds idéaux. :)
Je n'ai pas opté pour la voie émotionnelle qui a mis du temps à se mettre en place ;) Ce n'était pas spécialement un mauvais choix pour autant mais cela ne m'a pas appris le goût de l'effort.
De ton côté, c'est génial que tu aies pu être grisé ne serait-ce que par la découverte, la nouveauté. :)
"Que fais tu aujourd'hui, si ce n'est pas trop gênant pour toi d'étaler ça en public ?"
Je suis IT Business Analyst et en passe de devenir "Ingénieur concepteur". Rien à voir avec mes études de droit, de crimino et de psycho ;)
C'est un peu particulier en ce sens que "l'on est venu me chercher" en raison de mon atypisme qui a pu, par le passé, être décrié.
Hormis les jalons à tenir, les contraintes dont tu fait état (horaires, conformisme, etc...) ont été entièrement revues. Comme quoi cela est possible et c'est pour ça que je me suis permise de t'en parler.
Pour une fois, il y a un effort d'adaptation qui ne va pas systématiquement et exclusivement dans le même sens. Cela apporte de la latitude...cela fait du bien. Nous présentons par ailleurs tous un atypisme (équipe projet).
Comme quoi, cet ennui ou désamour au taff n'est pas toujours une fatalité...
citation :
Et, bien évidemment, le perfectionnisme me ramène toujours à la réalité, que même en donnant tout, le résultat ne correspond pas exactement à mes attentes. Mais n'est ce pas le cas pour une majorité des HP ? ?
@Tomto32
+1 Pour ma part, le résultat correspond rarement à mes attentes, d'autant plus si j'ai beaucoup investi.
citation :
Ce qui compte c'est tout le chemin, c'est ce que l'on parvient à savourer sur ce chemin.
@authentique
C'est joliment dit et je suis d'accord ; même si c'est quelque chose qui n'est pas naturel chez moi, j'essaie de le cultiver.
Le perfectionnisme je le vise aussi au travail, tout le temps.
Mais j'en fais une force plutôt qu'une faiblesse.Je le fait pour moi,pas pour les autres.
Les autres voient les choses comme ils veulent, peut importe.
Ce qui importe c'est d'être en phase avec soi même.
Je ne l'atteind pas toujours la perfection,voir pas souvent.Mais j'aime comprendre pourquoi, qu'est ce qui m'a manqué pour l'atteindre ?
Qu'est ce que je peux améliorer la prochaine fois pour faire mieux ?
C'est un défi de tous les jours,pour m'améliorer.
Ça me tire vers le haut plutôt que vers le bas.
J'apprends de mes erreurs pour être meilleur la prochaine fois.
Si on ne peut pas éviter de chercher la perfection,autant en faire une force.
D'accord avec @zozotte! Personne n'est parfait. Personne n'atteint la perfection. Je vais mieux depuis que je me répète en boucle : je ne suis pas parfaite, je ne veux pas être parfaite, je veux juste être heureuse. Mais je ne peux m'empêcher de tendre vers le parfait, celui de mon point de vue. S'améliorer sans cesse est enrichissant et les autres peuvent voir notre implication, dans le travail par exemple.
oui, @Erlenmeyer, nous sommes juste de passage. Nous passons, nous nous dépassons puis nous trépassons. J'ai préféré penser à ce que je pouvais vivre et savourer dans ce passage. Peu importe où cela me conduit. J'avoue que mon activité professionnelle, même si je l'apprécie, n'est qu'en toile de fond.
Vos retours sur le perfectionnisme me laissent sans voix. Ou presque 😉
Au fond, le perfectionnisme n'est il pas en relation avec l'intensité qui nous caractérise si bien ?
Lorsque l'on vit les choses à fond, n'est ce pas à cause de cela que nous prenons aussi à coeur le "devoir" de "bien faire" (pour ne pas répéter "perfection" qui, comme disait @authentique à juste titre, n'existe pas. Sauf pour @zozotte , d'ailleurs si tu l'as déjà atteind la perfection, je suis preneur pour connaître le mode opératoire 😉 quoique... Je suis très bien en étant imparfait en fait, trop peur de m'ennuyer encore plus sinon 😄 )
@Galatee je suis curieux de savoir qui est venu te recruter ? Comment cela s'est il passé ?
As tu changé de voie carrément, genre aux antipodes de ta vie d'avant ?
Le droit+psycho + crimino étaient ils enseignés ensemble dans un même cursus ?
Combien de vies as tu eu ? 🙂 (D'ailleurs, ne me retrouve dans aucun des métiers que tu as cité, suis Projeteur en béton armé 😉 )
@Tomto32 je n'ai pas atteind la perfection et je ne l'atteindrais jamais.
Et c'est ça qui donne du piment à la vie justement.
Chercher à s'améliorer car nous ne sommes pas parfaits,tout en sachant et en acceptant d'avoir des limites.
Avec ça tu ne t'ennuies jamais,tu sais que tu as des limites,tu n'es pas frustré,mais tu essaye de donner le meilleur de toi même quand même.
Par plaisir ou par passion ou par ce que tu veux.Mais tu es entier du coup.Tu vis,sans être frustré ni t'ennuyer.
Hello @Tomto32 🙂
citation :
je suis curieux de savoir qui est venu te recruter ? Comment cela s'est il passé ?
As tu changé de voie carrément, genre aux antipodes de ta vie d'avant ?
Le droit+psycho + crimino étaient ils enseignés ensemble dans un même cursus ?
Combien de vies as tu eu ? ? (D'ailleurs, ne me retrouve dans aucun des métiers que tu as cité, suis Projeteur en béton armé ?)
J'étais en mobilité après avoir un peu mangé mon "pain noir" depuis plusieurs années (celui qui est sans doute commun à toutes les personnes atypiques) et j'étais arrivée à un point de non-retour. Alors que je finissais ma journée, la veille de mes congés, et m'apprêtais à passer des entretiens extérieurs, juste avant de tout boucler, j'ai reçu un mail que je me suis rooté sur ma boîte mail privée.
Il s'agissait d'un DRH, d'une autre entité, qui souhaitait me recruter "sur profil". Tout s'est ensuite passé très vite et oui j'ai carrément changé de voie, pas spécialement aux antipodes de ma "vie d'avant" mais tout de même : il y a eu un avant et un après.
Ma vie a pris un énorme virage.
Sinon, j'ai fait mes études de Droit (spécialisation pénaliste), puis ai passé un DU en criminologie (il y a deux ans) et suis actuellement étudiante en psycho (L3 en cours). ;)
Rien à voir avec mon taff, donc...
Et je vais sans doute enchaîner une formation à EPITA (financée par mon employeur) en 2022.
Ensuite, pourquoi pas enchaîner sur des cours du soir comme @Amar, cela fait partie de mes projets à long terme...mais avant cela j'aimerais boucler mon Master en psycho- crimino, si je suis admise.
J'aime bien me dire que je peux avoir plusieurs vies professionnelles dans une vie; c'est précisément mon objectif en fait :)
Je ne connaissais pas l'intitulé de tes fonctions mais ça a l'air chouette et très créatif ! :)
Bonsoir @Galatee 🙂
Un bonheur de lire toutes ces précisions sur ton parcours.
Tu as su lutter contre l'ennui en alimentant ta soif d'apprendre. Comme @Amar le précisait avec ses cours du soir.
Afin de lutter moi aussi contre cet ennui, j'ai décidé pour commencer de lire un livre sur l'ennui, justement. Réflexion de Jankélévitch sur l'aventure, l'ennui et le sérieux. C'est la première fois que je lis un tel ouvrage, un essai publié par un philosophe contemporain.
D'autre part, peut être qu'en participant davantage aux forums j'arriverai à canaliser cette pensée non domptée jusqu'à présent, et peut être qu'écrire des réponses me permettra d'apprendre à structurer mes propos, pour avancer dans la vie. 🙂
En effet, ce travail nécessite une légère part de créativité, surtout régulée par des normes, et des calculs... Mais il y a bien une part de créativité, d'où l'hésitation avant de changer de branche éventuellement.
Formation en intelligence informatique demandée par ton employeur @Galatee ou est ce un nouveau besoin pour repousser l'ennui ? 🙂
Coucou @Tomto32, voilà un fil bien riche !
Je voudrais juste ajouter trois petits grains de sel.
D'abord, moi, il me semble qu'on n'a pas forcément besoin d'un psy pour accepter sa douance, mais que la décourverte de sa douance peut mettre en lumière notre besoin d'être aidé par un psy. Je veux dire par là, que ce n'est, en tout cas, dans ma pratique de la thérapie, pas le psy qui fait le boulot, c'est toi. Lui/elle, est juste là pour que tu te donnes RV avec toi, sans être seul, et être une sorte de référent pour te dire quand tu déconnes dans ton analyse, et aussi quand tu penses mal de toi.
Ensuite, j'ai l'impression, que tu es, ( mais je crois t'avoir déjà écrit ça ailleurs) dans une phase d'ouverture, tu t'éveilles, tu ouvres les yeux et tu vois tout autour de toi, et ça déborde. Mais peut-être que ce n'est pas grave, peut-être qu'au contraire du burn out, c'est un trop plein d'énergie, alors respire, accepte, aime toi un peu. C'est un Toi que tu ne connais pas qui émerge, il est tout fou, il ne sait pas se tenir, ne le bride pas, donne lui du lest. C'est sûr que ça fait flipper, car tu as l'habitude, je crois de contrôler tout au millimètre près et là, c'est un volcan qui te guide, mais dis toi que c'est de la belle énergie, Ton énergie de Vie, tu peux t'y fier et te faire confiance.
Et le troisième grain de sel, c'est la question des objectifs. Avec la thèse, j'ai essayé de suivre des préceptes de coach, j'ai meme une coach, mais les objectifs SMART, ca ne fonctionne pas pour moi. Je partage, parce qu'on ne sait, jamais, c'est peut-être pareil pour ton nouveau Toi. Je ne fonctionne qu'à l'envie. Si je n'ai aps envie, j'aurais beau me forcer, je n'y arriverai pas. Alors, me donner des objectifs ne sert absoluement à rien. Par contre, être à l'écoute de mon envie et rasurer mes peurs, me faire du bien, me laisser toujours la possibilité de travailler, même 15 minutes, si l'envie me vient, ça, ça marche, même si c'est pas rapide, mais au moins je ne laisse pas tout en plan, j'avance petit à petit.
"Qu'on me donne l'envie... l'envie d'avoir envie..." 🤘
(oui parfois, l'apophtegme d'un grand penseur suffit 😶 )
Quoi ?! Quel est cet @Abderian qui vient polluer une longue discussion ? Je te trouve bien éhonté d'agir de la sorte... Pfiou !
Quoi, tu prétends qu'en dernier ressort l'individu n'est pas l'unique responsable de ses envies, et que les biens qu'il appète sont toujours co-créés par une société, un groupe social, une époque ? Que si @Tomto32 avait dans son métier des gens qui le branchaient Jankélévitch tous les jours il n'aurait pas attendu 26 piges pour s'y mettre ? Qu'il faudrait encore pour aborder des choses comme ça croiser les regards, les idées, et que les stimulations viennent d'autrui et non toujours de soi, et que la pseudo-dépression de ne pas se sentir à la hauteur de ses envies ne reflète que le malheureux apesantissement d'une solitude et d'un contexte social peut-être trop pauvre, pas assez divertissant, ou devenu trop ordinaire ? Que l'espoir de visions créatives n'est que l'expression d'impulsions souhaitées et venues de l'extérieur ? Qu'enfin, puisqu'aucun homme n'est une île (ce qui inclut le fait que les femmes ne sont pas des zèles ?!), on ne saurait toujours porter soi-même la lourde charge de ses propres richesses et que l'on ne peut devenir plein et entier que dans la communication et la jubilation partagée ? Que c'est pour cela qu'un tel forum existe, et que, de surcroît, les gens viennent y poster leurs jeux, leurs désarrois ou leurs envies ? Et qu'enfin la stratégie du bottage de fesses est totalement improductive, stérile, et même détrimentaire, puisque le bon plaisir n'advient guère dans la douleur ou la componction, mais dans l'inattendu et l'adresse ?
Ah, ok, Johnny avait peut-être tout compris alors.
Pfiou, chais pas si le génie n'est qu'intellectuel, mais il peut aussi parfois être juste... aware.
🤘
Ah, c'est intéressant ce que tu dis @Abderian. Ca me rappelle ça, à commencer à la 74e seconde (ne regardez pas si vous ambitionnez de vous faire tous les Big Bang Theory) :
voir la vidéo
Tiens il y a de la discussion ici.
C'est vrai que l'effet de groupe peut être positif. Enfin, si le groupe lui-même est positif.
Le truc, c'est quoi ? Enlever les signes moins, éviter les sommes nulles et obtenir des valeurs entières ?
Mouais, le programme de recherche paraît cool.
Dommage qu'aucun prix de philo-économie n'existe de facto.
J'ai pas lu tous les derniers messages (désolé @Abderian) mais faut quand même dire que tout désir mené à son terme dans la thébaïde de sa personne laisse en effet toujours un goût de mort et de dépérissement et que, comme le passage du témoin lors d'une course, on est quand même généralement tous contents de voir qu'autrui peut se saisir de quelque chose pour continuer, progresser, nous aider à avancer... C'est bizarre de penser qu'il faudrait avoir envie comme le baron de Munchausen, comme s'il fallait se tirer soi-même de l'inspidité et assurer son propre salut dans une conversation secrète. J'imagine que ceux qui feraient ça deviendraient fous, ou schizophènes.
Genre, vous imaginez, vous, vous parler à vous-même ? Ce serait au mieux indécent, au pire révoltant. Tous ces pavillons qui manqueraient l'appel !
Oh, oui, quand forcément on a une... voie qui détonne, les oreilles sont moins nombreuses, mais j'imagine que ça fait justement partie du je.
Moi, j'avoue, j'ai conservé mes amis imaginaires de l'enfance jusqu'à... euh... bah jusqu'à aujourd'hui, p'têt bien. Et franchement s'ennuyer à plusieurs quand on s'entend comme des potes, c'est hyper ardu.
Bref, que la vibe soit avec vous !
(et vive le rock ? 🤘 )
Il n'y a pas une autre référence musicale sur l'envie ? celle-ci ... comment dire... bof... et pourtant, une jolie, je la chanterais bien à tue-tête !
@Abderian, sinon, tu sais, il paraît qu'y a des gens sur Apie qui ont plusieurs pseudos, comme ça ils peuvent discuter entre eux 🙂.
Ah les chanceux ! Ce doit être cool d'être hybride ; hélas je suis déjà trop mutadis mutandis. 😄
Bonsoir @Ambre31 , des grains de sel ou du piment ? Le coup du volcan... M'a déjà été fait il y a peu, me laissant de marbre, mais là... C'est plus pareil (ce doit être parce que des choses mûrissent ? 🤔 )
Pour les psys, bien vu. Avant j'en attendais trop d'eux. Ce n'est pas un hasard si j'ai tourné avec 3 différents en 3 semaines.
Et puis finalement retour chez le précurseur. Là où tout à commencé.
Et effet, ce qu'il m'a dit par le passé m'a permis d'avancer. J'en mesure juste le poids, petit à petit, alors que j'emettais des doutes quand à ses facultés.
Cependant, cette avancée se fait aussi grâce à vous toutes et tous. C'est un tout.
Merci pour ton partage de situation personnelle, sur ton travail actuel.
En fait, en réfléchissant, je pense que l'impatience et le besoin que quelque chose de nouveau se produise sans cesse sont les acteurs de ce changement d'activités fréquent. À peine dans quelque chose de nouveau, qu'une autre me donne "envie" (comme disait @Abderian, en musique) , etc...
Par rapport à ta thèse, il y a bien des jours où tu as dû te forcer quand même un peu, non ? Ou alors préfères tu travailler dans l'urgence, génératrice de "l'envie" ?
@Ambre31 , une chanson sur l'envie à chanter à tue-tête.
voir la vidéo
Merci @paradox, mais quand ils ont grandi ça donne quoi? Je cherche encore... Du coup, je suis tombé sur Blizzard de Fauve, je mets la version longue qui me parait bien adaptée (j'ai mis la version courte sur chansons zébrées).
voir la vidéo
Sinon je cherche encore...
Oui @Tomto32, je me suis beaucoup forcée, peut-être trop.
@Tomto32, je partage avec son autorisation, les vers d'@Abderian. Inspirés, ils deviennent à leur tour inspirants.
Si l'on créait un fil sur l'envie, ils en seraient une magnifique entrée en matière, mais pour l'instant cette envie n'est pas là pour moi, alors je les poste ici chez toi.
" Inspiré de FAUVE puis du propos :
J'aimerais avoir envie
Mais les autres en ont trop
Des envies à la pelle
Sitôt je les vois je les envie
S'ils sont bien s'ils sont beaux
Je les maudis et me rebelle
J'ai envie d'avoir des envies saines
Des envies différentes des idées originales
Mais en vivant je vis rien que du banal
Un mal ordinaire comme tous les autres
Tous les autres êtres, hères de cette Terre
Qui envient sans savoir et vivent sans mystère
Mais je veux une envie comme un apôtre
Qui déchire le voile, précipite un nouvel ordre
Des envies libres et des envies sans ordre
Du bordel d'envie pour en vivre vraiment
Des choses rien qu'à moi qui ne durent pas qu'un temps
Pas qu'un printemps, des envies revêches qui arrachent
Des envies fraîches, nouvelles, qui se renouvellent
Mais qui reviennent, prolongent, que rien ne gâche
Car mes envies d'air d'eau de terre et de feu sont belles
Belles comme une poésie, comme un Bayle sauvage
Pas un mouton anesthésié piqué par la société
Je veux des envies d'herbes, de pâturages
Des envies d'autres mondes, des envies fracassées
Des envies à l'intérieur que je pourrais extérioriser
Des envies de partage, des envies sans blizzard
Sans tristesse, sans aucune merde ni tapage
Des envies étranges, louches, peut-être bizarres
Des envies au Mercurochrome, pas du tout sages
Des envies d'être utile mais sans compte à rendre
Des envies plénières avec de l'amour à revendre
Je voudrais des envies qui ne soient pas passagères
Ni intranquilles mais des trucs que j'aime et que je gère
Des envies comme un patron qu'on voudrait juste génial
Proche, compréhensif, intelligent, clairvoyant, amical
Les envies dans mes rêves surpassent tous les faits
Rien de ce qui a été imaginé n'égale l'envie que je me fais
Mais cette envie-là brûle d'un feu impérial, solaire
Pour la contenir, il faudrait au moins tout l'univers
Et chais pas si j'ai envie de prendre toute cette place
Juste pour moi, juste parce que les autres me lassent
Faudrait en laisser, mais ça diminuerait mon envie
J'aimerais une envie totale mais ce serait quasi solitaire
Je serais pas sympa, pas violent, mais tout serait pris
Et si mon envie alors avait cette taille, toute cette matière
Je pourrais vouloir quoi après, quand tout aura été consumé
Si mon envie brûle tout d'une fièvre féodale, maladive, animée
Je n'aurais rien de plus après que mon envie éternelle, un supplice
Mais c'est un cauchemar, une frénésie, une obsession et une malice
Alors faudrait vouloir moins, avoir l'envie d'envies modérées, saines
Un juste milieu, des envies bien comme il faut, parfois un peu vaines
Juste pour le plaisir, juste pour rendre l'envie suivant plus pérenne
Moins emmerdante, plus malicieuse, une envie fraternelle
Une envie partagée, un truc qui ne viendrait pas que de moi
Un truc entre tous, une envie collective et non-organisationnelle
Mais comment faire ça ? Faudrait se réunir, partager un même toit
Se mettre d'accord, pas d'accord, tout dire ou presque à haute voix
Une envie comme ça, différente, qui proteste : est-ce seulement possible ?
Elle serait plus grande que la mienne, plus vaste que nos dimensions
Mais faudrait du temps, de l'énergie, de l'intérêt et de la compréhension
Chais pas si je peux, si j'ai la force d'avoir des envies aussi implausibles
Mais ça vaudrait le coup de tester, de voir, ça dépend des gens
Mes envies relatives, sans projet, sans fixité, sans plan apparent
C'est une envie de dingue, ouverte, tu l'aimes eh bien tu la prends
Ouais c'est vrai un truc comme ça, ça s'apprend
Mais une envie aussi neuve, une communauté sans appartenants
Sans appartements, c'est un truc sympa, un truc bien réussi
Mais rien n'est gagé, rien n'est certain, on avise et on le vit
En fait peut-être qu'au fond la vraie envie, elle est là, aussi
Dans l'ouverture à l'autre, et donc à soi, et, au fond, dans la vie.
Toute référence à des situations existantes ne serait que pure coïncidence ! ?
Abderian"
@Ambre31 la force d'avoir envie tu l'as puisque tu as l'envie.
Alors en fait avoir envie de vivre ça fait peur.
Ça file le vertige, parce qu'il y a quoi derrière ?On ne sais pas, alors on saute le pas ou pas ?
Tu l'as déjà sauté le pas Ambre,tu le sais.
Maintenant tu es dans le vide, ça file les choquottes !
Mais c'est toi qui dirige en fait, ça fait bizarre hein !
Nous n'avons pas l'habitude,on se dis que ce n'est pas possible en fait.
Ben si, t'es en train de le faire.
Tu vie de tes propres ailes,tes envies deviennent réelles.
Alors une fois que l'on a réalisées nos envies, on s'ennuie ?
Tu crois sérieusement que l'on devient à court d'envies ? Ça m'étonnerait moi!
Alors bienvenue dans ta nouvelle vie Ambre, c'est beau d'avoir le vertige, ça veut dire que tu vole haut !
T'inquiètes @zozotte, je n'ai aucune intention de laisser mes envies s'assécher. Relis les vers d'@Abderian, tu verras, ça reboost !
Non, @Ambre31, entre après 00h11 et avant 00h10, ça endort plutôt. Et impossible de les lire plus vite.
Ouais, dans la vie, faut faire des choix. C'est le plus dur avec l'envie : quand on a envie de tout, on a vite envie d'avoir plus de temps pour toutes les y mettre.
Tiens, j'ai bien envie d'apprendre le chinois cette nuit... mais je reste confiant, un poème d'Abderian et l'envie de pioncer me ramèneront à une saine raison.
Aaah ! Vive la poésie, vive la philosophie, vive l'oubli, vive l'ennui ! 😄
@Abderian trop frustrant de devoir prioriser ses envies. Ce n'est pas là qu'apparaît la procrastination ? Quand on atteind la limite du possible, qui nous ramène au "sens" avec la question "pourquoi je ferai ça et pas ça", "à quoi bon" "n'y a t il pas plus important à faire d'abord" (et j'en oublie) ?
En vous lisant, à parler de l'envie, cette idée germe soudainement.
Tu es rigolo avec tes volte-faces entre ton modeste ou ton fier @Abderian. Tes vers sont magnifiques, mais bon, je vais arrêter de le dire maintenant, c'est assez dit 🙂!
@Tomto32 pour moi, l'envie est de l'énergie, ca fait avancer. La procrastination, oui, c'est peut-etre avoir trop d'envies et ne pas arriver pas a choisir. Mais la définition que je connais de procrastination, c'est remettre à demain ce qu'on pourrait faire le jour même, donc c'est plus une question de "devoir faire" plutot que d'envie. Et du coup, pour arriver a faire ce qu'on doit faire, et bien, il faut y trouver ce qui peut nous donner du plaisir dedans, pour en avoir envie, cette envie qui va nous donner l'énergie de le faire.
C'est juste une autre manière de fonctionner qui suppose aussi comme le fait remarquer @Abderian qu'il y ait une juste limite entre ses envies et celles des autres, et j'aime beaucoup l'idée d'envie collective plus grande que la mienne, sans oublier pour autant la mienne qui la compose, sans se restreindre.
@Tomto32, les envies suivent une forme de lutte darwiniste. Le changement d'envie vient du fait que l'on n'est pas divin, et c'est accepter le fait même de l'existence que de gérer des choses qui ne peuvent être infinies. Ainsi les envies se bouleversent par les seuls changements de notre être et tout se meut. La méta-envie de vouloir des envies fixes est la nécrose même de la vie comme elle va. Une envie constante, uniforme ? Ah, ce serait la fin de ta richesse !
@Ambre31 ma vision de la procrastination est plutôt "je veux faire tout ça, mais je n'arrive pas à prendre de décision pour me lancer , alors je vais tout entamer et tout finir, ou reprendre, demain, si l'envie est toujours là". Mais finalement, à la fin, il ne reste que la culpabilité de "qu'est ce que j'ai fait aujourd'hui ? RIEN (d'achevé) en fait 😶"
Ceci dit, ta definition de la procrastination est bonne. Les deux sont valables je pense. L'une est issue du dictionnaire, l'autre du vécu. 🙂
@Abderian
"Une envie constante, uniforme ? Ah, ce serait la fin de ta richesse !"
La fin de la "vie"? Et le début d'un ennui infini ?
Je ne désire pas avoir des envies fixes, mais c'est fatigant de ne jamais se sentir rassasié, ça alimente l'ennui de ne jamais être satisfait. Toujours désirer "plus", aller "plus loin", attendre toujours quelque chose d'autre, que quelque chose se produise, comme au travail mais pas que (exemple du travail suite à une LONGUE journée ennuyante, quelle misère 😴 😴 😴 HEUREUSEMENT que les collègues sont réceptifs.ives à mes taquineries et blagues. C'est distrayant. Enfin bref, petite aparté).
@Tomto32, je connais bien aussi ce sue tu appelles procrastination. J'ai l'impression, que c'est aussi lié au décalage qui se produit quand l'idée que l'on se fait de l'envie rencontre la pratique concrète de l'envie. Par exemple peindre, c'est génial, oui, mais quand on s'y met, ca donne pas ce qu'on veut, etc... Et le plaisir attendu n'est pas au RV. Alors on va tester une autre envie pour voir si le plaisir est la jusqu'à trouver pu bien que la journee soit finie, un peu dégoûtés. Y a des jours comme ca. Y a des périodes comme ca. Peut-être que @Clive (on n'arrête pas de te citer en ce moment, sorry 😉) dirait que c'est une question d'alignement... J'aime bien son idée d'alignement, ca met un certain temps apparemment pour aligner tout quand on change. Et tant qu'on n'y est pas encore, c'est scabreux, mais après tout se coordonne comme par magie (oserais-je reparler de sérendipité ?).
Ah l'appétit d'une vie faite d'envies jamais achevées : n'est-il pas plaisant de suivre les variations ? Ne faut-il pas croire que tous les rus finiront par un fleuve cohérent et porteur ?
Quelque part dans l'inachevé : quelle existence peut affirmer avoir atteint le bout de ses projets ? Ou n'est-ce que les petites envies naissent de petits projets ? Et les grandes incertitudes des idées novatrices ?
Marrant les notifs, à un moment où je pensais prendre un peu de distance avec le forum. La vie, l'univers, etc.
Je connais bien, aussi, la procrastination. Etre libre c'est choisir, choisir, c'est renoncer. Renoncer, j'ai du mal, j'ai toujours peur de laisser une partie de moi avec.
Y a ça et y a aussi le désir de perfections. Y a peu de domaines où je m'autorise à faire nawak (à faire tout court en fait).
Cela dit, approchant les 40 piges, j'en ai un peu marre de mon placard mental rempli des supers projets à la noix que je ne finirai probablement jamais.
Oui,vider un peu son placard c'est bien.
Mais en même temps, avoir un placard vide c'est triste aussi non?
"Ici même nos rêves sont étroits" disait l'autre.
Alors moi je vois le truc comme ça, au lieu de me plaindre d'avoir trop d'envie, je me satisfait déjà d'arriver à en réaliser quelques une, même si elles sont petites.
Un changement de point de vue qui peut changer beaucoup de choses.
@Clive sans commentaires, car j'ai l'impression que l'on vit la même chose malgré l'expérience que tu possèdes.
"s'autoriser", "se sentir légitime de" quelque part. Dur de "choisir", "prioriser", "vivre".
Perso, même quand je "vie" une envie, pensant à la "fin", j'ai peur de perdre une partie de moi, comme toi. Comme partagé en amont. Une "petite mort" de quelque chose, "d'une partie de soi". C'est dur de "vivre", du coup. En pensant aux déceptions à venir. Enfin. Du coup, apparaît la fameuse "procrastination".
Tu es libre de prendre le recul que tu souhaites, pas de réponse attendue. Prends soin de toi, c'est le plus important.
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