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- Compter ... tout compter !
Est-ce qu'il y'en a d'autres ici qui comptent mentalement tout ? Du genre les escaliers qu'ils montent (même ceux de la maison qu'on emprunte 10 fois par jour), le nombre de motifs sur un carrelage, le nombre de coups de fourchette piqués dans un fond de tarte, le nombre de fenêtre sur le bâtiment d'en face, ses propres doigts, que sais-je d'autre encore ?
Est-ce qu'il y a une explication rationnelle à ce genre de chose ?
Je sais, ça paraît stupide dit comme ça, mais c'est un truc que je fais tout le temps, instinctivement sans même y penser et je me demande pourquoi !
je crois qu'à un moment je faisais beaucoup ça, même si ça n'était pas totalement systématique
Je ne sais pas pourquoi ni comment ni quand j'ai arrêté.
J'ai sans doute aussi remplacé ces comptages par d'autre décomptes.
Quant à l'interprétation.
Il ne doit pas y avour de réponse globale.
L'une d'elle est peut-être celle d'installer une forme de routine, et /ou un certain contrôle sur la nature de l'environnement.
Je ne fais pas beaucoup avancer ton schmilblick, mais tu vas te sentir moins seule ^^.
Moi j'ai tendance à compter le nombre de lettres dans les mots ou à m arranger pour que ça se finisse sur un nombre pair..
Ça dépend de mon état de nerfs et de mon environnement. Ce n'est pas en permanence mais ça m'arrive assez souvent.
Je compte les heures ou les jours avant un rdv ou événement important.
J'ai un "jeu" avec les suites de chiffres qui passent devant mes yeux : en n'utilisant que les 4 opérations de base arriver à zéro en utilisant tous les chiffres.
Je compte certains objets (couverts, ma CD thèque, le nombre de tranches de pain de mie restant dans le paquet), certains gestes (N pas entre mon lit et la salle de bain, N sceaux de mauvaises herbes arrachées, N coup de pompe pour gonfler la roue d'un vélo).
Et je déteste les nombres impairs 😉
Hâte de lire les diagnostics.
.
Je pense que ce sont des habitudes, des rites, de rassurement.
Une manière d'occuper son mental pour qu'il reste en place et ne se disperse pas.
Avec ses 28 mots, je pense que ma réponse tient la route ?
😉
(28 + 11)
(Le 28 est un chiffre. Il ne compte pas.
çà fait 39 mots en tout et pas 40...)
🤔
Ah ben du coup ....me sens moins moins seul ...Merci les gens!
Perso, je compte spontanément assez souvent le nombre de gestes répétitifs comme les coups de marteau pour planter un clou , le nombre de coups de fourchette dans un bol pour monter une mayonnaise, et bien d'autres ...
Je tente une piste d'explication possible ( rien de sûr ....)
Peut être en rapport avec ce que l'on nomme " l'instinct masturbatoire " ... Un geste rythmé qui abouti à un résultat !
Va savoir ?
😄
Pour moi je pars plus sur ce qu a dit @Roth, un certain contrôle de l environnement
Quelle étrange manie ! 🙂
Mais j'avoue que pour occuper le cerveau, ça doit être efficace. Moi, mes gestes répétifs font plutôt des rythmes et mon cerveau en fait de la musique.
J me demandais, est-ce du coup vous êtes bon en math ?
[[[ Euh ...ben moi, avec une calculette...je m'en sort ... sinon bof bof ]]]
Longtemps j'ai eu la manie de compter les films vus sur une année (sur un mois pour les livres). Je hasarde une réponse :je meublais un vide insupportable : compter, c'est aussi conter ( les deux verbes ont la même étymologie) - sentir qu'on existe dans le temps qui passe.
Il existe des gens qui comptent, mais surtout calculent tout le temps. Au point que cela peut devenir obcessionne voire handicapant. Ca s'appelle l'arithmomanie, je crois.
Personnellement, ça m'est arrivé, mais de façn très très légère et ça da disparu sans que je ne sache pourquoi.
Il n'y a que quand je bois à la bouteille que je me surprends à compter systématiquement le nombre de gorgées. J'ignore pourquoi et comme cela ne me gêne pas, j'en souris et c'est tout.
J'ai découvert la marche Afgane. L'idée, dans les grandes lignes, c'est de caler ses pas et sa respiration sur un rythme. Au début, j'ai donc compté. Cela fait longtemps, maintenant que je pratique cette espèce de "cohérence cardiaque" même juste pour aller chercher le pain ; c'est devenu un reflexe et j'en ressens des bienfaits dans le corps et dans la tête. Et je compte toujours mes pas, enfin marque le rythme et je me demande de plus en plus si occuper son conscient sur cette tâche basique et répétitive n'a pas un effet de "quasi auto-hypnose". Comme si on confiait au "processeur" qu'est le cerveau une tâche conscience la moins coûteuse en énergie pour laisser le plus de ressources possible pour les tâche incinscientes. Un peu comme quand enfant, on nous faisait compter les moutons pour s'endormir. Je crois vraiment que la chose a une dimension méditative et bénéfique.
Alors peut-être que "tout compter" aussi...
@LeBulluc .. comme toi, à priori, je sais ...ou pense savoir ..où je sais que je pense que je sais ( etc) que coordonner respiration et pas ...en comptant...ou plus .. agit comme un manntra..
La fonction de celui ci, quel qu'il soit, est bien je pense, de faire apparaître, ...de concrétiser l'instant T , ... l'instant présent, par le simple fait de réduire, puis avec l'expérience , d'occulter toutes pensées, émotions et sentiments ...pour moi , c'est en effet un type de méditation qui me décentré des éléments extérieurs...
Mais c'est y pas une d efinitions dr
De la méditation ça !
@gilde, je pense que sur le fond, on ressent des choses assez proches. Je viens de me relire et vu le nombre de fautes de frappe, il est clair que je suis fatigué et que je ne me suis pas très bien exprimé. Qui plus est j'ai employé le terme de "méditation" dans l'acceptance qui est la mienne et qui ne "colle" pas trop avec les définitions et pratiques que peuvent en avoir les praticiens disons plus... conventionnels. Pas de position clasique pour moi, pas de surée mini ou maxi ; je pratique au gré du vent, quand j'ai envie dans les conditions du moment souvent même en faisant des "micro-méditations" comme d'autres font des micro-siestes ! Malgré quelques lectures sur le sujet, je me garderais bien d'esayer de définir LA méditation ; je peine déjà à définir la mienne ! Mais j'en ressens les bénéfices, donc, je continue humblement !
Hello,
compter ou ne pas compter ? (c'est un raccourci ?)
L'important c'est d'occuper son cerveau, qui n'aime pas tourner à vide. Chacun de nous a sa méthode, évolutive. En tout cas pour moi. Et, je ressens une similitude humanimale.
Bises pas calculées
Je compte quand je suis en difficultés dans un effort physique à tenir. Mon comptage crée des paliers. Ainsi par exemple, dans une côte en vélo ou à pied : je m'autorise l'arrêt tous les 200 pas, ou tous les kms mais jamais avant.
[ @Balluc , ta réflexion sur la méditation est parfaitement justifiée. À relire à l'instant mon dernier message sur ce fil , j'eusse du écrire :
" C'est y pas la définition d'un des modes de méditation, ça "
À ma décharge, ...il était 2 h du mat'. ]
[[ Je suis bien conscient que ce qui suit n'a aucun rapport direct avec le sujet titre de ce fil ( d'où les [[. ]] ) mais je ne me suis assis qu'une seule fois en " zazen" au cours d'une journée Fête du patrimoine, dans un dojo ...il y a plus de 30 ans ... Cependant... j'ai le sentiment de méditer très régulièrement au quotidien depuis un certain temps...et dans un rythme qui s'accélère de plus en plus depuis peu, un mois environ..
Perso, le synonyme de méditation est " présence " ... Présence pleine et entière à ce que je fais , à ce que je dis, aux personnes que je rencontre ...bref aux successifs moments " T " de la journée.
Bon ... c'est pas non plus du h 24 .avec une intensité constante ... mais je me découvre comme un niveau minima constant, lui .... Nouveau et surprenant pour moi . ]]
Bonjour, 🙂
J'ai appris à compter en montant et descendant les 10 marches d'escalier chez mes parents.
Depuis, c'est resté une habitude de compter les marches, et avant de descendre, il y a toujours un petit temps d'arrêt, un double flash me vient, d'un scénario où je tombe à la cinquième marche, et l'autre où j'arrive en bas sans problème, et je ne suis jamais tombé dans un escalier en suivant le second scénario.
À part ça, étant hyperphantasique, dès qu'une activité ne m'occupe pas suffisamment la tête, l'imaginaire part en live, et je deviens spectateur de mon imagination, parfois amusante, parfois choquante, et un jeu de comptage ou de décomptage permet de reprendre le contrôle.
Par contre, ma soeur compte tout le temps, comme toi, et elle n'a pas su me dire si c'était un choix ou une habitude, et si elle pouvait s'en passer.
Ce qui est sûr, c'est que ça ne lui pose pas de problème.
Bonne comptinuation. 😉
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