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- la communauté : Vous avez dit... atypique ?
- Émotivité, impulsivité, zèbricité
Je partageais bien avec vous ces moments où impulsivité et émotivité nous ont "fracassé" en plein vole, nous ont tordu de remords et de contritions.
Où notre impulsivité nous a fait douter de notre "pacifisme usuel", nous a conduit à nous faire peur à nous même, peur de commettre un irréparable gros ou petit.
Si des fois ça vous concerne bien-sûr !
Non personne ne s'est jamais fait un tête-à-queue lié à un excès d'émotivité ?
Ni même un regretté éclat d'impulsivité ??!
Hum.
Sujet sensible ?
Moi c'est plutôt le contraire, j'ai souvent regretté de ne pas m'être emporté un peu plus justement.🙂
Comme quoi nous ne sommes jamais contents de nous de toutes façons !
Des excès d'impulsivité, oui, rarement mais oui. Par contre, je ne me souviens pas en regretter, fallait ça.
J'avoue que je peux sortir de mes gongs environ ... une fois par an,, face à une injustice flagrante à mon égard et ce d'autant plus fort si je peux matériellement la prouver .
Là, ...moi qui pense être d'un calme olympien quasi constant et assez diplomate quand c'est nécessaire , je peux ne pas me maîtriser .. m'exprimer avec un timbre de dictateur ... à en faire trembler les murs ... faire le siège du lieu jusqu'à obtention du gain de cause !!!!
Mais des regrets dans ces circonstances ... jamais
Maintenant c'est plus rare mais je me souvient que jeune adulte je pouvais littéralement exploser de fureur et de violence, ce qui après coup me terrorisant, ma violence me terrorisait, à l'époque je la croyais dévastatrice et puis avec le temps j'ai quitté cette toute puissance qui me faisait penser que ma violence pouvait être surpuissante au point de devoir la surveiller plus que du lait sur le feu.
Par contre l'émotivité me rattrapait à la rededcente et disont 1h après je passais les qlqs heurs suivantes roulé physiquement en boule le diaphragme en pelote à me tordre de douleur au niveau plexus.
Maintenant, je peux monter très vite dans un truc juste assez pour refaire de la place dans mon espace vital, ça ne dure que slqs secondes, je reste assez distant du phénomène pour controler l'intensité et revenir en douceur et sans rencoeur ou rumination.
Hello les Apies.
C'est un sujet qui me concerne sans aucun doute. Mon hypersensibilité me fait vivre des montagnes russes mais j'avoue qu'avec le temps, je gère de mieux en mieux. La sagesse ? ça semble bien pompeux, l'expérience et le recul, of course !
J'ai vécu des colères incroyables plus jeune. Je me suis rendue compte à quel point ça puisait mon énergie et que le résultat final n'était pas vraiment agréable.
Aujourd'hui je monte encore très haut pour des raisons semblables aux tiennes @gilde mais pas focément avec la voix.... quoi que, j'adopte plutôt un ton très cassant et ironique (une belle parade pour ma part, l'ironie). Après coup, je ne suis pas forcément encore satisfaite mais je m'accorde ma mauvaise humeur car en général on m'a vraiment titillée.
Tu parlais de remords @Matty-san. Oui effectivement, remords ou plutôt culpabilité... mais ça dépend sûrement de l'éducation. En bonne petite fille des 70's, on m'a bien inculqué que hausser le ton n'était pas de bonne composition. J'en ai fait mon affaire longtemps, utilisant ma colère comme une arme, aujourd'hui je parlerais de bouclier (la meilleure défense c'est l'attaque, nous a-t-on répété).
Mais si on se défend, si on attaque, c'est souvent qu'on se sent blessé... Le boulot serait maintenant d'identifier les blessures et de réussir à parer les coups avant de monter dans les tours... Facile à dire n'est-ce pas ? J'en suis bien loin mais je progresse sérieusement. Apprendre à se taire parfois n'est pas un aveu de faiblesse et réagir en se mettant en colère non plus. N'est-ce pas @zozotte. Coucou au passage.
L'équilibre instable des émotions c'est passionnant et épuisant à la fois.
citation :
Mais si on se défend, si on attaque, c'est souvent qu'on se sent blessé... Le boulot serait maintenant d'identifier les blessures et de réussir à parer les coups avant de monter dans les tours... Facile à dire n'est-ce pas ? J'en suis bien loin mais je progresse sérieusement. Apprendre à se taire parfois n'est pas un aveu de faiblesse et réagir en se mettant en colère non plus. N'est-ce pas @zozotte. Coucou au passage.L'équilibre instable des émotions c'est passionnant et épuisant à la fois.
@nebuleuse, tu dis que tu en es bien loin mais non, tu en es toute proche. Je pourrais t'écrire un roman surement, mais non, car tu as déjà tout identifié, il ne te reste plus qu'à croire en toi.
Et en te lisant je me rend compte du chemin que j'ai parcouru, on m'aurait dit ça il y a cinq ans je ne l'aurai pas cru, j'aurai peut être bien rigolé remarque. C'est pour ça, merci Nébuleuse et coucou à toi, tu n'as plus beaucoup de travail car tu as déjà fait le plus dur.
@Matty-san Bonjour à toi! Et à tous.
C'est exactement mon cas. Je suis en plein dedans. J'ai de gros soucis à gérer mon impulsivité mais aussi mon émotivité.
Lorsque j'estime que quelque chose est injuste, et que j'explique aux personnes concernées pourquoi ça l'est, mais que malgré ça, ça ne change absolument rien, je peux m'agacer voir m'énerver.
Donc vous devinerez que je sors souvent de mes gonds. J'ai pas encore ce recule pour prendre sur moi.
Quoi que parfois, j'essaie de relativiser en me disant que malheureusement, nous n'avons pas tous la notion d'empathie...
à défaut de paraître peut être un peu prétentieux
En fait, je reviens sur ce que j'ai dit.
Mais il faut que je remonte dans l'enfance pour trouver des regrets de grosses montées vénèr.
J'ai envie de dire "maintenant ça va" mais je ne saurai dire quand et comment s'est fait l'apaisement. En tout cas un contrôle suffisant (parce que des fois, c'est bien d'exprimer sa colère avec colère).
À l'adolescence/jeune homme, je crois, quand j'ai commencé à beaucoup créer, musique, dessin, bricolages biscornus rigolos, et à m'engager contre des injustices (anti-racisme, droit au logement, tout ça).
De belles amitiés aussi.
Mais savoir ce qui est causes, conséquences dans tout ce merdier ultra-riche et rempli que fut cette période ?...
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