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Etes vous ou connaissez vous des zèbres qui ont un syndrome de l'imposteur orienté sur un narcissisme (cachant une extrême gentillesse) ?
C'est pointu comme question @gloomycetol,et il y a un truc qui me chiffonne, pourquoi le narcissisme doit il cacher une extrême gentillesse ?
Ne peut on pas être "trop" gentil sans être narcissique, mais juste parce qu'on souhaite un monde meilleur et que l'on se dit que si on ne montre pas l'exemple ça ne sert à rien de se plaindre ?
Ne peut on pas être trop gentil parce que c'est notre manière de fonctionner,et qu'à la fin, être vu "trop" gentil, ben ça énerve,et les "trop" gentils ils laissent tomber,ils se disent"ben mince ils ont qu'un se débrouiller si je suis trop gentil tant pis pour eux!"
Et voir du narcissisme derrière un trop gentil n'est il pas un problème de narcissisme ? Surtout si l'on se plaint que le monde est trop dur,que les gens ne pensent qu'à eux, alors il faudrait savoir ce que l'on veut à la fin?
Bon désolé @gloomycetol,je crois qu'il restait des trucs au fond de mon sac,et ton fil m'a permis de finir de le vider.😄
Sinon je ne sais pas si j'ai répondu à ta question !
Salut.
Pas trop compris la question... 🤔
(Enfin si, je l'ai comprise. Le sens des mots en français, et tout et tout. Et le but recherché. Pas neuneu inside quand-même! 😅 Mais comme @Zoz', je bloque... 😵) @zozotte
(On peut être gentil avec ou sans faux-self narcissique.)
Ce n'est pas la gentillesse que je questionne, mais le faux-self narcissique.
En général un faux-self va vers plus de gentillesse ou d'auto-contrainte.
Alors qu'ici je me questionne sur un faux-self qui consiste à cacher sa bienveillance de manière à se défendre des agressions en étant plus agressif.
...dans la mesure ou supporter la bienveillance serait difficile, notemment face à des agressions.
citation :
Alors qu'ici je me questionne sur un faux-self qui consiste à cacher sa bienveillance de manière à se défendre des agressions en étant plus agressif.
... Là, tu parles des cailleras des cités, ou bien je me trompe? 🤔
😄
(ce n'est même pas une moquerie en fait. Ça pourrait même être une vraie question finalement, derrière le demi humour)
Alors, j'ai un exemple, avec un narcissisme inversé qui donne effectivement un syndrome de l'imposteur, mais également toute la déclinaison du syndrôme narcissique, possiblement jusqu'à TDI, toujours difficile à établir. Le tout accompagné d'hyperphagie, achats compulsifs, switch sous stress et dépendance alcoolique.
Donc pas tout à fait le cas demandé, mais je me demande comment le cas que tu décris serait possible, à part un TDI avec un alter très gentil. Le problème, c'est que c'est souvent celui qui est lié à l'enfance, et qui donc s'incline devant les défenses adultes, qui peuvent être acerbes. Je crois qu'il aurait tendance à disparaître avec l'âge, enseveli sous les tramautismes, sauf à rencontrer les triggers de son switch. Dans le cas que je connais, c''est une certaine musique, plutôt primale, et la danse qui va avec.
J'ai trouvé la page wikipédia fort pertinente sur le sujet. Le faux-self sert souvent à protéger le vrai-self. Le problème c'est quand il se prend pour le vrai, là, ça devient pathologique (je résume à la louche).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vrai_self_et_faux_self
@paradox, à mon avis, concept dépassé depuis l'établissement du TDI dans le DSM5, environ 25 après Winnicott. Son intuition était bonne et a sûrement permis l'inscription et la formalisation du TDI. .
" Vous pouvez répéter la question ?" ...je plaisante !
Sérieux, c'est là que je réalise que, " Oui, le HPI se manifeste différemment pour chacun "
Je suis complètement inopérant à tenter de comprendre les subtilités des théories psychiatriques, nique nique !
Quand je croise et ai un échange avec un quidam , je perçois intuitivement si le gars sonne juste, faux et de quel instrument ( masque) il joue.
De même, je pense être assez souvent ... à peu près conscient du positionnement de mes réactions adaptationnelles ...
Mais chercher à en connaître le pourquoi du comment et sur quelle théorie ou principe " psy" la relation fonctionne...ou pas ... ma foi.... cela a pour moi le même intérêt qu'un casque dans une expo ou un musée pour m'expliquer le pourquoi du comment d'une oeuvre d'art : aucun!
" ...et je m'en vais comme un prince...."
Je crois que je connais ce genre de profil malgré moi. Cacher une extreme gentillesse n'est pas le terme que j'emploierais, toutefois : je déteste ce mot, qui est à mon sens un mot valise qui apartient toujours à un faux-self, même chez les profiles neurotypiques.
Enormément de profils peuvent tomber dedans : et quand on y tombe, on est assimilé aux politiciens / people / influenceurs / philantropes argentés / don juans / lâches / victimes qui se laissent abuser.
Ce qui est mon problème principal.
Après tout, ce n'est pas comme si les adjectifs manquaient pour qualifier correctement les abilités sociales, les soft skills d'un personne :
bienveillant, accueillant, généreux, doux, empathique / compatissant, patient / tolérent, respectueux / diplomate, etc. Bref, j'aime la précision.
... Et je ne suis pas gentille.
Décidément ...les neurones que j' ai du égarés quelque part ((avec mon double de clefs de voiture ( en bon petit TDA....je perds à minima 1 truc important par semaine )) ... 'ne me permettent de percuter vos dires ( moi rien comprendre !)
Je pense être assez spontané, franc et sincère dans mes rapports humains.
Je m'entends souvent dire ... alors que je ne demande rien :
" C'est très gentil de ta part .." ou " Merci, c'est très gentil à vous !"
C'est grave, docteur?
Hello,bon,je répond, j'essaye de moins poster ces temps ci, ça ne fait pas de mal des fois.
Oui c'est grave @gilde.
Mais pas pour toi non.
Ce qui est grave, c'est que ce que tu penses être normal n'est pas, pour le commun des mortels, normal.
C'est ça qui est grave.
Après les termes,que se soit "gentil" (@Ziblyn n'est pas d'accord avec celui là et je le comprends),ou d'autres termes, ça ne change pas grand chose finalement.
Mais ce qui est grave c'est que "être gentil" n'est pas considéré comme normal,voir, même pire, comme problématique.
@gloomycetol,je ne parle pas pour ton fil bien sur.🙂
Voila,just my two cents.
@zozotte ...et si on jouait aux synonymes de " gentil" ?
Mais ... attention, les petits n'enfants ...sans tricher !
Id est ...sans ouvrir ses dictionnaires ...seulement en se grattant les neurones.
- attentionné
- compatissant
- aidant
- à l'écoute
....ou tout simplement ' civilisé'
" Gentilhomme" : se dit d'un homme qui a des sentiments, qui se conduit de manière noble ..
( Oui ... nananère ... Là j'ai un peu triché ( normal ... ai pas pour rien des zébrures sur la couenne !))
😄
Ça me plaît bien comme jeu !
-respectueux de son prochain
-compréhensifs
-bienvellants
-etre sans apprioris.
-humains.
Boh je suis sur qu'il y en a d'autres !
@Ziblyn
Message posté le 31 janvier. Depuis, je suis revenu plusieurs fois ici, et à chaque visite, j'ai essayé de relire ton post avec un oeil le plus frais possible, nettoyé de la mémoire.
Bah, rien n'y fait. 🤔 Je peine à entrer dans tes mots. 😶 Sachant que je trouve parfois que même certains éléments sont opposés entre eux. (sûr que je suis victime d'un biais déformant, car je ne peux croire qu'on puisse être si paradoxal(e) en autant peu de mots)
Bref, je reste coincé dans ce petit dédale de propos sibyllins. 🙄
Si tu repasses par ici, Ziblyn, Je veux bien un peu du feu de ton allumette sur le coton de ma chandelle.
Hiné.
citation :
...et si on jouait aux synonymes de " gentil" ?
- Sans jugement
- voit l'autre avec le coeur
- sauveur
- bon
- sain et humble
- déintéressé
(s'accorde évidemment avec toutes les formes du féminin, mais comme le postulat propose un mot masculin, alors, je suis resté simplement aligné)
Bon ...allez ..
Je tente le ''super banco " ...
- altruiste ?
Tic tac ..tic tac ...tic tac ...
Hello ! C'est l'association faux self/ narcissisme qui ne me semble pas claire. Le narcissisme n'exige pas de masque. D'ailleurs, il me semble qu'il existe deux formes de narcissisme : le primaire (détestable et infantile ) et le secondaire (acceptable, mesuré et adulte).
citation :
Bon ...allez ..
Je tente le ''super banco " ...
- altruiste ?
Ah! Quel truisme tu nous fais là. 😄
@Etienna, le chemin standard est :
1- traumatismes enfantils répétés
2- syndrôme narcissique
3- TDI ( "faux-self")
Enfin, c'est comme ça que l'on peut traduire la question initiale du moins.
Quand il y a narcissisme suffisamment voyant pour avoir un doute, la question est de savoir d'où cela provient et ce qu'il peut y avoir dessous ou à côté.
C'est particulièrement frappant sur les réseaux sociaux, où l'affichage est bien maîtrisé par son auteur et propriétaire.
Et ça fonctionne dans les deux sens :trop ou pas assez.
On peut être narcissique sans avoir connus de traumatismes infantils.
Des parents trop protecteurs,trop "il est bô mon enfant, c'est le plus beau de tous les enfants 😄
Enfin bon,on peut continuer les étiquettes longtemps.
Allez j'en tente un pour continuer le jeu (j'ai bien aimé le truisme !)
-diplomate
citation :
On peut être narcissique sans avoir connus de traumatismes infantils.
[...]
Des parents trop protecteurs,trop "il est bô mon enfant, c'est le plus beau de tous les enfants 😄
Exact! Je n'ai rencontré qu'une seule personne comme ça, et merci ça suffit. 😅 Plus jamais de ma vie!...
citation :
Enfin bon,on peut continuer les étiquettes longtemps.
Je rajouterai pour ma part aussi le parent mal-éduquant.
"Tu vois, fils/fille, sur l'autoroute la file de gauche c'est pour les pauvres et les peureux. Ou les camionneurs covéables à merci. Note déjà sur tes tablettes - pour un peu plus tard - que cette voie, il ne faut que la traverser rapidement pour prendre la sortie, et ne surtout pas y rester."
(en fait, il ne faut pas rigoler, car il y a des parents qui fonctionnent vraiment comme ça, et sortent concrètement ce genre d'ineptie. Et si l'enfant grandit en étant déjà de base "no limit", bah ça donne souvent assez tôt une grande gueule sans la moindre empathie. A fuir!)
citation :
(j'ai bien aimé le truisme !)
Ah! Je l'savais que tu kifferais ce mot faussement cochon. 😜
citation :
- diplomate
Déjà avancé plus haut par @Ziblyn
... Mais, mais tu ne suis pas alors!! 😋
@Kobayashi Le TDI est une pathologie - pas le faux-self qui est une attitude pour se faire accepter.
@Etienna, oui, d'après Winnicott et dans l'enfance. Il ne dit rien sur l'évolution et l'âge adulte, ni les contextes. Si on pousse tout cela avec l'âge, on arrive au TDI.
Dans l'enfance, on ne peut pas évoquer le TDI, le psychisme étant en évolution et non encore fixé.
On peut voir le faux-self comme un embryon de TDI.
@Kobayashi Merci ! Très pertinent, en effet, et assez effrayant en même temps.
Bonjour à toutes et tous,
citation :
Kobayashi Le TDI est une pathologie - pas le faux-self qui est une attitude pour se faire accepter.
En effet, le faux-self pouvant s'apparenter à une conduite adaptative nécessaire à notre socialisation.
En cela, tout le monde a un faux-self, le qualificatif de "narcissique" opérant, à mon sens, une confusion impropre avec la manifestation d'un trouble de la personnalité.
C'est le décalage entre le Moi et le Moi idéalisé, dont le faux-self est le produit, qui s'avère problématique.
citation :
@Etienna, oui, d'après Winnicott et dans l'enfance. Il ne dit rien sur l'évolution et l'âge adulte, ni les contextes. Si on pousse tout cela avec l'âge, on arrive au TDI.
Dans l'enfance, on ne peut pas évoquer le TDI, le psychisme étant en évolution et non encore fixé.
On peut voir le faux-self comme un embryon de TDI.
Dans le rapport qui est fait ici entre faux-self et TDI, il y a confusion à mon sens avec le clivage.
Toute personne a en effet conscience de son faux-self qui n'est autre qu'une stratégie d'adaptation au regard de son Moi idéalisé (absence d'alters), ce qui n'est pas le cas des personnalités clivées présentant plusieurs états fragmentés de leur personnalité, dans un tableau clinique faisant largement appel aux hallucinations (aménagement de plusieurs états du moi alternatifs).
https://pi-psy.org/encyclopedie/trouble-dissociatif-de-lidentite/
Pour aller plus loin :
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0003448721001177?fr=RR-2&ref=pdf_download&rr=79437b818eb7d611
@Atma, on entre dans les arcanes de la science 😜
le TDI est inscrit au DSM5, même s'il y a des conteverses. Plusieurs points sont bien identifiés et corroborés concernant l'enfance, dont les propositions de Winiccott sont une esquisse.
Les troubles narcissiques restent complexes car souvent très peu accessibles lors de l'examen, sauf à vivre H24 et pendant plusieurs mois ou années avec le patient.
Néanmoins, on trouve de temps en temps des travaux se limitant aux troubles narcissiques, avec une causalité établit (traumatisme / addiction). Voir par exemple https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00918394/document,
Le "faux-self" ressort dans la catégorie "borderline", étape prudente de diagnostic soit par manque de marqueurs, soit en début de phase évolutive conduisant au TDI . L'âge est notamment un facteur aggravant dans ces pathologies, surtout en l'absence de prises en charge à la sortie de l'enfance.
Voir par exemple https://www.santementale.fr/ddl/pdf/7b0390e00c2ab0cb2af52ef187a21162/
Hello @Kobayashi 🙂 ,
Je ne remets pas, pour ma part, en cause l'existence du TDI.
Je m'interroge juste sur le lien entre ce sujet et le TDI et de son rapport au faux-self.
S'agissant du TDI, je pencherai davantage pour un clivage, et non un faux self, conduisant à sa manifestation.
Pour recentrer sur le fil, dans le cadre de l'articulation entre self / faux self chez l'adulte surdoué, un peu de lecture, articulée, justement, autour des travaux de Winnicott, que j'ai trouvée, pour ma part, assez didactique et passionnante.
Extraits de "L'adulte surdoué", Monique de Kermadec
A la question posée, donc, de savoir si un faux-self, qui plus est chez un adulte surdoué, pourrait conduire à masquer une extrême gentillesse ou sa bienveillance, je serais encline à répondre par l'affirmative tout comme l'inverse, hélas, demeure tout aussi possible.
citation :
je serais encline à répondre par l'affirmative tout comme l'inverse, hélas, demeure tout aussi possible.
Ah bah voilà qui me rassure à propos de ma propre projection sur le sujet. 😄
Et merci pour les captures de texte. T'as le crayon de papier qui danse un peu, visiblement, mais ce partage est louable. Merci à toi @Atma. 👍
My pleasure, @Hinenao 🙂 !
Crayon qui danse quand je lis le nez en l'air, effectivement ! 🤘
@Atma En effet, le lien TDI et faux self me semble abusif. Ces pages de Monique de Kermadek sont rassurantes. On use du faux self, justement , pour trouver un équilibre et en toute conscience.
Hello @Etienna 🙂 ,
Je rejoins ton propos comme celui de @paradox, ne voyant pas en quoi le concept de faux self serait dépassé par celui du TDI.
Disons que si le faux-self est nécessaire pour toute construction et, en cela, est le produit d'un processus inconscient, il n'en demeure pas moins conscient quand il est équilibré.
Il est au demeurant d'autant plus marqué chez la personne surdouée laquelle peut, forte de vouloir minimiser le décalage entre elle et les autres, en venir à une perte de son Soi profond et au syndrome de l'imposteur subséquent.
Sacrément pertinent, tout ça. Merci pour les développements.
@atma, merci pour l'extrait, intéressant.
Pour le sujet du fil, qui portait sur "un syndrome de l'imposteur orienté sur un narcissisme", le faux-self ne me semble pas pertinent, y compris dans la version HP Kermadec.
Les termes 'syndrôme" et "narcissicisme" renvoit directement à une interprétation médicale spécialisée, pour des adultes, qui dépasse de loin le cadre général souligné par Kermadec. La référence cité de Winnicott, certes "seulement" de 1989, porte sur "le processus de maturation chez l'enfant". Il n'est donc pas possible d'extrapoler aux troubles de l'adulte cités dans la question initiale, ni de distinguer le cas de la formation d'un TDI, ni d'un syndrome de l'imposteur ou narcissique, non décelables chez l'enfant car non pertinent sur un sujet en cours d'évolution.
Le sujet est complexe, autant rester précis 😜
Je reprends donc le sujet sur la possible gentilesse dans le cadre d'un trouble de la personnalité. Ca existe, mais c'est souvent transitoire et une tentative de normalisation vite rattrapée par les troubles de la personne. Quand on a accès à l'histoire du sujet, il ressort toujours une enfance traumatique. Il y a eu une étude aux USA sur plusieurs dizaines d'année.
Les conclusions sont sans appel : PAS de violence sur les enfants ! c'est non négociable, quelque soit la situation, ni physique, ni verbale ni psychologique, aucune.
Hello @Kobayashi,
Tu estimes que ce fil traite de "la possible gentillesse", dans le cadre du seul trouble de la personnalité et/ou pathologique.
Or, je ne pense pas que ce fil fasse un focus sur les troubles de la personnalité mais bien sur le faux self :
"@gloomycetol Ce n'est pas la gentillesse que je questionne, mais le faux-self narcissique."
Effectivement, je te rejoins : il convient de rester précis. 😋
citation :
Les termes 'syndrôme" et "narcissicisme" renvoit directement à une interprétation médicale spécialisée, pour des adultes, qui dépasse de loin le cadre général souligné par Kermadec. .
Et bien non ! 😅 l'expression syndrome de l'imposteur ne renvoie précisément pas au pathologique mais à un mécanisme psychique non pathologique. Il en va de même du narcissisme de l'adulte qui se doit d'être différencié du narcissisme pathologique ou encore de l'hypernarcissisme, dans l'emploi de sa tournure vulgarisée.
"La référence cité de Winnicott, certes "seulement" de 1989, porte sur "le processus de maturation chez l'enfant". Il n'est donc pas possible d'extrapoler aux troubles de l'adulte cités dans la question initiale, ni de distinguer le cas de la formation d'un TDI, ni d'un syndrome de l'imposteur ou narcissique, non décelables chez l'enfant car non pertinent sur un sujet en cours d'évolution."
Et cela tombe plutôt bien puisque l'extrait proposé ne s'appuie précisément pas sur le concept de faux self pour traiter des troubles de la personnalité et/ou pathologiques, qui plus est chez les adultes surdoués.
En tout état de cause, si @gloomycetol n'avait visé dans son sujet que le trouble de la personnalité narcissique ou, plus largement les états limite ou encore les psychoses, mon intervention, pour rappel, ne se bornait, quant à elle, qu'aux seuls self / faux self dans un cadre non pathologique.
@Atma, ah oui, tient, qu'elle était la question, dixit Georges 😂 , mais c'est ma réponse, "il est rose", heu non, mais le cheumilimileu, bleu ? 😜
Sacré Coluche ! Est-ce que je syndrôme de la barbe à papa existe ? Ou de la barbe à maman, qui au lieu de rouler dans la farine, s'enroule autour du sujet... 😬
Il faut reconnaître que la question n'était pas claire. Quoi qu'il en soit, il n'y a rien de pathologique dans le fait d'être HPI avec ou sans faux self et avec plus ou moins de narcissisme.
Hello @Etienna,
Je me permets une petite parenthèse : une première distinction peut être faite entre troubles de la personnalité et pathologies psychiatriques, lesquelles sont susceptibles de recevoir un traitement en sus d'une thérapie.
Ce qui différencie ces deux grandes catégories d'affections est le degré de conscience que le sujet a de ses actions.
Un sujet souffrant d'un trouble de la personnalité, présentera un ou des mécanismes de défenses psychiques afin de protéger son Moi (mécanismes psychiques inconscients). Toutefois, ses actes ou actions n'en demeureront pas moins volontaires en ce qu'ils comportent de stratégie consciente pour, par exemple, instrumentaliser autrui au profit de son ou ses mécanismes de défenses (déni, clivage, identification projective,...) afin d'éviter toute menace d'effondrement psychique (dépression voire passage à l'acte suicidaire). Dans les troubles de la personnalité, il existe une dichotomie entre son Moi (comment je me perçois) et son Soi (celui ou celle que je suis vraiment) en raison de fragilités narcissiques, objets bien souvent d'un déni.
Le faux self est un mécanisme de défense nécessaire au self et raisonnable dans le cadre de son adaptation à son environnement et aux interactions sociales afférentes. En soi, il n'est donc pas problématique et procède d'une construction identitaire équilibrée dès lors qu'il ne vise pas l'instrumentalisation d'autrui à ses propres fins narcissiques.
En effet, l'Autre est une fin et ne saurait être un moyen. À défaut, en cas de trop grand décalage entre self et faux self, outre les risques d'effondrement et d'épuisement psychiques, il peut conduire à une perte de son Soi profond, voire à la mise en place de mécanismes de défenses psychiques plus importants, pouvant conduire à des affections ou décompensations psychiques.
Aussi, le narcissisme, en lui-même, n'est pas pathologique puisqu'il est le fondement de toute construction identitaire. Toutefois, si sa perversité est admise pour l'enfant (stratégies visant à sa satisfaction immédiate), elle ne l'est plus, en revanche, à l'âge adulte.
Enfin, quand on parle de narcissisme, il est entendu que ne sont pas visés ici les simples traits de caractère comme le degré d'individualisme, l'égoïsme,etc...
Il convient, de plus, d'être vigilants en ce que l'emprunt en psychologie, et à plus forte raison dans le champ psychanalytique, d'un vocable appartenant au champ psychiatrique, peut opérer certaines confusions. Par exemple, le narcissisme pathologique vise les troubles de la personnalité et non les pathologies psychiatriques.
Par conséquent, le déni et le faux self, en tant que mécanismes de défense au service de la protection du Moi (narcissisme), ne sont pas pathologiques dès lors qu'ils ne sont pas assortis de stratégies visant à instrumentaliser autrui dans le but de leur maintien.
Je reste sur ma compréhension qu'il ne peut exister de simple "faux-self" à l'âge adulte : soit il est résolu, soit il a empiré (borderline).
Nous avons effectivement un point de désaccord @Kobayashi ! 😅
Questions:
- Si l'on décide de ne pas se comporter comme Diogène et que l'on ne s'auto-censure pas a minima socialement, s'agit-il de notre Soi profond ou d'un comportement adapté socialement ?
- Lorsque toute différence est vécue comme une offense dans un environnement normatif ou au sein duquel toute créativité se doit d'être étouffée au point d'être réduite au silence sauf à être stigmatisé, s'imposer ne coule pas de source.
En effet, l'acceptation dépend en premier lieu de soi mais surtout des autres.
- Aussi, le fait de s'adapter ne serait-ce que momentanément relève-t-il de la survie ou, pourquoi pas même de la réflexivité, plutôt que d'un trouble de la personnalité ?
Dans l'affirmative, cette adaptation au milieu propre à chaque espèce, et dont nous avons su tirer profit en optant pour le groupe et l'entraide au point de développer des capacités d'adaptation sociale - afin de préserver une paix sociale dans le but de maximiser la survie du groupe et non plus seulement la sienne - ne serait-elle que l'effet de bord d'un trouble ou la manifestation d'un bon sens ou d'une intelligence sociale ?
En milieu hostile, par exemple, faut-il avancer les bras tendus, quitte à se retrouver criblé de balles, ou au contraire, opter, même si cela semble moins victorieux, pour la discrétion, en espérant abaisser le niveau de conflit ?
On ne peut pas prétendre que l'on s'accepte pour s'imposer sans considération de l'Autre sauf à sombrer à mon sens, soi-même, dans un déni d'altérité en déployant un narcissisme omnipotent parce que non limité par le respect des limites de l'Autre.
Faire disparaître le faux self revient à encapsuler les individualités au point de risquer qu'elles ne s'entrechoquent.
On comprendra plus aisément qu'un enfant pense que toute l'attention parentale lui est due. Toutefois, il faudra lui apprendre qu'il devra nécessairement s'adapter aux Autres. C'est en cela que le faux self est important.
Et sans en faire l'apologie, le faux-self permet cette reconnaissance du Soi à travers les autres. Et ce n'est pas au sortir de l'adolescence, alors même que l'on cherche à refondre ses schémas éducationnels au point de poser les jalons en guise de premiers balbutiements d'une quête identitaire, que les réponses s'imposent immédiatement. Seules la vie, l'expérimentation, en somme l'empirisme, permettent, pas à pas, de se déjouer des biais et autres formes de dénis, comme autant de barricades à faire céder...ou pas.
Certains y parviennent, d'autres pas. Parfois, c'est l'oeuvre, d'ailleurs, de toute une vie.
Sans doute est-ce que l'on nomme la sagesse.
Est-ce à affirmer que tant que l'on n'est pas devenus sages, l'on serait borderline ?
Les travaux de Winnicott ont été repris par de nombreux praticiens cliniciens s'agissant des adultes, y compris surdoués.
- Doit-on postuler alors que tout adulte, a fortiori HP, souffrirait de trouble de la personnalité en l'absence même de comorbidités ?
- Quid de la dernière fenêtre de plasticité cérébrale aux alentours des 33 ans chez l'espèce humaine dans le cadre des décompensations et divers passages à l'acte violents et ce, en l'absence même de tout antécédent psychiatrique ?
@atma,il n'y a pas de smileys qui applaudissent,mais sache que j'applaudie.
Oui... Moi 😋
Et je suis grand-mère ! N'en déplaise à ceux qui croient que le faux-self disparaît à l'âge adulte. Guérison en cours depuis... Oh la la trop longtemps... c'est long ! Un mécanisme de survie et d'intégration sociale, où le non n'existait pas, où le sourire est encore de circonstance, où les émotions sont refoulées, où l'intelligence est dissimulée sous un air idiot très bien imité. Et alors le syndrome de l'imposteur en prime qui justifie 1) que je prends trop de place 2) que je ne suis pas à ma place 3) que je ne vaux rien... Et qu'il est grand temps que je hurle un bon coup. (Quitte à déplaire ou choquer... Ah oui mais ça ce n'est pas possible)
Et merci @Atma
@Hinenao hello. C'est quoi qui te parait contradictoire dans mon commentaire ? (Tu fais reference à celui qui critique le terme-valise "gentil" ?)
Merci pour ces témoignages "in-situs".
Cela montre bien toute la complexité du sujet. Je pense que si une personne est capable de s'observer et de réagir (positivement) à ses observations d'elle-même, il s'agit du mécanisme de construction du soi qui est en route. Donc, aucun des cas cités à l'âge adulte dans ces tableaux.
Il s'agit de temps de maturation et de temps de réaction qui restent variables en fonction des personnes. Go ahead !
"Si tu repasses par ici, Ziblyn, Je veux bien un peu du feu de ton allumette sur le coton de ma chandelle."
hello. avec plaisir. C'est quoi qui te parait contradictoire dans mon commentaire ? (Tu fais reference à celui qui critique le terme-valise "gentil" ?)
"sûr que je suis victime d'un biais déformant, car je ne peux croire qu'on puisse être si paradoxal(e) en autant peu de mots"
Peut-être ton ceveau fonctionne-t-il selon un profil NBTI de type emotionel (_ _ F _-T) quand tu lis mon commentaire ?
Je ne suis pas familière de ce mode de fonctionnement, mais de ce que j'en ai lu, cela affecte le raisonnement logic pur, et peut donc deboussoller quand on essaie de comprendre une idée allant à l'encontre des habitudes culturelles, ou des préconceptions faciles ou vagues. Dans le cas présent, il pourrait faire bloquer contre l'idée que concrètement : gentillesse =/= bonté/bienveillance.
*
(Avant je voulais surtout commenter sur le mot gentil. Parce que c'est un terme qui revient souvent dans les bouches des gens et ils ne comprenent pas quand je veux m'en débarrasser, donc j'ai souvent eu a expliquer et du coup le reflexe est la de faire un speech des que je le rencontre. Mais, puisque je suis là, j'ai envie de participer un peu au sujet complet pour voir si je peux etre utile à Gloomycetol, ou si je peux apprendre quelque chose sur moi-même du sujet.)
Pour traiter du sujet entier, je ne suis pas psy, mais j'ai une douance touchant à la psychologie et à la spiritualité affinée d'une expérience de plusieurs années.
Cela qui me permet d'observer, d'analyser et comprendre certains shemas de l'esprit humain en general.
Toutefois, cela ne garantir pas l'infaillibilité de l'analyse que je m'aprête à faire, étant donné que je ne suis pas dans la tête de la personne concernée par la situation (elle pourrait avori une neurodivergence que je ne connais pas ou que les scientifiques n'ont pas encore détecté), et que je ne connais pas objectivement son environement (qui peut fausser sa perception d'elle même ou la forcer a vivre dans un mode opération extreme malgré elle, qui ne la définit pas). (Je suis en mode INTJ-A, là ^^ mais rassurez vous, je suis nulle en repérage spacial et en maths appliqués - bref je suis humaine)
Pour commencer, je te préviens ; je ne suis pas sure de comprendre ce que tu entends pas "Faux-self narcissique" ou par "syndrome de l'imposteur orienté sur un narcissisme (cachant une extrême gentillesse)", parce que séparés ces termes désignent pour moi des choses différentes.
Un de mes faux-self que je qualifierais de narcissique est une drag-queen qui parle peu mais qui force presque tout son entourage immediat a graviter autour d'elle. Je la trouve toxique. Mais je c'est que la toxicité, à la différence de la pathologie, est relative à un contexte, et dans certains contexte, cette drag queen est apprécée, même peut faire du bien à des gens. Mais c'est un faux self très loin de ma vrai identité. Juste un outil.
Un autre de mes faux-self que je dirais narcissique est une sorte de savant fou type Tony Stark ; egocentrique, egotique au point de paraitre megalo, bien que non-mégalo. Avec un rapport...hum...particulier aux robots et and machines en général. xD
Quant à mon vrai naricssisme, je l'ai dérouté vers une allégence spirituelle, de sorte que mes bases saines ne reposent plus du tout sur l'opinion des humains, et que mon ego n'est plus construit par mon coeur et mon cerveau. Le résultat est une plus grande stabilité, une plus grande flexibilité. Bref un narcissique completement extrinsèque, venant d'une autre (/ d'autres) personnes plus stables et plus sages. Cela fait de mes constructions intrinsèque de narcissisme, comme de mon égo des feuilles de papier-beurre éphémère et remplacables sans que ca m'affecte profondément.
C'est tout ce que je connais, et donc tout ce que je comprends de ce terme "faux-self narcissique".
Pour ce qui est des manifestations de mon syndrome de l'imposteur, il ne vient donc plus de mon narcicisme, mais d'un perfectionisme malsain / souci de performance / peut de décevoir ou d'abimer mon prochain.
Ce que "syndrome de l'imposteur orienté [ou basé ?] sur le narcissisme" m'évoque, ce serait un ego qui a des doutes sur sa valeur à cause de bases narcissiques...
- soit, fragiles (intrinsèques, mais reposant 1/3 sur son estime de lui, et 2/3 sur le regard des autres humains, au lieu du ratio contraire),
- très fragiles (n'ayant pas appris à s'accepter et à s'aimer lui-meme pour lui meme, selon le moule choisi de ses propres idéaux),
- soit désaxées (pathologique, ou toxique pour sa société présente).
S'il cache une extrême gentillesse, cela éclaire la situation d'une nouvelle luimière, mais la question demeure de ce qui motive cette gentillesse.
Et dans le cas, normal, ou ce n'est pas juste une seule chose mais un mix, alors quelles motivations et dans quels pourcentages. Y'a-t-il de :
- une peur de rejet ou de l'abandon (comme un chantage auto-imposé, qu'il soit ou non justifié par l'attitude d'autrui dans le présent) ?
- une recherche d'approbation pour combler le trou noir laissé par l'absence des bases narcissiques (different du cas d'une peur du rejet / de chantage subit car on a l'impression d'avoir uen carotte en plus d'un baton, dans ce cas-ci) ?
- un mazochisme / devaluation de soi assouvie par des comportement sociaux d'omega (j'ai envie de dire, mieux vaut faire une rencontre bdsm et se trouver un dom et garder cette tendance pour vos moments a deux plutot que de laisser cela paraitre en public, à la mercie de prédateurs dangereux) ; ca ou consulter un therapeuthe pour corriger cette vision de soi erronnée (confusion entre le vrai soi divin, et l'ego humain/animal, voir avec un faux ego contrustruit majoritairement par le regard d'autrui) ?
- un intéret de manipulation ponctuel ou non, toxique ou non ; un interet politique, ou professionnel, de prospection de client de réseau ?
- un besoin/tension/desir sub/conscient de "guérir" autrui et d'ainsi se "guérir" soi (les deux sont toujours liés quand ils sont abordés sainement) ?
Dans tous les cas, lorsque gentillesse est utilisé pour définir de la serviabilité, chose qu'elle définit le plus souvent dans notre language courant) est le symptome d'un manque à combler. Avec des bases narcissiques saines, on se montre serviable quand on en a envie et sans aucun sentiment de devoir ; l'offre rencontre la demande, situation par situation. Mais cela n'est pas une etiquette que l'on espère / cherche à porter. Donc "extrême" gentille, donne quelques indices sur les motivations possibles.
En revanche, bien sûr, si le mot gentillesse tente plutôt de définir...
- de la générosité non-obsessionelle (don de son temps, de son corps, de ses emotions, ou de son attention et ce sans compulsion / addiction),
- ou de la patience,
- ou des intentions bienveillantes chez une personne,
alors je doute que ses bases narcissiques soient si fragiles ; ni elle ni son faux-self ne pourrait pas être justement qualifié de "narcissique".
J'espère avoir pu t'aider. C'était un plaisr d'analyser tout ça. merci de l'occasion.
Intéressant @Ziblyn,merci.
Je ne suis pas à l'origine de ce fil ni des questions qui t'étais posé,mais puis je rajouter une question à tout ça ?
Peut être que je suis à côté de la plaque et que tu as déjà répondu,mais je me demande,au final,qui décide et comment décide t'on que la gentillesse devient "extrême"?
Sera t'il possible d'ailleurs d'avoir un avis tranché et objectif sur le moment où la gentillesse devient extrême ?
Je m'interroge,pas de jugement derrière ces questions bien sur.🙂
Par moment, çà me narcissise au top d'avoir une extrême gentillesse.
De là à imaginer que ce serait de l'usurpation, çà me sortirait de ma gentillesse.
Je risquerais alors d'être auto-agressif et à en être profondément frustré.
Donc j'en reviens à ce moment narcissisant et si plaisant, à en être si pleinement gentil.
Un ancrage idéal, finalement ?
😇
" Je m'interroge... Au final comment descide t on et qui descide que la gentillesse devient extrême ? "
Peut être, @zozotte , un début de réponse ci dessous ... en tout cas une piste , très .... mais alors très très éclairante pour moi ( Pitain... c'est fou ce que ce postcast résonne sur mon mode de fonctionnement ... à vouloir tjrs être '' gentil " et vouloir " faire plaisir " ... même à des inconnus qui ne me demande rien ! )
voir la vidéo
Salut. 🙂
@Ziblyn
citation :
@-Hinenao hello. C'est quoi qui te parait contradictoire dans mon commentaire ? (Tu fais reference à celui qui critique le terme-valise "gentil" ?)
Ah bah je vois que, depuis, tu as remis un gros bout à la suite. Je te lis d'abord avant de te répondre.
(Mais au moins sache que la notif @ n'était pas tombée dans le vide 😉).
Edit 1: et pour répondre initialement à ta question dans la citation, j'étais venu aujourd'hui pour dire: "attends, je vais déjà aller me relire pour me souvenir du pourquoi et du comment. 😅 Depuis ma propre réponse que tu remets ici en avant, mon esprit a fait un bout de chemin. Nous sommes visiblement désynchronisés." ...Mais bon, même ce propos n'a plus de sens. Raccrochons les wagons autrement. 😉
Edit 2: Ouais, c'est clair, il va falloir que je me relise pour revenir à ta longue et intéressante dernière intervention. N'en prend pas ombrage, mais le décallage est devenu trop grand avec ce qui me reste de souvenir conversationnel de ce fil.
Sinon, rapidement (et sans aucune forme de jugement)
Je ne sais pas qui est Tony Stark (ouais, pas l'air d'un idiot 😅). Philippe Starck oui, mais pas Tony... Et sinon, tu ne voulais pas plutôt dire "drama-queen" que "drag-queen"? 🤔 Des drag-queens avec des faux seins, j'ai connu 😄. Mais avec des faux-selves, pas nécessairement. S'il y a erreur, on change rien et je prendrai simplement le "g" pour un "ma", dans ma relecture, pas d'inquiétude. 😉
@Hinenao Tony Stark est le milliardaire fictif alter-ego d'Iron Man (et magnifiquement joué par Robert Downey Jr. dans la série de films récente).
@Surderien, j'aime beaucoup et je partage 🙂
Ce que je pense au fond, c'est qu'apparemment il faudrait mettre des limites à la gentillesse,que l'humain se doit de ne pas être trop gentil non plus, parce que bon, faut pas déconner non plus.Et si c'est vu sous cet angle le "trop" gentil, ça me gène.
@gilde,je n'ai pas regardé encore, faudra que je m'y penche !
@zozotte
Comme la plupart des humains ont des besoins communs (neuroatypiques y compris), il y a bien des règles communes permettant de savoir si une servitude est saine ou non.
Donc des personnes extérieures à la situation peuvent parfois savoir quand une autre personne et "trop gentille".
Mais la personne la plus à même d'en juger, ça reste vous.
Il faut simplement vous poser ces questions,
et en refléchisant à leurs réponses, écouter ce que notre enfant intérieur (alias esprit, alas veritable soi) ressent (est-ce de la paix?, paix et joie? / impatience?, honte?, injusitice? peur?) ; lui connait déjà la réponse.
Les questions :
o Avez vous choisi cette servilité en toute liberté, ou sous la contrainte (ou dans quels proportions pour les deux) ?
[Si vous etes adultes et que la contrainte est majoritaire, c'est malsain]
o Est-ce que servir une de ces personnes ou structures de ces façons vous fatigue à la longue, ou pourrait vous mettre en danger ?
[Si oui entrainez vous à dire stop, dàs que la limite de votre énergie approche, un peu avant qu'elle soit atteinte, pour en reserver au cas où l'autre devenu habitué à être servi ne respecterait pas votre limite / votre volonté. volonté]
o Vous sentez-vous souvent confus ou subtilement mal à l'aise après vous êtes montré serviable envers ces personnes de ces façons ?
[s
Si oui, juste, arêter immediatement, si possible parlez en avec la personne, et s'il n'y pas de solution réelle et nette, trouvez vous d'autres façons ou d'autres personnes à servir. (Il existe un seigneur qui ne déçoit jamais--c'est un autre sujet.)]
o Est-ce que les personnes que vous servez l'apprécient, ou bien le subisse malgré-eux, ou bien y répondent de manière ingrate passive/agressive ?
[Dans les cas negatifs, c'est la meme reponse qu'au dessus.]
o Est-ce que vous pourriez complètement arrêter de servir chacune de ces personnes de ces façons si vous n'en n'aviez plus envie, ou ressentez-vous une forme de dépendance à la servitude de cette façon, ou à ces personne ?
[Si c'est le cas, il faut travailler à affaiblir cela, a récupérer votre liberté : pouvoir parfois choisir de ne pas donner et que cela soit manifeste c'est aussi éviter de donner a ceux qu'on sert un idée deformée de ses droits sur vous (alias pourir gater un gosse) et donc de lui faire l'effet d'un abandon le jour ou vous expérimenez une compassion-fatigue (alias une empathie en burn-out). ]
*
En somme, êtes-vous à 101 % consentant où y a-t-il la moindre chance que vous soyez manipulé pour rester dans cette servitude / serviabilité ?
(Si vous êtes sur qu'elle fait partie d'un contrat bdsm, d'une idéologie ou une religion que vous avez librement choisi à 101% pourcents, alors cela ne compte pas comme une manipulation.)
Sur chacune de vos réponses, le jugement de votre 'enfant intérieur' doit primer sur ceux que j'ai ecrit, moi, entre crochets.
*
Si la subjectivité est telle que le raisonnement est affecté il vaut mieux noter les situations où les archiver dans sa mémoire et les analyser à froid dans une autre situation plus paisible.
Si vous êtes persuadé de manquer de recul d'expérience où que vous avez perdu tout contact avec votre 'enfant intérieur' ;
alors il vaut mieux consulter un psychologue professionnel, lui faire part tes réponses, et lui demander des solutions ;
ou vous donner quelques années le temps de mûrir / de reprendre contact avec votre enfant intérieur.
PS: il n'y a aucune raison que je me sente juger moi, alors que ce sont uniquement les informations que j'ai avancées qui pourraient avoir été remises en question. (Et ca n'a même pas été le cas.)
Vos questions sont respectueuses et sont donc bienvenues. Je trouve normal d'avoir à répondre, des informations que j'avance sur un lieu public. (En tout cas, à un certain degré, avec , bien sur, une limite. 😉)
...Mais bien au contraire, j'ai rejoint cette communauté et je l'apprécie pour son ambiance candidement directe ; où les membres ne cherchent généralement pas à manquer leur différence, et à se conformer un ordre aux normes de normopensance.
@Ziblyn,merci pour cette réponse,je réagis sur quelques points :
citation :
des personnes extérieures à la situation peuvent parfois savoir quand une autre personne et "trop gentille".
C'est cela qui me gênait, si ce n'est uniquement des personnes extérieures à la situation, qui jugent si une personne est"trop gentille".
Car dans extérieur,il manque l'intérieur.🙂
Donc,la phrase qui suit :
citation :
"Mais la personne la plus à même d'en juger, ça reste vous."
Voila, j'aime beaucoup,et c'est vrai que c'est ce qu'il manquait dans le raisonnement au final, résumé en une seule phrase.
Et de la,je suis entièrement d'accord avec toutes les questions qui suivent,et je les trouve très saines d'ailleurs.
Bravo et merci pour ce message Ziblyn!
P.S : Chapeau aussi pour ton PS 😄
.
Dans cervitude il y a service, servir...
Pas sévice, sévir...
Dans servir il y aune addiction vertueuse qui bouste en dopamine et en ocytocine.
Le principe c'est d'être heureux
En général...
😍
À chacun de choisir avec ses mots.
comme on l'entend.
🤔
Moi, je préfère mourir bien trop gentil
que trop méchant.
C'est un choix.
Interchangeable.
Bonjour,
On va déjà définir la personnalité narcissique parce que l'expression peut avoir un contenu à géométrie variable selon les uns et autres. C'est un peu comme l'amour hein...
Alors si je me réfère au MSD.
citation :
Son trouble est caractérisé par une "vision exagérée de leur valeur (mégalomanie)" tout en ayant "aussi des problèmes de confiance en elles". "Pour renforcer leur sentiment de supériorité et de confiance en elles, elles font ce qui suit : Fréquenter des personnes spéciales, devenir membres d'institutions importantes
Dénigrer les autres. Elles veulent aussi être complimentées".
Pour répondre à ta question, je connais beaucoup de HP souffrant d'une énorme faille narcissique qu'ils tentent de combler par de la reconnaissance, les poussant à rechercher l'admiration et à s'entourer de personnes qu'elles considèrent spéciales mais qu'elles finissent par maltraiter. J'ai même aimé une femme qui cochait à toutes les cases. Elle était psychologue. Sympa, capable d'une fausse empathie (caresser dans le sens du poil) mais en très grande souffrance.
A l'inverse, je connais aussi beaucoup de HP ne souffrant pas de ce trouble.
Etre sympa ne caractérise pas le trouble narcissique. Certains narcissiques peuvent rechercher la reconnaissance en étant désagréables et même cruels.
@zozotte <3 (Merci, effectivement, je voulais dire drama queen pas drag queen.)
@colorsinthedark
(Bonjour, je sais que j'entre dans votre conversation. Je reste pas très longtemps... Si ça vous va :)
J'aurais une question comment savez-vous que cette personne était HP ?
Je suis perplexe à son sujet, parce que j'ai du mal à imaginer une psychologue HP(I? E?) qui maltraite des gens.
De ce que j'ai observé, les narcissiques pathologiques cherchent généralement désespérément à apparaître intelligent et se créent un faux-self censé impressionner, qu'ils voudraient confondable avec un HQI.
Mais c'est plutôt une intelligence psychologique, des wannabe Gatsby le Magnifique, passionnés de génie sociale sans pour autant être brillant dans le domaine ; simplement très doués pour simuler l'empathie dans leur faux self à l'intelligence affectée ; il a était observé que beaucoup d'entre eux avait tendance à apprendre par coeur des informations ; ou des expressions qu'ils avaient entendues et s'étaient appropriées ; des façons des gestes, des timbres de voix qui simulent la sy-mpathie ; juste pour pouvoir les restituer en société et séduir une audience.
On peut les reconnaître à ce qu'ils ne peuvent pas vivre sans avoir une audience : ils ont besoin de quelqu'un réel pour les mettre en valeur, autrement, ont l'impression de n'être rien. (Beaucoup ne savent souvent que simuler, séduire, utiliser autrui, et confondant simplement ruse avec intelligence.)
Avec du temps, ils finissent même par avouer que leur empathie est une performance quand ils en sont particulièrement fiers, et pensent être assez puissant pour pouvoir raconter à certains de leurs sous-fifre leur motivation réelles (le pouvoir), sans aucune répercussion. On commence alors à deviner la vraie personnalité derrière (généralement assez puérile, qui ne seduirait, en général, pas grand monde). Le niveau de leur toxicité est alors tel qu'il semble moribond aux hypersensibles qui le croiseraient.
Voilà le genre de narcissique que je peux imaginer maltraiter des gens régulièrement.
Mais là, on parle bien des degrés cliniquement pathologiques du narcicisme ; pas juste contextuellement toxique.
(Il y a quelques temps j'avais écrit un long article (je sais plus où) expliquant pour quelle raison purement techniques, rationnelles, je ne crois pas qu'un HPI ne puisse ni souffrir d'un narcissisme pathologique ; ni naître avec l'ensemble des problèmes que l'on définit vulgairement par de la psychopathie.)
Pour en revenir au cas de cette femme, si je dis ça c'est parce que j'ai longtemps souffert de narcissisme (non pathologique) pour mon entourage social (qui en souffrait également à eu tous seuls, et donc, me le rendait bien pas de souci la desus...)
Il m'est arrivé à certains moments
de mon adolescence de malmener l'égo des gens alentour sans le faire exprès.
Mais jamais de maltraiter qui que ce soit ; même quand en colère j'aurais pu vouloir le faire : pas possible de concrétiser à cause de l'empathie sympathique qui m'aurait fait souffrir également.
(Pour la petite histoire, il s'est passé des trucs dans ma vie depuis, et j'ai eu la fortune d'en guérir complètement. Mais j'ai gardé les souvenirs les manières pour développer deux de ma poignée de masques--la drama queen, et le wannabe tony stark.
... Mais ils sont inoffensifs, hein ; je leur ai limer les crocs.
Bon, il y a des petits accidents quand la personne en face est dans un état et susceptible et psychorigide pile au moment où elle rencontre, inopinément, ma drama-queen. Mais c'est jamais rien de cruel.
Tony Stark est plus agacant qu'atre chose. Si les robots et les logiciels avait des droits, celui-ci serait peut-être en garde à vue de temps en temps. Mais bon.)
@Kobayashi Et pourtant ça n'en est pas. Je peux passer des tests sans problème.
Ce sont juste des personnages que j'ai formés consciemment vers 24 ans, l'année même où j'ai découvert le livre de JSF, et ai pu mettre un nom sur mon atypisme. Il me servent à masquer mon HPI dans des situations ou des cercles de normaux-pensance où il ne serait pas toléré ; histoire d'offrir aux étrangers le miroir qu'ils attendent, voir qu'ils exigent, d'obtenir en retour ce que je veux, et que tout le monde soit content à la fin de la journée.
Ces personnages n'ont aucune autonomie : ils ne sont pas présents dans ma tête à moins que je me plonge dans le rôle consciemment. Ce sont juste des gants, c'est tout.
A la base, j'en avais fait trois exprès, par principe ; pour justement ne pas risquer de m'identifier à l'un d'eux et d'oublier qui je suis vraiment ; pour " dme débarasser radicalement du faux self de mon enfance.
Je suis à peu près certaine de ne pas pouvoir être la seule HP(intellectuel et spirituel) ayant consciement choisi de développer plusieurs faux-selfs à l'âge adulte pour des raisons saines.
...il faut dire qu'à cet âge où j'ai compris que j'étais HPI, j'ai également compris plus finemant d'autres choses sur mon identité. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à déplacer mes bases narcissiques ; alias trenscender l'ego, tout ça. (J'imagine que c'est peut-être unusuel, mais je ne peux pas être la seule personne au monde, c'est 100% certain.)
citation :
J'aurais une question comment savez-vous que cette personne était HP ?
@Ziblyn
J'ai cotoyé beaucoup de HPI testés dans ma vie. Des THQI et HQI.
Son QI était au dessus de la moyenne manifestement, plutôt HQI. Grande capacité à cerner rapidement les besoins des gens et à s'y adapter pour inspirer une confiance quasi aveugle. Beaucoup de psychologues ne lui arrivent pas à la cheville. Bon elle utilisait aussi son don pour séduire mais ça c'est un autre problème.
Le comble de l'histoire est qu'elle s'est spécialisée dans la détection et l'accompagnement de HP.
@colorsinthedark Fascinant. (Pas elle ; juste sa configuration neuro.) Et deprimant aussi...
Ta certitude m'a troublée (mais pas en mal).
Du coup je suis revenue sur ma croyance qu'un HPI ne puisse avoir une pathologie sociale.
...Et je jette une nouvelle théorie :
"
Savais-tu que des auteurs et des psychologues anglophones tendent à marquer une différence entre les termes HPI et HQI.
Ils disent que les HQI seraient des HPI réalisés au niveau intellectuel logico-math brut, dépourvus d'une caractéristique qu'ils appellent The Rainforest Mind qui comporterait notamment un besoin impérieux de justice sociale et de causer l'améliorer la qualité de vie de son environnement.
(1. Ce qui semble ne pas étouffer cette dame.)
(2. Tout cela n'est pas très scientifique je n'ai pas fait de recherche approfondi là-dessus.)
Peut-être est-ce une caractéristique commune de ce genre qui nous empêche de développer certaines maladies mentales (la compasation étant plus grande ou plus douée, elle en ferait 'autre chose', de moins pathologique) ?
J'étaie :
Il est probable que les HPI dotés d'une Rainforest Mind, en raison de leur hyperlucidité et capacité analytique poussée, et créativité implicite, ne puissent pas êtres des PN selon la définition pathologique.
Même si ils peuvent développer les traits de comportements qu'on appelle vulgairement de perversité narcissique.
Car un PN, dans sa définition originale, n'était pas juste un gars ou une fille toxique ; c'était un ensemble de comportement spécifique, et bel et bien pathologique. Vous pouvez vous renseigner. Donc oui, traiter facilement n'importe qui nous a blessé de PN, sachant à quel sort on l'expose dans nos 'cancel cultures', est un comportement hautement toxique... mais ça ne fait pas de cette personne egocentrique, également un PN.
"
Si je me trompe, et que le HPI avec Rainforest Mind n'évite pas certaines pathologies mentales non plus, alors ça voudra dire que pleins de choses chez moi, que je croyais dues à mon HPI, ne le sont pas.
@Ziblyn
Merci pour ces éléments. Je me renseignerai sur ce concept de "Rainforest Mind" et je lirai attentivement les développements à ce sujet. Je vois que c'est une certaine Paula Prober qui en est à l'origine. C'est amusant comme nom de famille "Prober" car ça veut dire celui qui enquête, fait des recherches. 🙂
Je pense qu'il ne faut pas être trop dur avec les narcissiques. Ils éprouvent une grande souffrance. Ils agissent "négativement" vis-à-vis de leur entourage parce qu'ils ont cette souffrance. Le MSD, qui est à destination des thérapeutes, évoque d'ailleurs cette souffrance parmi les caractéristiques du narcissique. Quand ils comprennent que le problème ne vient pas de l'entourage, qu'ils perçoivent comme n'étant pas à la hauteur de leurs aspirations, ils peuvent évoluer de manière plus apaisée.
(Il y a un dangereuse confusion, observable dans les discours tout au long de ce sujet, entre narcicisme et PN.
Les deux ne sont pas comparables. L'un est un mal être plus ou moins profond, l'autre est un syndrome pathologique avec des lieux communs et de la maveillance assumée, calculée.)
@Ziblyn, merci pour les précisions, je dirais plutôt des masques que des personnes (ou sefl) alors.
Oui, N est différent de PN.
Là où ça se complique, c'est que de prime abord, on ne sait pas si c'est seulement N ou PN ! Certain.e.s P sont tellement N qu'ils/elles ne se rendent même pas compte de leurs effets sur les autres ("je protège mon égo").
Les notions de « perversion narcissique » et de « pervers narcissique » ne sont pas reconnues par la communauté scientifique et ne figurent pas dans le DSM qui est, pour rappel, le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. La psychiatrie ne connait que les "narcissiques". C'est un terme essentiellement de la psychanalyse ou de la psychopathologie.
Le terme de perversion narcissique est une notion qui vient à l'origine d'un psychiatre psychanalyste, Paul-Claude Racamier, mais il ne décrivait pas un type de personnalité mais une pathologie relationnelle où l'autre n'existe pas (pas de limite).
Certains très rares psychiatres s'aventurent à parler de "pervers narcissiques" comme Hirogoyen mais ses propos ont été déformés par la presse de masse vulgaristrice.
@colorsinthedark
On est bien d'accord.
Lorsque les gens s'expriment en utilisant le terme PN, ils doivent comprendre le contexte, qui definit de façon non officielle, une pathologie grave.
Pas juste une faille narcissique.
@Kobayashi
Etant donné que selon sa definition, le profil du PN, comporte des lieux communs très rigides, il n'est pas si difficile de savoir si cela nous concerne ou pas ; pour peu qu'on trouve le courage de vouloir le savoir.
Il s'agit cependant d'une pathologie relativement rare, car au nombre de celles que l'on réunit sous l'étiquette, également non officielle, de la sociopathie. Il y a donc peu de chance que vous soyez concernés.
PS: PN n'est pas un acronyme pour "Personne Narcissique", mais pour "Perversité Narcissique".
Les bases narcissiques en PN ne sont pas seulement malmenés ou absentes ; elles ont cru d'une façon profondément pervertie, et l'individu est donc dans un déni total de cette perversion, car cela à corrompu sa vision du monde entière.
Par exemple elle ne comprend ni l'empathie sympathique, ni la notion du pardon.
Exprime son amour par des actes de vampirisme énergétique en partie conscients, exercés comme dans un droit personnel.
Elle ne pardonne jamais, car cette notion n'existe tout simplement pas dans son monde ou tout est prédation, et ou l'autre est soit sur-idéalisé soit méprisé, et souvent les deux en fonction du contexte.
Leur notion de moralité n'est pas basée sur l'empathie, mais sur le succès.
Le DSM présupposerait sans doute que ces déformations vient de traumatismes répétés dans l'enfance. Cela les developpe certainement plus fort et plus vite ; je suppose que le cerveau depasse un point de non-retour qui se fixe à l'âge adulte... Cependant, je ne crois pas qu'elle en soit l'origine première. Car il faut se souvenir que deux enfants, frères jumeaux, ayant vécu les mêmes situations, répétées aussi souvent dans l'enfance, ne réagissent que rarement de la même façon à leur souffrance en grandissant.
@Ziblyn, zut alors, j'ai deux ex dans ce cas, exactement, pas d'empathie, pas de pardon, pas d'amour, inversion totale des réactions, déni absolu, gloups !
Hors sujet personnels.
@Merlin.
citation :
@-Hinenao Tony Stark est le milliardaire fictif alter-ego d'Iron Man (et magnifiquement joué par Robert Downey Jr. dans la série de films récente).
Spoiler (cliquer pour lire)
Très cher Merlin, le commentaire que j'aurais dû formuler - le jour J - à cette réponse aurait pu être...
"Cool! :-😉 Merci pour ta sollicitude, Merlin, je vais me coucher un peu moins bête ce soir 🤘😄, je pourrais dès à présent faire la relation entre le héros à la gueule-de-fer et ce fameux milliardaire..." et puis sûrement que - histoire de faire le pitre - j'aurais sorti ensuite une grosse connerie par écrit en imaginant le gusse se balader en armure dans un magasin de bricolage, panier en plastique au coude, et attirer à lui, d'un seul coup, tout le rayon annexe des aimants. L'image d'un drôle et beau bordel en perspective... 😅
Mais je n'ai rien pu faire... 🙄 A l'heure d'après-midi où tu as posté, précisément, j'étais totalement parti dans une "autre dimension", et bien plus tard à l'heure où je t'ai lu, j'étais cette fois encore dans un autre état émotionnel, totalement dissonnant. Il n'en reste pas moins que, vers les 4h du mat, te lire m'a fait du bien. Presque tout le monde aurait pu se contrefoutre de renseigner un pauvre garçon en manque lacunaire sur un détail de culture populaire (puisque apparemment, j'ai demandé ensuite autour de moi, et tout le monde sait qui est ce Tony Stark. Même les pré-ados... 😱). Mais non, tu as pris le temps de répondre. Et sans formulation de jugement.
Certes, ta volonté première, c'était peut-être juste de redistribuer une info au format ramassé et essentiel. Mais mon esprit l'a ressenti comme un geste gratuit et amical. A 4 heure du matin donc, quand ton cerveau n'en peut plus de soupeser le poid de ce que vaut une vie, le contexte de ce petit détail anodin d'un retour d'info sur un milliardaire fictif dans son armure incongrue permet d'un seul coup de se raccrocher à la rive et de reprendre vie. La cohérence du quotidien immédiat revient à l'esprit (de là où on s'était arrêté), et dans un demi sourire, on commence à déjà miser un peu plus positivement sur le soleil du matin. Bref, je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre (je doute), mais la chaleur humaine peut parfois se diffuser par des canaux sensoriels qu'on ne soupçonnerait pas.
Je ne peux donc pas te dire un simple merci pour ta contribution. Je me dois de te dire un grand merci.
---
@Ziblyn
Salut. Bon bah, je ne sais pas si tu avais suivi, mais ces derniers jours ont été difficiles. Du coup, je t'avoue ne pas avoir lu aucun des mots que tu m'as potentiellement adressé en retour. Je suis bien loin en arrière des pensées que tu as probablement couché ici. J'espère que tu ne m'en veux donc pas de ne pas avoir encore pris le temps de raccrocher les wagons par rapport à ta question initiale.
A plus tard.
(...dans le flot de tout ce que j'ai à rattraper.)
Hiné.
@Hinenao
Ben me*de ; si j'avais su. J'aurais voulu faire quelque chose aussi.
Je m'apprêtais à citer ceci :
"Je n'ai rien pu faire... A l'heure d'après-midi où tu as posté, précisément, j'étais totalement parti dans une "autre dimension", et bien plus tard à l'heure où je t'ai lu, j'étais cette fois encore dans un autre état émotionnel, totalement dissonnant."
parce que, je me retrouve tellement dans ces mots qu'ils m'ont frappé !
En effet, un jour (rare et précieux), j'arrive à disposer de toutes mes facultés intellectuelles ; puis le lendemain j'arrive à peine à aligner trois mots qui ne soient pas trop c*n ; et si je joue mal mon karma (juste une expression), une semaine sur quatre, j'ai des sentiments de misanthropie.
Car je connais moi-même une dépression plus ou moins chronique ; parait que même on prend l'habitude de prendre le contre-pied des pensées tristes avec de la gaité et de la détermination, ca reste quand même une depression car le coeur est quand même epuisé, c'est juste une dépression "invisible" apparement.
N'empêche qu'avec cet amènagement, il est possible pour moi d'en court-circuiter presque tous les symptômes 7 fois sur 10 grace à des pratiques spirituelles pour me reconcentrer sur des lieux plus lumineux. Ceci dit, la moindre distraction de l'âme, et hop faut refaire toute la procédure. -_-
Bon.
Mais, tu lis juste ce que tu peux ; et je m'attends pas à ce que tu répondes. Cela qui ne me vexe absolument en rien, maintenant que tu m'as expliqué.
Je tâcherai d'ailleurs de m'en souvenir.
@Hinenao de rien, vraiment. Il m'arrive très souvent de ne pas comprendre des allusions contenant des "références culturelles" parce que je n'ai pas forcément les mêmes. Je pars donc du principe que ce qui est censé faire partie de la "culture populaire" n'est pas pour autant connu de tous ;)
Je tombe sur un sujet qui m'interpelle , je lis et ...et quelques mots me bloquent j'essaie d'aller plus loin et paf ( non pas le chien) et je bloque de nouveau à cause d'une notion qui en fait m'angoisse ...
le TDI ou comme j'aime pas les acronymes , trouble dissociatif de l'identité ..... sur lequel il y a des confusions multiples , enfin vu depuis ma petite personne .
un mot qui lui ressemble et avec il y a une confusion c'est la dissociation .
Je ne maîtrise pas le DM5 si tout les termes de psychiatrie ... mais les nuances sont je pense importantes enfin pour moi elles le sont ...
Je souffre d'un syndrome de stress post traumatique avec dissociation depuis 11 mois et il y 2/3 mois un urologue m'a balancé que j'étais schizophrène... j'vais pas m'étendre mais ça fait super mal ...
La dissociation est un système de défense qui se met en place lors d'un trauma auquel on ne pourrait pas survivre en état de conscience , vous mettez vos ressentis sur pauses , vous vivez la chose mais ne la ressentait pas . Je dirai que ça bloque les émotions sur plus ou moins un long terme .
Je viens de lire pour le TDI et en fait c'est une forme grave du syndrome de stress post traumatique où effectivement là vous avez plusieurs personnalités mais apparemment il y a encore des nuances avec les schizophrènes et les borderlines ... Certes c'est un sacré sac de noeud de nuances et de subtilités mais importantes quand on est concerné ...
Le faux self c'est encore autre chose ... c'est un moyen utilisé conscient ou inconscient pour tenter de se sociabiliser , de se faire accepter on adopte la plupart du temps soit un comportement que l'on imite ( mais souvent à l'excès) ou alors on répond à une image "imposée " par l'extérieur ... par exemple on vous assène que vous n'y connaissait rien et que vos questions sont inutiles vous en déduisez que vous êtes nulle alors vous vous conduisez comme une nouille ... c'est un mécanisme d'intégration pas de défense .
Etes vous ou connaissez vous des zèbres qui ont un syndrome de l'imposteur orienté sur un narcissisme (cachant une extrême gentillesse) ?--> une personne narcissique a une image plus que positive de lui même ... perso ça ne colle pas avec l'image que j'ai d'une personne gentille , juste parce qu'une personne gentille ne peut pas ne penser qu'à elle , en général elle se fait passer après les autres ...je vois ça ainsi mais je me trompe peut etre .
Le syndrome de l'imposteur idem ne colle pas avec une personnalité narcissique ... ils se présentent à un concours et le réussissent sans avoir bossé .Le premier sera gêné trouvera que quelque part il ne mérite pas d'avoir réussi alors que le second éprouvera de la fierté et s'appropriera cette réussite car elle vient de lui .
@gilde synonyme de gentillesse --> moi ( non c'est une boutade !!!! Je ne suis pas narcissique enfin j'crois pas ) ... mais pas altruisme non plus ... enfin pour moi l'altruisme n'existe pas juste parce que tout acte que l'on fait même si il n'est pas fait de recevoir quelque chose de l'extérieur en retour , il nous permet de nous satisfaire intérieurement , encore une fois ce n'est que ma vision et c'est un autre sujet ....
@Sandcoeur, aïe, attention au syndrôme de l'imposteur. Autant pour des sujets jeunes il reste dans le cours normal des étapes à franchir, autant pour un sujet âgé la pronfondeur et les sous-jacents de ce symptôme sont à interroger.
Je connais deux sujets entre 55 et 60 ans qui manifeste en apparence un syndrome de l'imposteur. En réalité, c'est devenu un système de défense narcissique, avec un narcissicisme inversé qui resurgit à l'occasion de crises en narcissicisme franc et massive. Pour les deux sujets, la trouble narcissicique a basculer sur un TDI, cad mimique de bascule (switch), perte de mémoire entre les alters, réactions et discours contradictoires, etc.
C'est très impressionant et effectivement, on peut d'abord croire au borderline ou à une schizophrénie. Mais dans BL il y a des phases de prise de conscience et de reconnassance de l'état qui n'exitent plus dans le TDI. Pour la schizophrénie, c'est moins clair. On pourrait avoir des hypothèses de TDI, la différence pouvant se faire dans la fréquences des switchs et la violence des états vécus, souvent extrêmes.
C'est vraiment très difficile d'étudier ces cas, qui se dissimule très habilement et font généralement échecs aux thérapies 🥴
Il y a aussi un impact du vieillissement. D'après ce que j'ai vu, le sujet aurait tendance à se réfugier dans un des alters, qui peut être sympa ou à l'inverse, très violent.
Il y a du solei dehors, les abeilles butinent et les oiseaux chantent. La vie est aussi tout ça ! 😄
@Kobayashi ho ça pas de problème j'en ai bien conscience que la vie est belle et qu'elle peut s'arrêter à chaque instant .
C'est certainement cela qui m'a aidé et m'aide encore être une illuminée de la vie capable de s'extasier devant un cane et ses petits , capable de s'extasier devant une araignée qui tisse sa toile , une cigale en pleine mue , une lumière sur un arbre ... Ho oui elle est belle la vie fait juste y prêter attention !
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