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Bonjour à tous,
J'ouvre un sujet sans avoir fouiné tous les topics je l'avoue.
Une problématique m'intéresse en ce moment. Je suis au fait du monde de la douance depuis très peu de temps (une personne de mon entourage ayant été diagnostiquée, je me suis intéressée au sujet, c'est neutre et ça ne concerne donc pas ma personne)
J'ai l'impression qu'il y a un intérêt nouveau pour les personne HPI depuis quelque temps, peut-être à cause de la série sur TF1 ? ?
De cela est induit, ça reste encore une impression, un effet de mode autour de ce type de personnalités. Et beaucoup de personnes semblent se questionner. " Et si moi aussi, je l'étais ?"
Je me demande bien qu'est ce qui pousse des personnes qui ne sont pas en souffrance dans leur vie, ne l'ont jamais vraiment été, qui n'ont jamais eu de mal à s'intégrer dans un groupe, sans aptitude particulière ou inée, à se demander s'ils pourraient être eux aussi, des surdoués.
En se documentant sur le sujet HPI, on tombe immédiatement sur son "pendant émotionnel", le HPE. Et c'est là que beaucoup semblent se retrouver. Mais quelle différence entre HPE et hypersensibilité ?
Aussi, n'existe t-il pas une forme de rejet de la part des HPI testés, vis-à-vis de ces personnes qui pourraient se revendiquer "zèbres" parce qu'ils se reconnaissent dans le profil hypersensible/HPE ?
J'ai l'impression que ceux-ci manquent de légitimité à entrer dans le monde des atypiques, alors qu'au fond d'eux ils ont peut-être toujours ressenti un décalage avec les autres du fait de leur trop grande sensibilité/clairvoyance/capacité de remise en question (etc)
Aussi, j'ose à penser que la rareté créé la convoitise et que cela s'applique aussi à la psychologie. Je m'explique.
Il y a des natures de personnes aptes à vouloir être différentes. Parce qu'être différent, c'est être hors de la masse, voire au-dessus, et que ça peut être cool pour certains de penser qu'ils le sont. Parce que peut-être ça leur donne une légitimité à réagir au monde/aux autres comme ils le font, ainsi nul besoin de remise en question sur sa difficulté à apparaître normal ou équilibré, le prétexte d'être HPE apparaissant subitement comme la réponse à tout.
Un manque de confiance en soi provoqué puis installé à la suite d'un trauma pourrait expliquer bien des mécanismes de défense mis en place par la "victime" par la suite. Le trauma vient-il nécessairement du fait que la personne est hypersensible ? Si une personne qui ne l'est pas vit la même situation, réagira t-elle différemment ? Par la colère, la vengeance, le mépris peut-être, et cela ne se reportera pas automatiquement sur d'autres situations similaires qu'elle rencontrera tout au long de sa vie ? Cela est-il mesurable, attestable comme peut l'être un test de QI ? Le quotient émotionnel quantifiable semble, d'après pas mal de psychologues, être une chimère. On dit parfois que certaines personnes se complaisent dans la douleur, la souffrance, la tristesse ou la mélancolie, parce que ce sont des états émotionnels qui leur sont familiers (passé, enfance, relation parents/enfants). Le fait de se savoir HPE/HPI donc atypique, pourrait également leur donner raison sur le fait de réagir comme ceci ou comme cela, ainsi ils demeurent dans leur souffrance car l'idée de ressentir des émotions d'un autre ordre leur apparaît comme impossible au vu de leur profil psychologique.
Se condamnent-ils eux-memes ?
Est ce que sans le traumatisme provoquant un sentiment de différence/décalage, nous serions à même de nous penser HPI/HPE ?
Car alors le facteur "chance" entre en compte, lié à un accident de la vie, une remarque, une trahison qui se produit ou non. Il se pourrait alors qu'il existe beaucoup plus de surdoués que les statistiques le disent.
Pas mal de questions dans ce sujet, libre à vous si vous le souhaitez d'apporter votre grain de sel, votre expérience, de réagir à telle ou telle affirmation, je serais heureuse de vous lire ?
Salut @outofthisworld!
Beaucoup de questions oui dans ton message.Y répondre à toutes serait ma foi bien arrogant 😀
Alors peut-être un avis personnel serait plus approprié ?
Mon avis personnel donc, c'est que oui il y a un phénomène de mode autour du HP,et ce bien avant la série sur TF1.
J'ai découvert le monde de la douance il y a trois ans,et on me disait déjà que c'était la mode.
Alors comment démêler le vrai du faux ?
Par les tests dirait la logique.
Se faire tester,et c'est soit oui ou soit non.
Mais le fameux hypersensible la dedans, comment il fait,le HPE?
Comme tu dis,il n'y a pas de tests pour l'hypersensibilité.
Donc il y en a qui y croient, d'autres non.
Et bizarrement,ceux qui y croient se disent justement hypersensibles.
Bizarre dirat on!Les hypersensibles sont juges et arbitres.
Mais comment faire autrement ?
Comment juger quelque-chose que l'on ne connait pas ou ne comprenons pas ?
Peut être faut il faire simplement confiance aux gens ?
Aussi,tu demandes si les gens s'enferment dans leurs problèmes avec ces histoires.
Je dirais les choses autrement.
Si les gens veulent s'enfermer dans leurs problèmes,ils trouveront toujours un prétexte pour y rester dedans.Que ce soit des histoires d'hypersensibilité ou autre, ça ne réglera pas le fond du problème.
Par contre,ceux qui se reconnaissent dans ce profil,et qui se sentent mieux une fois mis le doigt sur ce qui les rends "différent",je pense que c'est une bonne chose, ça peut aider à vivre mieux, sans forcément vouloir se ranger dans une case.
Juste de comprendre de quoi on "souffre", ça permet des fois de ne plus souffrir.
Et je pense que si une personne va mieux une fois sa différence comprise, c'est qu'il y avait vraiment matière derrière.Ce n'est donc pas du flan pour moi.
Par contre, dire aux gens qu'ils se trompent parce que le HPE n'existe pas, ça, ça peut faire du mal.
Surtout que au fond, personne ne sait mieux que lui même ce qu'il a au fond de lui.
Je suis donc surtout pour la confiance et l'écoute mutuelle.
Les tests peuvent être un outil pour aider oui,mais s'écouter et se comprendre soi, ça n'a pas de prix.
Merci de ton retour Zozotte !
Alors je ne suis pas la seule à retrouver cet effet de mode, c'est plutôt que quand on s'intéresse à un sujet, on a peut-être l'impression de le voir partout !
Je suis d'accord sur le fait de ne pas confronter l'autre trop durement à ses questionnements intérieurs, ça peut être une façon même non volontaire de le nier dans son "moi" profond, ce qui peut être source de souffrance pour une personne en quête d'identité et dont les certitudes peuvent être facilement ébranlées.
Les tests existent et sont là pour mettre en évidence les choses de façon factuelle, ils sont donc utiles, pour autant j'ai rencontré des "zèbres" auto-proclamés non testés, m'ayant affirmé sans sourciller qu'ils n'avaient pas besoin de les faire , qu'ils savaient en être. Certains se définissent beaucoup à travers cela, d'autres pas et semblent mener une vie "normale", sans prisme.
Ça dépend aussi de la définition que nous en avons. Il y a mille façons d'être atypiques, et personnellement je suis de ceux qui prennent les gens avec leur différence, que je considère la plupart du temps comme une sensibilité qui leur est propre, qui les rend uniques et qui m'intéresse. C'est aussi ce que l'on a pu dire de moi, au fil de ces rencontres.
Le tout étant de parvenir à vivre sereinement cette différence, ce décalage, cette sensibilité exacerbée qui peut poser problème hors de ce cadre. C'est tout l'enjeu.
Confiance et écoute mutuelle oui, bienveillance aussi 🙂
Effectivement, j'ai moi aussi l'impression qu'il y a un intérêt pour les HP mais aussi pour l'autisme. Je ne suis pas certaine par contre que cela soit un effet de mode. Je trouve plutôt sain aussi que certains s'intéressent à leur "fonctionnement particulier" même s'ils n'en ressentent aucune souffrance. En fait, dans une société qui se tourne vers l'action, le gain, la consommation, etc., je pense que tout être humain devrait pouvoir se questionner sur lui-même, prendre du recul, dans l'introspection, pour se comprendre, s'améliorer peut-être, ou trouver des chemins qui lui conviennent mieux.
Beaucoup se reconnaissent hypersensibles mais j'ai tendance à croire qu'il y a parmi eux des personnes plus sensibles que d'autres à certaines choses alors que les hypersensibles sont des personnes qui sont dans le "trop" par rapport à une norme. Et ce "trop" est vraiment "trop".
Personnellement, je ne me suis pas sentie rejetée mais parfois incomprise. J'ai ressenti aussi du doute, du déni. Malgré l'explication donnée à mes proches (seulement eux), j'ai ressenti qu'ils n'arrivaient pas à prendre totalement la mesure de ce que cela provoquait chez moi. Je pense que c'est normal en fait.
Pour les moins proches, je ne sais pas s'il y aurait de la convoitise mais cela m'apparaît possible. Dans notre société, certains font des comparatifs, ont l'habitude de regarder s'il y a plus dans l'assiette du voisin, jalousent, sont dans la concurrence. Dire je suis HP ou HPE, c'est faire une différence. L'autre peut alors penser "il a quelque chose que je n'ai pas". C'est dommage car il me semble que le HPE a besoin parfois d'être compris, d'expliquer son mal-être dans certaines situations et pas de se différencier. Il n'est pas prétentieux.
Quant au diagnostic, il est possible. J'ai passé quelques tests mais il est vrai avec des psychologues qui s'occupaient presque essentiellement de ce genre de fonctionnement. Je n'ai rien demandé et n'avais nullement besoin d'une étiquette à montrer. J'avais besoin de mieux comprendre mon fonctionnement pour m'accepter, le vivre mieux et aller vers des projets que je ne parvenais pas à réaliser. Je n'ai jamais demandé si j'étais née comme ça mais il est vrai que le vécu a comme attisé certaines caractéristiques. Dans mon cas, c'est la maltraitance qui a provoqué une meilleure écoute, une meilleure observation et une empathie disproportionnée. Pour éviter de faire réagir une personne, pour anticiper, j'ai développé des stratégies.
Je tiens à dire que je ne suis ni dépressive, ni mélancolique, ni centrée sur d'éventuelles souffrances intérieures. Mais peut-être que l'âge aidant, je suis devenue plus sereine et plus en phase avec ce que je suis.
On ne te sent pas du tout dépressive en te lisant @authentique, mais plutôt bien dans ta tête et dans ton corps,et ça fait bien plaisir !👍
C'est un paradoxe au demeurant, et même très frappant
Être rejeté, ce n'est pas rare, c'est extrêmement fréquent !
Toute la question est surtout le diapason, et le décalage
Celui qui se trouve atypique manque toujours son présage :
En agissant ainsi, il voulait bien faire tout autrement
Et si la chose tombe à plat, c'est par relief malséant ;
Si sa remarque au contraire emporte quelque adhésion
C'est qu'on l'aura compris autrement que sa volition ;
Le tout est donc d'avoir assez de pertinence en soi
Pour mesurer l'exacte métrique qui écarte de sa loi
Les volontés de parler et la douceur de mal faire
Car se faire entendre d'autrui est parfois un enfer.
Les catégories sont confortables et toujours biaisées
La sensibilité évolue avec les phases de sensibilité
Et une phrase aujourd'hui n'a presque pas d'écho ;
Dite demain, elle renversera tous vos grands idéaux.
Moins une mode, c'est plutôt le lot de consolation
D'une évolution permanente dans ses concussions.
L'émotion assurément crée l'individu et la différence
Et elle est toujours partagée, même avec indifférence
Et c'est dans le différend que mieux l'on se perçoit
Et si l'on s'attend, parfois même à l'autre on croit :
Il n'y a d'hypersensibilité que dans les écartements
Et plus ceux-ci sont grands, plus l'esprit va souffrant.
Les causes intérieures sont des symptômes sociaux
Aucun humain n'est une île, pas même les anacho-
Rètes qui dans leurs filets réagissent toujours
La société existe, qu'on l'évite tout le jour
Et le plus naïf la vivrait encore de manière accrue
Quand les autres viennent y décharger ses accus.
C'est qu'il faut de l'énergie pour tenir, franchement
Et parfois les autres sont lourds d'un ticket chancelant
Si bien qu'à la loterie de l'émotion, le raisonnement
Se fonde sur le caprice de mille entrelacements
Ce qui n'est guère délassant, mais plutôt épuisant
Le sensible se perd donc dans tout ce qu'il ressent.
La limite tient donc aux définitions et aux ontologies
Si je vis tel état, l'auras-tu donc vécu aussi ?
La diversité des sens fait la diversité des sèmes
Pas une question ne résiste en étant la même ;
La mode trop vite gonfle et surimpose ses impressions
Mais les impressions s'impriment sans massification ;
Le grand jeu de la psychologie est d'être sans façon
La manière d'être est la seule voie vraie d'expression
Alors si Proust a décrit l'Eglise, les filles et le Temps
C'est qu'il avait l'âme inclinée sur tous ces pendants
Et si chacun d'entre nous devait là se prononcer
Pas un seul portrait n'aurait les mêmes traits tirés
En sorte que je nommerais art cette indéfectible sensibilité
Qui est la somme des expériences que l'on a déjà éprouvées
Et tous les canaux qui s'y lient quelque part font le réprouvé :
Le but de la société est parfois juste d'en feindre la neutralité.
@Abderian,
Habituellement, lorsque je n'ai pas les mots, je me cache derrière les jolis petits minois proposés ou derrière mes très chers amis les ...
Pas les mots, pas de bonhomme avec chapeau, pffff... tu es agaçant de toujours nous mettre à poil et de nous faire aimer ça !!!!
😋
Slt je trouve que la série HPI sur TF1 est ratée. Je ne sais pas si vous partagez mon avis?
en vrac, pour répondre à l'OP:
- si mode il y a ça remonte à bien avant 2 ou 3 ans, et au moins au début de la dernière décennie.
La littérature a fleuri entre 2012 et 2015, et c'est en ce sens qu'il y a eu une certaine mode. Tout comme s'est développé un business sur le sujet.
ça n'affecte pas pour autant le nombre de HPI ( cf plus loin)
- HPI ne correspond pas à un trait de caractère ou de personnalité.
Mais à des compétences cognitives, et à une certaine sensibilité ( dans le sens regard, perception, il ne s'agit pas forcément nécessairement d'intensité, plus de réactivité à). ça n'est pas réducteur, c'est simplement que ça cerne un champ de compétences particulières. ça peut sous-tendre certaines aptitudes ou difficultés, sans automatisme dans le lien.
Que ça plaise ou non, ça reste quand même fortement lié à ce que l'on appelle en général intelligence. Tu ne trouveras pas de HPI bête ( con par contre oui, c'est pas un souci).
A contrario, ma perception des choses est que tu peux avoir des personnes très intelligentes, mais qui ne seront pas stricto sensu HPI, quand bien même elles seraient au-dessus des 130 aux tests psychométriques ( qui est le seuil qui délimité des 2%). Elles auront eu un résultat élevé aux tests du fait de leur éducation, leurs études. elles ne sont pas forcément en surrégime, mais pas plus HPI que quelqu'un qui obtiendrait 120 aux tests. Ils exploitent tout simplement mieux leur potentiel et / ou sont plus intelligents. Pour résumer, je ne vois pas d'incompatibilité totale entre avoir plus de 140 aux tests, sans pour autant "vraiment" être HPI. Tu pourras me rétorquer, et à raison en partie au moins, que d'une ça va l'encontre de la définition de HPI, et que de deux je n'ai pas d'argument véritablement tangible à apporter, ni de caractérisation définie précisément. Tu ne peux pourtant pas imaginer qu'au delà d'un certain niveau dans certains types d'études ( qui font appel en particulier aux compétences qui sont mesurées par les test psychométriques), être au-dessus de 130 ne se fasse pas finger in the nose. Est-ce que ça fait pour autant de 100% de l'échantillon des HPI ? C'est pas ma vision de la chose, et j'ai peut-être tort. Pour moi c'est juste une forme de logique de voir les choses comme ça. 100% des éleves admis aux concours des diverses grandes écoles n'atteignent pas les 130, mais a contrario, je vois mal un admis à l'ENS ou X avoir moins de 130 si ce n'est 140 aux tests, quels que soient les troubles dont il puissent être victime. Est-ce que cela fait de lui automatiquement un HPI ? A mon sens non, même si la proportion de HPI est forcément largement sur-représentée parmi ces admis.
De la même façon, et notamment parce que le test prend une mesure instantanée, certaines personnes ne seront pas au seul des 130 mais pour autant, soit ne pourront pas être qualifiées de HPI qu'au moment de la passation, soit auront un bilan perturbé par un ou des troubles ( dys, autisme) qui aura affecté le résultat, sans pour autant que ça remette en cause la partie des capacités cognitives pas affectées ( alors oui, sans doute, strictement elles ne sont pas au-dellà des 130 mais c'est plus le reflet d'un accident, d'une perturbation dans l'arbre de leurs potentiels cognitifs qu'autre chose).
C'est avec ces nuances qu' un psy doit ( ou devrait) pouvoir évaluer les choses, c'est aussi ce qui fait que lui ( elle) est psychologue, et pas toi et ton doigt mouillé.
- HPE ne correspond à rien ( pour moi). Bullshit marketing, fourre-tout.
Il semble par contre qu'il existe bien de l'hypersensiblité mesurable, quantifiable, qui concernerait 20% des gens ( contre 2% pour le HPI).
On peut retourner le truc dans tous les sens, parler plus de HPI ne changera en rien le pourcentage de HPI, puisque la définition même de HPI est directement liée à ce seuil de 2%. Les HPI ne sont pas un sont groupe des hypersensibles. Ce ne sont pas deux groupes disjoint pour autant, mais ça s'arrête là.
En ce sens là, ça ne peut pas directement être comparé par exemple au cas des 2% les plus riches et celui des 20% les plus riches. Même si cet autre cas est plus parlant et permet de bien montrer qu'on parle quelque part de 2 mondes - bien - différents.
- on ne peut pas systématiser l'association, HPI et mal-être.
Il y a un biais qui vient du fait que ( peut-être ?) ceux qui s'interrogent y sont amenés parce qu'ils sont confrontés à d'éventuelles difficultés de vie ou dans tel ou tel domaine..
Tout ça n'engage que moi, et c'est pas forcément de l'ordre de l'avis le plus partagé ( notamment sur la distinction faite entre HPI et intelligence, la plupart a priori, ne serait-ce que parce que c'est la définitiion-même de HPI, va dire que dès lors que le résultat est sup à 130, forcément la personne est HPI).
HPI, ça résume l'intelligence (possible) dans un certain nombre de domaines, sans garantie de réalisation.
Et surout ça ne couvre qu'une partie du spectre de l'intelligence; même si c'est sans doute proche de ce qu'on l'appelle traditionnellement intelligence.
Ce qui amène par conséquent à assimiler ( pour moi c'est plus subtil que ça) le plus souvent HPI et intelligence.
Edit:
pour appuyer et / ou invalider ce que j'ai pu écrire, cf le dossier sur l'hypersenbilité dans le Cerveau & Psycho ( numéro 141, Mars 2021), j'en ai lu qu'une tout petite partie et ce que j'ai écrit ne réflète donc en rien ce qui est dans le dossier.
@Roth, heu, sisi, HPE est très concret, pour ceux et celles qui le sont. Et effectivement, c'est très compliqué à savoir, pour soi ou pour l'autre. Et bien souvent ça mène à des situations inextricables dans les relations.
Ma fille est plus HPE que moi. Maintenant que nous le savons tous les deux, c'est super !
Et quand le HPI et le HPE se combinent, c'est très, très, très compliqué. Pourtant, on y arrive quand même.
Pour en revenir au QI et aux tests, ils sont faits pour les intelligences laminaires, les seules qui en majorité rentrent dans le moule de la société et apportent une valeur directement utilisable. Quand il y a le HPE en plus, il y quelques revendications avec en général... ça dérange !
On parle alors d'intelligence complexe. Et là, y'a plus de test, demerdzych !
Trop c'est trop, mais à nous de faire de ce trop une fête,et non un fardeau.
Doigt mouillé ou pas d'ailleurs.
@Kobayashi c'est le terme qui pour moi ne correspond à rien, pas ce à quoi il s'attache.
Il n'y a pas de test étalonné, comme le sont les tests psychométriques, qui donnerait un HPE, si ?
On doit pouvoir mettre dans la notion d'hypersensibilité une bonne partie de ce que recouvre le terme HPE.
Tu sais que certains vont jusqu'à dire que seuls les profils laminaires peuvent être considérés comme des "vrais" HPI ?
En ce sens, ils vont plus loin que la plupart ( ? c'est au moins l'impression que ça donne de l'extérieur) des psychologues qui refusent de donner une valeur chiffrée au test dès lors qu'il y a trop d'écart entre certains des sous-tests ( ie profil complexe).
Semblerait pourtant d'après ce que j'avais lu ou entendu, que la réflexion sur le WAIS V, de la part de ceux chargés de l'établir, était a contrario de ne pas exclure d'une évalution chiffrée les profils complexes.
.
@Roth
" HPI ne correspond pas à un trait de caractère ou de personnalité.
Mais à des compétences cognitives, et à une certaine sensibilité ( dans le sens regard, perception, il ne s'agit pas forcément nécessairement d'intensité, plus de réactivité à). ça n'est pas réducteur, c'est simplement que ça cerne un champ de compétences particulières. ça peut sous-tendre certaines aptitudes ou difficultés, sans automatisme dans le lien."
Merci de ces idées réflexives.
🤔
HPI peut ainsi correspondre à Haut Potentiel Intuitif
= L'aboutissement d'un fonctionnement de synthèse surefficient associant cognition + sensibilité (saillance) + sur-mémorisation de connaissances et d'expériences multiples...
Niveau V de Dabrowski
= La désintégration positive.
😇
Tout est possible, tout est réalisable...
🤔
@Roth, oui c'est bien le problème. Normalement les psy sont formés justement pour traiter les cas particuliers. Pour HPE, normalement ils savent le diagnostiquer. Je ne pense pas qu'il y ait de tests spécifiques, ce n'est pas une performance mais plutôt un état.
Les tests captent très mal les capacités d'abstractions formelles. Ils restent dans une forme analytique et calculatoire, lié à la mesure de la performance dans le temps. Sortir de ces référentiels donne trop de combinaison à gérer. Et ce n'est pas ce que la société cherche. La société à besoin d'esprits rapides et précis. L'introduction des ordinateurs n'a que très peu changé ces tests. On pourrait imaginer des tests avec des jeux vidéos, etc.
@Outofthisworld on dérive un peu du sujet initial, tu t'y retrouves ?
Je lis vos retours avec beaucoup d'intérêt 🙂
Le sujet concernait particulièrement le HPE et l'hypersensibilité et j'ai moi-même dérivé quelque peu pendant sa rédaction, beaucoup de questions qui en appellent d'autres, ainsi je ne m'attendais pas à des réponses concises.
Je m'intéresse davantage au profil non laminaire, aux caractéristiques "abstraites" (intelligence émotionnelle, intuition, sentiment de décalage, extra-lucidité), à tout ce qui finalement, n'est pas à proprement parler mesurable pendant la passation d'un quelconque test.
A vrai dire à travers vos interventions j'ai eu pas mal de réponses à mes questions, ou pistes de réflexion, même si tout peut toujours être discuté, remis en perspective.
Et on peut trouver au sein d'un groupe de personnes ayant des "profils similaires", des clivages marqués.
Je rassure sur le fait que je ne suis pas en train de récolter des données pour nourrir une curiosité malsaine, cela est évidemment corrélé à une réflexion sur moi-même, ayant eu autour de moi de forts soupçons sur mon éventuel haut potentiel - cette personne de mon entourage diagnostiquée récemment notamment - (liés à mon histoire de vie personnelle/période scolaire/des compétences poussées dans un domaine très particulier sans avoir jamais vraiment "appris", entre autres).
Je n'ai pas passé de tests parce que je me demande aujourd'hui si cela est nécessaire ou m'aidera d'une quelconque façon à résoudre mes problèmes d'intégration à ce monde, de savoir que j'ai un QI particulièrement élevé. Je ne le crois pas.
En revanche le profil complexe me parle beaucoup plus car il met en lumière des "caractéristiques" particulières, qui peuvent/ont pu me gâcher littéralement la vie. Je souhaiterais inverser cette tendance, enfin.
Le but n'étant pas de me mettre en lumière, je m'interroge dans l'espoir de vivre plus sereinement. (D'où ma présence ici, mais échanger avec vous est aussi plaisant, soit dit en passant)
Je remercie tout ceux qui ont pris le temps de répondre. 🙂
citation :
Le but n'étant pas de me mettre en lumière, je m'interroge dans l'espoir de vivre plus sereinement. (D'où ma présence ici, mais échanger avec vous est aussi plaisant, soit dit en passant)
On est tous dans le même bateau tu sais 😉
@Outofthisworld, j'avais en tête de te faire une longue réponse, mais la réplique de @zozotte dit l'essentiel : "bienvenue au club" 😄
@Outofthisworld, oui, la question est bien là, ne pas se gâcher la vie !
Ca a été dit plein de fois, je le répète, d'abord m'accepter tel que je suis. Ensuite, garder une certaine humilité, sans pour autant renié ce que je suis. Oui, je pense des trucs qui prennent des heures à expliquer à ceux qui ne l'on pas pensé. Alors, c'est à moi de simplifier, en respectant l'autre tel qu'il est.
Pour le côté affectif, je pense capter le point bloquant. Là c'est plus simple et aussi plus désolant. Pour une relation, il faut être deux. Si l'autre n'a pas ressenti ou perçu la même chose, ça ne matche pas. Un point c'est tout. Incompatibilité ! Je l'ai vérifié maintes et maintes fois, notamment entre complexe et laminaire.
Après, rien n'empêche une belle relation amicale. Notre société est trop caricaturale sur la nature des relations. A chacun d'inventer son mode de relation. Les intelligences feront le reste 😀
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