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L'autiste et la Paranoia.
La paranoïa est un type de délire où une personne éprouve une méfiance ou une suspicion extrême et irrationnelle envers les autres. Cela peut aller d'une légère suspicion à une conviction totale que tout le monde est là pour leur nuire. La paranoïa peut être un symptôme de diverses affections de santé mentale telles que la schizophrénie, le trouble bipolaire ou la dépression sévère. Le cerveau joue un rôle crucial dans le développement et le maintien des pensées paranoïaques. L'amygdale, une partie du cerveau responsable du traitement des émotions, est très active chez les personnes paranoïaques. On pense que l'amygdale interprète des stimuli neutres comme menaçants, entraînant ainsi une sensibilité accrue à la peur et à l'anxiété. En outre, le cortex préfrontal, responsable de la prise de décision et de la résolution de problèmes, peut ne pas fonctionner correctement chez les personnes paranoïaques. Cela peut entraîner une pensée déformée et des difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. L'amygdale est une petite structure en forme d'amande située profondément dans le lobe temporal du cerveau qui est responsable du traitement des émotions, en particulier de la peur et de l'anxiété. Des études ont suggéré que les individus atteints de troubles du spectre autistique (TSA) présentent des anomalies dans leur amygdale, ce qui peut contribuer à leurs difficultés à traiter les émotions et les indices sociaux. Plus précisément, certaines études ont trouvé que l'amygdale chez les personnes atteintes de TSA peut être plus grande que chez les individus ayant un développement typique, tandis que d'autres ont trouvé qu'elle peut être plus petite. De plus, il peut y avoir des différences dans la manière dont l'amygdale est fonctionnellement connectée à d'autres zones du cerveau chez les personnes atteintes de TSA.
Oui, plusieurs études ont trouvé des différences de taille et/ou de structure de l'amygdale chez les individus atteints de troubles du spectre autistique (TSA) par rapport aux individus ayant un développement typique. Par exemple, une étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry en 2010 a utilisé l'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour comparer les structures cérébrales des enfants atteints de TSA à celles des enfants ayant un développement typique.
L'étude a révélé que les enfants atteints de TSA avaient des amygdalae significativement plus grands que les enfants en développement typique.
Une autre étude publiée dans le Journal of Autism and Developmental Disorders en 2014 a utilisé l'IRM pour comparer les cerveaux d'adultes atteints de TSA à ceux d'adultes en développement typique. Cette étude a également constaté que les amygdalae des personnes atteintes de TSA étaient plus grandes que celles des personnes en développement typique.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28689329/
Les différences de volume de l'amygdale dans le trouble du spectre de l'autisme sont liées à l'anxiété.
Je me demande, si notre Paranoia nous dessert pas plus qu'elle nous sert;
- c'est sûr, que le fait que le reste de la société 'ne comprend pas le fonctionnement de notre cerveau'; fait "que cela nous rend Paranoiaque", mais à long terme, je ne suis pas que nous ne nous "détruisons pas la santé" à ce jeu de la Paranoia.
C'est compliqué.
Sûrement que ça doit être compliqué @marc_opollo.
Merci pour ces explications très claires.
Et apparemment ça se situe au niveau des amygdales,la science a donc bien avancé la dessus.
Il y a des traitements non?
Sont ils efficaces, lourd ?
Je crois que ça peut être lourd oui.
Mais tu dis "je ne sais pas si nous ne nous détruisons pas la santé".
Mais finalement, ce n'est pas tellement un choix malheureusement ?
Ne pas être compris augmente la paranoïa, qui augmente l'incompréhension...
C'est vrai ça sûrement, alors pour être compris il faut être moins paranoïaque,pour pouvoir être mieux compris.
Inverser le cercle vicieux, oui c'est bien vu ça Marco.
Je dirais que tout scientifique, qui dit "que l'autisme va être traité dans les cinq ans à venir" est dangereux.
L'autisme est "multi-facettes", s'il y a un réel problème avec l'amygdale, ce n'est que la résultante.
Il faut rester vigilant, à ce que l'autiste, ne devienne 'pas un sujet 'd'expérimentation'', on l'a vu 'avec le covid', ils n'ont pas de mal 'à vacciner tout le monde'. Je suis toujours resté sur mes gardes, face à la population qui n'est pas autiste; 'ils aiment les croyances'.
L'avancement rapide dans le domaine de la science peut représenter un danger potentiel si cela n'est pas fait de manière PRUDENTE ET RESPONSABLE. Bien que la science puisse offrir des avantages significatifs, des développements hâtifs ou mal pensés peuvent causer des dommages imprévus.
Un exemple de cela peut être l'utilisation irresponsable des avancées technologiques dans des domaines tels que la médecine, la génétique. Si ces avancées ne sont pas correctement testées, ou si leur utilisation n'est pas étroitement réglementée, elles pourraient causer des effets secondaires imprévus, voire même des dommages irréversibles à la santé humaine.
Les scientifiques et les chercheurs doivent travailler en collaboration avec les gouvernements et les organismes de réglementation pour assurer que les avancées scientifiques soient utilisées de manière sûre et responsable.
Nous avons le problème avec l'autiste, qu'il n'est pas représenté "politiquement", et c'est dangereux, car tout et n'importe quoi peut être testé sur lui.
On doit "Faire" comme les mouvements lgbt, et homosexuel à l'époque, faire du "bruit" 'au niveau des collectivités' 'pour être entendu'.
Sinon, nous allons servir de 'cobayes'.
Faire du bruit politiquement, c'est chercher à attirer l'attention sur ses positions et ses actions en utilisant des moyens tels que les médias, les réseaux sociaux ou encore les manifestations publiques. L'objectif est de se faire reconnaître comme une force politique influente et respectée dans la société.
Cela peut prendre différentes formes, comme la prise de parole publique, la diffusion de communiqués de presse, l'organisation de rassemblements ou encore l'utilisation des réseaux sociaux pour diffuser des messages et mobiliser des personnes autour d'une cause ou d'un enjeu politique.
Cependant, il est important de noter que le simple fait de faire du bruit ne suffit pas à se faire reconnaître comme une force politique. Il faut également avoir une vision CLAIRE ET COHÉRENTE, des propositions concrètes et réalisables, ainsi qu'une CAPACITÉ À MOBILISER et convaincre un large public.
Ça a l'air trop politique pour la vie tranquille revé d'un autiste, mais il faut "passer" par là, sinon 'nous seront utlisés.'
On l'est déjà, et c'est ce qui m'inquiète le plus.
Compliqué oui tu as raison.
Il existe des associations quand même non,qui ont peut être un certain pouvoir pour peser dans le débat publique ?
Ce n'est sûrement jamais assez remarque.
Je suis autiste et les persécutions dont j'ai été victime n'ont malheureusement rien d'imaginaire. Toutefois, j'ai dans mon entourage, une personne, neurotypique pour ce que j'en sais, que je soupçonne fortement d'être paranoïaque : elle s'isole, est convaincue qu'une partie de ses connaissances a comploté à son endroit (ce qui est complètement fantaisiste, je suis bien placé pour le savoir) et s'emporte très facilement.
@rekkan
La Paranoia n'est jamais un phénomène extérieure. Avec un peu d'introspection, on peut "se rendre compte" qu'on est le premier notre propre bourreau
C'est ce que j'ai envie de dire justement à la personne concernée. Tu cherches le responsable de tes malheurs ? Regarde-toi dans une glace ! Je sais, c'est brutal mais il se trouve qu'elle m'a choisi comme bouc émissaire, alors évidemment. Il est tellement plus facile de rejeter la faute sur les autres plutôt que d'assumer ses responsabilités.
La paranoia n'est jamais qu'un problème intérieur. Ce sont les circonstances qui la crée ou la révèle.
Il a été montré que dans les familles où une paranoia s'installait chez l'un des membres, il y avait effectivement une sorte de complot contre lui, en tout cas au moins des choses qui lui était cachées et que la personne a extrapolé et exagéré. Alors le cercle vivieux se met en place et dégénère.
Je doute que cette situation soit systématique. Certaines personnes se font des idées et n'en démordent pas, ce qui peut vite devenir infernal pour les proches.
La paranoïa est un trouble psychiatrique caractérisé par la méfiance excessive et injustifiée envers les autres, ainsi que par des idées délirantes de persécution ou de grandeur.
En tant que trouble mental, la paranoïa EST CONSIDÉRÉE COMME UN PHÉNOMÈNE INTERNE car elle est liée à la façon dont le cerveau traite l'information et interprète les expériences de la personne.
Les personnes atteintes de paranoïa peuvent INTERPRÉTER DES ÉVÉNEMENTS NEUTRES comme étant menaçants ou être convaincues que des gens cherchent à leur nuire, même en l'absence de preuves concrètes.
Les croyances paranoïaques peuvent être renforcées ou atténuées en fonction de facteurs externes, mais la paranoïa n'est que la façon dont le cerveau traite l'information et interprète les expériences.
La paranoïa est neutre.
L'interprétation des expériences ne l'est jamais. L'interprétation est toujours une prise de position.
Une prise de position n'est ni bien ou mal, c'est juste ce que c'est; une prise de position.
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