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J'en parler sur un post précédent , la conversation c'est aussi présenté lors de notre verre de rencontre place Wilson. Alors je lance la question.
Le mots de la fin , de la fin de conversation , celui qui vous laisse un sentiment d'inachevé , qui vous donne la sensation que après vous , après votre intervention il n'y as plus rien à dire . Que les gens vous prennent pour un con et vous laisse à vos certitudes impétueuse. Moi sa me fait souffrir , je ne supporte pas , j'ai besoin d'avoir un apport d'opinions que la personne rebondissent. Qu'il se passe un truc , sinon sa vous laisse un gout amer . Est ce un problème de Hp ? Vous en pensé quoi vous de se type de situation ?
Bonjour @ heirrynn, je dirai comment serait pour toi une fin de discussion satisfaisante ?
Pour moi un sujet n'as jamais vraiment de fin , il peut réapparaître à tout moment , on peut continuer d'en parler au travers d'expériences. On peut nourrir un sujet à l'extrême. Je répondrai @Melissa que on cloisonne pas un sujet . Pour moi c'est un peut un manque de respect . De ne pas répondre apporter sa vision des chose . C'est dans l'échange que l'on évolue. Alors une fin d'échanges satisfaisant serait de laisser la porte ouverte à une suite .
Hello tous,
@Heirrynn, j'avais ce problème à une période dans laquelle j'avais beaucoup d'anxiété. L'impression que ma contribution en fin de conversation résonnait dans la salle, j'imaginais les participants me juger en pensées, et se taisaient en étant embarassé ou pour faire état de ma participation stupide. Je voyais la conversation comme un orchestre: le dialogue des différents mouvements, et le mot de la fin, bien à part, qui conclut tous les échanges mais si il arrivait que je fasse la fin, je prenais la responsibilité de la qualité de tous les dialogues précédents.
Ça s'est dissipé lorsque... l'anxiété disparaissais et une meilleure estime de soi s'installait. L'intervention de @Melissa me rappelle que c'est ce que je me répétais de temps en temps, et sans réponse précise à ce questionnement, j'ai fini par voir qu'il n'y a pas un type de conversation ni une unique façon de terminer une réunion par exemple.
De nos jours, ça va, mais c'est parfois l'inverse: l'impression que mon avis n'est pas pris en compte, ou d'une façon anecdotique, mais je le vis bien désormais. En être conscient et y penser activement, que les gens n'ont pas à tout commenter et que je ne peux pas savoir ce qu'ils pensent (enfin, pas tous! ;)), ça aide pas mal à se défaire du goût amer.
Je ne pense pas que ce soit un « problème de HP », mais que les personnes à haut potentiel peuvent tout autant en souffrir.
Le manque de confiance en soit a justement était évoqué , lors de notre conversation autour du verre partagé quand le sujet as était mis sur la table.
Pourtant je ne vois pas la chose de cette manière. Comme je dit plus haut , une conversation n'as jamais vraiment de finalité. On en reparle à l'occasion , et une phrase qui me satisfait d'avantage que , il n'y as plus rien à dire ou un silence qui finalement peut laisser un sentiment ambigu. On peut ne rien avoir à dire sur le moment , et deux jour un mois , enfin plus tard y revenir et approfondir les chose . Cela du as un expérience.
J'aime laisser la porte ouverte as une suite. Dans un monde qui manque cruellement de contestataire , ou les gens approuvent ou désapprouvent on se retrouve dans un impasse à tourner en rond de frites. Alors que un "moi je pense que "ouvre mille autre question.
Chaque personne prenant part à une conversation à laquelle tu participes n'a pas nécessairement la même vision que toi, et tu dois le respecter. Mais tu peux aussi très bien tomber sur des personnes qui verront la même chose que toi, sans nécessairement que ce soit dit, et peut-être te sentiras-tu à l'aise lors des « portes ouvertes à une suite ». Tout comme il peut y avoir des personnes pour qui un faible nombre de conversations suffisent. Pour ma part, une conversation a une fin, et c'est important de savoir quand elle s'arrête et quand elle reprend, car une fin ne signifie évidemment pas qu'on ne peut plus reparler du sujet ultérieurement ou reprendre où on en était, mais que les limites soient claires pour que le choix de chacun (de continuer d'en parler ou non à un moment donné) soit respecté.
Je n'impose en aucun cas à une personne de faire comme je le demande. Je respecte les choix de chacun. C'est seulement un constat , quelque chose qu il me semble utile d'évoquer. Et de questionner.
J'ai bien compris et je ne t'accuse pas d'imposer ce qui fait écho en toi. Mes excuses si mon message le fait comprendre ainsi. Tu fonctionnes comme tu fonctionnes, et personne ne peut te le reprocher (sauf si bon, ça devient gênant pour les autres, mais ce n'est pas le cas ici). Il y a cependant une sorte de malentendu entre le dialogue comme il se déroule et ton approche du dialogue, je vois ça comme une forme de non-respect tout à fait inconscient et involontaire, ou si tu préfères une perspective différente de l'échange avec laquelle ta conscience n'est pas en adéquation.
De mon coté, j'ai toujours détesté les conversations sans fin car mes interlocuteurs refusaient de parler sérieusement ou s'en allaient dès que je me défendais et rouvraient la conversation à l'occasion, à des moments qu'ils jugeaient opportuns, exactement lorsque je n'étais pas en mesure d'en parler, voire de réagir (leur donnant un gros avantage d'argumentation). Dans un cadre, c'est beaucoup plus égal et juste. Mais ce n'est probablement pas ce qui arrive pour toi, je l'évoque juste car ça peut être ce qui se passe pour certaines personnes avec qui tu converses, les autres aussi ont une approche différente du contact social, qui peut mettre en place un climat particulier. Le but est de trouver un juste milieu pour tous.
Je pensais à ce que tu dis:
citation :
Alors que un "moi je pense que "ouvre mille autre question.
Tout le monde n'a pas forcément envie d'ouvrir la porte à mille autre questions, n'est pas prêt, ou a besoin d'un rythme plus calme, ou a besoin de réfléchir. Certaines personnes n'aiment pas contribuer autant, peur de continuer la conversation ou de la réaction d'autrui, que leur participation soit la source d'un excès d'idées, que ça retombe sur eux pour X raisons. Tout cela dépend aussi de comment la conversation se déroule, l'intonnation, les humeurs, la gestuelle, les sujets, les échanges, des personnalités... impossible de savoir exactement par écrit, mais peut-être peux-tu simplement parler de cela (ce dont on parle ici) à ces personnes avec qui tu te sens mal à l'aise lorsque tu as le mot de la fin. Le dire comme tu le dirais ici, "J'ai l'impression que quand je participe en fin de conversation..." ou "Je ressens ceci..." ça peut très souvent éliminer des doutes et des croyances. En parler juste après ces moments « à chaud » si tu es à l'aise avec ça.
Peut être aussi que se pose une autre question outre celle du besoin simplement d'un accusé de réception. Celle-ci rejoint les propos ailleurs de @Maverick sur la difficulté de fournir un travail a des gens qui n'en accusent meme pas réception.
Il me semble aussi qu'il y a une question de temporalité. Une discussion peut etre perçue dans le temps long, avec différents moments qui se succèdent, pas forcement avec les memes personnes et des espaces de silence entre eux. Il me semble que cela est inherent à la réflexion collective de tels échanges. Et effectivement y participer suppose une bonne capacité à interagir, ou interreflechir, ce qui est loin d'être facile : apporter sa propre énergie, ses idées, ses arguments, et accepter que tout cela soit remis en question par ce que l(es) autre(s), apportent eux-mêmes, le tout sur fond d'êtres humains émotifs avec leur propres histoires et peurs...
Bref, juste magnifique et pas simple donc a expérimenter dans la bienveillance 🙂.
Je n'ai pas mal pris ta réflexion @dreamalong . Je n'ai fait que répondre , tout comme toi .La proposition de @Ambre31 , me plaît bien aussi . Elle rejoint tout de même un peut ma vision de la chose . Dit avec plus de délicatesse , je peut parfois dire les chose de manière plus tranchante , alors que l'intention n'ai pas de blesser.
Merci pour ta réponse, pareil: je suis assez pragmatique et vois les choses d'une façon parfois intense en oubliant de les présenter autrement, mais c'est toujours rempli de bienveillance sincère. Merci d'avoir bien compris (et je rejoins bien la réponse de @Ambre31)
Avant, quand je parlais sur des forums, on ne répondait rien après moi. J'ai cherché à comprendre pourquoi, et une fois, on m'a répondu : "C'est parce qu'on ne sait pas quoi ajouter, après toi. ". Depuis, j'ai appris à inclure dans mes propos des perches et ouvertures pour les autres, pour les inviter à rebondir. De plus, j'ai appris à assumer, au contraire, pouvoir dire des choses n'incluant pas forcément d'ouvertures en ce sens, car elles exprimaient mon fil de ressenti ou de pensée - ce matin, je me rends compte que je parle beaucoup de trame et de fil : c'est parce que j'ai reconduit à la frontière une araignée qui s'était invitée dans ma lampe de bureau x) - ) Et en même temps, j'ai appris à leur laisser un peu plus le choix de ne pas s'impliquer (en ayant conscience qu'une personne qui veut rentrer dans votre vie, temporairement ou non, elle soulèvera le toit de votre maison pour vous rejoindre même si la porte et les fenêtres de celle-ci sont fermées 😋).
(je crains d'être un peu hors-sujet, mais j'avais envie de répondre cela ! )
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