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- Le syndrome de l'avocat
Avez-vous le syndrome de l'avocat ? C'est a dire que quand vous entendez quelqu'un faire une critique infondée sur quelques choses vous vous mettez a argumenter contre cette critique, alors que parfois, vous n'aimez pas la chose en question ?
Par exemple, je me suis vu de nombreuse fois défendre contre des attaques infondées des sujets tel que :
l'inquisition,mon collègue narcissique, des criminels, les macdos, le nazisme,mon collègue narcissique qui va au macdo, le pain au chocolat, le libéralisme économique, les gens qui trempent leurs tartines de camembert dans leur café ... .
Si oui quel est la chose la plus insolite ou la chose que vous avait le moins aimer défendre ?
Et comment on en arrive là à votre avis moi j'ai déjà ma petite idée, mais je ne veux pas influencer. ^^
Je dirais que ça viens du mal viscéral que l'on a face aux injustices,qu'elles qu'elles sois.
Alors on est prêt a défendre tout et n'importe quoi,pour que justice soit faite.
Moi il m'est arrivé de défendre des gens que je n'aimais pas,car ils étaient victimes d'injustice.
C'est comme ca,c'est plus fort que nous.
Je n'avais jamais vu les choses de cette façon, mais en lisant ton post, je me rends compte que je suis potentiellement également atteinte du syndrome de l'avocat. Je me retrouve souvent à défendre des causes, où des gens, juste parce que ça m'énerve que d'entendre des avis (critiques la plupart du temps) complètement infondés donnés juste pour critiquer. Alors bon, il y a les injustices qui me tiennent vraiment à coeur, et qui me rendent parfois un peu trop virulente, comme la famine, les guerres, la pauvreté... puis il y a les choses plus futiles, que je « défends » avec plus de légèreté, comme le salaire des footballeurs, le dernier film au cinéma, les gens qui disent chocolatine (?)
Un des derniers sujets, bon qui n'a rien de très insolite, c'est d'avoir été l'avocate de Macron, pour quelqu'un d'apolitique comme moi, ça m'a fait bizarre^^
Pour ma part, je suis comme ça parce que d'une, je ne supporte pas le mal gratuit, et d'autre part, car comme l'a bien dit @remanu, je pense que ça fait partie du package, et qu'on ne peut supporter l'injustice, quelle qu'elle soit. Et qu'on tente alors que de rééquilibrer la balance..
Présent ! ^^
Je ne connaissais pas ce syndrome mais j'ai aussi tendance à systématiquement me mettre du côté de la victime d'une attaque gratuite ou non justifiée
@Fropop si tu ne connais pas le syndrome, c'est parce que je l'ai inventé XD Désoler ce n'est pas du tout scientifique. C'est seulement une observation que j'ai fait.C'est un peu comme les pervers narcissiques ce n'est pas scientifique.Le narcissisme est une catégorie utilisé en psychologie et reste discutable(comme beaucoup de choses dans les sciences mole). Mais PN, c'est du vocabulaire courant rien de bien sérieux comme mon fameux syndrome.
Une amie m'avait étiquetée du syndrome de Jésus : "Pourquoi tu veux sauver tout le monde au point de te sacrifier?"
Il est pas mal celui-ci
J'ai bossé depuis, je me suis recentrée et sans culpabilité.
Par contre le syndrome de l'avocat reste bien présent, surtout devant des propos racistes et/ou excluants. Comme l'expliquent @remanu et @deblo ou @Fropop, face à l'injustice ma sensibilité se révolte.
J'aime utiliser l'ironie dans ce cas. Comme une petite pichenette bien placée 😉
Pareil! Et depuis toujours. Et ça me fait bizarre de voir mon fils de six ans prendre systématiquement la défense du méchant qui finit enfermé, tout seul ou tué dans la joie et la bonne humeur. Pour ma part, quand j'étais plus jeune, et pour ce dont je me souviens, quand il s'agissait de dire quel acteur on préférait par exemple, je nommais souvent celui que personne ne nommait et ainsi, je crois que je marquais ma différence. Oui, je me souviens bien de ce sentiment. J'ai l'impression qu'il y avait aussi comme un appel à voir que, ben non, je ne suis pas comme vous. Par exemple, Brad Pitt ne me fait rien d'extraordinaire. Mais comme de toutes façons, dans ces-là on n'est pas cru, pour éviter de trop longues tentatives pour convaincre, tu sors le nom du personnage le plus chelou du film. Donc, oui je dirais qu'il y a bien sûr l'intolérance à l'injustice mais chez les plus jeunes, je pense qu'il faut aussi s'interroger sur cette marque de différence qu'ils peuvent avoir besoin d'affirmer.
@Gaia Je distingue ce que j'appelle le syndrome de l'avocat et celui du sauveur. Par sauveur je pense à celui du triangle de Karpman
Flemme d'expliquer 😄 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_dramatique
Ce sauveur la donc va gagner quelque chose dans l'affaire , alors que dans la situation que j'évoque le gain est bien plus indirect encore, tu n'as pas la justice avec toi. Puisque de base, tu es d'accord avec le fait de critiquer quelque chose comme le racisme.
Dans ton cas le syndrome de l'avocat se manifesterait si je disais que le racisme relève de la maladie mentale.Alors tu argumenterais en montrant qu'il existe des personnes très saine d'esprit qui adhérent a des thèses racistes.
De base tu apprécies pas le racisme et pourtant tu vas le défendre parce que la maladie mentale n'explique pas le racisme se serai trop simple XD.c'est pas la même chose que de réagir à un propos raciste qui te déplaît pour faire ton cosplay de Jésus. 🙂
@Juliette...
Oui je l'avais pas penser comme ça, c'est très intéressent , je pense qu'il y a aussi le fait de vouloir se distinguer, bien vu.
Moi j'ai déjà " défendu" le racisme envers les noirs mais c'était plus une comparaison, enfait je voulais surtout dire que pour moi l'homophobie était 10x plus difficile à comprendre car selon moi il y a beaucoup moins d'arguments de merde qui permettent aux homophobes de se justifier par rapport aux racistes ! Mais c'était marrant d'un point de vue extérieur
En fait je pense qu'il y a aussi d'un côté l'envie de nuancer pour être le plus exacte possible dans ce qu'on dit pour ma part car c'est important de comprendre les choses ou les gens qu'on veut combattre ou changer et des fois j'ai l'impression que les gens se perdent et gaspillent leur énergie dans le vide en diabolisant des trucs plus que d'autres. Aussi j'aime pas trop quand quelqu'un se fait passer pour hyper engagé sur un truc alors que visiblement il a à peine survolé le sujet et fait passer de fausses idées à tout le monde, en connaissance de cause pour se faire mousser, j'avoue que j'aime bien les faire redescendre, d'où parfois des discussions assez cocace ahahah
« Monsieur l'abbé, je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. » MC Voltaire
En fait ça s'appelle un peu la liberté d'expression, beaucoup trop de gens brandissent leurs fourches plutôt que des arguments face à quelque chose dont ils sont pas d'accord ou qui les offusques, au final la violence est l'arme des faibles, mais bon chacun son arme on va pas reprocher à un idiot d'être idiot, donc chacun fait valoir ses droits comme il peut
@ad c'est marrant je vois pourtant beaucoup plus de fort utiliser la violence que de faible. (Puisque je vous le dis que j'ai le syndrome de l'avocat ! 😂 )
À part a l'instant pour rigoler ^^. Pour ma part je l'utilise plus pour que l'autre ressente moins de haine en comprenant mieux le problème. Pour l'avoir longtemps ressenti dans mon adolescence, je sais que la haine est une des pires émotions à héberger en soi. Je recommande une utilisation pour un effort très bref 😋 .
Je me suis rendu compte que dans d'autres cas cela me desservais trop alors je fais l'avocat en mode John kafé(comme le café, mais pas écrit pareil toi-même, tu sais) j'aspire le mal des gens que j'apprécie XD.
Fais gaff tu vas finir dans une prison à cracher des papillons 😂
voir la vidéo
@DysSur10 on a pas la même notion de force et de faible =) pour moi quelqu'un qui fait beaucoup de bruit n'est pas quelqu'un de fort, un troupeau de moutons libres qui croient que le berger tout seul les soumets grace à son sifflet qui fait beaucoup de bruit n'est pas un troupeau fort =D
en fait pour moi la vrai force est la conscience, chose qu'on abandonne depuis des siècles pour accepter d'être un esclave
Esclave de nos pulsions, esclave de penseurs, esclave de notre cerveau, esclave de nos émotions, etc etc..... Esclave de prétendu Maître exterieur alors que le véritable "maître" qui devrait nous guider est intérieur. (l'enfant bâillonné qui pleur au fond du trou, notre conscience)
@Juliette c'est marrant tiens, a chaque fois je me retrouve la seule à avoir adoré le personnage que tout le monde a détesté, je me sens moins seule pour le coup 😂
Je rejoins @James sur le fait qu'aujourd'hui beaucoup s'offusquent et critiquent des choses pour montrer leur « engagement » sans avoir réellement creusé le sujet, mais bon, il faut pouvoir briller en société alors, la mode est aux fake news..
Perso je donne rarement mon avis par rapport à tout ça, car je ne sais pas donner un avis juste pour critiquer, j'ai ce besoin maladif que d'expliquer le pourquoi du comment, donc je pars trop souvent dans mes explications que personnes ne suit, et ça me fatigue. Mais tu ne m'entendras pas dire que je ne mange pas de Nutella parce que c'est de la merde. Par contre si tu m'en proposes, je refuserais poliment, et si ça t'intéresse je t'expliquerai pourquoi je n'en mange pas. Et selon le niveau d'intéressement on pourra partir très loin pour une simple tartine^^
@ad complètement d'accord pour la conscience.
Enfin, je suis fatiguée patron :D
La ligne verte 😍 😍 un de mes romans favoris, et l'adaptation cinématographique juste wouaah!
@DysSur10
Je vois très bien de triangle de Karpman, ça m'a beaucoup fait réfléchir. Ce n'était pas vraiment le sens de mon propos, je n'ai pas pris le temps d'expliquer, il est vrai.
Dans mon cas, vouloir sauver les autres m'occupait beaucoup, ce qui m'exonérait de m'occuper de moi... malin l'inconscient, n'est ce pas ?
Cela passait, entre autre, par le syndrome de l'avocat à vouloir faire comprendre avec une patience infinie que le rejet et la haine ne faisaient qu'alimenter une spirale infernale. ça m'arrive forcément quand il est possible de développer face à un interlocuteur peu obtus. On ne change pas sa nature.
Par contre dans certaines circonstances, où la discussion ne mènera nul part, où la mauvaise foi et les clichés prennent trop d'espace, la pichenette verbale pour tourner l'argument infondé en dérision (et oui parfois en ironie, personne n'est parfait) peut également avoir un effet positif.
Mieux vaut varier son argumentaire face à l'étroitesse d'esprit de certains. Je rejoins @James sur ce point
T'es peut-être juste un ENTP casse-burne et avocat du diable @DysSur10...
voir la vidéo
Mais c'est aussi, toujours, laisser la primauté au doute, quand on sait qu'on a jamais tous les éléments suffisants pour bannir quelqu'un. Dès lors qu'on a déjà vécu des injustices personnellement, on sait que les apparences, dans les yeux de la plupart des gens, sont souvent bien trompeuses, en tous cas partielles, tronquées.
Je pense qu'on aimerait tous avoir des vérités bien claires, flagrantes, pour tout (encore que 🤔 ) mais on sait bien qu'il y a toujours quelque-chose qui nous échappe. Oui, c'est moins pratique pour classer, faut un nombre hallucinant d'intercalaires nuancés
Durant une grande partie de ma vie j'ai connu le syndrôme de l'avocat. L'analyse transactionnelle m'a appris à m'en méfier. Par ailleurs, avez-vous remarqué combien ceux qui attire "l'avocat" sont souvent les mêmes. On les sort alors de l'ornière et quelques temps plus tard il s'embringue dans un nouveau problème dont ils sont à nouveau les victimes.
J'ai beaucoup souffert moi-même d'injustices. Et j'ai compris petit à petit qu'il faut parfois descendre au fond de la piscine pour donner le coup de pied salutaire qui nous permettra de sortir la tête de l'eau.
Aider son prochain c'est bien mais n'en fait-on pas parfois un assisté ? J'écoute les doléances car c'est cela le plus important et souvent les victimes n'attendent pas de solutions mais une oreille attentive, une empathie certaine. Si on me demande un conseil, je le donne en appuyant bien sur le fait que cela n'engage que moi et que ce que je dis n'est pas peut-être pas adapté à tout le monde.
Néanmoins, quand mon voisin qui a été battu par sa femme pendant des années et qui en instance de divorce n'avait pas la possibilité de voir ses enfants, j'ai répondu en toute franchise à l'assistante sociale venue enquêter sachant que je mettrais à dos ma voisine mais en conscience je le devais. Je fuis la seule du quartier à accepter de me mouiller. Je ne regrette rien. J'ai seulement eu honte pour ces gens qui savaient et estimaient que cela ne nous regardaient pas. Désolée, tout nous concerne.
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