Pour sortir de nos têtes

Ah, le moulin infernal qui ne s'arrête jamais.
Bon, l'arrêter j'y arrive pas. Mais y a des astuces.
L'occuper à des trucs pertrinents, savoir faire la part entre ce qui vaut le coup de mouliner (ou pas) et canaliser.
Les mots fléchés, j'aime bien, les très durs.
La créativité aussi, de la cuisine à la peinture en passant par faire pousser des trucs au collage photo ou la déco, etc, etc.

L'apaiser : la respiration déjà, ça marche bien, ce truc. Respirer doucement et profondément consciemment ralentit tout le système.
Pour m'endormir pendant le confinement, j'ai découvert l'hypnose sommeil sur youtube. Ça apaise bien aussi. J'ai vu qu'il y en avait pour arrêter de trop penser (par un psy hypnothérapeute réputé).

Sortir se changer les idées, une promenade en forêt quand il y a du vent ou un bain de foule et de bruits en ville, suivant mon humeur. Mettre la musique à fond, ça marche pas mal. S'évader en BD ou en ciné (si le film arrive à me captiver du début à la fin, d'où l'intérêt de bien choisir ses films, j'irais bien voir Dune au cinoch, moi tiens ! ).

Voilà, rien de bien original. Ma conclusion est que c'est un travail puisqu'il n'y a pas de bouton off. Canaliser, apaiser, détourner, ralentir. En gros.

Bonjour à toi @Dorado. Pour répondre à tes questionnements, je me suis habituée à lâcher la bride et à accepter cela. Je laisse aller mon cerveau en tous sens. Mais, il est impératif pour moi, pour ne pas m'épuiser de m'octroyer du temps pour faire une pause. Je lâche les matières remue-méninges pour occuper mes mains : dessins, écriture, bricolage. Je pars seule pour de longues marches, je fais des photos, j'observe la nature, j'apprends le nom des plantes, fleurs et arbres. J'apprends aussi l'ornithologie. Je joue d'un instrument de musique pour me concentrer sur les notes, les sons. Je pratique le yoga et la méditation. Je me plonge dans un livre ou je m'octroie une micro-sieste. Evidemment, ce n'est pas facile car je travaille et peux manquer de temps. Mais j'y parviens toujours et régulièrement, en mettant ces pauses dans mon agenda. Dans ces moments-là, je ne suis là pour personne, je ne prends aucun rdv, aucun coup de téléphone et je m'éloigne d'ailleurs de tous écrans.