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atypique, ça pique. Ouais, je sais, c'est nul. Mais quand même, y'a une espèce d'impression parfois d'avoir des picots de chardon dans les entournures, le regard, la parole, le cerveau. Par moments, tout ce qu'on parvient à sortir de nous même paraît tomber à côté. C'est même pas un cheveu, ça ressemble plus à un parpaing qui tombe dans la soupe. Et alors que tout le coeur y est! Trop, sans doute...
Voilà quelque chose que je pourrais faire graver sur ma pierre tombale... Plein de jolies images très parlantes ! Surtout sur l'excès de coeur...
Je suis tellement maladroite en société ! Je fais des blagues que personnes ne comprend très très souvent et que personne ne trouve drôles ^^ Pourtant la plupart du temps j'ai envie d'etre drôle pour faire plaisir aux autres...
Quand on fait des blagues, il faut etre son meilleur publique, siytu te fais rire toi, au moins c'est déjà ça de gagné
Oui Eric, ça c'est un bel aboutissement, mais c'est pas si facile d'en arriver là. Il est vrai que quand on va mieux, quand on a acquis une certaine estime de soi-même, et donc qu'on cherche moins à plaire aux autres, en tous cas qu'on fait les choses plus librement, plus fondamentalement, plus simplement, juste parce que ça se présente à nous, que ça nous paraît évident tellement c'est free, y'a plus de chances pour que ça ressemble à quelque chose. Déjà, ça a la gueule (le cachet en bon français) du brut, du sans filtre.. Et puis, on en subit d'autant moins la critique aussi. Bon, c'est toujours ce système de spirale, positive ou négative, d'une once de neige qui peut toujours représenter un risque quant au phénomène connu sous le nom d'effet "boule de neige" qu'elle contient potentiellement en elle ... 😉 Bon, plus sérieusement, chaque chose en son temps. IL fut un certain temps où je me serais crue inapte à voir les choses comme ça, encore plus inapte à en bredouiller quelques mots sur un forum... y'a des caps dans la vie. On n'a pas encore trouvé comment inoculer la confiance qu'apportent les années, les expériences, la magie??...,( La magie, par exemple, d'un petit être, hallucinant, qui débarque. Pour moi, Nadir, qui est, entre autres, mon fils) à toutes ces personnes qu'on aimerait tant aider. Je m'efforce de chercher les meilleurs raccourcis, écoute, dialogue, recul, mais je sais que la prise en mains de sa propre existence ne profite pas du ruissellement des "progrès" de l'humanité ... Léa, je suis là, au besoin. Je me suis tellement subie, je me respecte tellement aujourd'hui, (ni plus ni moins que tout un chacun ceci dit), qu'il m'est insupportable de voir d'autres se sentir si mal, quand, en plus, on a, peut être, l'appartenance à la même famille de décalage en commun..
Ca veut pas dire que c'est toujours la rigolade, mais je suis à ma place. Et, ici, où que ce soit, en présence de qui que ce soit, je suis toujours à ma place. Tu y arriveras je pense parce qu'en t'inscrivant ici à 24 ans, tu as su faire un choix (que beaucoup d'atypiques savent faire malgré la grande difficulté d'en ressentir le bien fondé) il me semble tout à fait à propos. Bon courage et belle soirée Léa
pour revenir sur les blagues, il m'arrive parfois (voir assez souvent) de penser un truc de drôle sur une situation, puis un nouveau truc drôle sur le premier, et ainsi de suite. ce qui fait que quand je dis le dernier truc, en théorie c'est drôle mais ça tombe à plat puisque je suis le seul à avoir suivi le cheminement.
[méta-interrogation autistique ; "le présent cheminement explicité par patrick est-il susceptible de drôlerie ?"]
[réfléxion...]
[réfléxion...]
[réponse :] Ah. Ah ?
[explications :] Si je lance un sujet sur l'humour, il va tomber à plat, et dans le néant sidéral, donc je me contente juste de cette remarque : potentiellement tout énoncé peut être saisi comme un trait d'humour. Reste ensuite à avoir le canal, parfois même plus que le contexte.
Une vie/vue de l'esprit, en sorte ?
Et l'humour, notamment le comique de situation, tellement compliqué à faire revivre, à retranscrire. Moi je travaille dans une école et en classe, donc pendant que l'instit fait son cours, qu'elle tente de livrer sa vérité sur le savoir, tout en scrutant l'assemblée pour s'assurer qu'aucun trublion n'ose perturber cet alléluia didactique. Et alors, par moments, il me prend de ces fous rires! La mimique d'un élève qui s'ennuie, à l'affut de la moindre possibilité d'espièglerie, conscient parfois de la pauvreté ou en tous cas de la redondance des arguments professoraux, et je pars en fou rire. Du fait de mon statut, du rôle que je tiens dans cette classe, le fou rire que j'essaie de camoufler le mieux possible aux yeux de l'instit, mais de plus en plus observé par les élèves, finit par équivaloir, pour ces derniers, à la possibilité d'une insurrection. Tout cela, mélangé, me procure la même sensation d'euphorie que celle que je ressentais quand, par exemple, dans certains cours au collège, en fin de journée, c'était concours de boulettes. Difficile à retranscrire et d'ailleurs, on peut très bien être de ces délires un instant et ne pas comprendre du tout que d'autres le soient, à un autre instant
Je viens préciser que je respecte beaucoup le corps enseignant et le travail de la plupart des instits et profs avec qui j'ai eu à travailler
Ce qui ne passe décidément pas, ce sont les élèves pris en grippe. Ces enfants dont on n'a aucune idée de ce qu'ils ont comme problèmes dans la tête et avec lesquels on peut même, parfois, prendre un malin plaisir à faire un peu de one man show, les prenant pour cible, simplement pour sortir ses propres malaises. Mais je demeure admirative face à ceux et celles qui exercent ce métier. Je n'en suis pas capable.
Ce qui ne passe décidément pas, ce sont les élèves pris en grippe. Ces enfants dont on n'a aucune idée de ce qu'ils ont comme problèmes dans la tête et avec lesquels on peut même, parfois, prendre un malin plaisir à faire un peu de one man show, les prenant pour cible, simplement pour sortir ses propres malaises. Mais je demeure admirative face à ceux et celles qui exercent ce métier. Je n'en suis pas capable.
pour revenir sur les blagues, il m'arrive parfois (voir assez souvent) de penser un truc de drôle sur une situation, puis un nouveau truc drôle sur le premier, et ainsi de suite. ce qui fait que quand je dis le dernier truc, en théorie c'est drôle mais ça tombe à plat puisque je suis le seul à avoir suivi le cheminement.
Patrick et LibertEchErie, c'est tellement ça !! On rit de trucs que les autres ne voient pas, ou n'ont pas compris.. Au boulot, il y a beaucoup de situations comiques.. et souvent je suis surprise en train de me marrer.. Ceux qui me connaissent depuis longtemps ça va, mais les nouveaux. hihihi.. je lance un petit "Bonjour.." Voire des fois j'explique. Le truc sympa c'est quand l'autre personne se met à rire, sinon c'est un regard en biais, et elle s'éloigne le plus de moi !
Dur dur l'humour d'un zèbre ! Mais c'est tellement bon de rire et ça adoucit tellement les difficultés de la vie. L'humour c'est une thérapie. Un antidépresseur, ou un complément en tout cas !
Oui LibertEchErie je trouve aussi que c'est un moyen de vaincre sa timidité, et d'aborder plus facilement les gens. Les aborder en pleurant ça l'ferait pas :)
Le problème de l'humour, c'est quand on singifie plus que la seule plaisanterie, et que les autres n'atteignent pas le sens réel que l'on veut y mettre. Donc non seulement vous passez pour un imbécile, mais en plus il vous difficile de ne pas vous navrer de ce que les autres n'essaient même pas de réfléchir à votre boutade. Ergo, même dans ce cas de figure vous êtes tenus de "simplifier", alors même que l'essence de l'humour devrait conduire à la légèreté, à la connivence et à l'échange orgasmique.
Mais bon, le problème de l'humour est justement d'être souvent utilisé comme une convention sociale, plus que comme une série d'effets rhétoriques et ludiques amusants.
j'avais lu un article qui disait qu'il ne fallait pas hésiter à lancer un trait d'humour en réunion. cela tombera parfois à plat mais à force on s'entraine (et puis je prèfère entre 6 bons trait d'humeur et 4 mauvais que rien du tout). A l'inverse, je sens qu'une personne qui dit quelque chose veut faire une blague sur quelque chose qui est l'objet de sa réflexion interne et donc j'essaye de la comprendre (la réflexion par la personne, enfin si la personne aussi).
pour la remarque d'Abderian, je pense qu'il y a le "vrai "humour (l'effet rhétorique,..). il y a aussi l'humour qui est une sorte de convention social. et qui en réalité n'est pas drôle (le 'comment ca va - comme un lundi' qui est une sorte d'obligation morale) mais qui permet de mettre un peu d'huile dans nos relations sociales. il y a aussi quelque chose entre les deux. par exemple, quand il y a un sujet avec des tensions, un trait d'humour bien placé permet de détendre l'atomosphère et de cloturer le sujet. tout le monde rit un bon coup et on passe à autre chose. je me demande si ce n'est pas à rapprocher des blagues que l'on fait sur les grandes catastrophes ou les grands drames.
Dans la vie ordinaire, je crois que je suis un pince-sans-rire. L'expression me procure une hilarité profonde, mais je suis incapable de l'exprimer. C'est la meilleure technique que j'ai trouvé pour plaisanter sans cesse et badiner sans avoir à assumer les frais des conventions sociales subséquentes.
D'ailleurs, les choses qui me font *essentiellement* rire créent un rire intérieur, et le pire pour moi, c'est la convention humoristique qui consiste à se "forcer" à rire. Cela m'arrive de rire, bien sûr, mais rarement des deux dernières formes que tu évoques très pertinemment, patrick. En fait, très souvent, l'humour se résume à des effets de mimiques, et je ne sais pas si c'est grave, mais je suis franchement explosé de rire en lisant certains textes de Platon ou de Rabelais, alors que, tiens, les "comiques" m'affligent en général à un très haut point, alors qu'ils constituent un point de ralliement et de référence très important pour les gens, et notamment (mais pas seulement) les plus jeunes. Dany Boon est un phare dans la nuit des conversations, pour beaucoup. Est-ce à dire que je dois être classé dans les perdus-pour-la-cause parce que mes totems sont différents ? Je l'ignore, à vous de me dire...
Mais pour rester concis tout en précisant un peu mon propos, le problème d'un entraînement à l'humour tient à vivre des situations oxymoriques. On peut s'entraîner à faire du BMX, on peut s'entraîner à lire plus vite, on peut s'efforcer de dire bonjour à plus de trois personnes à la fois en calant un mémo dans sa voiture avant d'aller au boulot, mais s'entraîner à plaisanter efficacement, c'est une chose qui me laisse perplexe dans l'océan des conventions sociales. Pourquoi ? Est-ce parce que je tiens l'humour pour une expression complètement intime et personnelle ? Oui, assez. Parce que l'humour véritable est une disjonction des possibles et des analyses ? Parfois. Parce qu'il est anarchiste, rebelle, piquant et critique ? Assurément. Alors utiliser l'humour "pour plaire", c'est comme vouloir draguer en mettant en avant sa position sociale et sa voiture : c'est détourner l'attention sur un élément artificiel. Et si déjà les hommes et les femmes se parent, s'habillent, affectent un ton, des manières, des attitudes et des émotions, pourquoi faut-il par-dessus le marché rendre l'humour comme une sarabande mécanique ?! Jusqu'où, par mes aïeux, iront les artifices et les déguisements ?!
:s'effondre sur scène, noyé de chagrin: 😉
D'ailleurs patrick c'est amusant mais tu as fait un lapsus en tapant "trait d'humeur". Une grosse épiphanie que voilà ^^.
Pour le coup je déride facilement mon équipe, qui pourtant appartient plutôt à un milieu plus coincé. Avec les années, j'ai réussi et réussi encore à faire pleurer de rire les collègues, et ça nous fait un bien fou ! Et pour le coup les mimiques en effet viennent souvent..
Je n'ai pas le contrôle de tout ça, je ne fais pas exprès/ce n'est pas pensé ni réfléchit, de faire le pitre. Mais le plus souvent, l'effet est le rire de l'équipe ou de la personne en face. Pourquoi y voir du mauvais ou du négatif.
Les goûts ne se discutent pas, personnellement je suis plutôt bon public. Ce qui fait rire l'un ne fera peut être pas rire l'autre, et réciproquement.
L'humour, les sourires (vrais) et le rire, pour moi sont de bonnes choses à ne pas trop penser, à ne pas trop décortiquer, à prendre si on est de ceux qui les aime, ça fait du bien. Tant qu'il n'y a pas de méchanceté et que l'humour n'est pas contre une personne, en moqueries, railleries, là je pète un câble.. de l'intérieur.
Mais je suis une utopiste idiote qui crois encore à tout ça. Et ne me blase pas, et essaie de ne pas bloquer sur des trucs et d'être la plus large d'esprit possible. SI vraiment ce n'est pas drôle, je souris légèrement pour ne pas blesser si je ne connais pas, je balance une petite piquette si c'est un ou une pote. Mais du coup on fini souvent par rire de toute façon.
Bisounours et Mme soleil sont deux de mes surnoms, que des collègues et agents dont je m'occupe utilisent, je préfère ça, plutôt que d'être renfrognée, pleurer, ou être agressive (pourtant y'aurait de bonnes raisons), ou d'être méprisant ou hautain, à cracher sur les autres comme si c'était de la crotte de chèvre avec une gastro.
Arborescence sort de mon corps !!!! Enfin de ma tête !
Pour le coup si je passe pour une débile, tant pis. Le ridicule n'a jamais tué. Enfin si, mais là non.
Et puis il faut aussi sentir le moment, l'ambiance, automatiquement certains moments ne sont mais alors, vraiment pas propice à une blague. On essai de s'adapter (si on le souhaite)..
Je suis époustouflé par tes talents sociaux, Pix.
Bravo.
Tu mériterais une médaille (si... je ne disais pas ça avec humour ?!) 😉
J'ai (et avais déjà) bien compris! Comme dirait WD c'est l'histoire de la vie. Et on vit sa vie selon ses principes, ses croyances, même si elles peuvent évoluer, on reste celui ou celle qu'on est. Tu n'aime pas, tant pis, aussi, ne me lis pas. :)
J'aime l'humour caustique, celui qui pique, qui met en avant de profondes vérités, l'humour qui tâche qui peut parfois se montrer blessant mais porté par une effroyable justesse. L'humour qui dérange parce qu'il fait réfléchir ou blêmir l'interlocuteur, personnellement cela me donne de grosses crises de fous rire. Les jeux de mots (en fions) bien tournés peuvent me provoquer une crise de rire pour des dizaines de minutes...
J'ai ris comme pas permis toute la journée durant alors que ce jour était celui de l'enterrement de mon grand père paternel. Je vous raconte pas les dégats. Je ris lorsque je vois les méchants gagner au cinéma, je ris lorsque je lis les psychopathes qui plaident leur cause, je ris encore plus de la bêtise humaine bien souvent, ou j'en pleure cela dépend si cela va me dépiter ou m'énerver. Et lorsque j'ai le coeur à rire de cette bêtise humaine, certains humoristes m'y aident. Ce n'est pas tant leur humour qui me fait planer mais d'avantage ce qui est mis en exergue.
Je vais rire de situations loufoques, innatendues, de moi même bien souvent, je me fais bien souvent marrer toute seule faute d'interlocuteur et puis de toute façon mon humour ne fait pas toujours rire non plus.
Je suis très bon publique en fait, mais pour des sujets qui me touchent ^^.
Pour les jeux de mots je te rejoins... les fous rires te suivent !
Oui et puis y repenser deux heures après peut te faire rire à nouveau toute seule sans que ton entourage ne comprenne ce qui se passe. x)
Ben voilà ! C'est ça ! Tu te poiles et les autres se demandent ce qui t'arrive !
Oui tout à fait XD La plupart du temps je réponds : "rien c'est juste dans ma tête, faut pas s'inquiéter, je me fais marrer toute seule". Oui parce que quand tu tentes d'expliquer que c'est la vanne d'il y a trois heures qui te fait marrer, t'es confrontée soit à un hochement de tête poli, s'accompagnant d'un sourire grimaçant, soit d'un haussement de sourcil signifiant: "ah elle en tient une couche celle là, c'est fini depuis un moment hein."
Oh que oui , mais je passe outre maintenant, ou alors je hausse les épaules. Après tout qu'est-ce que ça peut bien faire que je me marre toute seule, y'a pas de mal à se faire du bien comme on dit. Et si ça ne plait pas aux autres et bien tant pis.
Tout à fait ! Et si ils se mettent à se poiler, par contagion (ça arrive aussi!) enfin pas la majorité c'est sûr, rire sourire ça fait peur ! 😂
Ah malheureusement ça ne m'arrive pas ça... J'aimerais bien xD
J'avoue c'est vraiment agréable d'un coup, tout le monde se met à rire, le rire communicatif quoi ! Ou alors (comme y'a pas longtemps du tout) j'ai essayé, d'expliquer à une dame d'un certain âge pourquoi je riais, bon elle n'a pas rit autant, normal, mais elle a rit, et on s'est quittées en se souhaitant une bonne journée ! Ce n'est pas la majorité ! La plupart c'est comme pour toi, regard de traviole, inquiet, voire une moue de dégoût.. genre, c'est quoi cette énergumène qui ose rire !! 😄
Le rire, c'est comme l'alcool, une fois qu'on a mis le nez dedans...
Moi, dans ma vie, je reste sobre. Imaginez que vous repensiez à la blague d'il y a trois heures en conduisant... ou en plein service.
Hey, les filles, la sécurité routière, tout ça, pensez-y !
Heureusement qu'il y a un agent assermenté pour rappeler les règles de base essentielles... 😋
je pense que ca me ferait plaisir si je voyais rire quelqu'un et qu'il m'expliquerait pourquoi. je dis pas que je me marrerais forcément avec lui mais ca me mettrait de bonne humeur, ne fut-ce que parce que je le verrais heureux
Ah ! Bah voilà il faut qu'on se croise ! ^^ Transmission de sourires ou de rires, j'y crois !!! Quelques secondes de bonne humeur même débile, même sans raison.. ça fait du bien au bide et au cerveau.
viens faire un tour en Belgique (oui oui je suis belge) on prendra le tram 33 et on mangera des frites chez Eugène...
je travaille dans un hosto, dans lequel on a un service social, avec une cheffe. la plupart des gens dit qu'elle est bizarre (ca c'est les plus gentils). quand je la croise (c'est assez rare car on n'est pas du tout dans le même domaine). elle me dit toujours bonjour et prends deux ou trois minutes pour discuter, avec une vraie sincérité. je pense que quand elle demande si ca va, elle veut vraiment savoir si ca va. ce qui fait que quand je la croise, je suis de bonne humeur pour le reste de la journée. je devrais peut-être lui offrir des pralines....
je reviens sur ce que disait Kalimalicia sur l'enterrement. je trouve au contraire que c'est tellement humain comme réaction. d'une part parce que les enterrements sont tellement protocolaires où pon attend des gens des réactions stéréotypées. et de l'autre parce que la vie continue. je ne veux pas paraître odieux, mais enterrer un grand-père, c'est le cycle normal. je ne sais pas en France mais en Belgique, traditionnellement on se réunit après un enterrement pour manger un petit bout (à la Louvière, ca s'appelle la couque d'enterrement). c'est un moment où on parle de tout et de rien, et c'est tout à fait normal d'y rigoler. c'est parfois un peu protocolaire aussi mais c'est sympa
ah et pour vous emmerder sur votre débat entre le pain au chocolat et la chocolatine, nous on dit aussi une couque au chocolat. sauf à Liège, où il ne connaissent pas le mot couque.
Couque au chocolat, couque d'enterrement..
Couque serait un genre de petit frichti alors ?
Peut-on en déduire que le terme cook, cuisiner en anglais, vient de là ? Etant donné que l'anglais est un mélange de vieux français et d'allemand ?
Quelle est la traduction de couque en allemand ? C'est ce que j'aimerais savoir..
Pour les enterrements je trouve que pleurer, même pleurer en général, est égoïste et pense te rejoindre Patrick sur ce point.
En Afrique les cercueils sont fabriqués selon ce que la personne aimait. Une baignoire pour quelqu'un qui travaillait là dedans, un violon pour une personne qui pratiquait le violon. Aussi on pleure la mort d'un enfant, normal, mais quand une personne agée décède c'est la fête, et c'est normal.
En Amérique du sud, plus particulièrement au Mexique, la mort est une fête.
Ce qui me dérange beaucoup c'est de constater bien souvent que les pays dit sous développés (technologiquement) sont bien souvent en avance sur la comportement humain des pays dit développés. Mais c'est certainement parce que la Terre est ronde et que l'information revient toujours à la source.. Quelque part le futur rattrape le passé.. C'est la clé de vie, le fractal.
Aaaah Pat bouge pas j'arrive, avec du lilas et pi on s'fra un cinéma ! ça fera deux remontes morals dans l'service !
Un enfant est considéré comme psychologiquement instable s'il ne rit pas régulièrement. Le diagnostic est inversé quand il devient adulte.
il y a donc un moment où la courbe s'inverse. c'est les hormones des ados,
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