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- Qu'est ce qui est chez vous, constant ?
Ma démarche :
Je voulais vous mettre quelques mots dans la rubrique " Présentation"....
Très vite, le moindre mot m''a semblé n'être que la description de l'instantané et mon cursus une réinterprétation du passé.
Nous savons que toutes les cellules qui nous composent, hors les neurones, se renouvellent continuellement, de 2 à 3 jours pour celles de la peau à environ 1 0 ans pour les plus lentes.
Sentiments, émotions, croyances et projections de l'ado que nous étions n'ont aucun rapport avec ceux que nous avons adulte ...ceux d'hier avec ceux de l'instant où vous lisez ce message.
Pourtant, enfant, ado puis adulte ...il y a forcément " quelque chose" qui se manifeste de façon pérenne dans chaque circonstance !
Donc :
Qu'est ce que. vous définireriez comme constamment présent chez vous?
Même en cherchant bien, je n'ai pas réussi à trouver un mot simple pour répondre à cette question.
Il faut que vous mixiez ceux qui suivent pour avoir une idée de ma propre réponse :
" Naïveté - Bienveillance - Spontanéité -Positivité -Enthousiasme - Etc ... "
Moi. Le coeur de mon être. Toujours en mouvement, évoluant toujours, mais au fond, c'est toujours moi ;)
Très joli sujet @gilde!
Mais mince, j'ai les mêmes mots que toi, c'est de la triche !
Bon j'en rajoute deux alors,optimiste et résiliant !
Je ne sais pas appréhender les choses / évènements / personnes... (mon environnement, tout ce qui n'est pas moi en quelque sorte) autrement que de manière "neutre" ou "nouvelle", comme une prise en compte du caractère vivant et inédit de ce qui est en train de se passer donc sans préjugés. J'aborde tout comme un inconnu dans lequel tout est possible.
Un des inconvénients est de ne pas savoir être rancunière ou totalement réfractaire quand cela serait utile... De ce que j'apprends de mes expériences, je n'en fais pas des limites, je laisse toujours une ouverture (même si l'angle sera mesuré et maîtrisé au maximum 😉).
Un des avantages est une grande capacité d'adaptation ; vision et prise en compte globales, vitesse d'anticipation et de réaction fulgurante.
Pour rejoindre la ligne de Merlin, j'ai envie de dire que le seul sentiment dont je pourrais affirmer la pleine conscience et le caractère inébranlable chez moi est celui de sentir que je "porte" *quelque chose* de profondément bon.
Ce qui rejoint certaines de vos qualités remarquables @gilde et Zozotte 😉, et d'autres auxquelles j'opposerais un appui "réaliste" car plus libérateur ou émancipateur pour un fonctionnement comme le mien...
Comme toujours, je compte sur vous pour me dire si on ne comprend rien à ce que je dis ! 😄 😉
@MaisEncore, @zozotte, @Merlin ...
J'ai comme l'impression( donc me trompe peut être) que nous formulons exactement la même réponse, chacun avec notre propre vocabulaire ... un peu comme une même mélodie interprétée en solo par des instruments de musique distincts : le son diffère mais on reconnaît le thème.
Est-ce lié à la " zebritude" ? Je l'ignore et suis vraiment curieux de futures réponses.
Allez à mon tour!
Ce qui est constamment présent chez moi : ma bienveillance, ma patience, mon humanisme, ma "combativité" face aux épreuves, mon humour pourri...et la poisse avec les hommes 😵 😅
Bonsoir,
J'aurais dit le coeur en premier lieu mais cela est à un certain niveau, incorrecte. En outre, une certaine sensitivité exacerbée, (sans parler de kinesthesie qui est un autre sujet) qui me traverse depuis belle lurette.
Je n'ai jamais cessé d'être un enfant... Je bats de mon optimisme, dans la mer du marasme ambiant... J'évite les écueils, ou de nourrir les écureuils ? J'écris avec la PERFECTION en tête, car j'ai grandi dans l'élitisme, et dans l'imperfection de chaque facette de ce que j'ai pu connaître... JE N'AI JAMAIS CESSé D'ÊTRE REBEL A TOUTES CES BEAUTéS QUI NOUS METTENT DANS DES CAGES. Je n'ai jamais cessé d'être aimé de ma mère. Je n'ai jamais cessé d'ouvrir mon coeur, et d'être épris de TRISTESSE pour tous ces gens qui luttent pour la moindre goutte de reconnaissance... J'AI TOUJOURS ETE RESPONSABLE. J'ai été une couleur dans ces gris nuages... J'ai été grisâtre, dans ces fêtes un peu trop colorées ? J'ai été un arc-en-ciel, de bout en bout... J'ai été militant, pour la défense de l'innocent. J'ai été constamment à la RECHERCHE, de ce qui en moi est constant. C'EST LA QUETE DE MON IDENTITE. Constant en moi, cette CONFIANCE qu'un jour nouveau va BRILLER, et (de tout) réordonner. La plus grande des constantes aura été cette quête de la vérité... Car on ne peut jamais être heureux si nous ne sommes pas BIEN-FONDé. 😜
@gilde
citation :
Est-ce lié à la " zebritude" ? Je l'ignore et suis vraiment curieux de futures réponses.
Ben je n'aime pas les cases hein, mais je crois que des fois il faut se fier aux évidences.🙂
@MaisEncore,rassure toi, j'ai tout compris !
(Enfin je crois 😉 )
.
Toujours, tout au fond de moi ?
Confiance, aimance, bienveillance...
😉
et transcendance...
😇
Quelle belle question... Vos mots raisonnent pleinement... Tous ces états d'être qu'il me semble connaître depuis la plus tendre enfance...
Alors joueuse, je vais réduire le spectre.
La chose éminemment constante depuis ma naissance c'est ma respiration... Bien que ses rythmes peuvent varier, elle est restée présente tout du long de mon parcours ici bas !
Avec son lot d'émotions sur l'expire en fonction de ce qui vient d'être inspiré...
La respiration est mon repère stable quand bien même elle est mouvement perpétuel...
Après cela, la seule chose qui puisse se figer me semble être les histoires qui se racontent dans ma tête.. Qui appartiennent le plus souvent au passé et n'existent plus que dans les mots, comme leurs souvenirs cellulaires sont sensés s'être purgés par le biais des émotions vécues... Grâce à la respiration...
La boucle est bouclée...
L'être impermanent en permanence...
@Yemethzi dixit :
" Je n'ai jamais cessé d'être un enfant"
J'avais hésité à écrire exactement cette phrase ...et cette notion me reste en tête depuis .
Ce matin : TILT !
Ce que nous avons , jusqu'ici repondu, chacun avec son propre mode d'expression, semble avoir de commun la position d' '" Enfant Libre '" en Analyse Transactionnelle .
Quoi vous en dites?
L'étonnement: ébahissement béat ou déception ahurissante. L'entièreté: aimer inconditionnellement ou pleurer pour toutes les injustices dans le monde. Se sentir ultra vivant, évoluant: toujours rêver, y croire, voire au-delà des affres, chercher une solution, ou culpabiliser, sentir ses limites, penser à la mort-repos, à ces oligo-éléments tranquilles qui en rejoignent d'autres, non humains, mais frères. La notion de finitude: gêne dans un corps "fini", ouverture infinie de l'esprit.
Et certainement d'autres "traits" qui ne me viennent pas là à l'esprit... En tous cas, non, pas que du positif pour ma part, toujours le pendant douloureux face à l'aptitude au bonheur.
@Juliette. dixit " En tous cas, non, pas que du positif pour ma part "
Ben si Juliette !
Perso, je ne lis que du positif dans ton message, doux mélange des notions suivantes :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_intérieur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Prince
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fripon
« C'est un enfant qui prend le jour pour en faire sa cabane de feuillage. Il arrive à l'horizon de la mémoire sans aucun bruit sans aucune page. Il n'a rien à nous dire. Il est la Présence même. Il éclate de tous les rires de la terre. C'est un enfant pareil à la mer et pourtant c'est un enfant soleil. Il fait chanter toutes les colombes. Il adoucit les serpents du rouge vif. Il boit la rage et donne le rêve. Un jour nous le rencontrerons. Entre deux portes coquille de l'instant. Il arrêtera notre visage. Il prolongera notre regard dans la surprise du torrent. Nous prendrons le temps du partage. C'est un enfant qui arrondit l'espoir pour le faire rouler et bleuir le monde. Il est la femme et il est l'homme entrelacés. Hélice de toute vie. Avec lui nous devenons plus humains. Avec lui fulgurante l'existence est royauté. »
(Oui @gilde, je suis d'accord, et ces mots de Saint Exupery me touchent beaucoup. Mais il est certains domaines où je me sens limitée alors que tout mon coeur y est et ça, c'est vraiment pas marrant. Je pense surtout à ce que je ne sais pas faire avec, pour mon fils.)
Constant ? Constant constamment ?
Qui n'a pas rêvé ici qu'il pouvait dévisser le crâne et le poser sur la table de nuit pour dormir ?
Ah ce fichu moulinet dans le cerveau, qui tourne et retourne chacune des actions, des chansons, des images, des émotions, des discours, des actes manqués, des bons moments, des moins bons et quel rapport avec aujourd'hui... et que je te malaxe ça et que je te découpe ça en sous-ensembles pour trier le pour à droite, le contre à gauche, l'urgent devant et le reporté derrière (c'est plein derrière) au travail, en voiture, au sport, sous la douche, même pendant l'amour, aucun répit, en dormant, en courses, même en hypnose, aucun repos... Même quand le coeur a des ratés, lui il continue : et pourquoi ça saute, est-ce que c'est dangereux et si je respire plus fort est-ce que ça repart.
La seule chose qui me rassure c'est qu'ils s'arrêteront un jour, pas en même temps mais ils s'arrêteront.
Salut ]@Tous et @Toutes. 🙂
@gilde
Bon alors, je suis venu lire ce topic initié par @Gildou dès sa sortie, et je me suis évidemment interrogé 🤔 sur ce qui était constant depuis les origines, chez moi.
Assez vite, j'ai fait des premiers découpages faciles par l'esprit, puis ensuite, je me suis ravisé, puisque certaines de ces constantes n'avaient pas toujours été suffisamment présentes au fil de mon existence. Ainsi, on ne retiendra pas mon côté tête-en-l'air (notamment on l'a déjà vu ici, par écrit. Il y a quelques propos récents assez mémorables 😅), on ne retiendra pas encore mon côté bagarreur, limite colérique, car là aussi des mutations profondes sont à l'oeuvre et menace la constance de cet état dans la durée (et je m'en félicite 😇👍), et enfin, pour n'en retenir qu'un troisième, arbitrairement, on ne retiendra pas non plus mon côté pitre, puisqu'il fut un temps, durant la vie pro où j'étais plutôt l'inverse. Aucune place à l'humour, que des comportements robotisés pour pouvoir générer une bulle de protection autour de moi. Se sentir en contrôle ou rigoler en société, il fallait faire un choix... 🙄
Ainsi, à force de fouiller dans les "vieux mécanismes" (Et les mots ne peuvent pas être mieux choisis, z'allez voir! ^^), ce que j'ai retenu de vraiment constant de moi, c'est la capacité à être "en prise". En clair et par l'image, si j'étais un organe moteur sur une voiture thermique, je serais probablement la boite de vitesses. Pignon dans pignon, dent dans dent... Et, si je peux comprendre les personnes débrayées de tout dans la vie, par choix, par peur ou par 'paralysie', ce n'est résolument pas mon cas, et je pense même que parfois vous devez le ressentir jusqu'ici, sur Apie, dans mes mots, mes tournures et mes positions. Donc, je ne sais si j'ai réussi à m'exprimer au point de réussir à faire passer cette métaphore, mais c'est bien de ça qu'il s'agit, je suis "en prise", constamment, pas nécessairement avec un "régime moteur" affolant. Mais quand je suis pris, je tiens... et je tiens... et je tiens... et je tiens... et je tiens...
https://www.youtube.com/shorts/nHSeNVhdi3Q
Bise, à plus tard.
Je vais aller remettre de l'huile. 😋
Hiné
@gilde...Réponse...Le doute perdure...Depuis toujours...
@Evaderhaindi, je ne sais pas si j'ai bien compris ta réponse.
Tu doute constamment de toi ? ..ou j'interprète mal ?
Non...Je prends des décisions souvent...Comme nombre d'entre nous et suis donc amener à douter...
Une maison à acheter?
Ce que nous faisons ,disons,pensons...?
Sommes nous là pour ceci pour cela.?
Avons nous les bonnes attitudes ou pas?
Prenons nous la bonne route ou pas?
Faisons nous le bon choix ou pas?
Le doute semble être une constante...:)pour moi
@gilde
En revanche le temps qui passe semble réparateur souvent.
En regardant en arrière ce qui a été fait dans le passé, je ne suis pas mécontente de mes décisions prises et je me dis << Tu as bien fait tu vois!>>.En pariant sur ma conviction ,mon intuition de ce moment là..Et souvent c'est le mélange d'une grande confiance en moi et du doute juste à la limite de l'action....A l'arrivée finalement cela me rassure et me console mais jusqu'au bout avant le grand plongeon le doute est encore finement présent..Après le saut ,je me dis souvent<<tu as bien fait>>!
OUF...:))))
Un peu comme le trac dans le ressenti...
Ma recherche permanente de comprendre les intentions des gens avant de pouvoir leur parler
Ma peur des clowns... C'est un supplice que de me regarder chaque matin devant le miroir. 😄
Et sinon, le doute et le besoin de comprendre en allant jusqu'au bout des choses. Une faette plus sérieuse qui jure avec mon côté plus facétieux. L'intitulé du post m'a amusé, me rappelant le titre de la pièce d'Oscar Wilde (le cousin de Dany qu'on saluera amicalement), "L'importance d'être constant", qui est la traduction de "The Importance of Being Earnest". Or Earnest veut plutôt dire "sérieux" ou "fidèle" et Ernest étant le personnage principal. Ce dernier a une double vie, dans les sens où il bascule entre deux personnages selon le lieu.
Ce qui est constant depuis que je me souviens de moi : l'enthousiasme, l'énergie, la curiosité, la recherche du sens de la vie, la sensibilité. Tous ces qualificatifs ont leurs avantages et leurs inconvénients
Ma difficulté à nouer des liens avec les gens.
Un constant besoin de remettre en question.
Un peu hors sujet.
Juste un trio de réactions amusées.
citation :
Ma peur des clowns... C'est un supplice que de me regarder chaque matin devant le miroir. 😄
Ahah, très drôle. 😄 Sur la première partie de phase, je t'ai pris au sérieux.["Rhoo, le pauvre, ça c'est une phobie constante qui doit pas être facile à vivre". 😶] Puis ensuite, je me suis très vite aperçu que j'étais tombé dans le panneau... 😅 Rhalala, je croix ke je m'as fé eut. 😂
citation :
me rappelant le titre de la pièce d'Oscar Wilde (le cousin de Dany qu'on saluera amicalement),
😂👍 Maître es fines contrepèterie à ce que je vois. En même temps, tu me diras, L'huMoore, c'est tellement Saint pour la santé mentale.
(oui je sais, j'essaie aussi timidement de faire dans la blague comme Jérémy Ferrari. Mais moi, je n'ai qu'une humble Dino. Ça ne démarre pas toujours au quart de tour... 😋)
citation :
Après mûre réflexion, je dirais l'humour 😂
Spécialisé en.caustique 👍 (A croire que tu as fait toute ta carrière chez O-cedar, toi! 😄)
Boh, moi j'aime bien te lire. ...Tant que tu ne t'en vas pas me cirer les pompes, hein... ^^
Les yeux sont le miroir de l'âme, les yeux sont les fenêtres de l'âme, ...
Notre regard, j'ai envie de dire :)
Il peut laisser entrevoir toutes ces belles qualités.
Il y a, je trouve, dans le regard des jeunes enfants quelque chose de magique, une innocence, une pureté, un non jugement, qui donne une belle énergie.
Et on peut voir, même sur photos, quand ca a disparu.
Désolé si c'est un peu hors sujet mais voila ce que ca m'a inspiré ;)
Belle soirée à vous tous
@HerveM ...j'apprecie beaucoup les hors sujet .... Sans doute parceque " être hors sujet" est certainement ce qui est le plus constant chez moi ... et ce, quelque soit le domaine ... et j'aime bien, en fait. ( De toutes façons ... m'est impossible de faire autrement 😋
Ton message m'évoque une citation de ... ?
" Un artiste est un adulte qui a gardé son regard d' enfant "
J'ai décidé, très jeune, de ne jamais vieillir... 50 ans plus tard ai toujours pas trouvé le " comment être un adulte responsable ...et j'aime bien !
Kissy
Nos cellules se renouvellent constamment mais elles obéissent au même schéma directeur. On apprend de nouvelles choses, on s'adapte aux nouvelles choses, mais toujours avec la même architecture. Et en ce qui me concerne, souvent quand j'ai cru avoir passé un stade, je me suis aperçu qu'au final les mêmes choses se répétaient encore et encore.
"adulte responsable" tu dis ? :) ben pareil, je ne suis pas un modele du genre et j'aime bien aussi. Garder cette ame d'enfant, ce regard dont je parlais et qui me parle vraiment, cette curiosité de tout, ce non jugement à priori... Il y a aussi la crainte de devenir blasé, aigri... 😱
Je me demande 😇 si cela n'a pas joué sur mes relations amoureuses, si mes ex compagnes n'en n'ont pas été blasées ??!!
Mais je continue de chercher l'ame soeur et de croire au père Noel.
En voila donc d'autres constantes...
Cette envie de découvrir l'autre dans ses différences surtout... "moins" dans ce que nous avons en commun meme si ca aide d'avoir un socle commun, ca rassure.
"découvrir de nouveaux mondes étranges, d'autres civilisations..."
Je m'égare là, c'est une autre de constante... la pensée arborescente non maitrisée ?? :( Ca vous parle ca ?? des fois, ca me fatigue :)
Bonne journée
Je me retrouve un peu dans les propos de @Nadiasilvit mais j'ai appris comment stopper mes analyses perpétuelles et "poser mon crâne". 😄
La constante chez moi, c'est d'être très vieille depuis mon jeune âge. 😶
Avant je ne le disais pas pour m'adapter, cacher ma différence, ne pas paraître "ceci" ou "cela" aux yeux des autres, mais maintenant j'ai passé l'âge de toute diplomatie donc, même si je ne l'expose pas, je ne fais rien pour le cacher.
Lorsqu'on voit trop de choses depuis là-haut, ou d'en bas si vous préférez, dans les petits recoins inaccessibles, il est impossible de garder son innocence.
J'aimerais bien trouver des gens aussi vieillards que moi, car je me sens seule dans le bac à sable à creuser un trou sans fond à la recherche d'un vestige. J'ai mal au dos et j'ai des cloques aux mains. Je rêve de revenir à la maison, dans ma chère galaxie.
.
Ce qui est constant chez moi ?
Mon désir de changement !
Pour que tout redevienne comme avant.
C'était toujours mieux avant.
Alors je freine mes impulsions.
Enfin, j'essaye.
Je rêve d'un futur heureux.
Voilà ma constance : garder mon futur heureux.
Un rêvé-illusion de vieux con ?
Qui sait ?
😍
@Surderien
Pour que tout revienne comme avant ... ça ne s'appelle pas la nostalgie ? 😅
Mais est-ce qu'on peut être nostalgique quand on est un très jeune enfant ? Si oui, à quel point et si non, alors ce n'est pas une constante 😜
Concrètement, ça fait ; "avant c'était bien", "maintenant je veux que ça change", "j'espère que le futur sera heureux".
Il manque une donnée, sûrement, mais je n'ai peut-être pas compris.
Tout le monde souhaite être heureux, c'est pas "vieux con" 😀
Le chagrin.
C'est dans le chagrin que je retrouve la constance entre celle que j'ai été et celle que je suis aujourd'hui.
Pour rejoindre ce bel échange, je dirais simplement (ou pas)
- ma rêverie, mon imagination
- mon monde à moi, mon propre univers
- ma solitude/ l'amour des autres...allez comprendre...
- ma réflexion
- mes sentiments (amour, passion, nostalgie, melancolie, tristesse, joie, émerveillement parfois la haine face à la blessure puis la résilience)
- ma paradoxalité
- Le trop, le pas assez, le manque de dosage.
- mon rapport à l'injustice (qui me pousse tantôt à me battre, tantôt à l'impuissance, mon désarrois, mon repli)
- l'amour pour la bouffe, les parfums, les bougies, les coquillages, la mer, la musique, la brise marine, la couleur bleue, le rose, l'oranger, leurs nuanges (une explosion de saveurs, l'éveil de mes sens, l'evasion)
- mes heures guerrières, mon côté lionne lorsqu'il s'agit de défendre une cause, une personne, ou tout autre chose qui me touche.
- La peur du noir qui de temps à autres, revient me hanter
- admirer et suivre les nuages, regarder l'horizon et faire voyager mon esprit
- ma créativité
- les arts platisques
- mon esprit d'analyse, mon esprit critique
- sage/rebelle/douce/brute
Et pour finir, mon manque de constance, mes contradictions, un esprit non figé qui ne cesse de se remettre en question pour mieux s'affirmer (ou pas! Telle est la question)
L'enfant qui se questionne, l'adulte qui se questionne... l'enfant qui, hier, voulait grandir plus vite, l'adulte qui aujourd'hui rêve de redevenir candide. Peut être qu'au fond de moi, j'ai gardé ce côté naïf, pur, innocent, à la différence qu'aujourd'hui, je m'en rend bien compte. C'est peut être cela, l'objet de mes maux.
@gilde : une petite question comme ca, l'air de rien. chapeau l'artiste
@Dalia : ca semble sortir des "tripes", c'est vivant 👍
L'envie d'aller de l'avant, de mieux en mieux, de comprendre, se comprendre, comprendre les autres, le monde...
Regarder à l'interieur ne peut pas laisser indifférent, il me semble, et c'est un peu ce que tu nous invites à faire.
L' "avancée en age", :) meme si elle n'a pas que des avantages, permet à certains de tomber les masques et autres costumes pour se rendre compte que ca fait du bien d'etre juste soi (et de passer pour un vieux c..) 😜
Haut les coeurs !
Depuis toujours....
ma naïveté , mon incompréhension, ma tolérance, mes questionnements , mon naturel,mon amour de la vie , mon utopie
Spontanément, j'allais dire : la rouspétance. IRL, je râle pas mal. 🙄
Mais ça ne remonte qu'à quelques années. Si je vais plus loin jusqu'à l'enfance, ma constance est alors la curiosité. ...Pas la curiosité "malsaine", non, au contraire je suis plutôt discrète vis-à-vis d'autrui. Mais la vraie curiosité, de vouloir découvrir tout et n'importe quoi, apprendre, comprendre, expérimenter... bidouiller, réparer... Oui, réparer, même si je n'y connais rien ; un moulin à café en panne ? Je l'ouvre ! 😮 Je regarde comment c'est foutu, plonge dans la logique du truc, et généralement, je trouve et je répare. (Qu'on ne me demande pas d'expliquer ce que j'ai fait, je sais pas ; mes doigts font, c'est tout).
Je suis dyscalculique, c'est un gros problème. En cm1, j'avais trouvé une autre façon de résoudre les calculs, je n'ai jamais su l'expliquer au prof, qui m'avait accusée de tricher. Aujourd'hui, je m'en sors plus ou moins en visualisant les nombres ou les sommes sous forme... d'image, et je ne sais toujours pas comment expliquer ce truc, qui en plus ne marche pas toujours.
Cette curiosité me nuit, parfois. Elle m'hypnotise sous la forme d'internet, où je peux passer beaucoup de temps (je lutte ! enfin, j'essaie), ou elle me mène dans des complications inutiles si je vais où je n'aurais pas dû aller... Urbex non toléré, mixtures vouées à la fermentation, relations piégeuses...
Curiosity killed the cat !... 😵
Les extrêmes... et une grande sagesse !
Les hauts très hauts, éblouissants et fugitifs.
Et les bas insondables, si longs que tout souvenir des jours heureux disparait.
Les discussions de pause café au travail, quand tout le monde se tait à l'instant où j'ouvre la bouche, comme si la sainte parole allait être révélée aux humbles mortels. Parce qu'on m'entends si peu en société que le jour où j'estime pouvoir apporter quelque chose au débat, ça doit sûrement être un truc intéressant.
Et l'entretien d'embauche où je débarque en mode pin-up histrionique et alterne vulgarité et platitudes.
Une jolie naïveté qui ne me fait voir le mal nulle part.
Et le sentiment, très tôt, d'être entourée d'êtres superficiels et mesquins.
L'incapacité de choisir trois mots pour un mail de justification d'absence pour le lycée de ma fille.
Et les sonnets qui coulent de ma plume quand je suis amoureuse.
L'éviction de tout produit d'entretien ou cosmétique parfumé.
Et les trois pchitt de patchouli sur mon écharpe en hiver.
Mr Bean et la Tosca.
Tapper laborieusement cette liste sur mon smartphone.
Et partir faire des courses en laissant la liste-papier sur la table.
Et puis globalement, tout ce que vous décrivez : de la rébellion, de l'intransigeance et aussi de la douceur et une acceptation, une compréhension inconditionnelle.
Dalia, c'est fou, je me retrouve beaucoup en toi! Moi qui me croyais seule, bizarre...🤩
ca ne serait pas un peu la raison d'etre de ce forum :) c'est vrai que c'est bien cool de constater qu'on n'est pas seul à sortir des sentiers battus, à ne pas avoir la réaction politiquement correcte, parce que voir dans le regard des autres, oui quoi d'ailleurs ??? une incompréhension plus ou moins polie, amusée, bienveillante ou pas, ca peut vite faire gamberger. surtout si la confiance en soi est aux abonnés absents. ici aussi l'age peut aider :)
Je crois lire dans "beaucoup" de vos réactions un fond d'hypersensibilité, ca pourrait etre une constante ca, en tout cas ca l'est pour moi. mes enfants se sont longtemps moqués de leur papou qui avait la larme à l'oeil devant un film vaguement romantique ou touchant :) j'assume de mieux en mieux ;p
Ce qui est constant ? C'est la réflexion permanente, ce petit vélo qui ne vous quitte jamais, qui vous empêche de dormir. Mais je sais qu'un jour mon pédalier déraillera...
@Venussmith En même temps, à vélo, quand tu arrêtes de pédaler, tu tombes. 😋
le petit vélo ca me parle, mais il y a "qqs années" (lors de mon divorce) apres psy et chimie... béquille nécessaire pour passer la grosse "vague", j'ai tenté la méditation, livres, videos sur le net, qqs stages et retraites, ... je m'en suis fait une pratique à ma sauce (sans prise de tete) et apres qqs années de tatonnements, ca marche vraiment bien pour moi.
@paradox. Tu tombes surtout quand ton pédalier déraille.
Question difficile...
Pas facile de me lancer, j'ai très souvent peur d'avoir l'air con mais ce n'est pas une constante, comme tous les cons parfois j'ose "tout"...
Allé !
A priori j'aurais triché sur @Brie, mon inconstance. Mais à bien y réfléchir, non, je ne suis pas constant dans l'inconstance... tant mieux je crois ?
J'ai beau tourner la question dans tous les sens et si j'essaye d'être un tant soi peu objectif vis à vis de moi même (si c'est possible) je retombe sur ça : ma blondeur, le nombre de doigts, orteils, oreilles... ouf heureusement ;)
C'est là que je craints d'avoir l'air con mais pour moi c'est la seule évidence.
J'ai vite fait scanné mon existence et peut-être aussi, mais il me faudrait beaucoup de temps pour le confirmer, un questionnement qui tourne en tâche de fond (background process et vilaine tâche que rien n'efface) avec des émergences conscientes : qui suis-je ? Pour quoi suis-je ? Et l'envie d'être un autre mais pas tout à fait.
@HerveM
"j'ai tenté la méditation, livres, videos sur le net, qqs stages et retraites, ... je m'en suis fait une pratique à ma sauce (sans prise de tete) et apres qqs années de tatonnements, ca marche vraiment bien pour moi."
Ce serait intéressant d'échanger nos recettes, très concrètement, pour freiner voire arrêter le vélo (si possible sans le faire dérailler) et enrayer la constance de nos anxiétés, cogitations, ou simplement de cette errance continuelle dans les méandres de nos cerveaux.
Nan ?
citation :
@paradox a dit "@-Venussmith En même temps, à vélo, quand tu arrêtes de pédaler, tu tombes. 😋
citation :
@Venussmith a répondu: Tu tombes surtout quand ton pédalier déraille.
🤔
Bah non, ni l'un ni l'autre.
Ça dépends si tu es en pente et si tu as déjà beaucoup d'élan. Ça dépend aussi si tu es sur un fixer ou avec un dérailleur de type shimano. Mais même sur un fixer, j'ai des doutes. Cependant, si tu dérailles avec une chaine bien tendue, c'est que généralement "le fer" accroche. Il faut donc graisser les pignons. WD40! 😄👍
Et pour mon petit vélo perso, j'ai gardé la forte transmission et j'ai juste viré le paysage très accidentogène extérieur. Depuis que j'ai changé de patelin - au sens propre comme au sens figuré -, il court il court le petit vélo sans que ça ne me gène jamais. Il va à sa vitesse propre dont il a besoin.
Les choses les plus constantes chez moi vont toujours par paires contradictoires.
Mom acceptation de la solitude et ma soif incommensurable d'amour.
Mon empathie et ma misanthropie.
Mon fatalisme et ma quête de réponses.
Mes certitudes irrationnelles et mes doutes factuels.
Mon acceptation de l'absurdité de la vie et ma colère envers le destin.
Mon amour des mots, de leur pouvoir, de leur sens et mon incapacité à trouver ceux permettant d'exprimer/expliquer clairement cet amour insensé.
ce qui est constant chez moi? L'incomprehension de cette société, la colère, la frustration...
Des jambes ! Ca j'en ai depuis le début et des bras aussi !
Quelle excellente question de départ, que je n'avais pas du tout repérée ! Mais en même temps, je ne cherchais pas (plus).
Bref. @gilde, merci. Passionnante question, fort bien amenée. Étonnantes réponses. Abyssal questionnement....
Une conversation récente avec ma fille aînée me donne un début de réponse : la Vérité et la Présence au monde (avec des majuscules, ensemble et séparément). Une Présence au monde dans la Vérité /// La Vérité de notre/ma Présence au monde.
La mienne, exigeante, survivaliste, impérieuse, résiliente, forcenée, jusqu'au boutiste, follement vivante, libre, entière et donc souvent mal perçue, le coeur de ma volonté, le fondement de ma dynamique, un cheval fou que j'ai dû apprendre à canaliser, mais qui reste toujours aussi impétueux et me garde En-Vie comme aux premiers jours.
Celle de l'Autre, qui, si je le/la regarde Vraiment (et j'ai dû apprendre à ne pas -trop- le faire, ce qui me coûte mais semble nécessaire) « s'allume » à mon contact et s'en trouve tout en même temps, électrifié et sidéré, abasourdi et étonné, désireux et désirant, apeuré et confiant, attiré et inquiet, happé et prêt à fuir, tout ça sans rien y comprendre, ce qui le/la pousse à réclamer ma présence (dans la multitude des sens du terme) et m'incite en retour à prendre mes distances pour me protéger.
Dilemme récurrent que j'aimerais pouvoir solder par une Vraie rencontre, qui me rendrait ma liberté (en me protégeant).
Donc en résumé, une Enfant Libre, mais avec l'exigence d'une âme vieillie en fût de Vérité pendant des siècles.
Allez, je me lance
Pour le côté obscur : mésestime
Pour le côté positif :
Curiosité & absence de retenue
Pour le côté neutre : habilité a devenir transparent
J'adore ces questions.... à la con ?
Bonjour à tous et à toutes.
Pour faire dans l'originalité en positif je dirais ma capacité à aller vers les autres, créer du lien entre les gens ( fédérateur), ma bienveillance et mon empathie.
Dans le négatif je dirais une solide capacité à me foutre dans la m*** d'un point de vue sentimental en ne sachant pas poser mes limites 😄.
Un point important aussi mais qui n'est ni positif ni négatif c'est ma capacité de résilience et de revenir de situations douloureuses sur le plan psychologique, un vrai phoenix 🙂
Alors je dirais :
- l'inadaptation sociale. Je n'arrive pas à aller vers les gens, tenir des conversations, me faire/garder des amis. Et j'ai même pas envie de travailler là-dessus pour améliorer ça, je ne suis tellement pas à l'aise avec les relations sociales que j'ai pas envie de devenir à l'aise avec ça !
- une (trop) grande naïveté. J'aimerais être plus méfiante, avoir du mal à faire confiance aux gens, mais j'y arrive pas ! Pourtant je sais, mais je me laisse souvent entuber (tant pis pour moi).
- ressentir un grand désarroi/de la frustration/de la tristesse/du malaise si les choses ne sont pas faites exactement comme je les voyais dans ma tête. Infernal ça.
- prendre les gens pour des cons. Pas au sens manipuler, simplement prendre conscience que tout le monde n'a pas une intelligence supérieure. Moi qui réfléchis et analyse tout différemment, j'ai du mal avec ceux qui ont des capacités inférieures. En fait j'ai du mal à me dire que c'est moi qui suis différente et eux "normaux", je me ressens plutôt comme "normale" et eux intellectuellement inférieurs à la normalité. (Oui je sais, c'est moche).
- le fait de ne pas aimer les enfants 😅 déjà à la maternelle, je ne pouvais pas blairer mes congénères 😅 pourquoi, j'en ai aucune idée, mais ça n'a pas changé, et c'est pas prêt de changer 😂
- et sur une note plus positive : j'ai toujours eu une imagination assez intense et je vis beaucoup "dans ma tête". C'est-à-dire que je me projette énormément dans des scénarios idéaux (qui n'arrivent forcément jamais), et parfois j'ai du mal à revenir à la réalité.
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