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- la communauté : Vous avez dit... atypique ?
- Quand tes pensées stressantes du jour te poursuivent la nuit
Bonsoir,
Bon j écris pas souvent mais parfois y a besoin et ce soir je me dois de partager.
Je ne sais pas si ça vous arrive beaucoup mais j ai régulièrement des situations / événements (du genre Noël arrive bientôt et faut fêter avec des gens que je peux pas supporter) du coup, toute la journée et cela sur plusieurs jours bien avant l évènement en question, je ressasse comment pourrait se dérouler ces instants, avec toutes les conversations, personnages, échanges désagréables. Pour résumer, la pièce de théâtre complète quoi. Et le pire c'est quand j'ai réussi enfin à m endormir .... eh bien noooon c est pas possible !!! Le cauchemard se met en route et c est sans fin .... ça me poursuit même dans mon sommeil ?
Pourtant j ai bientôt tout essayé entre méditation de pleine conscience, conseils et astuces de thérapeutes, rien n y fait.
Est ce vraiment une condition sine qua non provenant de notre atypisme et qu il est impossible de se débarrasser de ça un jour ?
En fait pour compléter j aimerais vous poser cette question, faut il nécessairement couper tout contact avec les gens dont le décalage est trop important, même si c est de la famille pour pouvoir être serein ?
Je lit beaucoup d entre vous qui ont adopté cette méthode mais au final , j ai le sentiment que c est toujours moi qui est isolée toujours plus, suis-je vraiment gagnante ?
Salut,
J'ai adopté cette méthode, je préfère être isolé qu'être mal entouré. Noël, pas pour moi la plupart du temps, même si ça m'est arrivé, une fois de temps en temps. Je me suis même posé la question si j'y allais pas cette année. Mais non, la flemme de me coltiner ça.
Mais j'ai pas vraiment coupé les ponts, c'est juste Noël que je boycotte. Ça m'arrive (pas souvent) de voir des membres de ma famille séparément. C'est quand ils sont ensemble que c'est insupportable.
Mais si ta famille te fait cet effet-là, réfléchis à prendre du recul quand même ! Essaie au moins une fois pour voir. Pour sentir le soulagement que ça va être quand tu auras pris cette décision.
Je ne suis probablement pas un bon exemple : depuis que je suis parti à 18 ans faire des études à plus de 600km de chez moi, j'en ai profité pour couper en douceur les liens avec le côté maternel de la famille (le côté paternel, je l'avais évacué à 16 ans). J'ai alors gardé des relations proches avec ma mère, mais du genre coup de fil hebdomadaire et visites épisodiques (j'habitais loin). Depuis son décès, j'ai des contacts avec les deux cousines plus âgées dont elle était très proche, mais quand je dis contacts, c'est genre 2 ou 3 coups de fil par an et une visite tous les 4 ou 5 ans, quand l'une d'elles décide de prendre des vacances qui passent par la Bretagne.
J'ai toujours vécu sur le principe du choix. On choisit ses amis. On ne choisit pas sa famille, donc pour moi, soit on a des liens forts avec, soit on s'en éloigne. Pour moi, ma vraie famille, c'est celle que j'ai décidée, pas celle "du sang". Et oui, cela a été très tôt une condition de (relative) sérénité, de ne pas m'imposer des contacts qui ne m'apportaient rien (ou dans certains cas m'irritaient profondément).
Quant aux rêves, je crois que c'est un phénomène normal. Durant le sommeil, le cerveau "fait du classement", consolide les souvenirs, bref, reprend en partie ce qu'on a vécu dans la journée. Y compris les sources de stress. Mais ce n'est pas forcément négatif, cela peut aider à mieux gérer cela...
Nalya,
Je me rajoute à la team.
Le challenge est de trouver des gens avec qui pouvoir échanger.
J'ai été le premier dans la famille à zapper Noël qui était une institution. La première fois avec une formation en internat de l'autre côté de la France, puis sans vergogne l'année suivante.
J'ai remarqué que suite à cela les gens de ma famille ne se sont plus gênés pour rester entre ceux qui s'entendaient bien, et donc deux groupes.
L'idée de voir les gens séparément plutôt qu'en groupe pour quelque événement que ce soit est aussi intéressante.
Après j'en suis arrivé à un stade où les comportements sociaux basiques sollicitent tellement ma sur adaptation que j'en suis à passer mes week-ends à me reposer et ne rien faire, et à devoir gérer une maladie chronique déclarée récemment (et qui pour moi n'est pas sans lien avec cet état de fait).
Donc pour moi le choix est vite réglé si ma propre santé est en jeu.
Je pense qu'il faut le faire mais...Merlin le dit joliment, il faut le faire doucement.
Il faut être pragmatique : quand des gens ne peuvent pas te comprendre "à un certain point", il y a de l'irreconciliable dans l'air. Or, comme il a été établi par une quelconque influenceuse "on est pas là pour souffrir, okay".
J'avoue, pour moi, c'est easy. Tout le monde est mort sauf une, mais ça ne m'a pas empêché de changer de région.
Ces jours ci on récupère une belle soeur qui a tout d'une toxique. Ma femme en fait les frais, seule. Je me suis tenu à distance le plus possible. Elle devra probablement un jour choisir de couper les ponts d'un côté ou de l'autre - le grand écart entre elle et moi commence à lui tirer sur les abducteurs.
Pardon pour le confession, mais je voulais dire par là qu'à un moment, il faut savoir penser à soi, et accessoirement aussi pour le bien des autres.
La façon de faire de Paradox me semble très maline.
Allez courage, dans deux semaines c'est fini. 😚
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La rumination bloquante
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mardi-13-juin-2023-6532756?fbclid=IwY2xjawHSn-pleHRuA2FlbQIxMQABHcaZerhGVVIARD_q70WeeDdFgdtDsi7TdYmgCMTsv2iAF7J5h74dUmEzxg_aem_7qEsoJAbUCk4t8eruvKv0Q
Christophe André
https://www.facebook.com/share/p/1NrLKt155V/
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😥
Merci pour vos réponses franches. J espère puiser un jour suffisamment dans mon courage pour ne pas y aller comme je le souhaite en réalité. Je pense qu il est plus facile de couper les ponts quand on a une occasion du genre partir loin quelque temps comme vous l avez évoqué, que d être à même pas 15 min de tout ce petit monde et dire "ok je viens pas parce que je peux plus supporter les faux semblant et le vacarme que vous faites à Noël" ... je vois pas comment introduire ça sans casser des oeufs surtout avec les enfants au milieu de tout ça ?
Mais oui j aimerais pouvoir me faire passer en premier car c est vraiment energivore ces festivités. Merci pour le soutien témoigné, ça peut paraître déjà fini dans pas longtemps mais quand on aime pas ça, cela semble une éternité !
"Mais oui j aimerais pouvoir me faire passer en premier"
Fonce !!!
J'ai bien peur qu'une rupture ne se fait sans casser des oeufs mais c'est pourtant salutaire. Et les enfants, ils comprennent quand on leur explique.
Je rejoins l'équipe :)
Pour moi, la période de Noel à toujours été difficile, entre les réceptions forcées chez l'un où chez l'autre, et le coté stressant de voir mes parents préparer la réception lorsque venait leur tour de le faire, tout en pestant et en transferant leurs colères, les soirées bruyantes à rallonge, les sourires et les "Merci" forcés... J'ai pu mettre fin à tout celà bien aidé par le divorce de mes parents et mon refus de cotoyer certains membres toxiques de la famille... Bien aidé également par un départ à l'etranger, j'ai pu faire les fetes avec des collegues et effectivement l'ambiance était tout autre! Un retour en France et une dernière tentative l'an passé de faire celà en famille qui a viré à la catastrophe, associé à des problèmes de santé me poussent à passer ces quelques jours seuls, et finalement pas "mal accompagné" et je ne le ressens pas mal, j'évite l'épuisement et le besoin de remettre un masque qui m'incommode de plus en plus.
Quelques propositions de collègues bienveillants de passer Noel avec eux et leur famille, qui s'attristent de me voir seul pour cette période, mais finalement ce n'est rien d'autre qu'un moment comme un autre. Seul, je le suis à Noel mais pas que :), donc pourquoi le traiter différement?
Fais ce qu'il te plait, et tant pis pour ceux à qui celà déplait :)
bonjour
moi j ai fuis ma mère après 3 bébés , je suis fille unique, elle critiquait mes faits et gestes avec mes enfants, selon elle je n etais pas une bonne mère, je ne savais pas y faire... je me dis qu elle était juste jalouse que j ai eu 3 gars, et elle n a eue que moi, elle qui esperait tant un garçon, la pauvre... j ai donc fuis, loin, du 59 je me suis retrouvée dans le 84... ma relation avec elle s est améliorée, par telephone on s appelait chaque jour et même plusieurs fois... puis quelques années sont passées, elle est tombée malade, mon père est décédé, je suis remontée chez elle pour la soutenir ... à son décés c est sa famille qui m a reniée, par telephone, cette famille avec laquelle j etais si proche, j ai grandi avec mes cousins près de mes 2 tantes, 2 tantes qui etaient pour moi comme des mères... puis l une d elle m a juste dit "tu etais jusque là la fille de notre soeur, notre soeur n est plus, tu n es plus rien pour nous, c est pas la peine de rappeler" ...
4 ans après j ai quitté le pays entier.. loin de tout ce monde faux, comment on peut renier quelqu un qu on a vu grandir, quelqu un qui passait tant de temps avec nous, j ai dormi la bas, j ai appelé le pere noel de la bas( c est quand meme quelque chose quoi!), j ai eu mon premier soin esthetique avec elle, j ai tant de souvenirs de ses 2 tantes qui m ont apporté meme peut etre plus que ma propre mere...
Les douleurs sont encore présentes, de jour comme de nuit, je n ai plus de famille. Mais j y pense encore si souvent, et ça s est passé il y a deja presque 10ans... c etait hier ...
Meme loin de nos familles, il y aura toujours des sujets qui feront de nos nuits des heures interminables à stresser... le taf, l actualité, les guerres, l injustice ... est ce que c est reellement la déconnection avec nos familles qu il faudrait accelerer ou la deconnexion de notre cerveau ... une pause... si on pouvait nous aussi entrer en hibernation quelques mois par an, ce serait top! ;)
courage, je compatis...
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