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- Relation de couple et compréhension mutuelle.
Je souhaiterais avoir vos témoignages sur vos histoire de couple et savoir comment gérer la compréhension entre une personne atypique et l'autre pas.
Pour mon cas les Incompréhensions sont très nombreuses et malgré un amour très fort être sur la même fréquence reste très compliqué.
Merci d'avance pour vos réactions.
cela me semble difficile de témoigner pour t'éclairer, pour ma part je ne voudrais pas que mon témoignage t'influence. Pour moi, cela engendrerait trop de souffrance que de ne pas partager tous les pans d'existence avec mon compagnon.Car, je crois que je me sentirais retenue dans le fait de Vivre... Il faut voir où l'on place chacun la base du respect de soi, et à partir de quand ce respect n'est plus respecté. En ce qui me concerne, je ne me respecterais pas si le partage n'était pas optimal. Je crois que c'est une question de connaissance de soi et de cohérence avec ses besoins ( pas les désirs, les besoins).
Il y a différente forme d'atypisme et différents points de vue.
Pardon, mais ta question est floue, le champs de réponses possibles est vaste.
A partir du moment où il ya "l' autre", c'est compliqué.
Et à vue de nez, la première question n'est peut être pas "comment être sur la même fréquence", mais "pourquoi elle et pas une autre ?".
Salut Julian,
Pour ma part, j'ai eu une expérience avec une nana très "typique", et malgré son age supérieure au mien, je sentais que j'étais beaucoup plus mature. Je n'ai pas (du tout) dressé ce constat pour me dire "ah ah, je suis trop fort, c'est moi qui suis le plus mature des deux", mais seulement comme un soupir de "... et ben mince alors, malgré une différence d'âge pour compenser le manque de rayure, je ne me sens pas en phase avec elle".
Par le passé, je sortais avec des amis de mon frère ainé (5 an de plus que moi), et je me sentais mieux avec ses amis qu'avec les miens: plus de maturité, plus d'expérience, etc... mais ça, c'était à l'adolescence, quand je croyais encore que le terme "enfant/adolescent précoce" était adapté. Aujourd'hui, je trouve plutot que les rayures donnent une forme de maturité particulière que les "typiques" ne rejoignent pas tous un jour. Ce n'est, encore une fois, pas du tout un jugement, mais seulement une impression dressée sur plusieurs constats.
Du coup, la nana "typique" avec qui je suis resté quelques mois... le déphasage m'a causé plus de "tort" que la relation de couple ne m'a fait de "bien", et ça n'a pas duré très longtemps. Le point de rupture est arrivé quand il est devenu clair pour moi que la relation était "artificielle" (dans le sens de "pas dans ma nature"), je me retrouvais à jouer un rôle pour ne pas choquer...
Somme toute, c'est un peu la même situation qu'avec de simple copains/copines: si on se voit de temps en temps pour papoter, ça va, mais en restant ensemble trop longtemps (une semaine de vacances par exemple), on peut voir un fossé se creuser. Et parfois, on sent bien que les autres ne voient pas ce fossé, ce qui accentue le phénomène.
Après, je n'ai pas eu de relation avec une "vraie atypique", donc je ne sais pas ce que ça donne. Mais pour avoir vu des zèbres à plusieurs étapes de ma vie, j'ai constaté que souvent, "ça passe ou ça casse": soit on s'adore, soit on se déteste. J'ai seulement deux ami(e)s à rayures avec qui ça n'a pas présenté cette dichotomie.
J'ai toujours eu beaucoup de conflits dans mon couple. Au début ça me bouffait. Je me disais qu'en s'engueulant autant, ça finirait forcément par casser. Puis je me suis dis "eh merde, de toute façon on verra bien ou ça nous mènera. Est-ce que je suis capable d'avoir une relation non conflictuelle avec quelque personne qui soit ? NON. Pourquoi ? Parce que j'ai tout simplement trop de caractère pour ça, et que même si je mets fin à cette relation, les conflits recommenceront dans la prochaine..."
A partir de là je me suis fait une raison : ce n'est pas parce que personne n'a réussi à rester en couple en s'engueulant tous les jours (ou presque) que ma relation empruntera le même chemin.
Ajd ça fait 10 ans. On s'engueule moins. Ca m'a même assagi, d'une certaine manière. J'ai beaucoup appris au niveau de savoir faire des compromis, faire attention à ce qu'on dit, ce qu'on fait. Au niveau de la tolérance de l'autre et de la différence. Mon mari et moi à la base on n'avait rien en commun : ni la culture, ni les passe-temps, et pas grand-chose à se dire. Et pourtant je pense qu'on a toujours plus ou moins regardé dans la même direction, attendu les mêmes choses de la vie. Et un jour j'ai lu un article sur ça : sur le fait que pour qu'un couple survive, il ne fallait pas nécessairement que les passe-temps soient les mêmes, mais que les valeurs profondes soient similaires. De là, je me suis dit que tout était possible.
Tu devrais trouver à un endroit sur ce forum un très beau poème sur la différence et sur la tolérance de la différence : cesser d'espérer pour l'autre ce que tu espères pour toi. Et en un sens ça permet d'appréhender mieux l'autre. Car la différence que tu ressens vis à vis de ton/ta partenaire st la même que celle qu'il/elle ressent envers toi. Heureusement qu'on n'est pas toujours sur la même longueur d'onde. La vie serait pauvre, sinon. Essaie de le percevoir comme une chance d'ouverture au monde et à la différence : accepter ou du moins tolérer ce que tu ne comprends pas. Au final ce n'est pas tant une question de compréhension - car peut-être ne comprendras tu jamais -, mais bien une question de tolérance. Accepter que d'autres puissent penser et agir différemment de toi sans qu'ils aient nécessairement tort. Et ça demande, d'une certaine manière, de l'humilité.
Kezedj et je te rejoins sur la nature de la maturité. Dire qu'on est précoce, serait penser qu'un jour, les personnes arriveront au point où nous en étions hier. Or je pense tout simplement qu'on avance sur des chemins strictement parallèles ^^
petite réponse annexe à cette question de la maturité: c'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai fini par adopter le terme "zèbre" pour parler de ceux qui ont un cerveau qui tourne différement.
"précoce", c'est le terme gentil qu'on emploi pour les enfants, soit disant parce qu'ils sont en avance sur leur développement (relativement à l'age), mais il connote l'idée qu'un jour, le reste des "typique" comble l'écart. Or, de ce que j'ai pu voir jusqu'ici, l'écart persiste.
"haut potentiel" est presque pire: il prétend lancer un pavé dans la mare sur la question de l'intelligence et des capacités intellectuelles; mais il suggère deux idées que je récuse: la première, que les typiques n'ont pas de haut potentiel (et ça, j'en ai pas mal de contre-exemples); la deuxième, que les "haut potentiels" DOIVENT exploiter ce potentiel, comme une responsabilité morale ou sociétale. Merci pour la pression passive exercée sur des gens assez sous pression deja :) on notera en commun a précoce et hp qu'aucun n'indique quoi que ce soit sur la composante émotionnelle. Ils sont donc tout deux une forme de déni de réalité.
"Zèbre" - on peut penser ce qu'on veut de Siaud-fachin (et je ne la pose pas moi meme sur un piédestal, loin de là), à un coté 'fourre-tout' mais qui ne connote pas d'a priori. Et en plus, c'est un mot clé assez drole en société. Tu croises des gens à qui tu dis "ah, toi, t'as des rayures", et souvent, ils comprennent, mais pas les autres autour. C'est comme une "private joke". Assez similaire à 'Ouai c'est pas faux!" pour repérer les fans de Kaamelott, ou bien "Au dessus c'est l'soleil" pour les fans de Dieudonné. Les "non-avertis" ne savent meme pas de quoi tu parles, ça permet de rester assez discret :)
Le seul problème que j'ai avec le terme "zèbre", c'est que c'est aussi un jargon de biologiste et de médecin pour désigner une maladie rare. L'expression a la même origine que le zébré surdoué, à savoir un animal qui ressemble à un cheval mais qui n'est pas un cheval. Ma meilleure amie et confidente bosse dessus, et son horreur d'utiliser ce terme pour un surdoué s'est partiellement transféré à mon cerveau.
Reste que c'est le meilleur terme que je connaisse, justement car il exprime une différence de manière neutre.
Pour ma part, je pense avec le recul et après 14 ans de vie commune avec le papa de mes enfants que cela aurait pu durer... j'ai lu des choses très justes précédemment, nos valeurs étaient communes mais ni nos passes temps ni nos personnalités se ressemblaient j'ai souhaité prendre le large pour .... rien depuis 10 ans... j'ai cru trouver la fusion, trouver cette évidence, j attends toujours! Aujourd'hui je ne sais pas je ne sais plus, c'était un homme chouette et un excellent papa ... auj le constat est là je n'ai jms refait ma vie, lui est remarié depuis bien longtemps et papa à nouveau... je m ennuyais c'est vrai je trouvais cette vie fade et sans folie ... mais j'étais stabilisée équilibrée... auj c'est pas mieux voire pire... alors pt être qu'en réfléchissant sur notre couple, se réaliser chacun, en communiquant cela aurait pu durer ... j'en sais rien mais le bilan est vite fait
Alors que la maturité arrive tout doucement, je n'ai toujours pas de réponse à la question : "comment gérer les incompréhensions dans le couple." Ma solution a toujours été la séparation, qui est, je le reconnais, une matière extrême de régler les problèmes. Alors si certains ont des conseils à me donner pour réagir de manière plus diplomatique, dans la relation amoureuse, n'hésitez pas ! ;)
pour revenir à la question de départ. je viens de vivre pendant 20 ans avec une personne de tout à fait normal et qui n'a jamais accepté mes différences. j'ai essayé pendant des années de lui expliqué qui j'étais en vain. j'ai donc abandonné par amour le désir d'être entendu sur mes caractéristiques, j'ai mis un frein sur mon cerveau. j'ai gommé certaines caractéristiques. Je l'ai écouté, entendu et j'ai fait preuve de beaucoup d'empathie à son égard. Elle reconnait tout ces efforts, mais de vivre avec moi était trop difficile selon elle car je suis selon elle trop exigeant avec moi et par effet avec les autres. Le "concept" qui me caractériserait le mieux serait "sois le changement que tu veux voir dans le monde" (Ghandi), j'essaye de me l'appliquer au quotidien et c'est ce qui me rend le plus heureux.
Nous avons essayé de communiquer pour surmonter toutes nos incompréhension. mais en fin ce compte je trouve que l'écoute, l'entendre et l'empathie des personnes normales est trop limité pour réussir à surmonter l'incompréhension de nos caractéristiques. J'ai trouvé la vie avec une personne normale trop compliqué en fin de compte, mais je n'ai pas de regret car j'ai essayé beaucoup de chose pour surmonter ces incompréhensions. mai si c'était à recommencer, je recommencerais car c'est très enrichissant.
C'est marrant Petitecoop, je n'aime pas trop quand tu parles des gens "normaux" mais, d'un autre côté, ce que tu dis là me touche particulièrement parce-que, de une, j'ai toujours vécu la même chose dans les relations, et puis alors, ta façon de dire que c'est ton "travail" sur toi qui te rend le plus heureux, alors là 😍
Pareil pour moi! Et, c'est dingue, cette idée me titille la tête depuis un moment, mais il m'a fallu tes mots pour, réellement savoir que, moi aussi, je mets mon cachet là-dessus, c'est bien ce qui me donne le plus de liberté et de joie de vivre, cette ascension à laquelle je me voue (mais le +naturellement du monde, sans aucun effort, par passion "intrinsèque") vers le meilleur de moi. Et ton témoignage me donne, encore, des raisons de croire que je ne je suis pas là par hasard (moi qui ne suis pas testée)
@LibertEchErie, je te remercie pour ton message et ta re formulation qui me touche.
La vie entre Hp peut s'avérer très complexe aussi.
Mon compagnon est un chef de meute,un leader.
Il est à la fois tout ce que j'abhore et à la lois tout ce dont j'ai besoin.
Un passeport pour la réalité.
Tant que nous n'avions pas d'enfants notre couple était en osmose et en équilibre.
Maintenant j'ignore la tournure que cela va prendre.
Car la propension que j'ai à douter,me pousse toujours vers la sortie. J'ai toujours envie de trouver mieux. Toujours peur d'être enchâssée.
Ce que je sais de Bagayo c'est qu'il m'aime. Comme je suis ?non Je l'effraie.
Et il voudrait que je sois autre.
Est possible ? Oui je peux. Forcément je peux le faire,je l'ai fait toute ma vie fondre et me moduler en fonction du lieu,de l'époque ,de l'interlocuteur.
Mais je ne sais plus si je le souhaite. Et je n'ai pas envie d'attendre qu'il se lasse d'avoir une personne telle que moi. Cela me chiffonne pour nos enfants. Dont ma fille ainée qui est hyper hyper sensible.
Et comme je doute j'ai peur de quitter un soulier qui était certe inconfortable mais qui me permettait d'avancer.
Donc pour l'instant je met de la distance avec ce désir de départ.
On a traversé vraiment des trucs intenses depuis deux ans( Naissance de Mathilde un ans et carcinome atypique du poumon pour Bagayo !
De part la complexité de la gestion de ces deux situations. J'en sors épuisée, déprimée et surmenée. De plus j'ai passée un an à la maison. C'est le meilleur moyen pour moi de decabaner. Je l'aime mon Bagayo, ce n'est pas un si mauvais bougre. Mais c'est toujours usant,de faire face au monde avec tout cet assemblage infernal!
Je suis persuadée que tu retrouveras quelq'un qui ne sera pas gêné par ton code de vie!
@Bagayaga, je suis persuadé de retrouver quelqu'un quand j'en aurais le désir et quand ma tribut sera prête ( mes trois enfants veulent vivre avec moi).
Quand la frustration dépasse de loin l'intensité d'un lien, pour moi c'est un signe qu'il faut s'en aller... Mais j'ai tendance à être idéaliste en matière de relations, je suppose :)
Tu as raison mais je crois que j'ai peur des implications. Ma sensibilité me rend lâche. J'ai déjà une deadline,un ultimatum fixé dans le futur. Une triple vérification. De peur de m'être trompée et de regretter la séparation. Je n'oublie pas que Bagayo a un tempérament lent. Le tempérament des vieilles âmes qui contemplent en haut de leur montagne et se fossilisent dans leur manque de renouveau. Quand il voyent passer un feu follet,cela leur confère un semblant de vie perdue,un sentations,un souvenir... Alors commence le mensonge et la mise en place d'un piège pour mettre sous votre le feu follet.
Mais celui ci s'éteint peu à peu sous vide et devient bien moins attrayant. Ces âmes ne savent pas aimer. Elle accumulent,collectionnent,emprisonnent tout au plus.
Pourquoi rester ? Sûrement par curiosité et par obstination,paresse, habitude...
Espoir aller si j'aime trop les happy end.
Et oui par doute,je n'ai pas été conditionnée pour croire en moi.
Sauf que j'ai décidé cette année d'écouter mon cerveau et mon coeur. Et putain d'Adèle ça fait du bien. Je vais juste devoir decaniller mon Surmoi. Le combat sera épique. 😀
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