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- Syndrome de stockholm
Bonjour à tous,
je me pose la question suite à des événements que j'ai vécus ces dernières années et encore récemment si je ne subis pas le syndrome de stockholm, cette incapacité à en vouloir à ceux qui me font du mal (quitte à m'attirer l'incompréhension de l'ensemble de mon entourage et même de ma psy). Je suis toujours à rationaliser leur comportement et du fait de la compréhension de leur comportement, je n'arrive pas à avoir de la rancoeur.
L'affection que j'ai pu éprouver pour eux reste toujours présente.
J'aurais voulu savoir s'il y a une similitude chez d'autres personnes ou bien si finalement ce n'est pas lié à mon profil mais qu'il s'agisse d'un fonctionnement qui m'est vraiment propre.
Je me pose inévitablement la question de comment me protéger.
Sans compter d'un autre fait que j'ai réalisé depuis un moment: j'oublie des événements douloureux , je reste que sur le positif.
J'ai pris l'habitude quand vraiment la situation devient compliquée de les noter pour ne pas oublier. Cette mémoire qui ne flanche pas mais qui se veut protectrice , l'est -elle vraiment ?
Bonjour @Kara! J'ai un petit peu cette tendance, mais pas à ce point. Et, en tous cas, je sais faire les choix pour me protéger. Encore plus depuis que je suis mère. De manière naturelle, je cherche à comprendre, par là-même, je disculpe donc du pire, de l'idée qu'il y aurait des monstres envers lesquels la seule chose à faire serait de les enfermer à jamais, sans aucun contact avec le reste du monde, comme des bibelots fascinants et diaboliques. Mais, n'ayant aucune formation, professionnelle ou autre, qui me permette d'aider ces personnes, et n'ayant pas non plus de talent particulier pour m'en protéger, j'ai développé une relative capacité à éviter ou à me dégager de certaines situations. Mais tu sembles plus "prisonnière". Désolée pour ce maigre apport.. J'espère que tu trouveras les bons conseils @Kara.
La rancoeur me semble inutile et risque aussi de te faire souffrir. Je pense que l'on peut conserver de l'affection pour ceux qui nous ont blessé et des souvenirs positifs. Cela s'appelle la gratitude non? C'est à dire trouver ce que cela nous appris et reconnaître que cela nous a fait grandir. Mais je pense qu'il faut arriver à se détacher et fuir les personnes qui ont été toxiques. Bref, tourner la page et commencer un autre chapitre sans eux. Cela sert à se protéger. Mais pour y arriver, il ne faut pas souffrir du sentiment d'abandon et ne pas culpabiliser.
Argh! Désolée pour les fautes! Je suis fâchée avec mon portable et j'ai fait vite!
Oui tu dis bien les choses. Pardonner et tourner la tête . Malheureusement cette blessure d'abandon.... Le temps aide, elle cicatrise bien.
C'est surtout mon entourage qui ne me comprend pas . Ils se révoltent contre moi car je ne me révolte pas selon eux et je n'arrive pas à leur faire comprendre ma position car ils ne prennent pas en compte aussi tous les paramètres.
Je vois le monde des bisounours mais je n'ai jamais vécu dedans et pourtant on naît tous tellement innocent. C'est juste terrible la transformation qui s'opère. Un cercle infernal où nous subissons les blessures de nos parents et de notre entourage qui eux -mêmes ont subi ou subissent toujours leurs blessures.
@Kara,
Me sachant un peu trop bonne poire, je me suis donnée une ligne de conduite : 3 chances pour qui que ce soit.
C'est vrai que pour diverses raisons qu'on ne comprend pas toujours la personne a fait un transfert malencontreux et dirigé son agressivité contre nous, vécu des situations stressantes toute la journée et on ramasse suite à toutes ces accumulations, n'a pas eu connaissance de notre côté écorché vif ... La deuxième "agression" sera plus significative. Quant à la troisième, elle révèle une véritable antipathie à notre égard.
Après cela, à nous de nous positionner. Vivre dans le ressentiment est inconfortable pour certains. Couper les ponts est source de stress pour beaucoup. Aussi conserver des rapports amicaux ne regarde que nous. Si notre attitude amène des reproches, nous en aurions autant à dire à ceux qui ne rêvent que vengeance et représailles sans fin.
Merci pour vous être penchés sur mon cas. Je note vos conseils. L'idée de l'ultimatum est bonne, ça donne une limite et oblige à s'y tenir.
Et oui, pour moi , vivre dans le ressentiment est inconfortable.
La rancoeur, la vengeance sont générateurs de blocage énergétique, donc autant s'en passer. Je partage ton point de vue.
Idem concernant la colère et le ressentiment ... je trouve que cela fait d'abord du mal à celui/celle qui les éprouve ... que c'est une nuisance que l'on s'afflige et que l'on rajoute de la souffrance à la douleur ... ceci dit : récemment j'ai éprouvé - enfin- un belle, grosse colère vis à vis d'évènements ou plutôt de personnes qui m'ont fait du mal par le passé. J'en ai éprouvé une véritablement libération. J'ai constaté que cette colère avait une double face : contre l'extérieur, mais aussi contre moi-même (pourquoi ne me suis pas mise en colère plutôt ?). A suivi : une réconciliation non pas avec l'extérieur mais avec soi - toujours en cours ;) : se pardonner de ne pas avoir réagit plutôt - ce n'était pas possible. Il en sort un meilleur estime de soi. J'ai été accompagné dans ce travail qui se poursuit, il est long, parfois difficile, parfois miraculeux, rarement désespérant. C'est juste un témoignage tout à fait personnel et subjectif bien évidement, je ne me permettrai pas de conseil. Nous sommes tous en quête de nous mêmes ...
La colère est souvent liée à l'incompréhension, lorsque l'on comprend le fonctionnement d'une personne et ce qui l'a poussé à agir mal, on ne l'excuse pas pour autant, juste, on comprend et du coup on prend du recul. Notre cerveau est bien fait, on garde le meilleur et on oublie le pire...
Là où pour moi, l'on doit mettre un limite, c'est de notre coté. On ne doit pas accepter de qui que ce soit, une agression qui nous fasse du mal. Et oui, on est hypersensible et on se dit qu'on surréagit et que le problème vient de nous qui sommes trop touché... Mais non, la limite doit être ferme. On doit pour cela s'aimer assez soi même (je sais plus facile à dire qu'à faire) pour ne pas accepter ce qui nous fait du mal.
Au final même si cela peut paraitre brutal, éliminer de son entourage tous les toxiques, s'entourer que de personnes bienveillante, empathique et positives. Cela dans notre vie personnelle. Et pas de culpabilité filiale, on choisi nos amis pas notre famille....
Pour ce qui concerne la vie professionnelle ou sociale, cela reste une sphère ou l'on ne doit pas se dévoiler, rester sur ses gardes et éviter les personnes qui ne nous conviennent pas...
Bon cela reste de la théorie, pas toujours simple à appliquer...
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