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Bonjour,
Dans ma quête de compréhension et d'acceptation de ma particularité, j'aimerais avoir votre avis.
La plupart des atypiques exprime un sentiment de décalage, une compréhension ou connexion plus rapide, un besoin de profondeur, des valeurs fortes et/ou autres caractéristiques « zebresques » (désolée, je n'ai pas mieux comme terme) qui les ont amenés à consulter ou à s'interroger.
J'aimerais que nous nous positionnions du coté de notre entourage, les personnes bienveillantes uniquement et en dehors des parents ayant testé leurs enfants jeunes.
Avait-il détecté ce potentiel en vous ? y avait-il des indices qui leur ont laissé supposer que vous puissiez être HPI?
Je me dis que certains « super pouvoirs » sont plus visibles que d'autres : une immense culture générale ou la capacité de faire des calculs rapides ou complexes. Et pour les autres, ceux dont les qualités/dons sont si discrèt(e)s qu'ils sont à peine perceptibles par l'entourage et pire par nous même, conduisant à l'incrédulité ?
Merci pour vos retours
Pour répondre à ta question, j'ai toujours su que j'étais différent.
Mais il a dû me "falloir" quarante ans, pour comprendre que j'étais Autiste.
C'ÉTAIT 'SOUS MES YEUX'. Évident. Pourtant je ne l'ai pas vu.
Comprendre, c'est deux idées qui se rapprochent, l'une l'autre.
Je n'avais pas fait 'CETTE LIAISON'.
Et pourtant, je disais "que les autistes" non verbaux étaient 'mes petits-frères'. Ou, que j'allais m'occuper d'autistes dans des centres, jamais, je n'aurais mis cette pensée devant.
Pas prêt.
Accepter des choses compliquées sur soi-même peut être un processus long et difficile qui peut prendre des années, voire des décennies. Cela peut être dû à une variété de facteurs tels que la peur de se confronter à la réalité de ses problèmes, la honte ou la culpabilité associée à certains comportements ou expériences, ou la difficulté de changer des comportements qui ont été enracinés pendant des années.
Le processus d'acceptation de soi peut commencer par une prise de conscience de ses défauts et de ses comportements négatifs, suivie d'une acceptation de ces aspects de soi-même sans jugement ou auto-critique. Cela peut nécessiter une pratique constante de l'empathie envers soi-même, la compassion et l'auto-bienveillance, ainsi qu'un travail sur la résilience émotionnelle pour faire face aux moments difficiles.
Il faut du temps pour être "PRÊT À ACCEPTER QUELQUE CHOSE".
Alors, pour l'entourage, c'est encore plus dure; car la peine les envahit "devant les difficultés à venir de leurs progénitures".
Tout cela est un processus long "de guérison"; la différence n'est jamais facile.
Merci Marc_Opollo pour ton retour.
J'avais mis 40 ans pour m'accepter et voilà que cette "nouveauté" a chamboulé toutes mes certitudes, surtout que personne dans mon entourage n'aurait parié sur une éventuelle douance... Me revoilà donc face à moi même... j'espère que je ne mettrais pas autant de temps pour retrouver la sérénité 😅
Bonjour, @Nkami, Bien sûr que les autres - y compris les proches - voient ta différence mais ils ne savent la nommer, ou encore sont intrigués ou encore se sentent un peu menacés...
Dans mon enfance, j'ai souvent été qualifiée de "douée" - mais jamais par mes proches : c'étaient des enseignants, des amis. J'ai juste rmarqué sans creuser que l'on entrait souvent en compétition avec moi et/ou qu'on me rabaissait. Et puis, je n'y ai plus pensé, jusqu'au jour ou j'ai été détectée. J'ai fini par le dire à des amis très bienveillants et à un membre de ma famille, vilain petit canard comme moi : leur réaction m'a sidérére : cela ne les étonne pas.
Cela n'a pas empêché qu'au cours de ma vie j'ai été confrontée à des personnes qui ont voulu me faire croire (surtout en tant que femme) que j'étais...bête, que je n'avais pas le droit d'émettre une opinion divergente.
Mais qu'importe le jugement d'autrui dont les motivations sont complexes et parfois toxiques ? Du moment qu'on se juge soi-même.
Je suis autiste et HPI. Le premier je m'en doutais depuis au moins un an après avoir discuté avec deux amis, l'un en cours de diagnostic, l'autre TSA confirmé depuis l'adolescence. Pour le second, j'ai été reconnu vers l'âge de 11 ans où mes résultats scolaires se sont subitement améliorés. Mais ça m'a pris plus de 25 ans pour l'assumer, après avoir passé des tests de QI qui l'ont confirmé. Ca peut paraître bizarre, mais mon atypisme a déjà plusieurs couches et je n'avais pas envie d'en rajouter une.
Ma famille ne s'est jamais doutée de mon autisme et quand je disais me sentir différent on me répondait que j'étais comme tout le monde. Encore aujourd'hui, j'ai l'impression que mon entourage est à l'ouest concernant ma situation. Je précise que seuls 4 membres de ma famille sont au courant de mon TSA et ça n'a pas été facile pour moi d'aborder le sujet.
@ rekkan a écrit : "et quand je disais me sentir différent on me répondait que j'étais comme tout le monde".
C'est terrible d'entendre cela, quand on sait que c'est faux ! Peut-être que ta famille est dans le déni...
Pour ma part j'ai été surprise de l'absence de réaction de la part de ma famille. L'annonce de mon HPI a été comme un non-sujet. Ca m'intrigue plus qu'autre chose, parce que je ne sais pas trop ce que j'en attendais (de l'annonce). J'ai toujours été première de la classe, j'ai fait de longues études scientifiques, donc ça n'a étonné personne. Je crois surtout que si on ne sait pas du tout ce que ça signifie, c'est difficile de réagir.
Pour ce qui est de l'entourage, ben, je suis entourée de HPI, alors ça n'a étonné personne non plus, mais pour d'autres raisons. Là, c'est parce que ce sont des gens qui connaissent.
Merci à tous pour vos témoignages. Dans mon cas, mes parents pensaient que j'étais "défaillante intellectuellement" (désolée, c'est la meilleure traduction que j'ai trouvé par rapport à ma langue maternelle) et avaient vraiment peur pour mon avenir. Mais comme je travaillais correctement à l'école, ils étaient un peu rassurés. Mes amis me trouvaient à l'ouest ... Pour le développement de la confiance en soi, je ne dirais pas que j'étais dans le meilleur environnement. Et voilà qu'il y'a 6 mois, je me découvre HPI. Autant vous dire que j'ai du mal à le croire ...
La lettre la plus importante à mon sens dans HPI est le P de Potentiel. Je veux dire par là que ça existe ne puissance mais que ça ne se manifestera pas si ce n'est pas soutenu et développé. Dans mon cas, on m'a décelé du potentiel en maths alors que je déteste cette matière. Mystère ...
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