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- Chaussettes et lavoir partagé
"On" 😉 m'a demandé un titre original, je ne sais pas si celui que j'ai mis fera l'affaire mais il a l'avantage de faire le lien avec le début de la conversation...
Pour essayer de raccrocher les lecteurs... La question touchait aux relations amoureuses, à savoir : préférez-vous laver vos chaussettes de votre côté et retrouver votre partenaire pour ne partager que des moments choisis, ou la présence d'un lavoir en pierre romantique, dans lequel laver lesdites chaussettes ensemble, suffit-elle à supporter les grilles de la prison du couple ?
Et puisque j'ai lancé le fil, je tente d'y répondre : ce n'est pas si simple 😂 J'ai besoin de pouvoir choisir à chaque lessive, si j'ai besoin de me recueillir seule ou si je souhaite une présence agréable à mes côtés...
(Bon, tout ceci étant entendu, cette discussion traite pour moi d'un... rêve)
Je n'ai lu que le titre et 😭
Bon, j'ai réussi à lire tes premiers post. Pour rester dans la métaphore, je dirais qu'il appartient à chacun d'entre nous de rajouter de l'adoucissant fait maison à chaque lavage. Déjà pour toi. Et surtout si t'as la chance de partager ta vie avec quelqu'un que tu aimes. Enfin ce que j'en dis, j'ai jamais été doué pour la lessive.
En tout K j'espère que ton post parlera à d'autres personnes de ce site. Cool.
Hunvre, tu vois, tu viens d'arriver, et tu me plais beaucoup, BEAUCOUP! Ton verbe me fait l'impression d'un esprit, d'un coeur peut-être même, si familier!
J'ai donc d'autant plus de mal à imaginer que tu ne puisses pas "jouir" de mon état de liberté; Je vois que tu as 39 ans et je sens que tu n'as pas d'enfant. Me trompe-je? Et, encore une fois, je vais me culpabiliser d'en avoir, finalement, et contre toute attente, mis un au monde...
Ceci dit, j'avais entamé ma quête de liberté bien avant d'avoir un enfant, peut-être même que je n'ai jamais fait que ça, de suffocations en respirations profondes, invoquer, convoquer ma liberté...
Aujourd'hui, RIEN ne me fait plus peur, à part moi-même. Et le tracé des jolies rosaces que dessinent tous les rapports humains auxquels je m'essaie, de plus en plus tranquillement, délicieusement, effrontément, se meurt encore, trop souvent, en une une grasse, large et mystérieuse rature au-delà de la marge.
Mais, je ne sais pas si beaucoup ont la chance de se connaître et de s'accepter eux-même, enfin, si bellement et si humblement à la fois...
Bref, pendant de longues années, je me disais "y'a pas, tu récupéreras bien du bonus, je sais pas quoi mais un jour, tu vas kiffer ta race..." J'entendais ce message, je le sentais plus fort que tout, mais je n'avais pas idée de ce que cela voulait dire. Me connaissant, je me doutais bien qu'il ne s'agissait pas d'une quelconque fortune matérielle mais quoi exactement alors?
Aujourd'hui, j'ai touché le magot. Il ne me préserve même pas du pire, peut-être même qu'il me fout parfois la frousse comme jamais, je suis moi.
Déjà je crois qu'envisager le couple comme une prison c'est se programmer à en construire une. La prison, pour moi, c'est juste le symptome éventuel d'un échec du couple, et il vaut mieux s'en échapper le plus vite possible dans ce cas-là.
Bref, vous l'aurez compris, je pense que les images négatives du couples issues des échecs répétés ne peuvent que pérpétuer les échecs tant que l'on imagine qu'ils sont la norme.
Sinon, comme disait ce bon vieux Bakounine, "la liberté d'autrui étend la mienne à l'infini". Ce qui dans un rapport amoureux veut dire qu'à partir du moment où on est heureux et que les deux ont envie de marcher ensemble sur le même chemin, rien ne peut vraiment emprisonner l'un ou l'autre, même pas si l'on ajoute des menottes pour pimenter le tout.
A trop se préserver, on se préserve surtout d'une chance d'accéder au bonheur, non ? ;)
Qui pourrait arrêter le feu libéré ? Regarde au fond de la boîte, il reste l'espoir.
@Merlin : Plus je lis de citations de Bakounine, plus je me dis qu'il faut que je le lise "pour de vrai" ! Merci de relancer cette envie.
@LibertEchErie : si si, j'ai des enfants, ados et préados. Et c'est formidable de les avoir. D'ailleurs il faudra que je regarde dans les recoins du forum parce que, contrairement à beaucoup de cas apparemment, je suis la première de la famille à me faire tester ; sauf qu'à chaque fois que je lis une phrase sur les enfants HP, je pense à (au moins) un des miens. Jusque là ils n'avaient pas de souci mais pour l'aîné ça commence à être compliqué. Affaire à suivre...
Et pour tenter de rester dans le thème de la lessive en famille... @TomPhallos : merci de me faire penser à l'adoucissant 🙂 Même si pour l'instant la question d'en profiter à deux ne se pose pas, ça m'aidera déjà à me sentir mieux avec moi-même... Mais si l'image de la lessive ne te convient pas, ne te gêne pas et prends-en une autre plus en harmonie avec toi-même, ce serait trop bête que tu ne puisses pas profiter de tes conseils !
Oui je me servais de l'adoucissant pour me sentir plus léger. Mais le "couple" ou la "famille" ne sont pas les seules belles images que je peux me faire de moi même. Comme il faut se remplir avant de pouvoir offrir, je chercherai encore et toujours les muses de l'inspiration.
@hunvre : Merki
Si je peux me permettre, j'ajouterais qu'il faut avoir conscience de s'être rempli... Pour espérer se faire confiance et penser pouvoir offrir...
Que les Muses t'inspirent et multiplient les belles images !
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Plus besoin d'habiter ensemble pour faire des économies d'échelle ou élever les enfants en bas âge ? Alors, pourquoi ne pas laver ses chaussettes chacun de son côté, avec votre lessive qui sent bon, celle que vous aimez, et dont votre partenaire aime aussi l'odeur, les yeux fermés. Et si vous n'avez pas de chaussettes à laver, vous trouverez peut-être à vous ressourcer et vous recentrer autrement...
Le modèle du couple non cohabitant permet de se donner le choix à chaque moment d'être avec l'autre ou d'être avec soi. Pour ma part, je le trouve intéressant. Cela n'empêche pas de beaucoup se fréquenter, éventuellement - je ne plaide pas pour la rareté des moments partagés, bien au contraire, mais pour leur qualité. Le respect de l'autre commence par le respect de soi. Solitude, parfois = se retrouver, pour mieux retrouver l'autre, plutôt que de se perdre avec lui au fil de l'eau, dans la brume matinale des lavoirs de campagne...
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