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- Comment apprendre à refaire confiance après une relation abusive ?
J'ai été sous emprise de mes 18 à mes 20 ans
J'ai heureusement eu une relation saine de presque deux ans entre temps 😍 😍
Cependant maintenant que je suis de nouveau seule, j'ai peur de laisser un ou une autre accèder à mon corps
Des astuces ???
Fais toi confiance, marque toi des limites claires entre ce que tu acceptes et ce que tu n'accepte pas.
Prend ton temps,ne te presse pas, et partage tes craintes avec celui que tu auras choisi.
S'il les respecte tout va bien,sinon attention alerte.
Je prends 😉 😉 juste c'est dans le cadre intime que j'ai peur ... ayant eu des traumas de ce côté là ça bloque
Salut. 🙂
Time is a healer. (le temps est un guérisseur)
Un trauma physique aussi, dans un tout autre style que toi. J'ai remarqué que plus ça s'éloigne dans le temps et plus je gère mieux.
Un plus, parfois non négligeable, est aussi apporté lors d'un changement radical de contexte de vie. Pas forcément de style de vie, mais bien de contexte de vie. Autre pays, autre culture, autre habitation, autres réseaux, etc, etc... Bref, plus il y a d'élément favorisants, et plus la "remise à l'aise" se fait bien.
Très belle continuation à toi. 😉
Et juste comme ça, pour le cadeau...
voir la vidéo
Hiné.
Peut-être n'as-tu pas vraiment besoin de te presser pour avoir une nouvelle relation ? Prendre le temps, ne rien précipiter, ça peut aider aussi. Le temps de la confiance, quoi... :)
Coucou @Ele76
Tu dis que tu as peur de laisser un ou une autre accéder à ton corps, mais qu'en est-il, del'accès à ton esprit ? Avant que cette personne malveillante n'ait eu accès à ton corps, comment a-t-elle eu accès à ton esprit ? Comment a-t-elle réussi à convaincre ton mental, de lui donner accès à ton corps ? Ce sont là des questions à mon sens intéressantes, car cela part souvent d'une manière de faire usage des mots : leur faire dire autre chose que ce qu'ils désignent, jouer sur les multiples sens, les sous-entendus, bref : manipuler les mots pour générer du trouble, de la confusion, un espace gris dans lequel on ne sait plus trop quoi penser...
Je suis de ces gens qui accordent une importance capitale aux mots : je crois qu'on ne prononce jamais un mot par hasard. On choisit chacun des mots qu'on prononce. Je suis intimiement persuadé qu'il faut se laisser le temps de bien comprendre notre interlocuteur : les manipulateurs utilisent la rapidité, l'accélération, la précipitation, pour semer le doute et forcer des comportements inhabituels chez leurs interlocuteurs, afin d'en tirer profit. Mais si l'on prend bien le temps de bien comprendre le propos de son interlocuteur, si on lui impose le temps de la confiance, si on ne fait pas de concessions sur ce temps là, alors on ne se précipite plus dans ses prises de décisions, ou sur les opinions qu'on se fait. On est moin sujet à la manipulation.
J'ai récemment écrit un texte à ce sujet, appelé : le rythme comme armure.
https://jiuliname.blogspot.com/2022/11/le-rythme-comme-armure-rhythm-is-my.html
:)
ju
C'est le bon moment pour trouver une aide extérieure, plutôt une jeune psychologue, qui connait les dernières études et techniques.
@Ele76 je rejoins le "time is a healer" d'Hine mais également le conseil de Koba , les traumas sont je crois plus tenaces chez les hypersensibles, la mémoire du corps est fulgurante...j'ai fait des pauses mais je suis toujours revenue vers les psy...j'y vais au feeling et je me suis particulièrement intéressée aux thérapies dites brèves et je suis entrée en EMDR depuis quelques mois déjà...à chaque introspection je guéris davantage et je "gaie-ris" vraiment !
En prendre conscience tel que tu le fais est déjà un pas énorme vers toi-"m'aime"...
Alors je t'encourage à poursuivre la quête de ton bonheur, à aller le chercher et même le conquérir !
Bonjour et bienvenue @Ele76 🙂,
Je vais sauter à pieds joints dans un thème qui me laisse perplexe depuis toujours... la confiance.
Si cela vous dit de développer un peu ce que vous entendez par "avoir confiance en quelqu'un", cela m'intéresse grandement ! 😉
@MaisEncore dans mon monde à moi, c'est d'abord, avoir confiance en moi. Cette expression, "avoir confiance en soi", on l'entend à toutes les sauces (#dévlopmanpersonel), tellement qu'on sait plus trop ce que ça veut dire dans la réalité physique et émotionnelle, mais pour moi, c'est partir à la rencontre de soi-même, comme on part explorer un territoire inconnu, ou un être aimé. Dans cette exploration, on découvre un réservoir d'instinct disponible à tout moment, qui est toujours opérant quand le cerveau ne sait plus quoi faire. On (re)apprend à faire confiance à son instinct, ce "mode automatique" qui prend le relais de la raison si besoin (mais qui a besoin de bien davantage de terrain, d'action, que cela !).
C'est un lieu sans mensonge. Une fois qu'on a ce rapport avec soi-même, probablement se sent-on davantage en confiance pour aller à la rencontre des gens qui, eux aussi, partagent cette honnêteté envers eux-mêmes, des explorateurs d'eux-mêmes qui ne traverstissent pas, ne jouent pas sur les mots. On se reconnait sans parler. On est en terrain amical.
Ouais j'décrirais ça comm'ça :)
Julien
La confiance nait bien souvent de l'expérience de la méfiance,
la confiance, la méfiance : un univers réfléxif ...est ce que l'on se méfie de soi, de son comportement, de sa nature propre ?
pourtant il arrive que l'on entende ou se dise, je me méfie de moi....
La confiance, pour moi, c'est prendre le risque d'être blessé par quelqu'un en acceptant de se laisser approcher et connaître de près. Et sans ce risque, que vaudrait la vie ? ;)
Je partage ta vision de la confiance @Merlin car c'est aussi ainsi que l'on peut recevoir les cadeaux que l'autre a à nous offrir ...
La confiance c'est oser se mettre à poil dans tous les sens du terme...
.
Bienvenue @Ele76
Sortir d'une relation
toxique, d'une situation d'emprise, c'est la première chose à réussir et c'est le plus dur ! alors bravo à toi 👍
La seconde chose c'est de garder contact avec une personne ressource, une personne clean, dans une relation d'aide réciproque et indépendante+++
Les associations d'aide sont aussi utile si elles ne sont pas trop "extrémistes".
Savoir accueillir l'autre mais rester lucide et percevoir les dissonances, les petits détails qui fait qu'on sent qu'il n'est pas klean.
Apprendre le klean langage, qui ouvre et appelle un comportement d'ouverture et de joie.
En général, les manipulateurs fuient cette klean attitude.
Au départ on se fait avoir en étant trop bon, trop con...
Et les manipulateurs sont des spécialistes pour faire semblant d'être très bons et très cons...
Mais au fond, ils sont extrêmement malins et savent abuser en brisant les tabous et en vampirisant l'intimité la plus intime...
Et un jour, on comprend...
Que les vrais amis savent respecter nos petits jardins secrets respectifs...
En toute confiance et en gardant le sourire...
Pour toute la vie.
😉
J'aime beaucoup ta description de la confiance @Naweez_Heer, idéale, interactions entre alter ego 🙂. Mais tu conviendras que dans notre monde commun ces rencontres ne sont malheureusement pas les plus fréquentes. Que ce qu'expose @Merlin reflète ce qui se passe la plupart du temps (pour ne pas dire tout le temps), interagir avec les autres c'est de fait prendre des risques.
La question est de savoir à partir de quel moment on accepte ce lâcher-prise nécessaire, à partir de quand pouvons-nous avoir confiance en notre propre jugement, comme tu l'évoques @Minairale, quand à la réciprocité recherchée... ? Moi j'ai plutôt l'impression @Succubette qu'il semble bien plus difficile de rester habillé que de se retrouver ou sentir à poil ! 😉
Se découvrir/connaître soi-même un maximum permet certainement de limiter les main-mise possibles, plus nous avons accès à notre propre nature et plus nous avons des chances de maîtriser l'accès que l'on souhaite donner à l'autre... Cela demande un grand travail perso et la possibilité de mettre en place une "distance de sécurité" propice à l'observation, interrogation, prise ou création de repères (perso et communs), guérison etc... suivant les besoins de chacun.
Mais soyons honnêtes 😋, c'est une véritable discipline que peu d'entre nous parviennent à mener très loin, non ? Cela demande un travail sur soi ainsi qu'une patience peu compatibles avec notre mode de vie, avec la vitesse à laquelle nous enchaînons besoins/désirs/soumissions/émancipation/etc... suivant, là aussi, l'environnement maîtrisé ou non de chacun.
Apprendre à se connaître soi (corps et esprit), trouver des soutiens (pro et/ou entourage) pour apprivoiser/soigner/réparer d'éventuels traumas, savoir repérer les manipulateurs et autres personnes nocives pour nous, évaluer/assumer des limites pour préserver tout le monde... vous l'avez tous dit, ça prend du temps... et demande beaucoup d'amour, de soi mais aussi de la part des autres (quand on a cette chance)... 🙂
PS
Puisque tu parles de "... petits détails qui fait qu'on sent... " @Surderien, c'est quoi ces 3 k de clean ? 🤔 😋
@MaisEncore hmm... en fait je pars de moi-même, de la relation que j'entretiens avec moi-même, avant de penser à définir la relation que j'entretiens avec les autres, donc cette "relation à moi-même" est, elle, toujours disponible ! Malheureusement cette rencontre à soi-même est devenue rare car peu de gens prennent le temps de s'aventurer à la rencontre d'eux-mêmes, mais elle est toujours possible, en tout lieu, à tout moment.
"La manière dont on prend soin de soi envoie un message direct aux autres sur la manière dont ils devraient nous traiter."
Pour reprendre le titre de ce post : "comment faire confiance après une relation abusive ?" je dirais : d'abord veiller à ce que notre relation à nous-même ne soit pas une relation abusive. C'est la première étape de la relation avec l'autre, selon moi. Si l'on a un grand respect envers nous-même, alors on n'entrera pas en contact avec les gens qui veulent dégrader ce self-respect. On trouvera en nous ces ressources pour les maintenir à bonne distance.
On peut parler autant de ces "autres", blessants, égoïstes, nuisibles, méchants... Mais moi-même, ne suis-je pas l'autre, de l'autre ?
Quel autre suis-je, pour l'autre ?
Si je ne m'aime pas moi-même, ne vais-je pas attirer, être attiré, par des gens qui souffrent de cette même absence de self-love ?
.
Tu as raison @MaisEncore
J'ai tendance à voir des KK partout par abus de propreté.
https://www.institut-repere.com/Institut-Repere/qu-est-ce-que-le-clean-language.html
🤩
Je maintiens @Naweez_Heer, je partage ta vision, je la comprends même très très bien... 🙂 Et c'est vraiment très sympa à toi de la détailler.
Commencer par soi puisque ce que nous sommes impacte directement notre environnement...
C'est justement pour cela que je pose -ensuite- la question de "comment faire" lorsque nous ne sommes pas sur cette voie ou du moins pas encore très avancé. Ou comment traverser la route lorsque nous ne voyons pas encore le passage, au loin peut-être et pour certains, pour le moment ? Car il faut traverser quand même ! (il est donc entendu que ceux qui ont des ailes, des plans pour creuser un souterrain ou autre... sont hors-jeu pour l'instant 😂😋!) Plus sérieusement, c'est en cela que j'ai pu évoquer sur un autre fil ce qui me semble important, diffuser des savoirs c'est aussi les rendre accessibles... et ton partage comme le récap de toutes les propositions faites ici donnent de bons outils...
Ce que je souhaitais souligner est que cette notion de *confiance* est tellement difficile à "saisir" dans un contexte social lambda que je la crois pas facile d'accès voire même "flippante" pour beaucoup...
J'ai passé un peu de temps sur ce Clean Language, merci pour le lien @Surderien 🙂, mais je devrai poursuivre un peu. Car avec le fonctionnement qui est le mien, ma première vue est plutôt dirigée vers une pratique facilitant justement l'accès à "l'autre" 😱... mais ça c'est moi, très craintive dès qu'il s'agit de "techniques psy" sur les gens alors je m'y plongerai un peu plus car j'ai néanmoins compris l'aide que cela peut apporter au "traumatisé"...
Bon, sinon, je vais prendre ta réponse sur les k-fouillages comme sincère et non comme une tentative de propagande/manipulation... je te fais donc confiance 😂 😋
@MaisEncore on ne naît pas avec des ailes,on les gagne,petit à petit,en arrivant à traverser, quand nous sommes prêts.
Bon je vais essayer de développer @MaisEncore, tout en sachant que je vais créer des doutes,des désaccords,des remises en question...
Mais pour te répondre à ""comment faire" lorsque nous ne sommes pas sur cette voie ou du moins pas encore très avancé. Ou comment traverser la route lorsque nous ne voyons pas encore le passage".
En fait,il n'y a pas de passage,il n'y a pas de chemin.
Le chemin c'est toi, c'est toi qui le créé.
Tous les jours,tous le temps,se sont tes décisions,tes envies,tes humeurs.
C'est à toi de décider,il n'y a pas de chemin à suivre, c'est tous les jours que tu le fabrique,selon tes humeurs et tes envies.
Et chercher le chemin, c'est passé à côté, c'est marcher dans le vide.
Le chemin c'est toi.Tu as le tient, j'ai le mien, c'est nous qui décidons et qui le créons.
Il n'y a pas de chemin,il n'y a que des décisions que toi,tu prends ou ne prend pas.
Pour avoir des ailes,il faut arriver à ne plus chercher de chemin, mais à le créer, jour après jour.
@MaisEncore J'ai l'impression que tu es en demande de pratiques concrêtes, pragmatiques, d'un "comment faire", pour avancer sur la voie de la connaissance de soi, et donc, par miroir, de l'autre ? Je te dirais : réduire au maximum les temps d'écrans, les réseaux sociaux, les Netflix, Amazon, Disney. Passer régulièrement du temps à ne rien faire, à s'ennuyer. Faire le tri dans ses pensées, isoler celles qui sont nocives, et s'imposer une discipline, afin d'y passer le moins de temps mental possible. Ne faire qu'une seule chose à la fois. danser, beaucoup. Laisser la colère sortir, la trouver belle. Se trouver beau, lorsqu'on montre les crocs. Respirer d'abord en remplissant le ventre, puis les poumons, puis se dégonfler comme un ballon de baudruche, et y prendre du plaisir, finir par en faire un jeu. Considérer son propre corps comme un terrain d'exploration, en prendre soin comme on prendrait soin de l'amour de sa vie. Chaque jour. Pense à la Mort, au fait qu'elle aura le dernier mot, et sentir l'urgence, ici et maintenant, de vivre, de sortir, de rencontrer, de ressentir. Faire des erreurs, mal s'exprimer, être spontané, faire du mal parfois, mais faire usage de cet outil magique qu'est le langage, pour s'expliquer, s'excuser, rattraper ses erreurs, garder le contact, se faire pardonner.
Ne choisir s'une seule de ces suggestions, et pratiquer, la mettre en pratique, sérieusement, chaque jour. Un peu comme un religieux qui ne chosirait qu'un seul des 10 commandements et s'obligerait à le respecter chaque jour. Un seul commandement, fait avec le coeur, chaque jour, est une véritable révolution permanente. Un seul de ces commandements est une religion en soi.
Se trouver beau, tien. Oui, c'est important ça : se regarder, et se trouver désirable. Et si on n'y arrive pas, chercher, essayer, essayer encore, encore. Et puis, quand on a tout essayé... peut être... https://jiuliname.blogspot.com/2022/11/juste-avant-le-21-mars-1953-jai-arrete.html
L'image de la route se voulait illustrer le quotidien qu'il faut assumer « en attendant » d'avoir atteint une certaine maîtrise de tout ce que cela implique... ou comment traverser sans se faire écraser (ici, se retrouver sous emprise) trop souvent. Les ailes évoquant les personnes déjà avancées dans certaines pratiques ou plus sereines grâce à une/des disciplines. Il n'a donc pas été question pour moi de dire qu'il y avait des chemins tracés ni quoi que ce soit qui pouvait tomber du ciel @zozotte, bien au contraire 😉.
Mes questions ici, sur les forums, sont rarement le reflet de mes besoins personnels... elles sont plus tentatives d'explorations et multiplication de vues, ouvertures par le détail ou le développement, par exemple...
Je trouvais que dire à une jeune femme de 23 ans d'être patiente dans ses relations amoureuses ou d'avoir confiance en elle après avoir été abusée pouvait être aussi déroutant et abstrait que lui parler dans une langue étrangère, que cela méritait de développer des méthodes concrètes... ou astuces, comme demandé initialement... merci @Naweez_Heer.
Citation magnifique (lien blog), sa simple lecture (lorsque l'on possède déjà quelques plumes, donc 😋) en donne d'autres à elle seule ! 🙂
PS
Si la question de « maître et disciple » est venue à l'esprit de quelques-uns, cela me rappelle un très beau film indien : Danse of the Wind (Swara Mandal) de Rajan Khosa (1997)... 🙂
Synopsis : Pallavi, une jeune musicienne indienne étudie avec sa mère la musique classique. La mère meurt, la jeune fille perd sa voix. Le seul moyen qu'elle ait pour continuer à chanter est de retrouver la professeur de sa mère, un vieil homme insaisissable et mystique. A l'aide de ce sage et de sa propre détermination, elle apprendra la vraie dimension spirituelle de la musique, tradition orale sacrée, découvrira les mystères du silence et réveillera sa voix perdue...
Bande-annonce :
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Ou + si affinités :
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Je comprends tout à fait @MaisEncore, mais je me suis permis d'insister parce que, d'abord, cette diversité de suggestions constitue pour @Ele76 une sorte de boite a outils dans laquelle elle peut piocher selon ses désirs et capacités, et aussi, peu importe notre age, notre société nous harcèle à chaque instant avec ses obsessions multiples, et même ce qu'on appelle "art" contient souvent des messages propres à tirer vers le bas, à assombrir, à se lamenter sur soi. Conserver son élan vitae, la choyer comme une petite flamme fragile, est un travail quotidien, une vigilance continue. Après, si on ne peut pas commencer sa journée sans écouter Radiohead, Barbara, ou Stromae, et bien, à chacun ses choix, mais déjà, au réveil, l'énergie vitale est grignotée par la nostalgie, la colère, la névrose, la déprime, magnifiquement mise en art. Deplus, la culture française a une affection toute particulière pour nostalgie et déprime.
Qu'est-ce qu'on se met dans les oreilles, devant les yeux, dans la tête, à peine a-t-on ouvert les yeux ?
@Ele76 il me paraît à peu près évident que la difficulté la plus importante que tu pouvais rencontrer après cette relation d'emprise, c'était pour la relation suivante.
Or visiblement ça a pu se mettre en place, rapidement, et ça a duré suffisamment longtemps (et visiblement sainement vue la façon dont tu l'évoques) pour qu'on puisse considérer que l'écueil a été franchi brillamment.
ça ne veut pas dire que les stigmates de la relation problématique sont complètement gommés.
Mais par rapport à celle-ci tu as probablement largement fait le plus dur; quelle que soit ton impression (ton ressenti) par rapport à elle, dans la mesure où tu as pu établir une nouvelle relation depuis.
C'est par contre clairement pas une solution de te/se dire qu'il faut laisser passer du temps. ça ne fait que calmer oublier ou enfouir peu à peu ( et ça peut prendre beaucoup, beaucoup de temps .... donc si tu ne veux pas perdre des années et des années c'est vraiment pas la solution idéale) la mémoire traumatique sans traiter le fond.
Globalement je suis contre - dans le sens c'est du pipeau, ça peut servir à la marge, mais c'est comme laisser le temps faire son oeuvre, c'est long, sans garantie de franche amélioration, et c'est pas ce qui a vraiment l'effet le plus notable - tous les discours d'auto-bienveillance, d'amour de soi, d'estime de soi.
C'est du vent, en plus d'être parfaitement abstrait et pas quantifiable.
Tu ne peux vraiment construire ou (te) reconstruire que dans l'action ou l'interaction.Bien plus que dans un simple - changement de - regard personnel sur toi.
Si besoin avec un accompagnement, via psychiatre spécialisé dans les traumas, ou via psychologue.
Bonjour à tous, Je m'interroge sur "à quel moment on constate qu'on est dans une relation abusive" autant dans le milieu professionnel celà peut créer des difficultés à s'en extraire, mais sur le plan privé, pourquoi le subir ? l'abusé ou l'abuseur en sont victimes ....quel pouvoir donne t'on à l'autre ou aux traumas en finalité ? N'y a t'il pas deux abus ? un enfermement unilatéral .... actuellement fleurissent les étendards et autres études, infos sur les personnalités narcissiques, syndrome bla bla, avec un accroissement exponentiel de déclarations d'abus de quelque ordre que ce soit, de cette émergence découlent ou dégoulinent encore plus de "mal a dit" etc....ou se mélangent peurs et croyances...on m'a dit que c'était un pervers narcissique, un controlant, que j'ai été abusé, etc...ce "on m'a dit" semble vecteur de bien des codépendances, bien sur que l'abus existe... que chacun a pu le vivre, c'est le traitement choisi qui opérera une libération ou sa dissolution et à mon sens il se passe en soi, dans sa volonté à nommer et accepter sa fragilité ou faiblesse qui reste inhérente à ce qu'on souhaite réparer dans une relation ou inter relié, en soi, comme l'évoque brillamment @Naweez_Heer et savamment exprimé par les autres posts, cette palette de maux révélés accompagnent elle ou détruisent elles la volonté ?! désolée des cogito encore...merci à tous pour vos exprimés, personnellement je remplace bien souvent des termes comme hypersensibilité par "seuil d'humanité", abus par "seuil limite" etc etc etc des signaux à intégrer.....
dans une relation amoureuse abusive, c'est quelque fois le suivant ou la suivante qui va réparer et ensuite le suivant ou la suivante qui va profiter ...c'est une des réalités possibles...
@Minairale coucou ! je n'ai de réponse à ta question, mais juste un indice, une éclairage sur une petite partie du "problème" : il me semble que bien souvent, la personne qui subit, n'a pas conscience du fait qu'elle subit, car pour elle, c'est normal, elle pense que c'est ainsi que toute relation a lieu, elle ignore le fait qu'elle vit un extrémisme. Elle cherche juste à faire perdurer sa norme, que les autres appelent "victime", mais comme elle n'a connu rien d'autre, comment pourrait-elle comparer, et ainsi, désirer changer le cours de son destin ?
C'est pour cette raison que je te remerciais @Naweez_Heer, pour avoir développé ta pensée et donné des exemples concrets.
Je pensais justement avoir exprimé l'idée de trouver la multitude d'outils et questionnements intéressante pour chacun... 🤔 décidément et une fois encore c'est moi qui ne semble pas trouver les outils adaptés à la communication de mes intentions... mais j'y travaille 😉.
Très bonne question @Minairale mais qui, je crois, demanderait de faire l'analyse de notre mode de vie actuel et ici. Vaste sujet difficilement collable au cas particulier de traumatismes dont nous ne connaissons pas la nature... C'est mon ressenti personnel et celui-ci laisserait la place à l'encouragement d'une démarche psy sur ce thème précis, pour ne pas risquer de blesser d'avantage par le biais de réflexions reçues comme culpabilisantes ou moralisatrices par exemple... Je passe donc mon tour ici Minairale 🙂
Bonjour,
Une réponse se trouve dans votre question.
Votre premier écrit contient une continuité de la réponse se trouvant dans votre question.
Bien à vous.
EMDR puis ligne du temps fonctionne bien avec un.e psychologue. Le plus dur est de faire la démarche tout.e seul.e.
Et s'il m'encourage à draguer ? S'il cherche à me rendre jalouse alors que je ne le suis pas. S'il montre de l'intérêt d'un côté et qu'il m'ignore de l'autre. S'il souffle le chaud puis le froid l'instant d'après. S'il coupe la communication quand je ne comprends pas son jeu... S'il relance pour voir si je suis toujours là ? Je fais quoi moi ? Ça ne fait que quelques semaines qu'on échange et qu'on se voient mais tous mes signaux de protection sont déjà en alerte. Mon intuition dit : stop ce n'est pas normal ! Mon coeur dit vas-y qu'est-ce-que tu risques ! Mon mental dit "encore un PN" et mon âme dit "donne toi une chance" et lui dit que je suis dépendante. (Ouai ça fait beaucoup de monde je sais. C'est que je rumine beaucoup et que je dors peu)
@Nadiasilvit, ou plus simplement des signes de codépendance, éventuellement narcissique. Il y a du chemin avant de dégoter un PN !
Demande-toi aussi ce que tu veux toi et dans la relation. L'autre est comme il est, la relation appartient aux deux.
j ai pas vecu la meme experience que toi mais un jour,
je me suis fait jetter par une nana qui etait tres proche de ma famille j y perdait une fasson de vivre et plein de chose.
je m en suis voulu e m en detruire quelque annee.
j etais courreure par manque de confiance.et depuis ce temps j ai jamais reuissi a rien faire.les traumasz c est comme sa faut laisser le temps et les travailler.
@Ele76 , la peur n évite pas mais le danger mais elle empêche de vivre et de faire de belles rencontres .
Je ne vais pas lister , ma vie et surtout pas ma vie sentimentale ...Entre abus, manipulation, déception , .... mais chaque histoire m'a a appris une chose qu il faut oser dans la vie par que ce que l on nomme échec n en sont pas puisqu à chaque histoire on apprend un peu plus sur nous à chaque fois .
Hors relations perverses et dangereuses , même si la relation ne fonctionne pas , les ruptures font mal mais c est aussi cela vivre , ne pas s accrocher à la douleur de la rupture, des incompréhensions , ou si juste le temps qu il faut pour guérir de la relation et en profiter pour voir ce qu il y a encore à guérir en nous . Après repenser aux bons moments parce si ça fait mal et bah c est aussi parce que l on a eu des bons moments . Non?
Oser vivre c est osé aimer , dit l éternelle amoureuse que je suis , avant la douleur il y a tous ces moments de la séduction , du premier rendez vous , ce sont des moments qui nous transportent dans des sensations super agréables .
Et même si ça ne va pas plus loin qu un premier rancard qu importe on rencontre parfois des personnes avec qui on crée de belles amitiés .
Chacun est différent et chaque rencontre nous apprend ( dit la sauvage solitaire qu'à pas compris que le confinement était terminé ...)
La vie est bien trop courte pour ne pas oser vivre !
Un livre que je conseille " l éloge du risque " d Anne Dufourmantelle .
Et puis les histoires à posteriori c est plutot comique , on oublie le tragico ...
Par contre fait confiance à ton intuition première elle est souvent faite de bons conseils.
Bon je retourne jardiner , il fait beau , l' air me fait du bien, je suis motivée , wahou ! Ça faisait un certain temps que je n avais pas cette sensation de bien être !!! Je prends !!!!
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