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- Découverte de son décalage, crise, cheminement, acceptation
Bonjour à tous,
J'aimerais savoir comment vous vivez ou avez vécu la découverte de votre différence ?
Par quelles étapes êtes-vous passez ?
Quel impact cela a-t-il eu sur votre sociabilité ?
En parlez-vous ouvertement à votre entourage ? Comment cela est-il accueilli ?
Avez vous trouvé un soutien extérieur ou une ressource intérieure ? Ou avez vous sombré dans le désespoir ?
Avez-vous fini par accepter ? Au bout de combien de temps ?
Avez-vous trouvez un nouvel équilibre de vie ? Et la joie ?
Dans son livre "Je pense trop" Christelle Petitcolin identifie quelques étapes : soulagement de ne pas être fou, montagnes russes, déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Elle dit aussi que ce n'est pas notre nature profonde d'être déprimé qu'il nous faut changer nos mauvaises habitudes de pensée et l'addiction à la morosité... pas si simple.
Bref, très intéressant mais je suis restée sur ma faim, en plus ces lectures me brassent énormément malgré les chapitres conseils et solutions. Je reste sur un sentiment de fatalité et de foutu mauvais karma.
Pour ma part je suis en phase renoncement, la découverte du pot aux roses (il a maintenant 1 an) m'a fait me résigner "à quoi bon encore faire des efforts", j'ai de toutes façons de moins en mois d'énergie et je suis de plus en plus sensible au bruit, à l'agitation, à la négativité...". Bref cela m'a fait me refermer encore plus et développer un nouveau sentiment de honte et d'échec irrémédiable.
Les personnes qui m'ont trahi sont celles que j'ai le plus aimé, simplement à cause de ce que je suis, du coup je n'ai plus envie de m'investir. La famille ne semble pas bien intéressée par ma découverte ni comment je le vis, les amis sont peu nombreux (les plus complices ont fini par se caser et faire des bébés, plus de possibilité d'échange comme avant niveau temps et contenu) et trouvent idiots de s'enfermer dans un case, qu'on est comme on est.
Bref, je pensais avoir touché le fond par le passé, en fait il n'y a pas de fond, on peut toujours aller plus bas.
Voilà je ne sais pas bien quoi faire pour de nouveau avoir envie de quelque chose. Je me sens plus seule et découragée que jamais. Je ne suis bien ni au travail ni en vacances. Même ma psy me semble d'aucun secours, ma généraliste m'avait mise sous anti-dépresseurs mais je ne suis pas favorable et cela n'a eu aucun effet à part détraquer mon sommeil.
Êtes vous passez par là, avez vous trouvé des solutions ?
Désolée de plomber l'atmosphère, mais j'ose espérer que je ne suis pas la seule (même si je ne le souhaite à personne !). Je pense que nous sommes tous ici pour être VRAIS, alors voilà j'ose l'être.
Bonjour Tao-Me.
Ce n'est pas facile. Nous sommes nombreux ici à traîner des casseroles malheureusement inoxydables. Enfin, en partie. Il en restera toujours quelque-chose.
Mais il est hors de question que l'état dans lequel tu es en ce moment perdure indéfiniment.
Je suis désolée d'avoir peu de disponibilité mais si tu veux on peut parler en MP.
Sinon, il y a déjà des tartines relatant ce mal-être dans des fils plus anciens du forum. Moi-même je m'y suis livrée, sous le pseudo de LibertEchériE.
Ma vie n'est pas un conte de fées, et encore aujourd'hui je ne peux pas dire que tout roule, loin de là. Mais quand-même, je vais mieux, de mieux en mieux , et le lourdingue perd en densité.
La première chose que j'ai envie de te conseiller, et ça sera la seule hors MP, ce serait de rencontrer des gens de ce site. De te rapprocher de personnes, certes très différentes les unes des autres et de toi comme de moi, mais qui ont en commun quelque-chose d'essentiel, que je ne saurais définir là tout de suite, mais tu vois l'émoji clin d'oeil, ben, avec eux tu as l'impression que tu pourrais l'utiliser constamment et enfin correctement. Très souvent, tu retrouves des similitudes dingues, donc tu te sens, comment dire, un peu comme si tu venais de découvrir ta vraie famille.
Alors, ça ne résout pas tous les problèmes, mais en les reconnaissant, tu te reconnais d'autant plus, en les respectant voire en les aimant (parce-qu'ils sont tellement aimables souvent ces APIE), tu te respectes et t'aimes encore plus...
Bonne journée Tao-Me! Je suis là et t'embrasse (avec les bras 🙂)
Quand je te lis, Tao me, j'ai bien envie de te poster un poème de Charlie Chaplin (bon, je sors, pour ceux qui suivent lol)
Mais, plus sérieusement, si tu renversais un peu le truc ? Si tu te disais que les dépressions, trahisons, hypersensibilités que tu décris et traverses sont certes les symptômes et expressions d'un mal-être, d'un décalage, mais que celui ci ne provient pas forcément de ta propre imperfection, mais du constat que le monde qui t'environne n'est pas toujours beau, que les autres peuvent te décevoir, qu'il n'est pas adapté naturellement à toi etc..., et que cela ne doit pas te conduire à un sentiment de honte et d'échec et de mauvais karma, comme tu le dis, et à le retourner contre toi, mais au contraire, à prendre conscience que tu es une belle personne, et à l'envie de prendre soin de toi et d'aller vers les choses qui te font du bien, et de créer ta vie telle que tu voudrais qu'elle soit ?
Je sais, c'est facile à dire, mais Rome ne s'est pas faite en un jour, alors une pierre chaque jour...
Bonjour, la route est longue et pas toujours facile mais un petit pas à la fois et petit à petit on se remet debout . un peu de crayon de couleur sur une feuille pour se donner du baume au coeur.
@Pacalou dans le fond je suis d'accord avec toi sur le point de départ et le point d'arrivée. Au stade actuel c'est dans la phase intermédiaire que je me trouve et je cherche la passerelle et avec quoi la construire.
@Tao-me
Gooood ! Alors, si je peux me permettre, le risque parfois, en rentrant dans le concret, c'est de se décourager, en voyant le fossé abyssal entre ta vie aujourd'hui, et ce que tu voudrais qu'elle soit
Alors, entre procrastination, manque de confiance en soi, manque de soutien autour de soi, manque de personnes qui font référence et nous renvoient du positif et croient en nous, et aussi perfectionnisme, eh bien... on ne fait rien, et du coup on n'interromps pas la spirale infernale...on la prolonge même...
Je ne te connais pas assez pour te donner des conseils concrets, le seul que je puisse te donner, c'est de te fixer des objectifs modestes, petit à petit, et d'essayer de te faire du bien, tout cela est un processus long
Je vois que tu as posté un sujet sur l'activité professionnelle et la réorientation et, à mon avis, tu as bien raison de prendre les choses par ce bout là !!
Courage
@Juliette... merci je note donc d'oser la rencontre. Ce site semble secouer, tu n'es pas la 1ère à avoir quitté le site puis à l'avoir réintégré sous un autre pseudo... Est-ce par ce qu'à un moment on n'assume plus toutes ses confidences ? comme moi ici !
@Pacalou je prends le conseil, je suis aller chercher ce poème merci pour la découverte . 🙂
Non, je ne pense pas, je pense avoir juste réagi sous le coup de cette fameuse colère, d'un dégoût, bêtement autrement dit. J'ai réagi comme mon ancien moi avait l'habitude de le faire. Mais j'ai avancé 🙂 donc je suis vite revenue.
Et puis, ce site, vous tous quoi, êtes un des meilleurs antidotes.
Non Tao-Me, ne nous fuis pas par honte. Ici justement ce mot n'existe pas je crois (cf de nombreuses rubriques où il y aurait pourtant matière 😄)
Je crois qu'on est surtout là pour ça, non? Combattre tous ces sentiments superflus tels la honte, la culpabilité..., qui nous ont assez pourri la vie, n'est-ce pas?!
Toutes façons, si tu pars, on va le dire à Aurel et il viendra te chercher et te ramènera en te tirant par l'oreille 😄
Ouais, cool! J'ai eu peur un instant que mon humour ne passe pas. Tu vois là en fait, je suis toute excitée par l'approche de la rencontre à Lille.
J'espère que ça te fera bientôt le même effet Tao-Me 🙂
Et, pourquoi pas, que tu me feras des feintes dans ce genre, un jour où je serai peut-être plus morose...
Bonne soirée à toi et à tous!
Selon moi, tu as le droit d'aller mal, le droit d'être triste, le droit de ne plus avoir d'énergie, le droit de ne plus avoir envie de faire des efforts, le droit d'être résignée.
Donc, selon moi, même si je pense comprendre la raison du "désolé de plomber l'atmosphère", je répondrai un peu "bêtement" : si les gens ne veulent pas entendre parler de tes problèmes, et bien qu'ils passent leur chemin et aillent faire autre chose, et que ceux qui veulent bien "écouter" ce que tu as sur le coeur, et bien, qu'ils le fassent, voire se manifestent.
Au fond, les gens qui ne veulent pas entendre parler de ça, pour x raisons, sont capables d'aller voir ailleurs. Donc même si on peut comprendre que tu éprouves le besoin de t'excuser, parce que tu ne veux pas "déranger" les autres ou bien parce que tu ne veux pas apporter la touche de "noir" dans le tableau de leur vie, tu n'imposes rien à personne : ils ont toujours la possibilité de ne pas lire et de ne pas répondre.
Sinon, ça fait beaucoup de questions... Et là, vous allez peut-être vous demander pourquoi je dis ça. Je reprendrai juste l'adjectif dont le très vilain, que dis-je l'horrible @Siryack (😜 😋 😂 😄) m'a affublé : "le bavard". Bon, en même temps, on ne peut pas le blâmer parce que c'est vrai. Si je fais déjà les pavés que je fais avec une question, avec tout ce que tu mets sur la table @Tao-me, je ne dirai qu'une chose : 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱...
Bon, trêve de plaisanterie.
Je me suis rendu compte de ce décalage en entrant au collège et j'ai comme qui dirait sauter une case dans le développement d'un être humain "normal" : pas d'adolescence.
Je n'ai jamais eu et je n'ai toujours pas d'ailleurs beaucoup d'amis (bon, en ce moment, y en a carrément pas...) et donc je ne suis pas du genre avec 10 000 relations sur Facebook (ça, c'est la petite blague car je ne suis pas sur Facebook...). Bref.
J'ai eu de la chance du côté familial. Mes parents sont très tolérants donc ne m'ont jamais fait les gros yeux quant à ma "condition" (et pourtant, j'ai quelques squelettes assez loufoques dans le placard...).
En cette période personnelle très difficile pour moi, je discute d'ailleurs beaucoup avec eux.
En ce qui concerne la prétendue "acceptation" après la découverte, le problème ne s'est pas posé pour moi je crois.
Je suis comme je suis. Point. J'essaye de faire de mon mieux pour m'améliorer et pour que les gens qui me côtoient soient au mieux, ce qui ne m'empêche pas parfois d'avoir des coups de mou et de faire des bêtises... Je ne suis pas parfait.
Donc, on peut me dire ce que l'on veut : j'entends, j'écoute, mais la première personne à savoir qui je suis, c'est moi. Si on me fait une remarque constructive et pertinente, qui vient remettre en question mon attitude, un geste, une parole qui aurait pu blesser, j'en tiens compte tout en essayant dans le même temps de ne pas me renier. Tenter de faire du bien aux autres, c'est bien, mais si ça doit se faire au détriment de ma cohérence envers moi-même, ce n'est pas bon.
Par rapport aux anti-dépresseurs, as-tu demandé à ton généraliste de changer le traitement ? Car si en plus ça perturbe ton sommeil, c'est "nul" sur toute la ligne... (c'est un gars qui n'a jamais dormi qui te parle... 😨 😵)
Je vois un psy aussi mais bien que les discussions qu'on ait soient enrichissantes et agréables, ça ne règle pas un problème fondamental chez moi : partager. Car, pour partager, il faut avoir quelqu'un en face. Et mon psy, ton psy, ils sont bien gentils mais on ne va pas faire notre vie avec eux !
Je rejoindrai @Pacalou sur le fait de prendre soin de toi. La question étant alors, quelles sont les choses que tu peux faire seule pour te sentir bien ?
Car vient ensuite un autre problème, plus compliqué : si pour te sentir bien, tu veux partager avec les gens, il va bien falloir trouver des gens.
Je rejoins alors @Juliette... : ici, il y a des gens avec qui on peut parler bien plus vite et bien plus profondément je pense. Il faut essayer : peut-être que ça marchera, ou pas... mais comme je le voyais avec mes élèves, parmi lesquels certains passaient leur temps à dire "je suis nul" sans jamais essayer, il est certain que si on reste figé, les choses ne bougeront pas.
C'est là où ce que conseille Pacalou est plus abordable : si on oublie 5 min le monde, qu'est-ce que tu peux faire toute seule ?
Une fois la confiance un peu revenue, on peut passer à l'étape suivante que préconise Juliette : les discussions puis les rencontres (avec plus ou moins de difficultés en fonction de là où on est...).
Après, tu mentionnes les sentiments de honte et d'échec. Je ferai encore un parallèle avec mes élèves : "Mais monsieur, j'ai eu 5 au contrôle mais j'avais travaillé". Malheureusement, on les a entretenu dans une fausse idée : que tout effort garantissait une certaine réussite.
Il y a des jours où je me lève, des nuits où je me couche où je n'ai effectivement plus envie. De vivre. Mais comme le disait une personne qui m'a aimée un jour, et trahi, comme ce que tu mentionnes : "tu n'arrêtes jamais".
Non. Je n'arrête pas. Et pourtant, dieu sait que l'on me prend pour un putain de pessimiste ! Alors, oui, je ne vais pas bien. Mais cela m'empêche-t-il de voir quand de belles choses se passer ? Non. Et le fait d'avoir tant de peine en moi me permet justement de bien les voir, de bien les apprécier, au lieu de passer d'une chose illusoirement jolie à une autre en deux secondes.
Non pas que cette souffrance j'en sois "fan". Mais comme l'échec, elle a ses "vertus". Quand on en fait quelque chose (oui, je sais, plus facile à dire qu'à faire quand on n'est plus en capacité de réfléchir du fait d'une peine qui nous paralyse). Car en effet, lorsqu'on est submergé par nos émotions, par cette tristesse, difficile de sortir de cette spirale négative. Et trop souvent on blâme les gens qui vont mal, en leur expliquant que s'ils vont mal, ce n'est qu'à cause d'eux, comme si le monde extérieur n'avait aucune influence. Cela me semble aller bien vite en besogne et je ne partage pas ce point de vue.
Bien qu'on puisse agir dans une certaine mesure sur la perception du monde que l'on a, ce monde influe tout de même sur le jeu de cartes qu'on a en main, qu'on le veuille ou non. Et tout simplement parce qu'on fonctionne comme ci et pas comme cela, et qu'on ne peut pas fonctionner comme cela, ce qui marche chez l'un peut s'avérer catastrophique chez un autre...
Et puis, selon moi, on entend trop souvent les gens dire, "tu n'as qu'à faire ci et ça ira mieux..." ou d'autres banalités dans ce genre (j'aimerais bien vous puissiez voir ma tête à ce moment, car je suis en train de me demander : mais toi aussi, n'es-tu pas en train de raconter des banalités inutiles ? 😱) comme si les choses allaient s'arranger d'un coup de baguette magique... Il faut du temps, et ce temps est comme beaucoup d'autres choses : variable selon les gens.
Peut-être te faudra-t-il un mois pour faire quelque chose là où d'autres mettront 1 semaine, ou bien 3 mois. Me vient alors cette réponse que j'avais faite un jour à une de mes élèves qui était venue me raconter tous ses soucis avec son père, comme si elle faisait tout bien et lui tout mal : "et ensuite ?" lui ai-je dit.
Je vous passe les détails mais je l'ai écoutée longuement. Elle a vidé son sac. Puis est venu ce "et ensuite ?". On a alors réfléchi ensemble à ce qu'elle pouvait faire face à son père. Certes, apparemment "coupable" d'une certaine négligence envers elle, mais qui semblait vouloir renouer avec sa fille, même s'il semblait effectivement très maladroit. Enfin, si je me base sur ce qu'elle a dit...
Alors oui, certains se remettent très vite, parce qu'ils sont armés, parce qu'ils savent très bien oublier... et ensuite ?
Tu ne vas pas aussi vite "qu'eux", tu ne fais pas aussi bien "qu'eux", et ensuite ?
Je ne crois pas en la fatalité ou au karma. La réalité est cruelle car très simple : on n'a pas tous commencé avec les mêmes cartes, on ne "joue" pas pareil et donc certains ont des "meilleurs" jeux que d'autres à un instant t. Certains ont (enfin semblent avoir) "toujours" un meilleur jeu que les autres, d'autres semblent toujours avoir en main un jeu de merde.
Je pense qu'il y a certaines choses qui dépendent de nous mais qu'il faut aussi reconnaître que des événements dans nos vies dépendent du hasard ou de l'action d'autres personnes. Malheureusement, il me semble qu'il n'existe que la justice que l'on a inventé pour tenter de mettre un brin d'ordre dans l'humanité. Bien qu'on aime souvent raisonner en termes de "mérite", j'ai bien l'impression que la vie se fiche de qui mérite ou pas : est-ce que je méritais plus de naître en France dans une famille de la classe moyenne qu'un enfant soldat en Afrique ? J'en doute. Pour ma part, j'essaye donc de suivre une ligne relativement "simple" au final : essaye de faire toujours mieux. Pas par rapport aux autres, mais par rapport à toi-même. La curiosité et l'ambition du progrès sont de puissants moteurs.
Selon moi, les questions sont : pourquoi, en détails, ne vas-tu pas bien selon toi ? Une fois le constat posé, qu'est-ce que tu (on) peux (t) faire pour t'aider (la suite au "fameux" "et ensuite ?) ? Il y a des choses que tu pourras faire seule, d'autres qui nécessiteront une ou des personnes extérieures, ce qui complique un peu les choses mais ce n'est pas impossible. Il y en a d'autres que tu ne pourras faire que seule, à ton rythme et peu importe la "vitesse" des autres à côté, peu importe leur jugement sur ta façon de voir les choses.
En tout cas, moi, je trouve déjà que c'est une très bonne chose que tu sois ici à parler de tout ça. Non pas que ça va tout résoudre dans les 3 prochains jours, mais c'est déjà un grand pas, pour la simple et bonne raison que si tu restes dans ton coin, à moins d'un miracle, il y a statistiquement peu de chances qu'on vienne te "chercher".
Alors, exactement comme Juliette l'a proposé, tu peux nous "vider" ton sac, là ou en MP. Pour ma part, je ne promets rien en termes de soulagement, d'amélioration, mais écouter et lire, ça, je peux le faire sans problèmes.
Répondre des pavés (inutiles ?! 😨 😱 😭 *) aussi apparemment... 😄 (ouiiiii, allez, avouez que certains d'entre vous se sont dits : "oh putain, c'est long, la flemme de lire ! 😉 )
*( je précise une chose importante : si vous trouvez cela vraiment inutile, il ne faut sincèrement pas hésiter à me le dire... je ne le prendrai pas mal [oui oui, c'est vrai, tant que c'est fait sans méchancetés]... ça me permettra d'adapter la prochaine fois...**)
**( "Mais InconvenientTruth, comment te dire ? ON NE VEUT PAS DE PROCHAINE FOIS !!!! 😈 Désolé, blague à moi-même, mais je trouve ça drôle...***)
***(Blague mise à part, si ça vous saoule, dites-le sincèrement parce que je ne suis pas là pour embêter les gens... ni pour dire des trucs inutiles...)
@InconvenientTruth : ok j'ai TOUT lu ! Merci pour le partage de point de vue. Je vais aller bichonner mon estime et équilibrer mon égo ; )
Le site l'arbre à Zèbre. M'a rendu l'espoir. Venir ici est trouver une patrie me ravie. Après le reste une bonne dose de dénie et autres merveilleux mécanismes de défenses font le reste... Et parfois pas le choix.. On fait face. On avance. Courage à toi. L'arbre à Zèbre... Topissime.
Plusieurs choses me viennent intuitivement.... je vais tenter de les canaliser un peu hum hum....
Tout d'abord je vais être franche, le premier mot qui m'a percuté c'est la "différence" mise en avant.
Je comprends que tu l'as ressente au plus profond de ton être depuis toute petite, c'est notre chemin à tous. Mais continuer à nous voir "différents", c'est ancrer en nous la croyance que cela nous handicape. Ce n'est qu'une illusion de l'esprit qui a peur, qui est conditionné, coincé dans une étiquette qui ne lui correspond pas. "Je suis différent".
Je ne souhaite pas ici polémiquer sur le terme 😉 mais juste montrer qu'au-delà des apparences différences vécues comme un frein, un blocage, une manière d'être et de fonctionner à part du reste du monde, nous créons et affirmons cette position, cette posture. Stop !
Et si plutôt, on décidait d'en faire notre force. Et si plutôt, on voyait la chance qui est la nôtre que l'on nous ait donné des richesses supplémentaires pour mieux oeuvrer autour de nous, pour être plus à l'écoute avec une oreille qui décrypte tous les messages même les plus inconscients car nous entendons plus loin (euhhh on est d'accord que nous n'avons pas des oreilles bioniques mais une écoute active plus approfondie que la moyenne quoi ! 😀), que notre vision des choses ait un sens aiguisé chez nous, notre cerveau captant les informations en arborescence avec un temps d'avance. C'est au contraire, top ! Tout dépend donc de la manière dont on perçoit les choses.
Et si en fait, on sortait un peu du schéma culpabilisant de la société, qui a fait en sorte que nous nous voyons comme des êtres "différents", à part. Nous avons juste des codes particuliers. comme si nous parlions une langue qui nous est propre, et que nous devions adapter notre langage pour être compris de tous. Nous en avons la faculté ; c'est une merveilleuse chance !!!! Il nous arrive de râler et d'ajouter un boulet à nos pieds en scandant que nous en avons marre, que nous sommes fatigués de devoir toujours nous adapter. Ok, on peut s'accorder des moments pédomorphes du moment que nous ne restons pas dedans trop longtemps mais c'est OK.
L'apprendre brutalement sur le tard comme toi Tao-Me, ou comme moi, ou comme beaucoup d'entre nous entre 30 et 50 ans, cela explique tellement notre parcours, cette non-compréhension du monde et des autres avec qui nous étions en relation et qui nous donnait l'impression d'être en marge.... oui cela fout un coup. Oui, cela chamboule, bouleverse mais à côté cela stimule, explique, rassure.... nous ne sommes plus seuls. Nous pouvons être compris.
Pour vivre pleinement notre douance et les changements que cela occasionne en nous par répercussion, nous devons aussi revoir notre manière de nous raconter notre passé car cela change la donne, cela modifie notre perception première. Et cela peut être inconfortable oui. Mais dis-toi bien qu'il y a encore des milliers de personnes rien qu'en France qui refuse encore leur douance ou qui n'en ont pas conscience. Elle est heureusement détectée de plus en plus tôt, et dans le meilleur des cas, cela permet un développement plus sain à l'enfant.
Tu évoques ensuite, un point crucial... la manière dont on est perçu par les autres, notre relation aux autres est tronquée. Je me permets de reprendre ton exemple, "Les personnes qui m'ont trahi sont celles que j'ai le plus aimé, simplement à cause de ce que je suis, du coup je n'ai plus envie de m'investir"... pour te montrer combien tu as devant toi un merveilleux cadeau de la vie. Ces personnes là qu'elles aient été nombreuses ou pas (nous avons tous vécu cela crois-moi ! et ce pour comprendre) en te rejetant, t'ont permis de ne pas être entourée de personnes qui ne te conviennent pas, qui sont là pour de mauvaises raisons ou qui te polluent par leur toxicité. elles ont parfaitement joué leur rôle. Tu, je dis tu mais je peux tout aussi bien dire nous, nous avons permis cela dans le sens que nous leur demandions d'aimer la personne que nous même n'acceptions pas, que nous même nous rejetions, que nous-même nous méconnaissions, nous ne respections pas pour ce qu'elle était dans son essence-même. alors, oui Tap-Me, tu peux les remercier aujourd'hui, qu'elles t'ont permises d'avancer pour aller à la rencontre de l'être formidable que tu es là dans le moment présent.
Nous ne pouvons pas demander aux autres de nous aimer alors que nous-même nous ne nous donnons pas assez d'amour.
Tes questionnements, tes remises en question, tes choix, tes replis, tout ce cheminement que tu as en ce moment est juste car tu est en pleine mutation. tu te découvres et cela demande parfois un réajustement qui effraie ou bouleverse mais le résultat est tellement beau. Quand je te lis, je vois le papillon que tu deviens. respecte ton cheminement. respecte ces moments que tu t'accordes où c'est plus flou voire chaotique. Du chaos naît l'ordre.
Pardon, je ne voulais pas en dire autant. Mais j'en ai été là où tu en es aujourd'hui et je te comprends d'autant plus que cette étape est délicate et bousculante.
J'admire déjà la couleur de tes ailes, petit papillon joli 😍 vole, vole et souris. Tu n'es plus seule. Et c'est une joie.
Merci à tous pour ces retours bienveillants, c'est touchant de voir ce concentré d'encouragements, sans compter les messages personnels. Effectivement il n'y a pas de secret l'Amour de soi est la clé, et pour cela le syndrome de l'imposteur est à dompter. Grâce à vous, je me suis levée aujourd'hui d'humeur positive et constructive, avec une nouvelle vision des choses, et surtout l'envie !
Mes émotions sont en montagnes russes ! En médecine chinoise on dit que l'atteinte d'une extrême entraine toujours une bascule vers l'autre extrême, le jeu de la vie est d'équilibrer le Yin et le Yang dans leur interdépendance. Mais quand on va mal on oublie ce qui nous fait du bien, c'est fou à quel point !
On dit que ce fameux syndrome de l'imposteur empire dans les périodes de doutes et d'ajustement.. le voilà débusqué 😛
Hug général 😍
Oui...
Je me permettrais aussi d'ajouter que cette prise de conscience n'est pas fin ou l'aboutissement de quelque chose, mais aussi le début d'autre chose qui s'il est harmonieusement vécu permet aussi de se débarrasser de ... ses rayures ! Est-ce que vous ne connaissez pas des gens qui expliquent tout désormais par le fait qu'ils soient zèbres, ne veulent fréquenter que des gens "comme eux" (qu'est-ce que ça veut dire ?), ne mettent que des tee shirt rayés (bon j'exagère, quoi que) et s'accrochent à cette nouvelle étiquette qu'ils viennent de décrocher de haute lutte, parce qu'elle les rassure peut-être ou les distingue ou les flatte ou ... je n'en sais rien. Bref, je crois qu'il faut aussi passer à autre chose, et être "zèbre" sans l'être, mais cela, ça se fait plus tard, chaque chose en son temps...
@Pacalou oui je te rejoins. J'ai pris conscience du fait que je me sentais rejetée mais qu'en fait j'ai moi-même énormément rejeté les gens.
Soit parce que je m'offusquais devant l'incompréhension de leurs comportements, à cause de mon système de valeurs idéaliste qui me semblait être la norme et la moralité même. Il me faut surveiller ma tolérance face aux divergences de conception sur ce qui est bien / mal, acceptable / inacceptable, respect / irrespect...
Soit parce que le syndrome d'imposteur me faisait voir toutes les qualités de l'autre, miroir de mon incommensurable imperfection. Par complexe d'infériorité je refusais ou rejetais la relation car je ne me sentais pas digne de l'amitié de l'autre. Ça marche aussi en amour, avec le syndrome du sauveteur extrême pour se valoriser, ce terreau propice au développement chez l'autre d'un comportement pervers narcissique.
Bref je pense aussi qu'on est fait pour vivre ensemble, sans communautarisme, dans la complémentarité, permise quand on a enfin trouvé le décodeur offert par l'Amour de soi et la tolérance.
J'aimerais savoir comment vous vivez ou avez vécu la découverte de votre différence ?
-- Plutôt bien vécu car à l'époque c'était une histoire de revanche sur ma mère qui était dans le déni total de ce qui se passait chez nous.
Par quelles étapes êtes-vous passez ?
--Etape de toute puissance où tu penses que parce que tu es HP, tu es capable de tout, alors que dans la pratique ça ne change rien à qui tu étais avant en terme de capacités.
Quel impact cela a-t-il eu sur votre sociabilité ?
--Ca l'a empiré, même si j'ai pu faire la paix avec moi-même, petit à petit
En parlez-vous ouvertement à votre entourage ?
--J'ai essayé au début. C'était même le premier point que j'abordais lors d'une rencontre. Puis j'ai arrêté, car en France on accepte que tu sois "moins bon", mais l'humain n'acceptera jamais que tu sois "meilleur". Et même si être HP ne veut pas dire "être meilleur", c'est ce que ça veut dire aux yeux d'un non initié, ce qui représente peut-être 90% de la population.
Comment cela est-il accueilli ?
--Mes soeurs ont toutes été testées, avant moi du coup.
Avez vous trouvé un soutien extérieur ou une ressource intérieure ?
--Aucun. On est toujours seul face à nos différences et les HP sont pas forcément les mieux placés pour t'aider à relativiser ou à te mettre en confiance. Or, chez moi c'était famille nombreuse HP.
Ou avez vous sombré dans le désespoir ?
--Aussi, à cause des crises ingérables. Je me suis beaucoup renseigné sur le sujet des crises et si bcp de HP en font, ce que je faisais en terme d'ampleur ne ressemblait en rien à une crise d'angoisse normale. J'ai même fait fuir des gens de l'infirmerie, qui pensaient que j'étais folle à l'époque. Je n'ai appris que quelques années que mes crises sont plus liées à l'autisme qu'au HP.
Avez-vous fini par accepter ?
--Pas le choix, bien obligée, je dois encore vivre avec moi-même pour un bon bout de temps encore...
Au bout de combien de temps ?
--Pour me sentir vraiment bien ? Environ 8 ans, mais la réussite familiale et professionnelle pèse aussi beaucoup dans la balance, et je suis passée par un nettoyage géant de mon entourage. Au final vaut mieux être seule que mal accompagnée.
Avez-vous trouvez un nouvel équilibre de vie ? Et la joie ?
--Oui, en ayant pris du recul et en ayant travaillé pour prendre du recul. Et paradoxalement, j'ai pris ce recul sur la vie en vivant davantage dans l'instant présent.
Dans son livre "Je pense trop" Christelle Petitcolin identifie quelques étapes : soulagement de ne pas être fou, montagnes russes, déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Elle dit aussi que ce n'est pas notre nature profonde d'être déprimé qu'il nous faut changer nos mauvaises habitudes de pensée et l'addiction à la morosité... pas si simple.
--Je n'ai jamais ressenti le soulagement de ne pas être fou et c'est un soulagement que je ressens davantage je pense à l'annonce d'un possible TSA que du diagnostique HP, dans lequel je ne me suis pas tant retrouvée. Niveau émotionnel, tout ce qui est écrit dans ces livres ne me correspond pas. Je pense qu'au fond, le côté HP a toujours été une sorte d'évidence. Après, j'avais de bonnes notes à l'école et j'étais toujours dans le peloton de tête, donc je savais que j'étais capable et en ce sens le diag n'a pas été vraiment surprenant.
Pour ma part je suis en phase renoncement, la découverte du pot aux roses (il a maintenant 1 an) m'a fait me résigner "à quoi bon encore faire des efforts", j'ai de toutes façons de moins en mois d'énergie et je suis de plus en plus sensible au bruit, à l'agitation, à la négativité...". Bref cela m'a fait me refermer encore plus et développer un nouveau sentiment de honte et d'échec irrémédiable.
--C'est la phase du déni, mais je pense qu'il est important de dédramatiser aussi, dans le sens où plein de gens -et pas que nous- sont confrontés à des situations déplaisantes au cours de leur vie, et que c'est le propre de la vie : tu n'as pas vraiment le loisir de ne pas accepter, dans quel cas tu serais malheureuse toute ta vie. Ce que je vais dire va paraître horrible, mais en fait c'est une sorte de choix, de pacte avec toi-même. Que tu sois heureuse ou pas, tu vas de toute façon devoir vivre les 60 prochaines années de ta vie avec toi-même. De là tu as deux choix : soit tu les passes en étant malheureuse, soit tu fais le choix de faire avec et de tirer un maximum de tout ce que tu peux tirer dans l'espoir d'y trouver ton compte au final. Ca veut dire faire avec les crises, le désespoir. Je me suis personnellement rendue compte que depuis que je m'écoute moi, ça va beaucoup mieux. Sinon on a vite fait de se sentir mal au moindre petit désagrément, et de s'en servir comme d'une excuse pour aller mal. L'état "d'aller mal" est extrêmement addictif. La question qu'il faut se poser, c'est "pourquoi" ? Fin, j'ai personnellement traité la question sous cet angle : j'ai a bouffé, j'ai un toit, j'ai un métier, une famille. Pourquoi est-ce que je vais mal quand des gens qui ont bien moins que moi vont bien ? Mais pour avoir le courage de traiter cette question sous cet angle-là, cela sous-entend d'accepter qu'au final, peut-être on en fait un peu trop. Et ce constat est si déplaisant que la plupart des gens à l'égo assez développé (et les HP ne sont pas en mal dans cette catégorie) sont dans l'incapacité de ne serait-ce que le considérer en option.
Les personnes qui m'ont trahi sont celles que j'ai le plus aimé, simplement à cause de ce que je suis, du coup je n'ai plus envie de m'investir. La famille ne semble pas bien intéressée par ma découverte ni comment je le vis, les amis sont peu nombreux (les plus complices ont fini par se caser et faire des bébés, plus de possibilité d'échange comme avant niveau temps et contenu) et trouvent idiots de s'enfermer dans un case, qu'on est comme on est.
--Plus tu te positionneras dans une position de "victime" (même si ce n'est pas le terme exact), plus les gens en face auront la sensation de vivre le mauvais rôle dans ta vie. Et crois-moi, ils vont fuir cette place, car personne ne veut de cette place. Si toi-même tu cherches à aller mieux, c'est le cas de tous tes proches aussi. Personne n'aime se sentir mal. Et de ce fait, les choses risquent d'empirer en ce sens. Si tout cela n'intéresse pas ta famille, c'est leur choix. Tu ne peux pas non plus leur imposer tes démarches et tes ressentis. Laisse décanter mais sans dramatiser et tu verras qu'un jour, des enfants peut-être, reviendrons vers toi pour en parler, car les chiens ne font pas des chats. En attendant avance de ton côté comme ça ce jour-là tu auras des réponses à leur fournir. Mais ce qui est sûr c'est que tous ces rapports et même intégrer l'idée de ce que ça peut générer comme problème est très long, surtout quand on n'est pas concerné par le problème, et que si tu insistes trop, les gens risquent d'être soûlés (ce qui n'est pas non plus l'effet escompté).
Bref, je pensais avoir touché le fond par le passé, en fait il n'y a pas de fond, on peut toujours aller plus bas.
--C'est normal d'être désemparé car la situation désagréable. Surtout que ça doit être frustrant que personne n'entende ou même ne prête attention à ça quand toi ça prend tellement de place dans ta tête. Mais je pense que même si tu as appris que tu étais HP, il est essentiel que tu ne t'identifies pas qu'à travers le masque HP. J'ai vu ma soeur lire des dizaines de livres pour essayer de comprendre, et 10 ans plus tard elle en est toujours au même point. Il n'y a pas grand chose à comprendre au final, et ce n'est pas dans un livre (écrit par des gens qui sont humains et qui n'ont que rassemblé des généralités de la vraie vie) que tu trouveras qui tu es. Car ces livres sont tirés de la vie, et pour comprendre qui tu es, il faut avant tout vivre. Si tu veux, la priorité c'est de vivre, et le diag se pose dessus pour t'orienter dans tes choix. Mais en aucun cas le diagnostique peut servir de moteur à ta vie, car ce serait renier qu'en dehors du diag tu es avant tout une personne.
Voilà je ne sais pas bien quoi faire pour de nouveau avoir envie de quelque chose. Je me sens plus seule et découragée que jamais. Je ne suis bien ni au travail ni en vacances. Même ma psy me semble d'aucun secours, ma généraliste m'avait mise sous anti-dépresseurs mais je ne suis pas favorable et cela n'a eu aucun effet à part détraquer mon sommeil.
Êtes vous passez par là, avez vous trouvé des solutions ?
--Dans ces moments-là, j'ai appliqué la théorie du "oui". J'ai dit oui à tout ce qu'on me proposait. Je suis aussi sortie dans des parcs, je me suis forcée à sourire et à trouver une chose positive à tout ce que je voyais. Se forcer à sourire, c'est un contexte qui ferait bondir plus d'une personne, surtout en France. Et pourtant des études tendent à prouver que de contracter des muscles qui permettent de sourire génère la production de certaines hormones je crois, qui vont amener un état de bien-être. Autrement dit, c'est peut-être en souriant qu'on devient heureux. De même que contracter les muscles de la colère va générer une réaction chimique qui va te faire te sentir mal. Tout ça pour dire : ne laisse pas ton corps te contrôler, c'est toi le cerveau, c'est toi qui contrôle tout ça.
Désolée pour mon franc parler, mais j'espère avoir pu être d'une quelconque aide. Je sais que ce que je propose n'est pas facile =)
Merci @Gwenouille pour ce message précis et plein de sincérité, et pour avoir pris le temps de reprendre chacune de mes questions. Je me retrouve dans ta vision, ne pas se laisser enfermer dans la différence et les livres, et cultiver son humilité.
Je pense que l'humilité "la plus vraie" est l'apanage de ceux qui ont appris à s'aimer. S'ils y sont parvenus, c'est parce-qu'ils respectaient déjà pas mal l'autre, et que celui-ci, en interaction, leur a renvoyé leur propre image.
Je suis heureuse (mais je n'ai pas de recette type) d'avoir, y compris grâce à certains de mes aïeux, toujours respecté l'autre, quel qu'il soit. J'ai longtemps souffert de ne pas me respecter, de me voir comme moindre. Mais aujourd'hui, la combinaison de tout ça, me fait jouir d'un émerveillement dans le sentiment de la juste valeur de tous, de moi, du tout 🙂
Hou la! J ai l impression de revoir le film X-men. .. vous savez?, les mutants qu on enferme dans un institut , à l abri des regards parce qu ils font peur et parce qu on ignore tout d eux. Et pourtant , quand on regarde le film, on aimerait tous acquérir un de leurs supers pouvoirs...Eh bien nous, c est pareil ! Il ne faut pas croire, on est capable de forcer l admiration chez les autres à notre égard ( ça m est arrivée ). Je rejoins SoMoon quand elle dit que nous devons vivre au grand jour. Faisons de nos différences une force. Nous valons le coup d etre connus .Alors oui, parfois on aime se complaire dans notre mal être ( qui est tout à fait légitime ) mais on n a pas d autre choix que de se faire violence pour avancer. C est très long, je le conçois. J aime reprendre cette citation : " ils rient de moi parce que je suis différente ; je ris parce qu'ils sont tous pareils". Nous avons une chance incroyable de pourvoir nous distinguer dans la masse.
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