- Accueil
- Forums
- la communauté : Témoignages
- Douance & travail
Comme y'en a beaucoup qui tapent ici parce qu'ils s'en tapent (peu ou prou) du boulot, quel a été l'impact de votre profil /si particulier/ sur le travail ? A-t-il été facile d'en avoir un ? De le garder ? De vivre avec les collègues ? Avez-vous des phobies dès le petit déjeuner et des nausées quant aux tâches absurdes que l'on vous confère, ou le travail est-il la pilule parfaite pour glisser créativement sur une existence qui n'est jamais assez riche ?
Ah parce qu'en plus il faut développer? Parce que c'est exactement ce que l'on appelle un "métier à la con". Ça ne sert à rien ni personne. Je suis simplement payée parce que le fils du grand chef ne veut pas se sortir les doigts. Mais comme je me suis retrouvée célibataire avec deux enfants en bas âge, il fallait bien bosser, et que je ne peux pas reprendre dans mon secteur d'activité précédent justement parce que je suis célibataire avec deux enfants en bas âge.
Je n'ai qu'un collègue que je côtoie (et pas vraiment souvent), pour le reste, la hiérarchie m'appelle principalement quand ils ont besoin d'un fautif sur la moindre question (et comme j'en ai strictement rien à faire d'être la fautive...), voilà!
Et toi? Elle te plaît ton activité salariée?
Mes différents jobs n'ont jamais réussi à me garder 😂
Le monde du travail est une pièce de théâtre, il n'y a qu'à observer ce qui se passe en réunion. J'aime bien y aller, chacun son rôle et on se marre.
Ca ne m'a pas vraiment posé de problème, j'ai juste choisi mes orientations professionnelles en fonction de mes aspirations. Quand j'étais dans une entreprise, je travaillais juste différemment des autres, plus par à-coups avec de longues périodes à ne pas faire grand chose chaque jour et un "coup de collier" à certains moments. De fait, je travaillais autant (en quantité), mais moins (en temps) car plus vite.
J'ai aussi remarqué qu'on me considérait comme bordélique : j'avais des piles de dossiers entassés sur mon bureau, un vrai mur. Mais quand on me demandait un renseignement, je ressortais le bon papier de la pile sans problèmes, à la surprise de mes interlocuteurs (je pratiquais le classement archéologique, par strates). Bien sûr, quand j'ai pu tout passer sur ordinateur, ça a été plus simple, j'ai une bonne connexion avec tout ce qui est informatique. J'ai longtemps pesté que les entreprises soient si lentes à se doter d'ordis performants ;)
@Merlin je ne suis pas le seul à glander des jours entiers....
globalement, j'aime mon travail et j'ai aimé la plupart de mes travail. je m'arrange par contre toujours pour être le moins lié possible à mon employeur, comme ça quand j'en ai marre (ou qu'il y a trop de chose qui m'embête), je n'ai qu'à donner ma lettre de démission et basta. Par contre, comme Merlin, j'ai tendance à travailler par à coup, ce qui parfois me donne l'impression que je bosse pas beaucoup alors que mes chefs ont toujours été satisfait de la quantité de travail que je fournis. il y a des choses qui me déplaise, c'est inévitable mais je fais toujours la balance de ce qui me plait et de ce qui me déplait et tant qu'elle est positive je continue.
Dans le sens de Zebra3, je considère que le monde du travail est un monde d'image. chaque personne à une image du fonctionnement de l'entreprise, parfois bien différente de la réalité, certain sont près à écarté un peu cette image pour voir la vie réelle et d'autres pas du tout. il y a aussi les prises de décisions et les raison des prises de celles-ci qui sont parfois bien plus personnelle que pour l'intérêt de l'entreprise. je trouve que c'est un monde très amusant à observer.
Détesté le système. L'entreprise. Tout balancé par dessus bord. Moi y compris. Tout refait à ma main, tout recréé en étant indépendant. Tout baigne maintenant.
Question très pertinente.
Pour ma part, j'ai commis l'erreur de choisir mes études en fonction notamment du "marché" du travail.
Verdict : j'ai fini par prendre cinq ans dans une grosse SSII (j'y suis entré sans difficulté, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'en échapper 😱).
J'aurais dû me faire un tatouage de bagnard, tiens. 😉
Des journées à rallonge (mais il semble que travailler proprement, c'est parce que je le voulais bien), aucune reconnaissance (je suis injuste : les clients en montraient, c'est la seule chose qui m'ait fait durer), jeux de dupes (rétention inutile d'informations, uniquement parce qu'on est en position de le faire, réunions internes qui ne servaient qu'à amener tout le monde au résultat déterminé à l'avance par l'organisateur : un vrai théâtre comme tu le soulignes, @Zebra3), travail bâclé ou insipide, inutile dans le sens où cela n'apportait rien à la société (au mieux), voire jetable (on savait parfois à l'avance que ce serait pour la poubelle avant d'être utilisé), facturations parfois franchement honteuses quand il s'agissait de services publics ou d'organismes ayant mission de service public, ...
Quant aux collègues, je n'avais rien contre eux, et je les appréciais même pour la plupart, mais ça n'allait pas au-delà et j'ai vite fini par m'arranger pour faire mes pauses café/clope lorsque tout le monde en était revenu. Le seul avantage des "espaces ouverts", ou partiellement ouverts, au travail (quelle catastrophe, ce truc). ^^
Ce qui tombait bien car j'ai toujours eu besoin de temps de silence, seul, pour me ressourcer un peu et évacuer une partie du stress emmagasiné.
Je travaillais d'ailleurs nettement plus efficacement le midi lorsque tout le monde était parti déjeuner et le soir lorsque tout le monde était rentré chez soi : j'ai en effet beaucoup de difficultés à travailler lorsqu'il y a du bruit (téléphones qui sonnent, conversations alentours, même étouffées, bruits de talons dans le couloir, intervention impromptue d'un collègue, ...), ce qui est plutôt embêtant pour le travail de bureau quand fermer la porte est très mal vu.
Malade chaque matin avant d'y aller durant les deux dernières années, écoeuré par les jeux politiques et baigné du sentiment d'être pressé comme un citron pour des tâches absurdes et pour une paie vraiment limite, j'ai fini par démissionner (là encore, une erreur, mais je ne l'ai compris qu'après et c'est un autre sujet).
Je suis devenu freelance il y a quelques années (un projet de librairie virtuelle pourtant bien avancé n'ayant finalement pas pu se faire).
Mais comme je ne peux plus devenir exobiologiste, et que coder pour coder n'est pas mon truc (ce qui m'intéresse, c'est l'outil fini et le fait qu'il se montre utile pour d'autres, coder n'étant qu'un moyen d'y parvenir), je garde toujours l'objectif dans un coin de monter quelques projets utiles et intéressants, en ligne ou ailleurs, qui me permettraient de trouver ma subsistance tout en se montrant utiles.
Bref (j'ai suffisamment parlé de moi et me suis suffisamment grillé auprès de futurs employeurs potentiels ^^), l'entreprise, on ne fait pas qu'y travailler (loin s'en faut, hélas), et c'est une micro-société à laquelle, pour ce ce que j'ai pu en voir, il n'est pas toujours aisé de s'adapter dans la durée.
Je suis curieux de lire vos propres ressentis sur la chose.
C'est un sujet qui m'a fortement touchée l'an dernier...
Mais avant de vous en faire part, n'oublie pas, Abderian, de répondre à tes questions! ?
Donc j'ai un métier stable (fonction publique) qui allie le contact et le mouvement ; un choix somme toute tardif. Mes parents m'ont mise sur les rails d'une filière générale, qui devait m'ouvrir plus de portes...
Le contact du public et des collègues, mais physique également, étant soignante.
Ce qui explique aussi le mouvement, ayant une sainte horreur de rester assise derrière un bureau.
Puis je me suis (sur?)investie au niveau syndical, mettant mon métier entre parenthèses pour «soigner» mes collègues (les soutenir, les défendre face à leurs problématiques).
Le jeu politique ne me convenait vraiment pas (comme il est difficile de prendre position fermement quand en face, le raisonnement tient également la route!), et j'ai été écoeurée par l'égocentrisme de personnes ne pensant qu'à leurs carrières, je n'ai pas su non plus me protéger de «vampires psychologiques» et des petites magouilles internes...
Burn out.
Arrêt maladie.
Mais les ressorts de la «zébritude» se sont activés, et je n'ai pas chômé : j'ai finalisé mon divorce (qui traînait depuis 3 ans), j'ai acheté une maison et ai repris le travail de nuit. Double bénéfice : cela coïncide davantage avec mon rythme nyctéméral naturel, et j'ai du temps pour m'occuper de moi et de ceux que j'aime. ?
C'est donc un nouveau départ dans lequel je renaîs, où je me sens bien.
Ma psychologue (bah oui, je ne suis pas restée seule!) m'a dit il y a quelques mois que j'avais considérablement avancé, plus vite que la «moyenne» pour m'en sortir. ?
Pourvu que ça dure!
ah c'est cool Kinder, d'entendre ce genre de témoignage et chui content pour toi que t'ai trouvé un équilibre.
Comme j'aime bien pouvoir faire plusieurs choses dans avec une certaines diversité, en général, je cherche des fonctions ou je gère plusieurs services (ou des service 'touche-à-tout'). mais cette position oblige à rentrer dans un jeu où il faut faire de la politique, de la gestion de pouvoir, logiquement flatter des egos, gérer des parvenus en général incompétents, faire du 'management' où régulièrement les chiffres perdent leur sens (je suis pas opposé aux indicateurs mais ils doivent être le plus simple possible et celui qui les utilise doit faire le lien entre ceux-ci et la situation sur le terrain). et ca c'est pénible. ca devient insupportable quand on doit sacrifier l'efficacité du travail à la bienséance managériale (en général c'est bien dissimulé, c'est pour cela que je parle d'image, mais c'est plus souvent que se l'on croit).
les syndicats, c'est comme les entreprises, j'ai vu des délégués très bons, qui se battaient pour l'intérêt des travailleurs. avec eux, ce n'était pas facile mais le boulot était chouette. j'en ai vu d'autres qui ne cherchaient qu'à se mettre qu'en avant ou à se protéger.
je continuerai un peu plus tard, peut-être dans d'autres chapitres parce qu'il y a plein d'idées qui me viennent en tête
Comme Aurel informatique.
Mais je change souvent de boulot.
L'ennui me prends.
Avec les collègues trop de choses nous séparent pourtant j'en apprécié 1 ou 2 mais jamais longtemps.
J'ai dû changer au moins 10 fois de travail.
Une fois fait le tour il faut que je passe à autre chose
J'ai commencé à travailler en 1993. Depuis j'ai exercé 10 métiers différents et déménagé 9 fois. Voilà pourquoi je vis léger.
Je suis actuellement en recherche active....
je change pas de boulot, je fais toujours a peu près la même chose même si le scope évolue avec le temps (comme ma silhouette), par contre je change de temps en temps d'employeur quand ca colle plus ou qu'il ne m'amuse plus
J'ai aussi trouvé la solution de l'indépendance en créant mon boulot..un peu de stress mais beaucoup de tranquillité pour gérer comme je veux...et puis travailler seule me va bien...de temps en temps je vais â la rencontre des autres dans des clubs d'entrepreneurs et ça me va bien...j'aime le silence et je travaille dans les archives..que demander de mieux !!
Ah le bonheur en effet !
Puisse la société évoluer dans ce sens, beaucoup, et même les NT, y gagneraient en quiétude. Et le monde serait, selon une perspective utilitariste, plus heureux.
Même les ouvriers et ouvrières rachètent leurs usines et, de manière marxiste, saisissent leurs outils de production. De quoi renverser les donnes et mettre fin aux dictatures hiérarchiques (désolé pour les cadres du forum, sauf s'ils sont belges 😋).
Je reprends demain après 15 jours de vacances et, même si j'aime mon boulot actuel (AVS en primaire) pour la relation avec les enfants que j'accompagne et pour mon sentiment d'utilité, pour tout le reste, je dois me forcer. Y'a pas à dire, je souffre encore du syndrome du dimanche soir. Bref, je n'ai toujours pas trouvé ma place au niveau professionnel 🙁
Et le pire, c'est que tout se passe quand-même à peu près "bien".. Mais, bien avec faux self de 6 sur une échelle de 10, autant dire mal, très mal. Je n'y arrive plus en faux self, je n'en veux plus. Moi aussi je rêve de monter MON truc, mais quoi? J'y réfléchis, il me tarde, ils m'asphyxient, ça me placarde, je m'ennuie,... Pas trouvé une heureuse fin en arde mais ça m'empêche pas d'y croire 😄
"Que le feu de Saint-François vous arde !" (Rabelais, Pantagruel, Prologue, légèrement retouché pour l'occasion)
Note en pensant/passant : je regrette la disparition du verbe "arder", mais reste soulagé de la vivacité (hélas parfois incomprise) de son participe présent.
il y a pourtant des ardeurs (et en province de luxembourg, ils sont en avance sur ce domaine)
Abderian, le feu de Saint-François, c'est le choix de la pauvreté?
j'ai commencé à travailler très très très jeune (trop jeune) et toujours beaucoup, j'ai fait une vingtaine de métiers dans une cinquantaine de structures, j'ai pris beaucoup de plaisir à essayer plein de choses, à utiliser mes différents talents de différentes façons, très enrichissant et stimulant dans l'ensemble, très formateur, mais chaque fois, après un certain temps (entre 1/2 journée et quelques années) j'ai eu besoin de changer... deux fois je n'ai pas changé assez vite, j'ai voulu insister et j'ai terminé très malade.
aujourd'hui, j'ai renoncé à travailler pour une entreprise, et je suis en train de fabriquer mon travail sur mesure pour moi-même... j'avais déjà essayé 2 fois de travailler pour moi dans le passé, mais maintenant je sais que je n'ai pas le choix, je sais que c'est le meilleur choix pour moi.
Je suis en admiration devant ceux qui se font recruter.
Moi qui n'ai jamais franchi l'après de l'entretien d'embauche ! (bon, faut dire, hein... il existe des tares qu'on ne saurait dissimuler, même avec des lunettes anonymisantes ^^).
Gloire à cette virevolte ! 🙂
il faut voir les entretiens d'embauches comme un jeu dans lequel le but n'est pas de montrer qu'on est compétent ou doué mais d'apporter les réponses qu'ils attendent. une fois qu'on a compris cela, ca devient plus facile et pour être honnête, je n'y suis pas mauvais. il y a même eu un moment ou ca m'amusait de passer des entretiens. par contre, c'est comme le sport, quand j'étais pas en forme, je passais complètement à travers. je suppose aussi que si je posultais à un job qui ne m'intérressait pas, je serais pas bon parce que pas motivé
C'est bien l'absurdité du système : c'est un casting, au fond.
Comment peut-on espérer une société prospère sur le recrutement du meilleur acteur ?!
Spleen du dimanche soir, quand tu nous tiens! Militons pour son abolition. Que d'heures, depuis ma tendre enfance, rabougries par l'appréhension. Que d'élans, fustigés par la visualisation d'un bâton de morale, de normalité. Que de songes, arènes mentales où se déploie l'affrontement entre un naturel si vivant, aux rêves sans vergogne, aux possibles exponentiels, et un devoir de normalité, rejoindre le troupeau qui trotte à bonne allure dans la direction qui m'apparaît pourtant clairement sombre et néfaste.. Puisse le jour du dimanche, puisse le dimanche soir, au plus vite, prendre la simple couleur des beaux crépuscules
c'est bieau.. et c'est vrai ! Je déteste le dimanche soir ! Et je sors systématiquement mal cette nuit là ! Depuis toupitite !!
Mais on est mercredi et je suis très en retard sur la réponse.. et le mercredi c'est le jour des enfants, alors on fout l'bordeeellll !!!! Et on dit pleins de trucs débiles ^^
Ah merde.. non j'ai un RV qui arrive.. 😂
Le "travail" au sens traditionnel du terme, c'est pas pour moi. Je travaillerai le jour où je trouverai un moyen d'utiliser le travail comme un moyen de profiter de la vie et de prendre mon pied. Avec beaucoup de liberté. Pas de comptes à rendre.
À la fin du dernier entretien d'embauche que j'ai passé (c'était il y a des années), on m'a fait remarquer que j'avais un peu trop parlé de moi et de mon épanouissement, et que "on ne vous embauche pas pour vous épanouir, on vous embauche pour la mission qu'on vous donne."
Ok. Merci, au revoir. L'esclavage est officiellement aboli depuis un certain temps, il me semble.
Je ne suis pas un pion du système. J'ai autre chose à donner. Et j'ai ENVIE de le donner, mais je ne peux pas le faire dans n'importe quel cadre... Aujourd'hui, ce n'est pas mûr.
@Alma, le hic c'est que nous vivons dans une société qui n'est pas faite pour notre épanouissement. Militons pour l'abolition du travail ! ;)
@ Merlin : Pourquoi nous contenter, voire même subir une société qui nous exploite alors qu'on peut s'épanouir en dehors ?
Et le mieux, c'est que si tout le monde fait ça, il en sera définitivement terminé de toute forme d'esclavage.
Il n'en tient qu'à nous. C'est nous, le peuple, qui avons consenti à toute cette mascarade en laissant faire.
@Etoile : "tout le monde" ? Je ne suis pas sûre que beaucoup de personnes souhaitent une remise à plat totale du système. Si tu écoutes les revendications, ce n'est pas ce qui ressort. Améliorer les rémunérations, ça revient presque systématiquement ; améliorer les conditions de travail, assez souvent. Mais je pense qu'il ne faut pas oublier que nos désirs d'absolu, de liberté, etc, sont loin d'être partagés par tous. Et je ne pense pas que ce soit une forme de "résignation" de la part d'une partie importante de la population. Il y a un côté confortable à appartenir à un système, à n'avoir qu'à s'y intégrer le mieux possible. Eventuellement, on dénonce quand il nous broie un peu trop fort, mais le système en lui-même n'est pas questionné.
J'ai le souvenir de mon père, jamais malade, et allant avec plaisir travailler à l'usine tous les jours. Bien sûr, son corps était usé d'un travail physique, mais il allait avec plaisir faire des tâches assez répétitives, mais dans lesquelles il était "bon", retrouver des collègues avec lesquels papoter au moment du déjeuner, avoir un salaire à la fin du mois qui lui permettait de vivre dignement (propriétaire de sa maison bien avant que l'immobilier ne devienne fou, ça aide à vivre correctement avec un salaire modeste), d'avoir quelques loisirs... Finalement, je crois que sa vie professionnelle le rendait plutôt heureux. Et je ne pense pas qu'il aurait voulu ou pu se "débrouiller seul" hors d'un système pré-existant.
Je pense qu'il est important qu'on ait toujours à l'esprit que notre fonctionnement est ultra-minoritaire. Les autres ne peuvent pas adopter notre point de vue pleinement (et l'adopter par bribes, c'est ne pas l'adopter du tout, je trouve, car il repose sur une cohérence très forte).
Est-ce que le monde du travail est victime de certaines dérives ? Bien sûr, parce que certains utilisent justement leur "intelligence" pour manipuler, opprimer, exploiter, ou que sais-je encore. Est-ce qu'il serait souhaitable de mettre fin à ces excès ? Mille fois oui.
Pour moi, ce n'est pas le système qui est en cause (d'ailleurs, un certain nombre d'espèces animales ont des systèmes similaires, qui se remettent en place dès qu'on crée un nouveau groupe (ma psy m'avait parlé d'une expérience sur des rats, mais j'ai fait de mon mieux pour en oublier le plus possible, étant opposée à l'expérimentation animale), avec ceux qui organisent, ceux qui exécutent...), ce qui est en cause, c'est la façon dont certains ont perverti le système.
On est pas obligé de reproduire Dominants/dominés/autonomes des rats ni même les Guerriers/prêtres/travailleurs des castes Indo-Européennes, ou les jaunes contre les verts, les manuels contre les intellos, les biens pensants contre les empêcheurs de tourner en rond.... JE trouve que l'on vit dans le meilleur des mondes. Et ce n'est pas de l'ironie.
Pour le bilan, je trouve que nous gérons (en tant qu'espèce) de mieux en mieux la violence, le vivre ensemble, que le savoir n'a jamais été aussi proche du plus grand nombre, que les forêts méditerranéennes n'ont pas été aussi épanouies depuis 3000 ans, que l'on commence à se poser des questions sur notre nature profonde et sur notre rapport avec le monde qui nous entoure. Un grand mouvement libertaire se forme. Nous le voyons tous.
Pour la pratique et le fun, Tom Omphallos est sur Facebook depuis quelques heures. Et c'est Open Bar.
Voilà une pensée qui me semble aller totalement à contre-courant (voire à l'encontre des faits, notamment pour ce qui concerne la violence et le vivre ensemble : serait-ce une question d'échelle ? Une violence qui semble augmenter à petite échelle, mais qui provoque aussi une prise de conscience ?), et si tu n'avais pas écrit au-dessus "ce n'est pas de l'ironie", j'aurais mis un gros tampon "second degré" sur ton message, en en étant convaincue à 100%.
Crois tu que, par exemple,que le mouvement gilet jaune aurait été possible aussi pacifiquement il y a 100 ans, 200 ans, 1000 ans ? Bien sûr qu'on est tous un peu enfumé...mais on se réveille tranquillou..
Pour la violence, c'est en effet une théorie qui a ses partisans :
https://www.liberation.fr/debats/2017/11/17/steve-pinker-la-diminution-de-la-violence-dans-le-monde-est-un-phenomene-massif-et-incontestable_1610799
Merci à tous les deux pour ces sources de réflexion ;) Il va me falloir réfléchir plus amplement à tout ça !
Le monde est en train de changer.
Que la grande majorité le veuille ou non, les choses commencent à aller dans le bon sens. De plus en plus de gens s'éveillent, se rapprochent de leur nature profonde, se posent des questions (donc pensent par eux mêmes), ne croient plus à aucun média/parti politique/"expert" (ou quoi que ce soit d'officiel), veulent recycler/rénover au lieu d'acheter.......... et là je ne parle que de l'éveil de la conscience et pas encore de l'éveil spirituel.
Quand je disais "si tout le monde..." (qui était un tout petit peu -lol- utopique), j'aurai du dire : il suffit que 15% de la population.
Je suis d'accord, et sur l'humanisation de notre monde en général, et sur le caractère encourageant de la période actuelle. Bel article Merlin! Facebook je ne suis pas inscrite. Peut-être que je devrais, je perds plein d'infos du coup..
Mais oui, on a de quoi être optimistes, tant que la plupart des états se gardent de mettre un PN au pouvoir. On se rend bien compte qu'à chaque fois que ça part loin dans l'ignominie, c'est quand des grands malades ont pris les commandes.
Et moi j'ai beaucoup d'espoir quand j'entends les jeunes, en tous cas une belle proportion de jeunes 🙂
Et en plus, moi aussi je suis jeune 🙂 Mais par contre, intégrer un groupe en vue de la création, réalisation d'un projet comme celui de Gargarine, au niveau humain, enfin relations humaines, sais pas si je serais capable. Ceci dit, depuis que je suis ici, sur APIE, j'ai l'impression que je pourrais peut-être faire plus avec les autres.. 🙂
Pour ma part j'ai eu la chance de fair eun burn out pendant mes etudes (21 ans) ce qui a eu tot fait de me montrer mes limites.
J'etais partie pour faire de la geologie, puis je me suis dis que la geologie c'etait bien, mais qu'a 50 ans je ne me voyais pas avec une blouse blanche ou dans un labo. Donc je suis partie en musique. J'ai fait mes etudes (en parallele de petits boulot). Puis suis partie vivre en Chine, et quand je suis revenue j'ai pris la premiere chose que j'ai trouve : caissiere. De la j'etais envoyee a mi-temps au pressing, et donc je cotoyais pas mal de patrons. Du coup j'ai rencontre mon responsable administratif, qui cherchait une employee administrative. De fil en aiguille il se trouve que pour deconner (il cherchait a se rassurer sur le fait que j'avais les capacites pour ce job), je lui ai dis "je sais que je ne devrais pas dire ca mais je suis HP". Il se toruve qu'il l'etait aussi.
Du coup j'ai ete embauchee en CDI. Il se trouve aussi qu'au final le poste (je ne connaissais pas du tout) me correspondait tres bien niveau personnalite.
Je gere en gros tous les flux magasins entrepot (argent et marchandise), je fais aussi de l'accueil, et toute la partie IT de la direction regionale (branchement des pc au reseau, installation du materiel IT, etc...). Je peux tres bien me retrouver a faire une cloture fiscale, le lendemain a faire les planning des convoyeurs de fond et le sur lendemain dans une nacelle pour aller brancher des cables a 4 metres de hauteur.
Bref, poste polyvalent, ou je remplace ma boss pendant ses conges/absences, avec des responsabilites mais pas trop. Je m'entends tres bien avec ma boss et donc mon N+2, on a des horaires fixes mais on a tjr nos conges et on peut prendre des rdv quand on veut. Tout le monde dans le service est forme a remplacer tout le monde.
Nan, franchement hormis que mes collegues sont parfois un peu nunuches (dsl mais vraiment parfois on touche le fond), et qu'elles travaillent a 2 a l'heure, ca va bien.
Je ne compte pas rester dans cette boite car les evolutions ne me plaisent pas et que j'aimerais gagner un peu mieux ma vie. Mais ma bosse m'a dit en tout cas qu'ajd si je comptais rester et evoluer, elle me soutiendrait en ce sens.
J'ai l'avantage sinon d'avoir trouve mon equilibre... en combinant deux metiers. Une fois le boulot fini je change de casquette et je deviens chanteuse d'opera. Donc repetitions et cours que je donne a des eleves. Ce second metier m'apporte un complement de salaire non negligeable, et me permet de me trouver moi. Ca veut dire aussi travailler parfois jusqu'a 23 h le soir, ou travailler le dimanche matin. Parfois le rythme est un peu abuse mais je suis une workaholic et dans l'ensemble j'aime bien travailler. Je ne vais pas dire qu'importe le boulot, mais c'est presque ca. J'ai la chance (je ne sais pas trop comment) d'etre toujours motivee et partante pour plein de projet, donc dans l'equipe je suis un peu celle qui qide et motive tout le monde. J'aime bien les taches repetitives que personne n'aime (mon cote autiste) et ca ne me derange pas de les faire.
Bref, ce boulot est une bonne surprise, l'ambiance et le soutient de mes boss aussi. Donc pour l'instant tout va bien. Meme si je redoute le moment ou je devrais changer car je ne peux pas bosser avec un patron qui ne me fait pas confiance. J'ai tendance a stresser et faire des bourdes. Donc on verra :S
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !