Existenz

Messieurs, madame, (ou l'inverse)

Suite aux bonnes pistes de @Hinenao, dont je recycle la remarque ici, je porte à votre réflexion un point de vocabulaire - et plus si affinité.

Au comparse qui, me qualifiant d'esprit en faisait une raison d'exister, je m'exclamai (c'est beau on dirait du Balznietzschac)
"est ce qu'un esprit ça justifierait d'exister, et plus précisément, qu'est ce exister ?"

Mes déboires personnels avaient tranchés en ce sens : je suis en vie mais je n'existe plus.
Pour avoir essayer de tester la pertinence de mon assertion, j'avais, comme tous les grands philosophes demandé à Google la subtilité entre vivre et exister mais le résultat ne fut pas probant
Les philosophes n'ont pas forcément été là dessus, et je suis infoutu de lire les philosophes (je préfère trouver la vérité à partir des chansons de Dalida et de Joe Dassin - je plaisante même pas).
S'il y a des gens culturés MAIS ACCESSIBLES, je veux bien un état des lieux sommaire sur l'approche des penseurs.

Moi je suis un petit, j'aime bien les modernes qui n'ont qu'une petite étiquette de penseur et j'ai été content de trouver une validation de ma pensée dans le journal de Yann Moix (qui vaut mieux que ses passages sur les Bolloré channels).

Pour moi, vivre c'est l'acte biologique. Tout le monde le fait, contraint et force. Être en vie c'est à peu près pareil, peut être il faudrait retirer les gens dans le coma ou sous vie artificielle - mais là c'est peut être une question éthique plus que lexicale.

Exister c'est prendre la vie, si ce n'est à bras le corps, en tout cas l'embrasser (au sens prendre dans les bras), en avoir un appétit ou, pour reprendre les mots (effacés par le temps mais pas par l'adolescent fébrile qui vegete en moi) de Cyril Collard : "etre dans la vie".

Dès lors exister est un luxe qui demande une nature énergique, du moins un effort dont s'abstraient les gens qui se laissent porter par les algorithmes et les discours pré mâchés.
Du coup, ça fait des 'cons' des morts vivants. C'est suffisamment arrogant pour ne pas me déplaire.

Et donc exister c'est utiliser, pas tant son intelligence, que son coeur, son esprit critique, son esprit tout court.

Qui me suit pour cette école de pensée sûrement trop succinte pour dépasser le CP (crétinisme philosophique) ?

Et plus sérieusement, j'ai tort où dans mon histoire ?

Des bisous

C.