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Ne serais je qu'une piètre rêveuse ?
Je me demande ici même
Ce que vous ressentez là , prodondement.
Alors que depuis presque un an
Nos vies sont sur le fil limitées,
De gestes et de toutes libertés.
Moi je me sens parfois patraque
Mais souvent pleine d'énergie...
Et peu importe à qui la faute
Elle est là, et avec, nous devons composer..
Pouvez vous me dire, ce que vous ressentez ?
(je vois bien mes garçons, se démener tant bien que mal, et je trouve que leur horizon n'a ni lueur ni envie)
Depuis mars dernier, ma vie professionnelle a été complètement chamboulée. Mais ni dans l'angoisse, ni même la peur. Je n'ai pas perdu beaucoup comme certains, métiers de bouche, écoles de danse etc .. etc ... la liste des personnes dans la merde est longue.
Je suis beaucoup chez moi à présent. Et comme beaucoup de gens dans le même cas, je trouve ça très bien ...et apparait ainsi un autre regard sur notre société, sur notre "démocratie"😵 ... une prise de conscience des limites atteintes, une vraie volonté d'autre chose en politique, en économie, un vrai service public, de vrais journalistes .... cette année écoulée a été marquante, et je ne crois pas qu'on reviendra à la vie d'avant ... une page s'est tournée, partout sur Terre les peuples disent non, de manière plus marquée, avec conviction. Les voiles tombent, on refuse ce que l'on découvre. Alors il y aura certainement encore plus d'émeutes, d'oppression, mais le mal est fait ... le bol est à présent fêlé ... et la lumière commence à passer ...
Nous sommes de plus en plus nombreux à refuser l'esclavage sous toutes ses formes, perdre sa vie à la gagner quand on n'a pas la chance de faire le métier qu'on veut, voter pour des grands malades, etc etc .... je ne vous apprends rien.
Je veux, maintenant, être heureux. Me libérer de tout un tas de trucs qui me prennent la tête. Voilà où m'a mené cette année de réflexion. C'est ça mon ressenti.
Alors elle est pas nouvelle ma chanson ... mais je trouve que bien des gens ont à peu près le même air qui trottent dans la tête.
Mon ressenti est positif, et je refuse la peur qu'on nous sert au quotidien. J'ai confiance en l'Humanité, elle est belle et bienveillante. Elle va se débarrasser tôt ou tard des boulets qu'elle trimballe, le pouvoir ... le fric ... la décadance ... le non respect du vivant.
Oh j'entends déjà les moqueries ...
Je suis rêveur, utopique par obligation, pardon Jane si je sors du sujet, mais l'énergie dont tu parles, je la vois chez plein de gens depuis quelques mois, une énergie différente, qui nous ressemble et nous rapproche ...
Peut-être allons-nous grandir ... et achever enfin notre apprentissage d'Humain ??... 😀 😀 😀
Léon71,
Je sais bien que ma question est un peu vaste.. Ce que j'entends, ce que je vois, ce que j"horizone", c'est une sensation plus sournoise qui s'affiche en filigrane.
Malgré Tout, je n'ai jamais pu me résoudre à ne voir que le sombre,et je me débrouille toujours pour fouiller là où se trouve la lumière. Ici, ce qui me trouble, c'est la longueur de ce qui se profile, et l'incidence qu'elle aura sur ces jeunes qui, l'air de rien, se sur adaptent, au détriment d'une pensée libre je crois.
J'ai gardé de mon enfance cette diplopie qui me permet de voir le monde et ce qui s'y passe, comme une évidence, avec patience et lucidité, mais comme je veux toujours tout, tout de suite(!) je vois aussi poindre les carambolages. Ça ne fait pas peur, mais c est inquiétant et l'anticipation me permet d'atténuer... Tout 🙂
D'où cette question initiale, pour envisager les différents ressentis et mieux comprendre..
Bah, je sais pas si je suis plus claire, (en même temps, ici je suis Jane) mais merci @leon71 !
"Don't you see all our world is collapsing ? Everything is going down. We are seeing cracks in symbols, our values, our hopes, our dreams.
_ Yeah, I see it all.
_ So, what are you gonna do ?
_ Have pop corn. Sit on my sofa. Enjoy the show."
Entre la crise climatique, les extinctions massives, les pandémies, les guerres nucléaires, les invasions, les crash boursiers et la montée des nouveaux fascismes, il n'y a pas beaucoup de raisons d'être optimistes pour l'espèce humaine. Mais si on se focalise dessus, on finit par ne plus penser qu'à ça au lieu d'essayer de vivre au mieux les instants qu'il nous restent avant de passer de l'autre côté du voile.
Je me souviens d'une parabole d'un vieux maître taoïste qui disait "seul t'appartient le moment dans lequel tu es." Bon, j'avoue que c'est un principe que je n'arrive pas vraiment à appliquer, mais j'essaie. Le détachement, ça peut avoir du bon. De même que vivre en accord avec ses principes et ses envies.
Honnêtement?
En 2020, ce que j'avais construit d'extérieurement constatable s'est viandé la gueule. J'ai perdu quelques illusions au passage (peut-être temporairement). J'ai perdu mon boulot, ma stabilité financière, mon appartement, mon couple, et beaucoup de confiance en moi. Je suis extrêmement frustré de ne plus pouvoir faire sans m'inquiéter tout ce que je faisais avant en le tenant pour acquis et évident, et qui consistait souvent en des activités sociables.
Je suis profondément inquiet. J'ai peur. Je suis très frustré. J'ai vraiment du mal à me projeter, et j'ai l'impression de vivre un peu toujours dans l'urgence. Plus de paix intérieure qui dure un peu. Je sens beaucoup de crispations.
Par contre, je me suis rendu compte que j'avais tendance à avaler sans réfléchir les paroles du Gouvernement. A pointer du doigt, à accuser. A vouloir punir. Comme un bon soldat de plomb. J'essaie maintenant de me poser un peu avant de juger de façon hâtive, et de prendre conscience de mes biais cognitifs.
Je fuis/me protège autant de possible, encore plus qu'avant, par rapport aux actualités.
Je crois cependant que le premier confinement m'a permis de voir les choses en face : mon couple, si il l'avait un jour été - ce dont je doute - , n'était pas viable. J'avais accepté de cocher des petites cases en me contentant d'au final vraiment peu.
Il y a une chose que je n'ai plus en moi : le malaise généré par ma petite voix intérieure, qui pendant tout ce temps, m'a dit : "Tu es sûr que cette cage, elle est faite pour toi?". Je me suis rendu compte que je ne me sentais plus libre d'exprimer ma fantaisie. Alors j'ai peut-être beaucoup perdu, et peut-être que les choses vont encore empirer, mais cette chose en moi, je l'ai retrouvée, je la chéris, et je l'aime au quotidien. Et j'ai décidé de la cacher le moins possible quand je chercherai à nouveau du boulot. Pour que l'on ne recrute plus un certes très bon acteur et stratège, mais plutôt moi.
(@Nevromon, magnifique ta déclaration d'amour à "cette chose en toi"!)
Ce qui m'effaie le plus dans tout ça, c'est qu'il est envisageable que se soit ouvert une ère où ces pandémies seront monnaie courante.
Et je partage ton avis @Jane, pour les plus jeunes, ce climat anxiogène, au mieux, laissera des traces profondes, au pire, sera le lot de toute leur vie... Quoi qu'il en soit, cette façon de les avoir culpabilisés est hallucinante. Pour schématiser un peu, si sa grand-mère venait à décéder du covid, mon fils de sept ans, désormais, pourrait avoir à s'en imputer la responsabilité toute sa vie. Super les publicistes sur ce coup-là! 🙁
Les gouvernements tâtonnent, nous aussi. Et je regarde avec le même dégoût les voisins qui fustigent ceux qui ne portent pas de masque dehors (débilité profonde de gens se promenant masqués en pleine campagne 😶 ) et les jeunes ou moins jeunes qui ont décidé qu'ils étaient au-dessus de tout (ceux qui ignorent constamment le bien commun, en bagnole, dans les lieux publics, dans les files d'attente... bref, les gros cons au-dessus des lois) et qui ne portent même pas le masque dans les transports.
Choper le covid n'a vraiment pas l'air bénin dans un certain nombres de cas. Les libertés en prennent un bon coup sur la tronche, les gens dépriment, l'avenir semble bouché... Moi j'essaie de rassurer le mieux possible mes proches, mon fils en particulier. Et je continue à rêver d'une vie plus simple, j'ai toujours autant envie de bousculer ma vie, ni plus ni moins. Mes objectifs n'ont pas changé.
Et bien, je confirme: j'aime vous lire, et ça, ça fait partie des plaisirs de l'instant.
Merci @leon71,@Clive,@Merlin,
@Nevromon,@juliette...
Je ne suis pas taoïste, mais je crois savoir vivre l'instant, par nature (je n'y peux pas grand chose, et je ne fais aucun effort) . Mais lorsque je me penche et que je regarde ce qui se trame, j'ai le vertige, et même un peu la nausée. Comme si on arrivait au bout du bout sans y voir la fin.. (et oui @Merlin quand je parle de cette pandémie, je parle aussi de tout ce que tu énumères comme joies latentes... , pour moi c'est un tout très lié )
Et ce que j'aime dans ce que vous notez, c'est cette lueur qui revient sans cesse (ou peut être je la sélectionne sans le vouloir vraiment..)
J'espère juste que ces enfants, ados, jeunes adultes, ne seront pas porteurs d'un autre "virus"de toute autre nature, mais aussi invisible et tout aussi sournois ..
Ah ! merci à vous pour ces mots partagés, pas si sombres au final, et viralement réconfortants 🙂
@Jane,
Je m'excuse pour ma réponse un peu "patate" et "laxiste" (je ne trouve pas le bon mot).
C'est du second degré. Mais ni pour moquer ni pour blesser.
Quelque part, j'admire quelqu'un comme Greta Thunberg. Elle n'est pas résignée, elle se bat, elle veut secouer les choses, provoquer des prises de conscience.
Pour ma part, je prends le chemin totalement inverse. Porter toute la misère, toutes les injustices du monde ? Il y en a beaucoup trop pour une seule âme. J'ai pris, comme beaucoup ici je crois, à vous lire, le parti de me changer moi. Je fais mon introspection. J'apprends à me connaîre. Et même à m'apprécier ("c'est une révolte ? Sire, non, une révolution). Et j'essaie, comme beaucoup, de profiter, des petits instants de bonheur, des petites choses, je réapprends à me laisser surprendre, par un rayon de soleil, une fleur, le sourire d'un bambin, un petit clin d'oeil du destin...
Et pour moi, il n'y a pas de combat plus "important". Evidemment, j'essaie aussi de changer des choses. Trier des déchets, j'ai plus de voiture depuis trois ans bientôt... tout en continuant à faire des choses ubuesques (oui, j'ai une baignoire dans mon nouvel appart, et je me fais un bain de temps en temps).
Je crois qu'on a toujours, vécu, dans des angoisses du futur. De vraies angoisses à la veille des 1000 ans, renouvelées pour les 2000. Et on a vite oublié l'escalade aux armes nucléaires, avec la fin de l'affrontement entre USA et URSS (alors qu'il s'agit d'un danger assez immédiat). Et la planète a déjà connu des cataclysmes. La vie, toujours, est repartie, d'une façon ou d'une autre, et elle continuera.
J'étais dans ma librairie "ésotérique" le week-end dernier. Je voyais une Miss qui avait acheté des piles de piles de bouquins en tous genre, et qui partait dans un discours assez surréaliste avec la vendeuse, du genre "non mais il faudrait pouvoir intervenir sur les structures politiques, pour changer des trucs du système..." Je lui ai gentiment glissé un "heu Madame, je vous recommande juste une lecture... Don Quijote de la Mancha. Des fois, ça fait du bien de revenir aux classiques." Genre, Miss, arrête les combats contre les moulins à vent. Ce que tu achètes ici, ce que tu lis, tu l'intègres ? Tu en fais quoi ?
Après son départ, je me sentais un peu con, un peu hautin, mais la vendeuse m'a regardé et m'a dit que j'avais fait une bonne suggestion (pour un bouquin qu'ils avaient pas en stock et qu'elle est allée chercher ailleurs en plus), et ça m'a rassuré.
Ce que je sens chez toi @Jane, c'est une profonde et furieuse envie de vivre, pour toi, pour tes proches. En simplicité, en authenticité, dans le présent. Je crois que l'essentiel, est là.
Merci encore @clive,
Une personne m'a répondu en MP, et voici ce que je lui ai répondu, et qui je crois résume bien ma pensée, ça n'amène aucun grand discours, c'est juste posé là :
"Je ne me comprends pas parfois, mais je me préfère ainsi 😀 Je lance un truc un peu sombre, on me promet du pas beau, et moi, ben comme d'hab, je ne vois que la lumière qui passe au travers. Ça doit faire un peu débile, mais attention, debilette assumée aujourd'hui 🙂
Même toi ici, qui pense me faire sombrer de l'autre côté, ah ! Tu n'y arrives pas !
En fait je crois que le secret, s'il y en a un, c'est de croire en l'humanité, et chaque réponse, des uns et des autres ici, fait partie de cette humanité. Comme un petit édifice. Vois tu ?
Alors oui, on va droit dans le mur, je côtoie ça chaque jour, ça n'est ni beau, ni joyeux. Mais il suffit d'instants suspendus, comme l'écrit merlin, savoir en profiter, pour que j'y vois le beau..
Chuis un peu allumée non ? C est ce que me disent mes garçons à chaque instant passé avec eux ?"
Voilà.. Si vous saisissez l'idée, tout y est ! 🙂
@clive,j'aime bien les réponses patates et le laxisme parfois😀
@Merlin bin oui !! C'est le bordel, ce que tu dis est vrai, mais qui est responsable de tout ce chantier ?? On en revient toujours à ce fameux 1% de grands grands .. grands Malades qui décident de tout dans ce monde, qui kiffent de diriger les foules, en choisissant sciemment de leur vendre de la merde sous toutes ses formes et que surtout personne n'ouvre trop sa gueule .... bosse, consomme et crève.
Seulement leur pouvoir est un gigantesque chateau de cartes .... car quand les bourses vont se casser la gueule pour de bon ( aucun doute là-dessus ).... que les peuples refuseront de rembourser les banques comme la dernière fois ( on n'a pas réglé le problème depuis le coup de la Grèce, mais on a bien raqué ) .... on va bien se marrer ... Les Grands Malades se calfeutreront dans leurs abris anti-tout, et l'argent ne sera plus un problème car devenu inutile. Ça tient à peu de choses .... et au rythme actuel des fermetures de boites dans tous les secteurs ... y'a de moins en moins de gens pour alimenter ce système financier basé sur la consommation des masses. Mais on s'en remettra hein ?!!
Bon stop, je deviens trop sérieux et je m'emmerde moi-même 😄 😄
Entre les Grands Malades et les divers fouteurs de merde de bas étages, il y a une majorité de belles personnes qui veulent la lumière, pas le côté obscur ... c'est pour ça que je suis optimiste, même si chaque jour je dois lutter pour réussir à sourir tellement ça me file la nausée ... je prends un repère à l'horizon et je le lâche plus .... et parfois je croise un instant suspendu, et la vie est de nouveau belle ... 🙂
Je vois ça comme ça, ça n'engage que moi 🙂
@Jane : Tu n'es pas "débilette". En quoi l'espoir, l'empathie, la bonté, ce serait "débile"? Si on regarde l'étymologie, la débilité, c'est censé être de l'infirmité. Et moi, j'y vois de la force (pas incompatible avec infirmité, d'ailleurs, voire au contraire souvent liées) !
@leon71 : On peut être en colère et optimiste, je pense.
Pour ce qui est de nos enfants, chui pas inquiet non plus .... ils sont armés pour la suite, ils ont les bons outils ..... ils attendent gentiment, les yeux perdus dans leur smartphone 😱 😱 🙄 se foutent de pas mal de choses, vu l'ambiance qu'on leur propose ... mais en tout cas y'a de la lumière !! lls sont prêt à reprendre le flambeau !!! A nous de les faire rêver, ne sombrons pas dans le consensus ... genre " on n'y peut rien mais keskonss' plaint ! " ...
@Nevromon oui je confirme 🙂 et je pratique 😉
@clive YES !!! Let's enjoy the show !
@Leon71 je ne suis pas entré dans les détails parce que j'ai déjà exprimé à de nombreuses reprises sur ce forum ce que je pense de la question :)
Je ne crois pas en l'humanité, mais je crois en ceux que j'aime. Hommes, chats, arbres... Pour le reste, j'essaie d'équilibrer entre ce que je "dois" faire (par inquiétude, pour avoir un peu de paix sociale... par paresse aussi parfois, je le reconnais) et la poursuite de mes rêves. Je regarde à peine les nouvelles du monde de temps en temps, pour me persuader à nouveau qu'il n'y a pas d'amélioration en vue, et je retourne m'occuper de mes espoirs proches, ceux où j'arrive à me sentir utile.
Pour mes enfants... Je pense ne pas être plus inquiète que n'importe quelle mère à n'importe quelle période de l'humanité. Et sans doute beaucoup moins qu'un grand nombre d'entre elles. C'est déjà ça...
Si une chose est certaine, c'est que personne ne peut prédire l'avenir. Certes, tous les voyants sont dans le rouge, à tous les niveaux.
Mais ne serait-ce pas ça la chance de l'humanité, que tout s'écroule, que les ailes meurtrières des moulins à vent multinationaux s'arrêtent enfin de tourner, que l'indusriallisation stoppent son carnage, que le tourisme cesse et laisse la place au peu de vies qui restent, etc, etc. Le plus tôt sera le mieux.
Les catastrophes en chaîne (climatiques, sanitaires, etc) engendreront des désastres sociaux économiques, des guerres civiles et des crises migratoires d'une ampleur inédite.
Plus les choses tardent et pires les conséquences seront cataclismiques. Ce qui serait bien, c'est qu'il y est quand même quelques survivants.
Optipessimiste.
En cette période, j'essaye de voir la vie comme elle est, c'est à dire toute la bouteille à moitié vide et à moitié pleine. Et la bonté, l'émerveillement, l'espoir, l'amour existent sans faire parler d'eux face au brouhaha de la bouteille toujours à moitié vide.
Je ne sais plus qui a dit : du chaos nait une étoile.
(Voilà la meilleure réponse à balancer à la tronche du pessimisme qui essaie de grignoter mon cerveau ! Merci @Nevromon 👍 )
@Nevromon
Mais non, c'est toujours la bouteille qui est deux fois trop grande. 😋
@Hatchepsout
Nietzsche a dit "Il faut porter du chaos en soi pour donner naissance à une étoile dansante". Il existe plusieurs traductions mais c'est ma préférée.
(de rien, @elsbzh : Peut-être que j'ai trouvé mon PROJAAAAAAY : créer une start-up fournisseuse en éléments de langage, spécialité équilibrisme conceptuel? 😋 )
@Bouhh : Sans instabilité latente, comment créer en effet la déstructuration potentiellement créative, en effet?
On a trouvé récemment que même le vide avait de l'énergie, et n'était donc pas totalement vide... 😬
J'ai peur de la montée d'agressivité et de violence que je ressens autour de moi. Je ressens le monde sous une telle tension...
Et je me concentre à préserver l'insouciance de mon petit.
Toute crise est annonciatrice d'un changement. La question est de savoir si le bouleversement que l'on perçoit plus ou moins distinctement sera collectivement voulu ou subi. Bien sûr, notre cerveau, qui aime fonctionner à l'économie, a tendance à être réfractaire au changement perçu comme anxiogène. Il faut bien pourtant que ce rouleau compresseur que nous avons forgé cesse de broyer le vivant. De gré ou de force nous y serons contraints parce que la nature finit toujours par réguler le désordre.
Depuis ses débuts, l'humanité a relevé des défis qui ont failli plus d'une fois l'anéantir. La survie est la force de notre espèce, ce que le confort de nos vies nanties et l'abondance matérielle a émoussé temporairement. Il faut certainement s'attendre à des pertes lorsque l'ancien monde finira par être emporté. C'est le prix de tout déclin. Toutefois, un monde nouveau restera à bâtir pour ceux qui restent. Nous ne serons peut-être plus là : nous sommes sans doute déjà, sans le savoir, les vestiges d'un monde qui se meure lentement.
Mais j'ai foi en la capacité adaptative de ceux qui viennent après nous. Gageons qu'ils sauront réinventer une nouvelle façon d'être au monde, forts des leçons douloureusement apprises.
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