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- L'attirance asymétrique - 1
"Son désir, aussi grand, aussi volumineux pour celle qui l'aurait fait basculer dans les tréfonds de l'amour, n'était finalement que le mirage de chair d'un fantasme, irrésolue, irrésolvable..."
C'étais par une fin d'après-midi claire de 2014, sortant des cours d'arts appliqués, que je découvris avec surprise et un intérêt visuel, l'image de cet fille( octroyant lui la lettre Y.), au teint âcre, chevelure ondulée noire, yeux en amande, chemise à carreau rouge, jean skinny noir, paire de vans old school abîmée et salit par l'usage excessif de sa propriétaire...qui attendaient à la sortie de l'établissement, son amie.
Ex-Ami de longue date d'une ex-amie (que l'on épinglera de l'acronyme L.), autocentré, égocentré, et partisante inconsciente de la théorie selon laquelle, les êtres qui ont la bénédiction de croisée son chemin lui doivent allégeance et totale dévotion (j'y reviendrai dans quelques instants), qui elle-même est une amie d'un camarade de classe ( nommons le F.).
J'aperçu chez cet personne (Y.) une profonde timidité, un admirable silence, qui n'embarassait pas les longues tirades entre les deux Gémeaux de signes, L et F ( oui, car dans cet histoire, les signes ont un rapports particuliers avec les événements qui presideront par la suite ^^')
Et dans ces instants badins dans le métro (décidément, à croire qu'un chemin étroit et mystique se manifeste et prend forme uniquement dans ce paramètre fastidieux, haha :')
Entendant la sonnette d'alarme prévenant la fermeture, et dans la même synchronisation décalée, nous nous aperçumes que nous étions arrivés à la bonne station, et de ce fait, par une espèce de coercition mentale, nous nous precipitâmes vers la sortie, Y prenant le pas, et me bousculant dans la foulée, je fus le dernier, et au dernier instant de la sonnette d'alarme, et de la fermeture des portes, j'entrepris d'effectuer un plongeon vers la liberté, m'extirpant des odeurs et des pourritures de ces ferrailles causées par l'homme...
Dans une adrénaline m'étonnant moi-même sur l'instant, je décris l'événement à mes compagnons de route, et à la stupeur qui m'aggripa de la déroute inopportune que m'avait infligé Y dans ce passage informel, tout en ricanant et nous marrant de la situation qui venait de passer (maintenant que j'y pense, cet instant, ce moment reflète, ou reflétait parfaitement l'idée que je me faisais d'avoir des amis, des individus fidèles à la notion d'amitié et de sincérité, mais évidemment, la réalité est tragique, ce n'étais qu'un modèle de la naïveté et de l'irresponsabilité dont j'ai fais preuve de voir et reconnaître la réalité de l'existence et des instants logiques dans le monde du point de vue social...)
Aussitôt, nous rentrâmes chacun de notre côté, de façon distincte, plus tard dans la soirée, dans ma chambre, je reçu un message de L, qui m'annonça que Y m'aurait trouvé "mignon" lorsqu'elle me vit ( alors évidemment, et depuis que je sais ce que je suis, c'est d'autant plus compréhensible, mais pour l'époque, 19 ans, je ne décodais pas correctement les signes d'intérêts, et de ce fait, je me suis fais avoir, par ce mot, qui a été mal interprété, mal analysé de ma part, et plus tard à mon insu, qui avait en réalité les atours d'un complot et d'une manigance orchestrée par L, avec l'appui de F.
Par cet nouvelle, j'étais forcément heureux, et d'attitude impatiente, puisque moi-même, j'avais eu un intérêt visuel pour cet fille, Y, et je souhaitais la découvrir et évidemment, sortir avec elle, sauf que bon...euhm la définition de "sortir" avec elle à cet époque, n'est plus forcément la définition de sortir que j'aurais désormais, en tout cas certains paramètres, certaines options seraient à ajoutées, on va dire...
Donc, par le biais de L, qui me demanda si j'étais intéressé par elle, demande auquelle je répondis oui, me confia donc son numéro de téléphone, ainsi que son Facebook ( oui, à l'époque Facebook avait encore le bon rôle hein, dans la monarchie dominante des réseaux sociaux, talonnée par Snapchat, puis Instagram, qui reprit quelques années après les rênes du pouvoir , bien que Facebook équivaut à Instagram, et puis désormais, il me semble que ce serait l'application d'une certaine contrée de l'Est qui serait à la tête du marché des applications, en tout cas qui touche une bonne partie de la jeune population mondiale, m'enfin ce n'est pas le sujet, je ne donnerai donc pas mon avis sur la question concernant les dérivées que cela entraîne ^^"
Donc, en connaissance de son contact, je me précipita pour lui adresser des premiers mots ( alors évidemment, vous l'aurez compris, L a arbitrairement fait part de ses desseins à Y, donc Y était au courant que j'avais en ma possession son numéro de téléphone hein...)
Alors sans transition, je vais faire preuve d'une probité scrupuleuse, Y était froide.
Elle était glacé. Elle était d'un Zero absolue sanglant, vous savez, quand vous êtes en proie à un froid d'hiver sans délimitation qui dans la durée, vous brûle insidieusement la peau, et vous fait à la limite saigné ? C'étais ça...et pas que en message hein, c'étais frigorifiant, blessant et très angoissant, je vous le dis, je suis tombé dans un état dépressif ( enfin, elle a été l'une des precurseuses de mon état dépressif de l'époque, qui reviendra quelques années plus tard...)
Du haut de ses 17 ans, et pour la seconde attirance de ma vie pour une fille, d'elle se dégageait une froideur incommensurable, mais paradoxalement, j'étais épris d'elle, car en réalité ( bon, je peux le dire maintenant...) j'ai confondu ce que je considérai comme du "mystère" avec simplement le désintérêt pour ma personne.
Bref, donc elle était froide, et donc, dans ma non-maîtrise du language épistolaire, je recevais en retour, je cite et je caricature : "non" "peut-être" "pourquoi" "ça va" etc...
Et évidemment, comme elle n'a jamais accepté mes efforts en allant vers elle, parce qu'elle était "timide" selon les dires de son ex-amie L. Alors oui ! L, il faut que j'en parle, ou du moins que je vous en depeigne un bref résumé, cet fille, et je n'ai pas peur de le dire, ni d'appréhension, cet fille est la réincarnation même de la manipulation mentale, et du châtiment morale, à peine 18 ans, donc moi, j'avais 19 ans, et F en avait 21 ou 22, je ne sais plus, elle arrivait aisément à placer et programmer les événements et les situations selon SES désirs en usant d'un capacité très utile qui est...l'empathie ! Elle arrivait avec une espèce de supériorité de pensée et de réflexion afin d'imposer et conquérir la pensée collectif ! même en groupe, elle voulait être la tête d'affiche, être au sommet de l'entreprise sociale, qui pourtant s'était formé de façon un peu hasardeuse, avec différents protagonistes de l'établissement, m'enfin ( c'étais un établissements portées sur le domaine de l'art, du graphisme, et de la communication visuelle), l'une des meilleurs périodes de ma vie, et l'une des meilleurs classes que j'ai aimé fréquenter ( bon, on avait un formateur qui était trop intrusif avec notre professeur de français, qui semblait être non importuné à l'époque ^^" m'enfin, aujourd'hui, j'imagine que cela n'aurait évidemment plus les mêmes échos hein...)
Bref, cet même L avait une appétence très prononcées pour les signes de l'horoscope, notamment le signe "gémeaux" qu'elle partageait de façon glorieuse avec F. Qui, lui était plus "docile" dans le comportement et était corvéable et disponible pour L. Symboliquement, c'étais comme la maîtresse sortant son chien, c'est le cas de le dire, alors évidemment, je ne m'en cache pas, j'ai découvert, avec cet fille, qui pourtant avait à peu près deux ans de moins que moi, le monde de l'interdit, enfin interdit dans le sens parental pour moi, évidemment, à ses cotés, j'ai découvert les bars, j'ai découvert la "vie" nocturne selon la conception propre qu'elle s'en faisait bien sûr, j'ai commencé à fumer avec cet fille, en réalité, je n'étais qu'un récipient vide...et je me laissé remplir de tous les éléments et les substances possibles, avec une limite de tolérance, bien sûr, pour sans doute...me sentir moins seul, et être plus en liberté...comme un l'éclosion du papillon sortant de son cocon, pour enfin respirer et parcours le vaste espace qui lui est donné de voir...enfin, je m'égare, pardon ^^'
On était pour ainsi dire, ses compagnons de beuveries, et Y était évidemment là, donc je pousse les détails, quant à savoir que dans ma naïveté et mon rapport aux discussions en message interposé entre elle et moi, c'étais donc le même schéma, je ne vous apprend rien, blablabla "non" blablabla "pourquoi ?" Blablabla "je ne sais pas."
Un soir, Elle, moi, L et F, nous décidâmes de sortir dans un bar habituel, dans cet même soirée, qui pour moi, était copieusement chiant et ennuyant, mais évidemment pour mon intérêt pour Y, je faisais tout pour lui montrer que je voulais la "protéger" ahala, quel gaminerie de pensée et quel prétention dans l'objectif recherchée avec le recul 😂
À l'issue d'un jeu comme dans les habitudes de cet brillante et vivifiante L, qui adore être au centre de l'attention, elle mit en place un jeu consistant à ce que chacun des protagonistes présents s'embrassent...alors elle L commença avec Y, puis ce fût mon tour, dans un dégoût sans nom, et une colère sourde ( car je suis hétéro, et cela avait pour enclin d'entacher ma morale et mes principes, alors évidemment, libre à chacuns et chacunes d'interpréter comme ils/elles le souhaitent), F et moi, nous fîmes de même !
Et ensuite fût le moment où il était déclaré à Y d'embrasser F, et ce fût la toute première "claque" en pleine face, du moins d'un point de vue sentimental et relationnel que l'on m'a infligé, et là, vous direz-vous "mais, nous n'étions point ensemble, elle ne me doit rien, je ne lui dois rien" mais en réalité il faut se transposer dans le contexte ! Imaginer la fille pour qui j'éprouve les sentiments les plus grands, les plus beaux et les plus forts, embrassant, posant ses lèvres, et langoureusement dépose ses glandes salivaires sur ceux de mon "ex-ami" et "collègue de travail" F...
Non seulement, j'étais en colère, mais en plus j'étais en proie à une tristesse impalpable, le "mec", qui se donnait du mal pour aborder et avoir de l'intérêt pour la fille qu'il voulait aimer, qui se faisait "baiser" les lèvres devant mes yeux, alors oui, je ne le cache pas, j'étais mal...
Et dans une espèce de compassion malsaine, et une intervention maternelle, en réalité en tout cas... L aperçu ma colère et ma tristesse, car je l'exprima ( moi qui n'exprime quasiment rien en général, et qui se tait, car impressionnée par la poésie communicationnelle de l'inconnue, ou de l'incompris plutôt, elle décida que Y et moi allions nous embrasser, et le baiser langoureux que je reçu de Y a apaisé ma colère, mais nullement ma tristesse...j'aurais dis l'inverse peut-être à une époque, mais en réalité, c'étais la tristesse qui était resté...et sur le chemin du retour à pied, Y se senti...coupable...car elle ressenti ma tristesse, et elle vit que je ne souhaitais pas poser regard sur elle, j'étais...épuisé et en détresse...
On l'a raccompagna donc chez elle, et L et F s'excusèrent de la deuxième déroute de Y ( vous remarquerez ma naïveté récurrente dans ce récit)
L me révélant dans la même soirée qu'elle a voulu me faire rencontrer son amie pour que je puisse m'occuper d'elle, et que j'en prenne soin...car elle allait sous doute déménager ( ce qui en réalité n'étais qu'un euphémisme, mais à l'époque, on n'y a tous cru)
Et plus tard, dans la même soirée encore, en faite cela s'est fait successivement, creschendo, F me révèle que L est Bisexuelle, aimant donc par définition, le genre masculin autant que le genre féminin ( même si j'en avais déjà des pensées ou des réflexions sur le sujets, car quelques petits fragments d'éléments convergeaient vers cet évidence, enfin, ce serait trop long à les énumérer içi ^^")
Et dans la nuit, ils étaient à peu près 2h ou 3h si je me souviens bien, Y m'envoya un message, me disant à quel point elle était désoler, et qu'elle a agi comme ça pour le jeu, qui était débile, et qu'elle allait s'échapper, ou plutôt "se libérer" des sorties de L, F et par prolongement, moi... je lui répondis de façon assez stricte et colérique, que c'étais plutôt moi qui était désoler, désoler d'avoir essayer de voir sa singularité, de mettre épris d'elle, blablablabla, alors cela ne lui a pas "plu" et non rendu "triste" comme elle le prétendait à l'époque, elle se braqua contre moi, et demanda à ce que je ne m'adresse plus à elle, donc elle a implicitement retournée la situation afin que ce soit MOI qui culpabilise d'une situation que je n'avais aucunement et nullement créé, en réalité, cela était de l'ordre de L.
Puis, vu que je m'en étais pris à F. Dans la conversation avec Y pour avoir céder à l'emprise du jeu de cet ignoble et putassière L., Y eu la décence de transmettre mon message à F, qui m'envoya un message pour venir me dire gaillardement que j'étais un gosse et que ce n'étais qu'un jeu, et que j'allais finalement me retrouver seul, et bien qu'est-ce ce qu'il s'est passé après ? Je me suis senti coupable...et je décida d'envoyer des messages d'excuses à Y et F respectivement, vous voyez le paradoxe ou pas ?
Alors je vais m'arrêter là, sinon ce serait trop long, mais je partage ce récit car cela me tient à coeur de le partager avec des personnes qui auront potentiellement la clairvoyance et l'oeil pour discerner les enclaves et les cadenas qui sournoisement, se renfermaient sur ma personne, me mettant dans un étau, entre mon attirance pour Y, et ma capacité de raisonnement logique...
Respectueusement, je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici 🙂
La suite est surprenante dans le tragique, évidemment.
Ceci n'est pas une histoire inventées, c'est l'exactitude et la véracité dans sa plus grande pureté de ce qui m'est arrivé...
Je vous remercie tous.
Bon, j'ai tout lu, c'est toujours aussi chargé et chouette à lire.
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais cela m'a ramené à nombre d'histoires similaires (voir bien plus trash émotionnellement), moi je suis abonné à ce genre d'incompréhension. Et j'avoue que je ne pourrais pas d'aider à décripter ce bordel, je suis toujours aussi nul.
Un conseil de ce que j'ai compris de mes frustrations affectives, c'est que de se centrer uniquement sur ce qu'on ressent, même extrêment fort et pur, de me permet pas d'appréhender la situation correctement, il n'y a pas de possibilité d'action parce qu'il manque CE QUE L'AUTRE RESSENT. C'est absolument essentiel (d'où les majuscules). Cela permet d'explorer des parties de l'âme ou de la personnalité de l'autre.
On ne s'aventure que dans ce qui est DISCERNABLE, sinon le comportement est confus, on n'avance dans le noir qu'à tatons, on essayant de repérer la géographie de l'espace.
@Enfantducosmos
Bonsoir :)
Je comprend objectivement ce que vous dites, évidemment l'avis et la pensée est unilatérale, pour la simple raison que c'est le développement personnel de l'historique qui s'est déroulé à cet époque, décrit par le protagoniste principal, qui en l'occurence est moi, en même temps que le narrateur de mon récit.
Et évidemment, pour la suite de mon histoire, vous avez cerné que cela était tragiquo-affectif, néanmoins, vous aurez la faculté de croire que même avec le point de vue d'autrui qui s'accorde à cet histoire, nos points de vues seront dans la grande majorité en dissonance, pour diverses raisons, comme la posture, les intentions, la réflexion ou que sais-je, c'est même logique, le but de la communication n'étant pas d'acquiescer et de valider tous les propos de son interlocuteurs (ou interlocutrices) mais d'arriver à faire preuve de sens objectif pour tenter de comprendre les atermoiements qui ont conduits à une dissonance rhétorique...
Et ce serait même contre-productif, quand on se rappelle du comportement instinctif de l'accusée, et pour les auditeurs, et les observateurs, cela induira en eux un besoin, et une nécessité de choix d'arguments, et finalement le choix d'un acteur du récit, c'est analytiquement comme le besoin de mettre en avant les performances d'un acteur ou d'une actrice d'un film au détriment des autres membres qui pourtant avaient un rôle tout aussi important, mais évidemment on va saluer les performances du personnage principal en-tête d'affiche ^^
Mais je lis parfaitement votre pensée sur le sujet, évidemment l'histoire est asynchrone et nullement en connivence sans l'opinion des autres protagonistes...
Je ne donne que les vicissitudes de ces moments selon mon point de vue, et le ressentiment qui en émane.
@paradox
Bonsoir :)
Je te remercie grandement pour l'intérêt de mon récit qui, je pense, peut paraître facilement cynique et trivial, voir égoïste,
Il faudrait que j'apprenne à centraliser les moments importants de mes histoires sans omettre les détails important, et en esquivant ce procédé d'appesantir le contenu.
Mais ton avis peut éventuellement m'ouvrir à d'autres dimensions de la vie sociale et sentimentale que j'ignorais, si tu ressens l'envie, je suis ouvert à ta pensée, en bon raisonnement respectueux, évidemment :)
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