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Salut à tous et à toutes,
Cela fait un bail que je ne me suis pas investi à écrire un témoignage içi (rien ne m'y oblige) cela dit, c'est une besogne personnelle auquelle je me suis conforté dans mon idiosyncrasie, un besoin unilatéral, qui peut paraître à tort égoïste et autocentré, m'enfin pas vraiment, car je souhaite que ces logorrhées abscons puissent en quelque sorte, perdurer et objectivement être reconnues par ceux ou celles qui s'en sentent concerné(e)s également.
Sans transition, et en étant en quelque sorte "pragmatique" je suis dans un imbroglio constant depuis un certain temps.
Pour être tout à fait honnête et sincère, j'ai le sentiment d'être inéluctablement un individu pataud et un peu arriéré, pour ne pas dire, sans langue de bois, un con.
Pourquoi ? J'ai l'impression d'être plongé dans un déni profond, dans une inanité absolue en me rassurant avec des formules et des concepts creux et assez puériles il faut le dire...
Je suis fondamentalement quelqu'un qui aime et côtoie la solitude depuis fort longtemps, telle qu'elle en est presque devenu une compagne et une source de rétablissement de mon énergie, en revanche, elle peut dangereusement devenir une source de malheur et d'angoisse sur le long terme, elle est imprévisible, et peut amener à faire perdre le coeur et la raison, d'où ma capacité phénoménale à me désintéresser d'énormément de choses, et de matières qui pourraient me fournir le savoir et la connaissance adéquate pour m'agréger aux principes essentielles de la vie, des hommes et de la société en question.
Pourquoi ne pas combattre justement cette solitude en m'intéressant frontalement aux thématiques et sujets, comme des ouvrages littéraires ou de développement de soi, me demanderiez-vous ?
Question pertinente, et bien fût un temps, je vous aurais effectivement répondu par un mensonge, ou en tout cas par une déformation sémantique, mais en réalité la raison cardinale pour laquelle je ne m'y prête pas est dû à mon impéritie congénitale de raisonnement et à mon écartement (conscient ou non) de l'aspect de conduite du début de l'action jusqu'à son aboutissement ! (J'ignore si c'est clair) mais prenons un exemple rétroactif, si j'avais vécu dans un lointain passé, à guerroyer ou me retrouver dans un contexte imminent de bataille la hussarde, je serais sans doute le type ou le personnage qui serait gentillement en train de se débiner pour aller se promener autour du bord d'une rivière, à contempler le ciel et les étoiles, et rechercher le calme avant tout ! en gros c'est un peu l'image que je vois et la seule que je puisse vous apportez immédiatement, mais voilà, disons simplement que je n'aurais pas été le bout en train qui veut par tous les moyens se faire remarquer par la plénière, et discuter en chantonnant et en s'esclaffant, en toute franchise, et franche camaraderie, non, j'aurais plutôt été le gars esseulé, foutriquet, dont les gens à proximité auraient pu facilement se méfier et générés une forme d'hostilité à mon égard, et bien dans le contexte présent, c'est pareil ! Pour autant mon attitude n'est pas de l'arrogance ou de la prétention, et c'est cela que je dégage, du moins ce que je véhicule, je le pense, malgré moi ! alors que en réalité, j'ai simplement une peur bleue des mécanismes de pensée dans le réel ! (Je sais, c'est étrange...)
Par ailleurs, j'ai également une volonté incommensurable de musarder, de flâner, ou encore de m'intéresser à des sujets d'une simplicité infantile, car ce sont des univers imaginaires et fantaisistes qui ne demandent pas au cerveau un travail d'analyse laborieux et de longue haleine, ils sont composés d'éléments faciles à retenir et à comprendre, ça ne part pas dans tous les sens au niveau du cortex cérébral quand un mot, le sens d'une phrase, l'aspect syllogique à décortiquer, décrypter ou décoder prennent le pas sur la passion de la lecture (notez que ce que je dis là n'est aucunement une facéties ou du flan, ou encore un moyen pour moi de me trouver des excuses, ce que je révèle là n'est que pure vérité (bon la mienne ^^'), et n'empêche aucunement la porosité de continuer sa longue trajectoire rectiligne).
La capacité, qui est une incapacité en l'occurence, de se perméabiliser à d'autres activités, états ou visions est finalement je pense le caractère indubitable vers l'empire de la stupidité, de la fadaise et donc qui est à l'origine d'un début d'arriérisme ambiant, vecteur de la naissance d'une bassesse dans le verbe et le comportement, au yeux du monde, et pour soi-même ! car inconsciemment, ceux qui savent ou sont dans un processus de découverte de soi comprennent l'écart important entre leur envie et ceux du cortège extérieur, soit en l'exprimant par une forme de mépris un peu étouffé et dont on se pelotonne comme dans une couverture, soit en agissant, envers et contre tout, par mimétisme ! en fonction des situations et des circonstances (qui est le principe de se prémunir avec un masque, à fortiori quand on manque d'intelligence culturelle, mais ce n'est qu'un exemple, ce n'est pas exhaustif).
Voilà, j'ai une nouvelle fois sortie mes tribulations fastidieuses qui vont irriter certainement plus d'un(e) (possiblement, mais pas forcement, donc ne tenez pas compte de cette assertion que je m'envoie en pleine gueule à moi-même).
Beaucoup jugeront sans doute cette besogne un peu longue et exaspérante comme signe d'un défaitisme digne d'un gamin de 12 ans, je le prends, c'est pour moi, bien entendu (au cas où...)
Bon, je ne vous emmerde plus, j'avais juste besoin d'extraire une graine pourrissante dans la caboche, j'en suis "confus" HA ! C'est le mot d'ordre, con-fus ! ^^'
Merci pour l'attention malgré tout (sait-on jamais) et à bientôt.
Mickael.
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Moi aussi tes écrit m'interpellent.
La constriction mentale c'est une construction volontaire ou non ?
🤔
Bonjour,
Je t'ai lu, sans en être irritée ni exaspérée si cela peut te rassurer. Je me retrouve un peu dans ton partage, je me demande à quel point cet état peut s'apparenter avec le syndrôme de l'imposteur...
@Juliette Merci beaucoup.
J'ai parfois la crainte d'être pédant et ennuyeux, d'autant que cette besogne écrite a tous les éléments suscitant autant de l'indifférence que de la curiosité, sans doute un mélange des deux.
@Surderien c'est une construction volontaire, et selon le contexte moral dans lequel je me situais à ce moment là. Par extension, cette état de pensée reflète un chemin long et tortueux, en deçà de la date de création de ce texte. Ce n'est nullement une situation anecdotique, elle représente davantage un cycle tourbillonnant et violent, qui entraîne son hôte dans l'un des pires chemin à parcourir.
Une pincée de lamentation conjuguée à un paradigme relatif à la détresse émotionnelle. Un vague à l'âme ambiant en somme, qui forme la constriction mentale, des lianes solides et induites d'une énergie pernicieuse qui empêchent l'hôte de réfléchir à l'avenir, et à contrario baigner constamment dans un passé, qui lui projette continuellement dans la tête les éléments pourvoyeuses d'afflictions.
@Eiram Bonjour,
Merci pour ton point de vue, alors pour être tout à fait honnête, je ne connaissais pas le nom, ni la signification de ce que l'on nomme "le syndrome de l'imposteur" mais pour avoir survoler quelque peu la notion, c'est analogiquement viable, comme un reflet identique, ou quasi-identique.
La seul raison qui me fasse penser cela est le fait que dans mon cas personnel, j'ai été particulièrement bousculé et étrillé par des tentatives caustiques qui ont effritées davantage mon égo au fil du temps, jusqu'à atteindre l'acmé, vecteur d'une réclusion immédiate, et d'un refus de côtoyer le plus d'être humain possible, sauf que ce choix a un prix, l'ostracisme inconscient de la part de l'assemblée générale et de soi.
Vous savez sans doute, sans exprimer même un mot, l'ensemble des êtres vivants sont capables de communiquer par un chemin indépendamment de l'outil verbal qui représente à la fois le corps et l'esprit. L'esprit à travers le regard et les expressions permettent de percevoir des éléments et des informations qui ne peuvent être démentis, or le verbal permet selon les situations de détourner sémantiquement, de s'échapper d'une situation embarrassante sans jamais avouer la vérité, de botter en touche également, de parfumer, ou d'embellir, de jouer sur des formules obséquieuses par hypocrisie, pour parvenir à un objectif précis, l'intérêt qui prime évidemment, bon nombre de rois et souverains de par le monde se sont faits avoir par la parole, plus que les actes.
L'esprit, aussi lié au système nerveux en réalité, envoie des signaux aux corps, qui permettent à la machine de s'exécuter selon les circonstances, jugées impératives ou non, pour sécuriser l'individu et pouvoir se protéger en cas de danger.
Petite anecdote qui me fait assez rire, c'est que très souvent, lorsque je prends le métro, j'ai pour habitude de m'asseoir sur la place composée de 6 sièges, près de la fenêtre d'une des voitures de cette dernière, j'ai pu remarquer empiriquement que lorsque le métro s'arrête à chacuns des arrêts de son parcours, pour faire entrer des voyageurs et en faire sortir selon les points de chute, la grande majorité de ceux qui croisaient le regard vers l'endroit où je me situais, avaient comme une attitude de dégoût et d'indolence par la suite, et s'en allaient vers des places aux antipodes de celles où je me trouvais, mais ce n'est pas le cas de tous (et toutes), certains ne s'embarrassent pas, et veulent simplement la place qui leur convient le mieux, en dépit de leur caractère déprimé et comprimé à l'idée de s'asseoir à un endroit aussi peu fréquentable, à fortiori quand ils/elles sont seul(e)s, ce n'est qu'une question d'impatience, sans doute, et de timing.
@Mikaa, si j'aime te lire, c'est aussi parce que je me sens parfois concernée, ça me parle.
@Juliette D'accord, je comprends parfaitement (enfin, je crois ^^')
Content que cela te parle, pour reprendre tes mots.
Je suis incompris par 99% de mon entourage grossomodo, qui confectionnent des conclusions grotesques, pensant naïvement qu'ils/elles me doivent des explications que je n'ai pas ou plus demandées de surcroît, se persuadant d'une construction mentale délirante de ma part, un esprit déformé, et un regard négatif sur le monde (bien que pour celui-ci, la vérité n'est pas si loin, mais avec un peu plus de nuances, et ce serait correct) m'enfin, on ne change pas une personne par le biais de la parole, tout comme son jugement, et la nôtre. Les actes sont plus représentatifs. Bref, tout ça pour dire que tu sors de ce lot.
@Mikaa, je sais simplement ce que c'est que de se sentir amoindri, inapte, handicapé par ses vieux démons comme on dit. Par exemple, en période de chômage, ne pas se sentir en droit d'ouvrir un livre quel qu'il soit, parce qu'on se sent coupable de ne pas plutôt rechercher du travail. Et donc s'adonner à des activités moins intéressantes, voire "régressives" à la place. C'est très pesant, et c'est un cercle infernal puisque, par la même, on perd encore de la confiance et augmente encore sa propension à la culpabilité...
@Juliette si ce n'étais que ça, et encore, il a une surabondance d'éléments de répressions qui existent et éliminent à petit feu la personne qui n'est pas taillée solidement pour se confronter à la réalité maussade.
La vie, comme elle est présente à travers aujourd'hui les spots publicitaires ou les publicités télévisées, ou encore la cadence de marché commerciale virtuel ne sont finalement que des pieds de nez fallacieux, pour induire et tromper sur la véritable apparence du paysage globale extérieur, un jeu de dupes, abouté à un courant imagé par quelques individus et actionnaires qui versent des sommes pécuniaires pour avoir davantage accès à l'intimité des uns et des autres (j'entends par là tous les moyens et ressources nécessaires dans la vie d'une personne).
Cette univers transpire l'ignominie et l'avilissement à mes yeux, salie par nous-mêmes.
Quand un être ou un individu est antinomique à l'évolution collective dans une société où nous sommes censés partir d'une base égalitaire, c'est la débandade, et le caractère désintéressé qui s'installe progressivement.
Ton exemple est très poignant...et déprimant.
Ma terrible erreur, et qui aujourd'hui me la fait coûter chère a été la fragilité mentale de croire en un univers ouvert, conciliant et compatissant, tardivement j'ai ouvert les yeux, et le cauchemar tourne à plein régime, et encore, je n'ai pas encore reçu le pan cognitif me permettant d'assembler définitivement les morceaux pour reconstituer la fresque, cela dit, j'observe, j'entends et je perçois le mal qui ronge cette planète tous les jours, du matin au soir, les réseaux sociaux sont très informatifs de la turpitude et le chaos cinglant qui existe, instaurés par les renfrognés qui n'hésitent pas à invectiver et se montrer acerbes avec tous le monde, et les prétendues petits êtres fragiles et diaphanes qui ne s'abstiennent pas d'exactions verbales et de jurons pour parvenir à valider leurs allégations, bon je vais pas étaler, mais c'est horripilant, horrifiant et malodorant. Tu sais, même si des actes éventuels non effectués sont caractérisés comme irresponsables, sans qu'on le dise, ceux-ci ne sont en rien (je le pense et le crois) des raisons suffisantes pour sciemment saper le moral de quelqu'un (il le fait déjà tout seul, alors c'est un exercice superflue, à mon humble avis ^^').
La confiance est ébranlée constamment dans ce monde du revêtement et du paraître, entre les moqueries, les quolibets et les cyniques désinvoltes... seuls les plus pugnaces s'en sortent sur le champs de bataille, les plus apathiques et veules encaissent de lourds dégâts, qui peuvent avoir des conséquences irréversibles.
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