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- La loi de l'ombre noire capuchée
Bon !
ça fait un moment que je voulais partager quelque chose avec vous, voyez cela comme une confidence perdue d'un jeune homme éperdu (je ne suis pas si vieux, même si je commence à me découvrir quelques poils blancs sous le menton et le sommet du crâne) qui a la maladresse de sa propre suffisance en rapport avec ces propres convictions, et qui manquent de l'ajustement extérieur délivré par la neutralité.
À noter que je suis tout de même un peu embarrassé d'écrire ce narratif parce que j'ai la crainte de passer, même pour moi-même pour un simple raconteur d'histoire qui se ruine dans ces illusions, m'enfin comme je te l'avais dit @Aquila, voici tout de même la petite histoire que je t'avais annoncé en amont dans Le vide qui ne connait pas de fin.
J'ai fais un rêve, ou un cauchemar, ou un songe comme ma "pieuse" de mère à tendance à le dire il y a 3 ans, donc nous étions en 2020, j'ai pour habitude de ne pas retenir ces détails car cela m'embarrasse et la première fois que j'en ai parlé à l'extérieur dans un contexte social où ça jouait aux cartes, on m'a ri au nez, de là j'en ai été vexé, pour ne pas dire dégoûté, mais c'étais il y a longtemps alors, et puis progressivement, j'ai moi-même VOULU ne plus faire attention à ces projections qui ne sont à mon sens qu'une construction par fragments d'éléments visuels dans le réel que le cerveau rassemble pour créer une histoire et aider l'idiot réceptacle que je suis à dormir, mais celui-ci de projection m'a marqué et même un peu...terrifié.
J'étais dans un endroit qui me semblait familier, un lieu transitoire composé d'une longue route donnant vers la prochaine ville à l'orée d'un bois définit par une multitude de chênes, de hêtres et troncs d'arbres en tout genre qui se constituaient tels des géants se dressant à la verticale, sauf que dans ce rêve, il faisait nuit, une nuit plus noire que le charbon, plus noire que l'onyx, plus noire que le fond d'un puit, (seule la pleine lune brillait dans le ciel, aucune étoile ni satellite détectable, comme si rien n'existait plus), le bruit des feuillages et des branches qui composaient les arbres ne firent de bruits.
Le temps semblait figé, stoppé involontairement, pour amplifier l'incompréhension et le doute de cette situation, je me sentais observé, épié même, tout à coup une brume inquiétante se manifesta au lointain derriere mon dos et sembla se diriger vers moi, l'inquiétude alors qui m'envahissait laissa place finalement à la panique.
L'air effrayé, le froid environnant glaçant mes doigts, les arbres semblant m'observer par leur ombres qui semblait vivantes, je me mis donc à courir sur un trottoir qui cheminait et prenait la direction de la route pour échapper à cette brume qui s'avançait lentement, mais assurément.
Chose étonnante, alors que j'avais la sensation de courir en direction de la ville et donc d'avancer, guidé par l'unique lumière de la lune qui semblait me suivre, je me rendis compte quelques minutes plus tard que je n'avançais pas, et que en réalité (paradoxe absurde contextuel) je stagnai, comme un marathon auquel on participe chaque année et durant lequel on pêche en permanence, je me suis senti vide, anéanti, et j'essayais de reprendre mon souffle, bizarrement je ressentai les sensations physiques de l'effort, j'avais couru, et j'avais les foies.
Tandis que je me tuais à reprendre dans une panique bordélique mon énergie pour me relancer dans une course folle, je me retournai pour jeter un coup d'oeil sur l'évolution de cette amas nuageux et constatai que la brume avança toujours dans ma direction, comme si elle fût téléguidée comme une arme vivante et vorace, son nuage épais effaçant le reste de la route et même de l'ensemble de l'horizon opposé qui avait disparu, et dès que j'ai retourné mon visage à l'endroit, vent debout se dressait cette entité, vêtue d'une longue robe noir à capuchon, un noir d'une noirceur absolue, je n'avais jamais vu ça de mon vivant, et dont je pouvais deviner les formes du vêtement qu'il portait, caché et camouflé par une haute capuche qui ne laissa entrevoir aucun bout de son visage, comme si le néant l'habitait, je précise un détail rasoir mais cette chose était grande, je mesure 1m90, donc cette chose imposante mesurait sans doute 2m30 ou 2m40.
À ce moment là, ma peur était si grande que j'ai immédiatement par réflexe décidé de baisser la tête, ignorant si je ne pouvais plus bouger à cause d'une action quelconque de cette entité ou seulement par mon immobilisme propre, puis soudainement, cette entité je ne sais pas comment ni de quelle manière, m'incita à jeter le regard sur elle, c'est alors que je me suis découvert des larmes et des morves d'enfant épeuré qui commencèrent à couler des mes yeux et de mon nez, j'avais froid, de cette chose émanait le froid, une aura frigorifiante s'en échappait et je voulais par tous les moyens partir.
À ce moment là, moment qui pourrait paraître résolument insensé puisque nous sommes dans un contexte illusoire de rêvasserie au allure de cauchemar mais je me suis mis à penser, et j'ai pensé fort à ce moment précis en faisant raisonner ces phrases suivantes dans ma tête "fais ce que tu veux de moi, après tout, je n'ai plus de libre arbitre, je suis à ta merci, alors finissons-en", et là pendant quelques secondes, fort de l'obscurité et du silence environnant, l'entité sembla me jauger, ou m'examiner dans un silence qui ferait chanter les cadavres, moi essayant de détourner mon visage d'elle en larmoyant, chose impossible, alors elle se mit à entrer dans ce que j'appelle une phase de communication, mais je ne comprenais rien à ce qu'elle disait, elle me parlait dans un langage qui m'était inconnu, cet instant m'a amené à cesser de pleurnicher comme un bébé, je commençai à lui dire que je ne comprenais rien à ce qu'elle me racontais, mais rien n'y faisait, elle déroulait, déroulait, voyant les mouvements des manches de sa robe suivre son message comme gestuelle l'accompagnant, à croire qu'elle avait pour tâche de me délivrer son contenu, peu importe que je le comprenne ou non...
Donc pendant ce qui semblait être un discours de deux, trois, quatre minutes, cette longue ombre noire de taille imposante me transmit son message, puis sans savoir comment encore une fois me céda un sac sorti de nulle part, tout aussi noir qu'elle, qui semblait presque disparaître dans l'obscurité ambiante, seule la lune était présente dans le ciel qui paraissait inhabituel, et j'ai demandé après avoir retrouvé la faculté de parole (alors que je ne pouvais pas jusqu'alors) à cette chose qu'est ce que c'étais que ça et que me voulait-elle ?
Elle se tut, puis me fit signe d'un hochement vif de la tête de regarder derrière moi, je me retournai pour remarquer avec froideur que la brume avait bien avancée et venait toujours vers moi, puis à l'instant où je décidai de regarder en face de moi, cette entité avait simplement disparue ! Plus aucune trace d'elle, rien, elle n'a laissé que ce sac noir décrit en amont au sol sans savoir pourquoi.
Puis machinalement et sans intervention de la raison et de l'intelligence, j'ouvris ce sac, pour voir se découvrir devant mes yeux un fusil, avec inscrit dessus un initial à l'écriture inconnue, je le pris des deux mains, j'étais paniqué parce que la brume était à quelques pas desormais de moi et en même temps terrorisé par ce que je tenais dans les mains, alors après un bref moment de réflexion, émotion totalement malmenée et chamboulée par tous ce qui m'étais brutalement présentée de façon continue, l'instinct pur, l'instinct pur et dur de lucidité m'emmena à déposer ce fusil au sol et à me mettre à courir sans demander mon chemin, sauf que tout à coup là brume s'est mise à accélérer, finissant par m'atteindre alors j'ai poussé un hurlement puissant, et j'ai ouvert les yeux, tout en transpiration, pris encore de panique et j'ai dans les premiers instants allumé sans crier gare la lampe de chevet posée sur mon secrétaire.
Pour ainsi dire, cet événement portant le masque de la réalité, que j'ai vu, que j'ai vécu en rêve ou en songe je ne sais pas comment l'appeler m'a foutu les jetons, c'est le cas de le dire...
Bref, le récit fût long, mais voilà le tableau, j'aimerais savoir qu'est ce que vous en pensez, tout en félicitant ceux/celles qui ont réussit à arriver jusqu'ici, j'ai délivré de long en large cette anecdote issue d'une réminiscence cauchemardesque étirée en longueur, mais explicitement c'est l'histoire dans son intégralité.
@Aquila, je suis curieuse de savoir ce que tu en penses, et puis voilà c'étais un témoignage que je souhaitais également partager pour peu que cela intéresse les regards et yeux curieux.
Prenez soin de vous.
Mickael.
Merci pour ton histoire .
Je n'y connais quasiment rien en rêve et souvent je choisis ce qui m'arrange dans les diverses interprétations , surtout quand ça m'apaise l'esprit ...
En général il faut le raccorder à des faits de vie , ce que je lis , une ombre noire , un enfant apeuré , une lumière ...
Si je faisais un tel rêve ou cauchemar bah j'aimerai a penser que je suis en pleine évolution , que je " tue" l'enfant meurtri en moi et que j'ai peur d'être la personne que je suis , que je découvre peu à peu .
Mais je ne suis ni psy , ni interprète use de rêves !
Salut @Mikaa
Tout d'abord, le meilleur interprète de ton rêve, c'est toi même.
Sinon, concernant ce cauchemar, je peux te dire ce que j'en pense mais mon interprétation se fera à l'aide de mes croyances.
La route symbolise ton chemin de vie.
La forêt, la nature, peut-être ton côté sauvage.
La nuit, c'est l'inconnu, le mystère l'insondable.
Tu cours et finalement, tu stagnes, possibilité qu'à cette époque,tu fournissais beaucoup d'efforts pour atteindre un but mais en vain.
Évidemment, cette forme noire, imposante me fait penser à la Mort. Mais elle n'est visiblement pas ton ennemie, elle essaie de communiquer avec toi et te laisse ce sac. Ça peut aussi représenter une facette de toi même que tu n'appréciez pas et que tu rejettes, voire que tu détestes.
Ce qui pourrait expliquer la raison de ce fusil: détruire, évidemment symboliquement , ce côté de toi même qui te fait peur.
La brume serait la confusion de tes idées en 2020.
Il est important que tu te souviens de ton état d'esprit, tes rencontres, les choix que tu as dû faire à ce moment là.
C'était il y a presque 3 ans, tu as évolué.
Souvent, les rêves sont des révélateurs de nos états d'âme.
Je pense que ton rêve indique un moment clé dans ta vie: un choix important, une métamorphose.
Bonsoir,
Pas formé en psychologie, mais en cours de psychanalyse moi-même et quelques lectures sur Jung^^
Petite analyse rapide personnelle :
Cela me fait penser à un souvenir d'enfance...
- Les arbres = les grandes personnes
- Courrir sans arriver à partir fait penser à un phénomène de traumatisme.
Lors d'un trauma, devant un évènement qui dépasse les limites de ce que l'on estime vivable à ce moment là, il y a 3 possibilités : 1) fuir, 2) combattre, 3) subir (celui-ci donnant le traumatisme, l'énergie provoquée n'est pas utilisée mais doit être contenue, faute de pouvoir s'extérioriser par la fuite ou le combat).
- le froid = évidemment le manque de chaleur affective
- le sombre, la brume, et le grand personnage sombre = d'après certaines lecture de Jung je dirais la mère, ou en tout cas une représentation maternelle (un repère affectif féminin).
- le fusil = évidemment le phallus (en psychanalyse c'est une évidence), et en le reposant en étant terrifié = la crainte de la castration ; et si je poursuis ma logique : devant la terreur de la mère qui revient (la brume) je préfère "perdre" symboliquement le phallus plutôt que de devoir l'assumer devant elle, et fuir sans l'avoir (pouvant se traduire dans la vie présente comme un manque de masculinité ou une difficulté à définir sa propre orientation sexuelle).
Bon, c'est très psychanalytique tout ça... Mais c'est un peu mon dada en amateur^^
Je précise bien que c'est une analyse subjective, strictement personnelle, et s'appuyant simplement sur les éléments cités, je ne préjuge en rien de ce qui pourrait te constituer toi-même.
Belle soirée 😉
.
Peut-être qu'il s'agit d'une expérience de catharsis: une sorte de descente aux enfers, un voyage dans le bas astral ?
Mais elle semble incomplète par ce réveil brutal en allumant la lumière...
Après, les messages qu'on en tire sont personnels et viennent parfois tardivement et par "bribes" progressivement en ré-explorant cette expérience qui déclenche la suite.
Peut-être que ton témoignage ici allumera, te fera accéder, à d'autres éléments lors d'un prochain voyage-cauchemar ou rêve éveillant ?
On peut explorer cela en franc tireur solitaire, au risque de s'y perdre, ou faire partie d´un club d'allumés...
😅
Mon avis : souvent il faut voir les rêves en série, une partie pouvant faire obstacle à notre côté conscient, le même message revient différemment..aux rêves d après
@Sandcoeur, merci de m'avoir lu 🙂
Ce que tu me dis tiens la route, l'hypothèse d'une transition à l'âge adulte peut effectivement se caractériser dans la mise en réflexion concernant cette anecdote sortie du tiroir onirique, c'est un songe qui me fût projetée il y a 3 ans, presque 4 ans désormais alors à l'époque je sortais quand même beaucoup, je participais à des activités conviviales à l'air libre aux côtés de d'autres personnes, j'étais curieux tout en prudence et assez fébrile en sortant de mon cocon de prédilection chaleureux, ce fût aussi une année (2020) chargée en questionnement sur moi-même, mes échecs, et mon rapport à l'univers caractérisé par l'écosystème social, en train de gamberger de savoir ce qui me manquait pour être suffisamment attractif et agréable afin de me placer comme vecteur des flux naturels en amitié et en camaraderie sans recours à un raisonnement poussé à son paroxysme, juste un bon délire entre amis, c'est une raison parmi d'autres, puis possiblement les imputations dont je fis l'objet par la synthèse de l'antipathie qu'incarne autant ma mère que mon père ! ce point ne se focalisant pas et ne s'observant pas uniquement durant l'année 2020, il est un phénomène qui dispose d'une longue vie et antérieur à l'avènement de ma considération personnelle sur ce sujet.
@Aquila, salut 🙂 j'attendais patiemment que tu m'exposes ton point du vue, alors après avoir consulté tes suggestions analytiques, que je juge plausible, il y a deux ou trois points cardinaux que je souligne et qui semblent rejoindre les autres opinions que j'ai reçu içi, c'est d'une l'importance de l'abandon d'une chose, d'un état d'esprit, d'une croyance qui me sert d'artère principale (sans doute élaboré par la crainte de perdre autre chose) à la direction que j'emprunte pour garantir ce que je considère inconsciemment comme une logique viable à mon évolution et mon développement dans la vie réelle, de deux, la peur d'un inconnu, l'effroi de cette chose gargantuesque vivante et étrangère manifeste, incarnée par la brume sans doute qui manifestement et inéluctablement m'emportera vers une dimension toute nouvelle que je ne devinais nullement jusqu'alors.
Pour l'anecdote de la route, des arbres et de cette espèce de masse noir grande en pointure, je partage ton point de vue, même pour le fusil d'ailleurs, sauf que manifestement je l'ai abandonné, paniqué par la crainte et en y repensant maintenant, cette arme symbolique était peut-être ma chance de faire face à la brume ? Je n'en suis pas sûr, mais tous les éléments petit à petit s'emboîtent les uns sur les autres.
Je suis un peu gêné d'en parler, c'est une anecdote qui paraît sortir tout droit d'un film d'horreur, mais je pense que cette episode et la description synthétisée de cette séquence me permettra potentiellement de voir la vie sous un autre angle, avec une mise en perspective plus juste et plus accordé pour mon équilibre mental et vital.
Salut @Vellaune,
j'ai pris le temps de lire, de comprendre ton raisonnement associé à la psychanalyse jungienne, c'est assez intriguant, et à la fois effrayant pour moi je l'admets.
Par ailleurs, attendue que je ne me fais pas spécialiste psychanalytique, cette analyse dans sa conclusion me rappelle vaguement une analyse qui fût théorisée savamment par Freud que j'avais lu, en ce qui concerne justement le rôle symbolique phallus et la détermination en conséquence d'une psyché chez l'enfant qui développe une sorte de vulnérabilité mentale, une alerte à la considération imaginée et fantasmée d'un sexe retiré ou sectionné par l'acte symbolique d'une castration imaginaire, même si, et là c'est mon avis purement subjectif, au-delà de l'imaginaire découlant d'une interprétation infantile, la castration du réel existe et prédominent les fluctuations dans la vie d'un couple, ou dans la vie de celui qui subit cet espèce de défaut de paiement permanent, vois-tu où je veux en venir ?
Une sorte de difficulté psychique tissée sciemment en absence de compréhension des instruments érotiques ou érotisants, inhérents à l'anatomie humaine, et qui octroie ce faisant une incidence en symbolisme, mais non moins sur le réel aussi, enfin je le pense en tout cas.
Quoi qu'il en soit, c'est une analyse très intéressante, elle me fait d'ailleurs écho à une ex relation qui fût assez douloureuse.
tu dis avoir eu un souvenir d'enfance similaire, puis je te demander de m'en dire plus à ce sujet s'il te plaît ? Enfin dans la mesure du possible et si tu n'en subis pas la paresse ^^
@Surderien, bah écoute c'est fortement possible, peut-être qu'il y aurait eu plus à explorer, mais dans la mesure où je me faisais littéralement ciblé dans un espace assez creux, vide, où même le silence dans un concours d'examen d'entrée en médecine te paraîtrait plus joyeux que cet endroit dans lequel je me suis senti oppressé, et bien je n'avais qu'une idée en-tête, prendre la poudre d'escampette et me tirer de là, sauf que manque de bol, je me situais dans l'antre de mes propres incertitudes, sombre et étroit, et porté par la volonté d'en sortir sans préavis (d'ailleurs ça me rappelle que j'avais conscience que je cauchemardais ou je rêvassais à ce moment là, c'est etrange comme sensation, tu sais que ce n'est pas réel, mais tu vois, tu sens, et tu ressens).
Oui, les possibilités d'immersion supplémentaires et additionnelles peuvent peut-être se mettre en oeuvre dans ces sortes de cages mentales d'évaluations durant le sommeil par bribes comme tu dis, je t'avoue que je ne sais pas, c'est le genre de thématique qui me met dans une position indélicate et indécise, devrais-je me lancer dans l'aventure ascétique de la quête de la compréhension de moi-même ? J'y suis déjà 😅
Mais c'est un univers dont l'autoroute peut-être jonchée d'obstacles et d'entraves, maintenant cette situation remonte à il y a presque 4 ans, peut-être l'ai-je conscientisé depuis ou je me suis lentement intéressé inconsciemment à d'autres morceaux de réel digitalisés par l'esprit pour former le bordel imaginatif cauchemardesque à être projeter dans la salle de cinéma ? En l'occurence ma tête, je ne sais pas.
Hello @Mikaa.
Et cette fuite pourrait elle être une fuite de ton passé,une fuite refusant de le regarder sereinement et calmement?
Tu ne comprends pas les mots car tu ne sais pas encore quoi en faire de ce passé ?
Et le fusil, c'est une opportunité qui t'es offerte d'y mettre un bon coup dedans,de le faire comme exploser en quelque sorte, pour t'en sortir libéré de ce passé,et arrêter de le fuir.
Mais pour l'instant tu refuse ce fusil, c'est encore trop flou et trop incertain pour pouvoir t'en libérer.
Bon, enfin voici une autre version Mikaa.🙂
.
Une interprétation plus chamanique pour aller au delà de la catharsis...
L'élément clef, c'est la lune...
Sa lumière solaire, par effet miroir, t'aurait permis de voir au fond du sac...
Mais le nuage de brume atout fait pour t'empêcher de discerner...
Le temps était dégagé et tu aurais pû voir aussi l'étoile polaire, celle qui évite de perdre le Nord...
Et de voir ce qui se trouvait au fond du sac...
La brillance d'un talisman protecteur ?
Mais l'essentiel c'est que tu ais réussi à revenir chez toi, non ?
🤘
Salut @Mikaa
Le fusil, c'est la puissance. Le choix.
Tu ne l'as pas pris. C'est ok. Parfois, on n'est pas mûr pour faire ses choix.
Peut être que tu l'as déjà pris, inconsciemment, et que tu as pris telle direction.
Ou bien il était effectivement là pour t'inviter à affronter cette partie de toi, sombre, secrète, ou au contraire à fort potentiel inutilisé. Toi seul le sait.
Bonjour @Mikaa ,
Je ne connais pas cette théorie de Freud, basée sur un exemple réel, néanmoins je vois bien ce que tu veux dire. Je pense que nous avons une appréhension similaire de ce point là.
Lorsque tu exprimes l'idée que mon analyse te fait penser à une ex-relation qui fût douloureuse, tu apportes là de l'eau à mon moulin si je puis dire^^
Dans l'hypothèse que je fais d'un traumatisme d'enfance, si le traumatisme n'est pas "digéré" (psychiquement parlant) alors tu va inconsciemment essayer de le reproduire dans ta vie, et ce, afin de tenter "d'enfin" de le résoudre (ou le "digérer", pour reprendre mon expression initiale).
À noter au passage qu'un traumatisme n'est pas nécessairement un acte violent (inceste, agression), il s'agit simplement d'un événement qui sort du cadre acceptable par notre psyché. C'est pourquoi il peut relever parfois d'un événement "banal", qu'une personne pourrait vivre bien quand une autre mal.
Quant à mon idée de départ sur le fait que j'assimile ton rêve à un souvenir d'enfance, je n'évoque pas là un souvenir personnel mais plutôt que la description que tu fais m'évoque spontanément un évènement d'enfance que ton inconscient remet au travail (toujours avec travestissement et symboliques). Comme si tu décrivais toi-même un souvenir d'enfance.
Le fait que tout soit plus grand que toi (arbres, personnage sombre), également par ton expression : "fais ce que tu veux de moi, après tout, je n'ai plus de libre arbitre, je suis à ta merci, alors finissons-en" cela exprime très bien l'état de l'enfance. Un enfant est dépendant, par conséquent il ne s'appartient pas. À la naissance, nous faisons partis des êtres vivants à naître "pas finis", le parent a besoin d'être présent pour assurer notre survie. Par la suite, même si l'on aquiert de l'autonomie, nous dépendons de nos parents. À ce stade il est probable qu'un esprit lucide (type Asperger ou HPI) prenne conscience, outre les évènements, de sa dépendance presque totale, donc dans une position possiblement traumatisante, car faible et vulnérable.
Si cela se fait avec des liens affectifs peu sécures et des parents qui n'ont pas suffisamment de confiance en eux et/ou qui n'assument et n'incarnent pas le rôle de parent, alors la détresse d'être entre les mains de personnes non sûres (sur lesquelles on ne peut compter ou avoir une totale confiance) est alors terrible.
Bonjour @Vellaune, je ne savais pas qu'on étudiait encore les rêves sous l'angle du symbolisme. Je pensais, innocemment peut-être, qu'il avait été établi qu'il y avait autant de rêveurs que de symbolismes. Perso, tout ça me semble bien folklorique, même si j'ai eu aussi ma période d'interprète amateur et que je continue de trouver ça assez charmant.
Coucou @Mikaa, quel rêve oppressant, je comprends qu'il t'ait marqué. L'élément qui me semble le plus intéressant, c'est que tu choisisses de poser l'arme. Ça me semble être la seule action choisie dans un contexte où tu subis tout le reste.
Y repenser maintenant, c'est peut-être reconnaître dans ta vraie vie que l'arme t'est tendue à nouveau, c'est peut-être en effet te demander s'il n'est pas temps de t'en resaisir pour en faire usage, c'est peut-être prendre conscience de cette force qui t'a été donnée et que tu avais gardée dans un coin pour le jour où tu serais prêt à l'exercer.
Salut @Penny,
Si nous n'empruntons pas aux symboles dans nos rêves, alors quoi d'autres ?
Après sur le fait qu'il y a autant de rêveurs que de symbolismes c'est vrai, mais nous avons quand même un point commun de taille... Nous sommes tous des êtres humains 🙂
Il y a alors des constantes malgré tout...
Mais cela me ravit que tu trouves ce genre d'analyse chamante 😇
Je noterai tout de même un point important : la différence entre hypothèse et certitude.
Un psychanalyste qui n'aurait que des certitudes se trompe, alors que celui qui n'en reste qu'au stade des hypothèses aura certainement beaucoup plus raison. Seul l'individu a son cheminement et doit faire avec ses propres ressentis.
@Zozotte, salut Zo 🙂
Honnêtement j'ignore si cette séquence imprécise est d'une quelconque façon rapport avec mon passé, j'ai plus le sentiment désormais après l'ensemble des opinions récoltées que je devais faire face à la brume, et certainement que cette pseudo entité à l'allure de faucheuse était là pour me fournir l'outil me permettant de faire face à la brume, ou détruire l'aspect floue et incertain de mon existence, du moins c'est ce que je crois désormais, et donc ce qui m'amène à relativiser mon action à ce moment, autrement dit j'aurais ddame saisir du fusil et affronter mon destin... après tout cela est évidemment de la pure spéculation concernant un phénomène interne qui ne peut être résolu que par moi.
En tout cas je te remercie pour ton avis, il rejoint mon idée.
@Surderien, l'essentiel est que je sois revenu dans l'univers réel, c'est certain, même si effectivement je pense que l'instrument avait bel et bien une signification et surtout une utilité, et comme tu l'avais évoqué plus tôt, sans doute que dans cette machinerie par bribes se présentera une énième étape séquentielle qui se projettera dans cet état de conscience particulier où je serais mené à prendre une décision sans doute cruciale pour la poursuite symbolique d'une possible sublimation qui m'échappe, pour l'instant 🙂
@Vellaune Bonsoir/bonjour,
Au temps pour moi, j'ai manifestement mal compris la phrase "Cela me fait penser à un souvenir d'enfance..." elle me faisait penser à un éventuel événement personnel, alors j'ai conjoncturé que c'était le tiens,
mea-culpa donc ^^
mais effectivement la leçon qui s'en tire est finalement la conjonction de situations durant l'enfance conduisant à cette représentation symbolique, comme un signal de mon subconscient en rapport à une ou plusieurs expériences irrésolus, et eu égard les interprétations logiques s'aboutant à cette veste tachée, elles permettent la réalisation rétroactive d'un processus de conscientisation inachevée, seule bémol est la réécriture, car comme j'ai pu le signifier précédemment, le fusil dans cette bulle obscure avait son utilité, peut-être ne voulais-je pas faire front et dans la panique de l'inconnu, rejeter l'offre qui m'était présentée, je le vois plutôt comme ça, à posteriori désormais 😶
Pour l'anecdote des parents, tu as vu juste, enfin je présuppose que ta suggestion portait sur une simple conjecture, mais oui, dans mon cas, mes parents ne sont pas vraiment taillés pour l'affection, pour mon père c'est de l'indifférence, car partant du principe que lui dans son existence n'a prétendument pas reçu ce besoin désireux d'affection, et alors juge en conséquence que cela ne doit aucunement lui être exigé (bien sûr c'est mon interprétation, pas issue d'un déclaratif de sa part), ensuite ma mère, qui est dans le même registre que mon père, mais dans une forme différente considère que l'afflux d'empathie, de sentiment et d'émotivité ne lui soit rendue qu'à elle en faveur de sa vertue de nous avoir enfanté.
Ma mère eut une jumelle, et elle a perdu sa soeur assez tôt durant son enfance, de fait, elle estime probablement que l'affection potentielle qui peut être attribuée ne peut s'effectuer que unilatéralement, vers elle, à fortiori en se plaignant lors de situations où elle se retrouve seule, par exemple si moi ou mes soeurs s'eclipsions pour participer à des événements extérieurs à la cellule familiale, cela voudrait dire que indubitablement nous ne l'aimons pas, ne lui rendons pas reconnaissance en regard de sa générosité de nous avoir mis au monde, que nous l'abandonnions à son sort car nous serions selon ces mots je cite : "animés par des esprits maléfiques" voilà, grossomodo.
@Penny salut à toi 🙂
Je suis entièrement d'accord, d'ailleurs cela rejoint globalement tout ce qui a pu être suggéré jusqu'ici.
Le point essentiel de ce moment, cet instant du subconscient le plus important est l'arme, j'en suis persuadé désormais, seulement je me pose encore la question de savoir vers qui ou quoi cela devait être utilisé ? Il y a deux possibilités je pense, soit en faire usage contre moi-même pour détruire symboliquement ma propre personne incarnant l'aspect de la pleutrerie, du peu audacieux qui se met à courir face aux écueils potentiels qui se dresseraient sur son chemin, soit l'utiliser contre la brume elle-même, symbolisant donc le danger, et donc m'y confronter, y faire face avec courage, volonté etc.
Cet épisode rétroactif dorénavant me fait comprendre, et par le recueil des opinions de chacun-e des personnes qui s'y sont intéressées que le mur qui se dresse en face de soi, et qui demande insolemment à être franchi est peut-être encore un obstacle bien trop haut, ou une réminiscence d'enfance qui revient à la charge comme une sorte de rappel.
Un souvenir qui se succède à un autre souvenir suffisamment marquant et possiblement traumatisant pour que je le rediffuse dans cette boite à papier en vrac que constitue ma caboche, comme le proposait @Vellaune, et la symbolique du fusil ne fût pas saisie, et compris, une peur sans doute inconsciente du monde inconnu, de cette espace vaste que j'ai jugé par prudence redoutable et dangereuse, à savoir la brume, c'est possible.
Bonjour Mikaa ! Comme cela me vient. On ne voit pas à travers la brume, donc on ne sait pas trop ce qu'elle peut recouvrir. Je te rejoins sur l'idée de l'inconnu. La tienne semble en plus te poursuivre, comme pourvue d'une volonté propre, volonté dont tu ignores l'intention.
Je pense que je vais traduire ce rêve que j'ai fait par un dessin pour vous l'illustrer, le concevoir en image et le mettre en perspective, ce n'est pas tous les jours que je fais un rêve dit "conscient" qui sort de la banalité quotidienne, c'est à dire en général des bribes du passé, de mon passé, parfois d'autres cauchemars ou encore l'époque de ma scolarité, avec les salles de classe, les élèves, l'impression du temps qui ne file pas, etc.
Aussi, et finalement j'y pense soudainement, ça pourrait paraître ubuesque et un tout petit peu trop fort de café mais je l'espère de TOUT coeur que cet événement illusoire ne découle pas d'un bilan obligatoire indépendamment de ma volonté, se voulant intemporel, traversant les siècles et se répétant par cycle, je trouverais cela injuste.
j'entendis que parfois les images qui nous sont projetées dans l'océan du subconscient à un instant T font écho à des choix, des doutes, des moments importants dont les multitudes d'existences disposent l'incarnation de se corriger, et tant que un problème ou un "trouble" ne se résolve pas, ne se résout pas finalement, l'hôte ou le réceptacle des méli-mélo de l'esprit qui embrouille sa psychée et par extension sa lecture dans la vie réelle, terrestre, physique peu importe est voué, je dirais même condamné à revivre ces traumatismes jusqu'au jour où il s'en affranchira, ou pas.
Selon vous, est-ce vraiment possible ?
Nos absences de prise de décision précèderaient-elles des moments également d'hésitations lointaines par un refus systématique de se supplanter soi-même ? Comme une sorte de procrastination pluriséculaire, ou alors je divague ? (tout cela est de l'ordre du subconscient evidemment).
Ps : j'ai parlé de cette séquence en résumé à ma frangine me repliquant que ce soir, une bonne bibine me ferait du bien, car je me prends trop la tête, selon elle...mais bien sûr, une stratégie pour me faire taire surtout 🥲
elle préconise de m'abreuver d'un nectar me rendant irrationnel et ivre, super.
Bonjour @Mikaa,
[Oui, "Bonsoir/bonjour", à 3h30 du matin... La question se pose 😂 ]
Pas de soucis pour ton mea-culpa, je n'ai pas été suffisamment précis dans mes propos...
Pour la relation à tes parents je comprends très bien cela. D'autant que c'est la position de beaucoup de parents, et un fait admis, que ses enfants doivent les aimer, sans prendre en compte que c'est le fait d'élever, d'incarner la position de parents qui induira que l'enfant aime son parent... Nous n'aimons pas par simple position filiale !
Quant à ton dernier message et au phénomène de "reproduction". Oui, on reproduit temps que l'on a pas résolu le problème initial...
Même dans le cas où nous l'aurions "compris", il faut que le psychisme le "digère". Pour prendre des exemples caricaturaux : la femme battue qui continue de rencontrer des hommes violents, quelqu'un qui ressent une profonde culpabilité va involontairement (plus ou moins) commettre des délis afin de rester dans cette position, etc.
Mais pour ma part je voudrais te suggérer de ne pas hésiter à consulter un psychologue ou un psychiatre.
Tu te poses des questions, et cela de façon extrêmement sérieusement, en prenant le temps de lire, de répondre... D'autant que tu te penses Aspi, pourquoi ne pas aller là aussi chercher des réponses...?
Quant à l'alcool... On a tous nos moyens d'échapper au réel d'une façon ou d'une autre, mais quel qu'en soit le moyen, son efficacité est toujours brève, et les problèmes ne se résolvent pas pour autant^^
...mais ça donne une échappée parfois utile il faut le reconnaître.
Bonjour @Vellaune, oui à 3h30 du matin, à grande peine d'incertitude, l'indécision de ce paradoxe horaire était bien présent 😅
Sinon, globalement je suis d'accord avec ce que tu dis, autant concernant les parents et le rapport à ces derniers, que de ce que tu appelles le phénomène de reproduction, et d'ailleurs ça rejoint l'idée d'un episode psychiquement non validé, non compris, non digéré comme tu dis, oui.
Et bien figure toi que j'ai déjà eu l'occasion de consulter des psychologues et une psychothérapeute (pas psychiatre effectivement) il y a de ça quelques années, tu vas me trouver sans doute caricatural mais j'ai constaté par récurrence de l'expérience que il y avait comme une sorte d'ambition en catimini, de volonté sibylline je dirais de me souligner des problèmes ou des états d'esprits que j'ignorerais moi-même, mais qui seraient irrémédiablement vraies puisque ce sont des "suggestions" ou allégations prises par ces médecins en professions libérales, et avec les lunettes et le diplôme qui va avec, bah forcément en tant que client, en tant que consultant, tu te dois d'accepter les diagnostics posés, comme une forme de paralogisme intégré tu vois, mais je te remercie de la suggestion, je comptais d'ailleurs (alors pas dans les semaines ou le mois) re-consulter, ça permet aussi d'une certaine façon de prendre du recul et même de la distance avec les questions dans le coin de la tête, au niveau du lobe frontal là, et qui restent en suspens ^^
"D'autant que tu te penses Aspi, pourquoi ne pas aller là aussi chercher des réponses...?"
Tu as l'air d'en douter 🥲
J'ai également eu l'occasion de consulter deux ou trois personnes, la sainte tryptique, qui m'ont chacun-e suggéré, proposé ou concéder à l'idée potentiel que je sois justement un aspie, et moi-même, dans une approche individuelle, j'ai mené quelques fouilles sur internet, avec les éléments bien sûr vaste du spectre autistique, mais qui rentrait parfaitement en adéquation avec ma nature profonde, et ce n'est pas la cause d'un effet barnum, si tu veux tous étais clair pour moi, la fatigue soudaine, le besoin d'isolement mais également d'affection, ce sentiment amer d'être un peu décalé de la réalité par rapport à ces contemporains, cette espèce de mutisme immanent, l'intolérance aux fortes odeurs et aux bruits fracassants, etc, etc, etc, tout s'emboitait en faite, mais effectivement je vais devoir éplucher davantage et la prochaine étape pour moi c'est le diagnostic officiel si tu veux, mais disons que le fonctionnement, la procédure, le temps d'attente qui peut s'avérer long afin d'obtenir une réponse, tout cela m'a déprimé et j'ai finalement terminer dans ce que je nomme l'errance, mal m'en a pris.
Haha, non mais pour la beuverie c'est une boutade de sa part, elle a tendance à exagérer les événements, ma soeur est un peu tarée à sa façon, moi d'une autre, enfin bref 😂
@Mikaa,
[ça devient un dialogue ce forum^^]
Il est certain que tous les psychologues ne se valent pas... C'est comme dans tout, il y a des bons et des mauvais 🙁 Et la caricature ayant sa part de vérité^^
Après, il y a aussi de grandes différences entre un psychologue en TCC et un psychologue d'orientation psychanalytique par exemple, la prise en charge n'a rien à voir. Aussi cela dépend de leurs expériences respectives, mais également, et surtout, du patient lui-même ! Dans quel état d'esprit y vais-je ? Suis prêt à entendre un point de vue différent (je ne parle pas d'ouverture d'esprit mais est-ce que mon psychisme va accepter telle ou telle idée qui ne m'appartient pas) ? Etc.
Une relation à un thérapeute est complexe.
Les psychiatres seront généralement (mais pas tous) plus "fermes" sur leurs propres points de vue, telle un médecin ayant raison quant à la localisation d'une fracture par exemple. Mais ça ne veut pas dire qu'il a toujours raison ! On ne fait pas encore de confirmation de diagnostic psychologique par radio ou scanner^^
Quant au fait que tu sois Aspi je m'excuse si mes propos ont pu te paraître déplacés. Je ne parle pas de ce que tu es, ton opinion est légitime, je relève simplement que ce diagnostic n'est pas confirmé à ce stade.
Je prendrai pour exemple mon cas personnel... Un psychiatre (en réalité très renommé, mais je ne le saurais que plus tard) pensait que j'étais HPI. Des HPI eux-mêmes me le disaient. Les livres ou émissions que j'entendais ici et là me faisait aller dans ce sens... Et pourtant, bien qu'au-dessus de la moyenne, je ne suis pas à classer parmi les HPI (selon les tests au moment où je les ai passé), et plus tard j'apprendrais (grâce à l'aide d'un nouvel et génial psychiatre) que je suis Asperger.
Ça ne m'a pas changé toute la vie, mais cela met des mots là où il n'y en a pas...
Pour ce qui est de faire les démarches, selon tes ressources financières, tu peux soit attendre via le système public (parfois plusieurs années, cela dépend des régions... mais te permettant de débuter une analyse avec un psychologue), soit passer par le privé (en payant !) ce qui est beaucoup plus rapide (la méthode généralement utilisée est la méthode nord américaine, conforme au DSM).
"la fatigue soudaine, le besoin d'isolement mais également d'affection, ce sentiment amer d'être un peu décalé de la réalité par rapport à ces contemporains, cette espèce de mutisme immanent, l'intolérance aux fortes odeurs et aux bruits fracassants, etc, etc, etc"
Et c'est quoi les etc, @Mikaa ?
Enfin, si je ne suis pas trop indiscrète ?
Et toi, @Vellaune ?
Enfin, si...
Hors sujet, totalement hors sujet, désolée.
@Penny,
Il est très difficile de te répondre. Mais ce n'est pas hors sujet, tu t'intéresses à ce qui est dis...
Le syndrome d'Asperger est évoqué aujourd'hui sous le terme de TSA : Trouble du Spectre de l'Autisme. Le mot important est "spectre", car chaque individu a ses propres singularités, tous ne sont pas comparables, et cela est d'autant plus difficile lors de diagnostic tardif car des comportements pathologies annexes peuvent se mettre en place par dessus, tant que le TSA n'est pas "dévoilé" et pris en charge.
Je t'invite vraiment à consulter internet sur le syndrome d'Asperger car l'éventail des problématiques peut être large...
On retrouve néanmoins des points communs "classiques" : la difficulté dans les rapports sociaux (ils sont généralement très fatiguant), entraînant un comportement type asocial, difficulté de garder ou même de se faire des amis, des hypersensibilités sensorielles (aussi la synesthésie) et émotionnelles, des difficultés à s'insérer dans le monde du travail (ne pas arriver à y entrer ou bien ne rester dans un emploi que sur de courtes périodes), avoir besoin de logique (tant dans les raisonnements, dans l'organisation physique ou dans l'appréhension que nous avons des autres ou que les autres ont de nous), une pensée parfois très visuelle (l'expression "casse-tête" par exemple peut s'avérer insupportable)...
Mais c'est une liste qui pourrait être encore longue, et qui dépend de chacun^^
En tout cas, si tu t'interroges sur toi-même, n'hésite surtout pas à consulter, demander l'avis d'un ou plusieurs professionnels, et même passer des tests.
Il y a de très bons professionnels, n'hésite pas à tenter (bien qu'il ne faut pas se bloquer si le premier ne convenait pas 😉)
Merci pour ta réponse, @Vellaune, qui m'ouvre effectivement des... perspectives (?)
Ainsi, je croyais -j'espère ne froisser personne en disant ça- que les personnes souffrant de TSA étaient incapables de percevoir le second degré. Mais c'est bien le terme "spectre" et ton exemple qui me permettent la déduction suivante : Si quelqu'un s'exprime de façon sibylline et/ou imagée et que le TSA induit que son interlocuteur se focalise sur le détail (chaque détail !) du propos de façon particulièrement intense, il apparaît effectivement difficile de faire le tri... et pour cause, cela est forcément bien fatigant. Fatigue d'autant plus intense que ladite conversation est à replacer dans un contexte plus ou moins chargé de stimuli divers et variés... wahou.
Et c'est génétique (ça, c'est ce que j'ai lu rapidement sur net), ça expliquerait tellement de choses. Dans ma famille, il y a pas mal d'originaux, mais vivre à l'écart de la civilisation ne serait-ce pas logiquement la voie que choiriraient d'emprunter des êtres très/trop sensibles pour les prérequis de la communication. Et -mais là je commence à m'égarer dans l'hypothétique !- le fait de nouer plus facilement des liens avec des gens compatissant à ces troubles (et donc potentiellement eux-mêmes porteurs) n'aurait-il pas tendance à démultiplier le risque de les transmettre ?
L'autre truc que je croyais (à tort ?), c'est que le terme Asperger s'appliquait aux gens ayant un domaine d'expertise confinant au génie. Ouai, la "boîte à cons" a encore frappé !
Du coup, sur l'échelle de l'intelligence (oulala, décidément je dois être mazo, parce que je risque de me faire refrapper en écrivant ça. Que le lecteur se rassure, ma notion de l'intelligence est un peu plus subtile que ça, mais comme j'essaie de museler un peu ma propension à la digression... il devra se contenter de ça), je plaçais l'Asperger bien au-dessus du HPI.
Et pour finir de balancer des absurdités et juste pour illustrer encore un peu plus l'étendue de mon ignorance, je le plaçais par contre en dessous du HPE !
Alors quoi, est-ce à dire que je dois retourner mes échelles, les plier en quatre, les courber latéralement, déboîter les barreaux pour les mettre en travers, un bout sur chaque échelle... rajouter des échelles... les lâcher ?
Dur pour moi. Est-ce parce que "Les personnes autistes de haut-niveau et Asperger sont scrupuleuses, honnêtes, toujours à la recherche de la justice et de la vérité" (cf asperansa.org) et que je ne peux pas m'empêcher de coller des échelles partout pour accéder à ma vérité ?
Et, à la fois, ce que j'aime ici, c'est effectivement m'intéresser à ce que se dit, examiner les échelles (et les échafaudages, pour ceux et celles qui ont un peu plus de suite dans les idées que moi) des autres ou leur facilité à s'en passer et m'en inspirer pour faire et défaire mes propres constructions psychiques délirantes.
Ah, et ne t'inquiète pas pour la teneur de ce message qui pourrait te donner à penser que je compte sur google (et sur toi) pour me diagnostiquer, en tirant des conclusions hâtives sur ma santé mentale déjà précaire, Vellaune. Je vois mon psy la semaine prochaine et je vais lui en parler. Et s'il me rit au nez, au moins ça lui fera peut-être sa journée, le pauvre !
@Vellaune,
Nous nous éloignons pas tant que ça du sujet principal, ça s'y associe dans une certaine mesure, le mental, la psychée, la psychologie, l'état d'esprit, ce sont des termes qui peuvent se joindre et s'intégrer à cette nomenclature un peu disparate disons le comme ça, alors bon le dialogue n'est pas à incriminer, et les dés ne sont pas pipés 😄
Par ailleurs, concernant l'anecdote avec ton psychiatre, je dois bien avouer que j'aurais eu tendance également à te considérer comme un HPI dans une approche superflue et déclarative sans tenir peut-être compte des subtilités cachées ou d'un manque de régularité dans la recherche permettant un diagnostic en compréhension des éléments caractéristiques, ça me rappelle une situation qui s'est déroulée il y a 3 ans ou 4 ans désormais où j'étais copieusement épuisée moralement, et me posais tout un tas de questions sur moi et mon rapport aux individus, ce qui m'avait amené à consulter une psychothérapeute qui à la fin de l'entrevue, après ma longue prise de parole avait suggérer ou proposer l'idée de m'intéresser à des sujets ou thèmes traitant de la personnalité de l'individu à haut potentiel intellectuel, exercice auquel je me suis prêté mais dont j'avais décelé peu de similitudes avec ma condition naturelle, sauf peut-être ce manque à gagner sur le plan social, une forme de rigidité, psychorigidité à la fois syllogique et émotionnelle (d'ailleurs c'est l'une des raisons pour lesquelles le HPI et le HPE sont dissociés), avec une incompréhension parfois handicapante des subtilités au niveau des comportements socio-affectives, une gêne même, c'est bien sûr un micro pan des caractéristiques du HPI, mais je ne m'y retrouvais pas vraiment, même si des aspects comportementaux de ce dernier peuvent converger avec l'Aspie, l'asperger ou le TSA peu importe l'appelation que nous lui prêtons, en substance des similitudes complexuelles, mais avec quand même de la nuance.
Par contre, cette recherche a été, et je te le dis en toute probité @Vellaune l'événement déclencheur qui m'a conduit vers la question du TSA, en écumant les études associés sur la toile, deux consultations inachevées avec deux psychothérapeutes différents qui à la suite de l'exposition des mes vicissitudes ont articulés l'idée d'une familiarité d'une façon ou d'une autre avec ce "trouble" (je trouve ça étonnant de considérer un individu ou des individus qui possedent un mécanisme de compréhension particulier comme "troublé" m'enfin c'est un avis purement personnel et subjectif s'il en est), mais à l'instar de ta propre opinion sur celui-ci, je me suis dis que de toute façon, c'est une donnée non négligeable qui n'appliquera aucune modification du statu quo, c'est simplement un savoir en connaissance de la définition profonde auquelle nous nous rattachons, cela dit elle n'inverse pas ou n'affecte pas notre rapport consubstantielle à notre environnement, la vie, les gens et les sentiments, une simple considération qui nous regarde somme toute, mais c'est toujours bon de le savoir pour mieux comprendre et si on veut réadapter notre jugement inconscient des événements de notre passé par exemple, de ce qui a précédé cette "révélation", bon ce n'est pas une science déterminante et/ou déterminée non plus, et pour reprendre ce que tu disais plus tôt, nous sommes des êtres humains 🙂
Pour le reste, je te remercie pour tes suggestions et les éléments concernant les différentes modalités de diagnostic entérinant les soupçons qui peuvent être résolument effectués, d'autant que, malgré ma quasi certitude à mon incorporation à ce laaarge spectre arborescent composé de plusieurs branches informatives, la vulgarisation des tenants en profession psychiatrique permettra une meilleure charge structurelle au niveau professionnel en connaissance donc des faits établis officiellement, certification oblige 🥲
@Penny
Et bien les etc, etc, etc font références à toute une farandole d'éléments caractéristiques appartenant au spectre autistique, dans mon cas c'étais une abréviation pour ne pas étaler en continu les différents points de fracture, de dévoiement avec le comportement moyen dans la sphère sociale tu vois,
le leitmotiv de la masse populaire basée essentiellement sur des sujets portés sur des actualités tels que le cinéma, les marques de baskets américaines, les ragots de voisinage, tout plein de sujets abstraits, les sujets par exemple liés aux sports, les intérêts convergents pour plusieurs thématiques en concomitance, les processus de langage corporel ou non verbal, déterminer le second degré du premier degré et faire la différence (ce qui est un pense-bête barbant dans ma tête et je pense dans la tête de beaucoup de personnes dans ce cas précis) les phases de drôleries alambiquées demandant une certaine spontanéité à la compréhension, la faculté de savoir s'intéresser à des objets de réflexions variées et multiples plutôt que s'intéresser à UN seul et même objet nourrissant nôtre seul intérêt d'individualiste sédentaire en vase clos, il y a plusieurs étages au niveau du degré de sensibilité et préoccupation matérielle et sociale chez l'aspie.
En règle générale, le bien-fondé de la liberté d'apprécier ou non quelque chose, la liberté d'opinion également donne l'aval à celui/celle exprimant un intérêt restreint sauf que parfois cet intérêt restreint, unique donc mène à la solitude, à ce repli car ne s'intégrant pas dans une plus large mesure à la majeur partie des préoccupations des autres. Moi par exemple, hors mis le dessin sur papier, l'histoire, les shonens nekketsu japonais, et le sport, le football précisément (maintenant un peu la politique et l'économie), il n'y a pas d'autres sujets qui permettent au moteur à réaction de déclencher le démarrage d'une conversation, parce que fondamentalement, ces sujets ne m'intéressent pas et je ne m'evertuerais à prouver le contraire, même avec tous les efforts du monde, j'aurais l'impression de parjurer ou de me mentir à moi-même et aux autres, après rien n'empêche de s'y intéresser un minimum, mais en sous-marin les processus de communication sont régis par des besoins de renforcer l'ego de chacun-e, il y a un tabou un peu insensé de ce que coté-ci, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.
Donc voilà, en substance, et je n'ai pas pour habitude de me dorer la pilule en tombant dans l'orgueil de la pédanterie à discourir devant les autres, et verser des connaissances étalées comme du beurre pour m'offrir des mérites ou je ne sais quelle désir abstrait, je dis cela parce que ayant fréquenté tellement de personnes dans ce registre fût un temps, j'ai effectivement pu constater que à posteriori, l'essentiel ou l'objectif final des conversations sociales est en définitive d'arriver à empiler le maximum d'information non connue du plus grand nombre pour entendre les flatteries et attendre son couronnement personnel, une velléité implicite régit par un besoin de reconnaissance en optant pour l'utilisation de la stratégie de communication dévoilant une prétendue haute valeur sociale, tropisme symptomatique de notre époque du "je".
@Mikaa, je reviens sur ce petit tour d'horizon que tu as bien voulu m'offrir et qui m'a donné à penser que sur certains points -c'est évident pour moi- je diverge :
Ça m'a immédiatement ramenée à la citation que j'avais utilisée, à savoir "Les personnes autistes de haut-niveau et Asperger sont scrupuleuses, honnêtes, toujours à la recherche de la justice et de la vérité" et je me suis dit que chez moi transiger avec mes scrupules était finalement bien plus facile.
Non que je sois jamais malhonnête à proprement parler, mais disons que je vois tout de suite quand "la recherche de la vérité", par exemple, est compromise et quand il serait contre productif de s'acharner dans cette voie.
Autre point et non des moindres, je m'intéresse à tout, même quand ça ne fait pas rêver au départ, je parts du principe qu'il y aura toujours un truc à apprendre même si c'est un détail accessoire au sujet de initial.
Je vois aussi très bien quand mon souci de perfection est susceptible de me ralentir et là aussi c'est un "handicap" avec lequel je sais composer.
Par contre, il m'arrive de voir venir le clash et de prendre sciemment la décision de dire quand même LA chose qui fâche.
Pourquoi ? Par envie de f..... la m...., juste pour voir ? Pour réveiller, éveiller tout court, les partisans de la bien pensance ?
Par vanité, surtout, à mon avis. Et c'est en ça que je pense m'éloigner le plus de ta façon d'appréhender l'existence : moi, je voudrais, j'ai besoin qu'on m'aime, que tout le monde m'aime telle que je suis.
Ça ne me suffit pas d'avoir ma conscience et mes intérêts satisfaits dans l'intimité de mon intérieur.
Je veux donner à voir mes qualités et mes défauts et les savoir appréciés, les uns et les autres.
La circonspection est mon mode opératoire habituel, mais j'aimerais m'en affranchir. Je ne crois pas que j'aurais posé l'arme à terre - métaphoriquement parlant et pour reprendre le fil - je l'aurais gardée sous la main et maintenant je me demande comment m'en servir !
Salut @Penny 🙂
Oh bah tu sais, dans cette approche symbolique onirique, je t'avoue que la saisie de l'arme et sa possible importance dans cette séquence trouble et obscure m'ont découragés d'en savoir plus.
Cette phase d'imbroglio dans laquelle je me trouvais a repoussé toute tentative de compréhension logique de ma part, d'élan de lucidité, d'intelligibilité, eu égard la frayeur manifeste et le sentiment d'être dans une enclave pourchassée par une menace brumeuse semblant téléguidée ou pilotée à distance pour atteindre sa cible, en l'occurence moi, j'étais un peu comme Forrest Gump à courir sans attendre une étincelle providentielle pouvant me tirer de ce guêpier 🥲, cela dit ce parcours songeur d'une nuit (ou d'une matinée je ne sais plus) m'a mené à m'interroger tant l'incompréhension de l'événement qui n'était pas un phénomène que je pus considérer comme classique, ou comme habituelle m'était important à comprendre, mais comme l'a dit justement @Vellaune si je ne m'abuse, l'usage d'un professionnel en cabinet de psychiatrie pourrait déjà amorcer des débuts de pistes sur ce thème et sa signification, bien que mon oeil de chat peut me laisser entrevoir en amont la portée de l'exercice pouvant être quasi intégralement cérébral, psycho-psychiatrique, médicalement incisif et peut-être avec une casquette anatomiste, peut-être...
😄 par ailleurs, je comprends ce besoin de recherche de la vérité, je la cherche désespérément, inconsciemment en sus, même si je commence à gentillement me dire que tout cela est un grossier pied de nez de l'existence pour nous présenter une route qui se divise en plusieurs autres routes et faire un choix, un choix à caractère idéologique, parfois singulièrement imaginé ou créer de toute pièce en connaissance de notre réalité conditionnée, pour apprécier ou mystifier sa propre existence, nous frôlerions presque l'existentialisme Sartrien.
Nous cherchons tous, à quelque exceptions près, des formes de perfection, sans pour autant devenir des perfectionnistes maladifs et invétérés, mais de ce que je sais, en règle générale nous nous contentons en nous agrippant par échec de ce voeu, tel que le rêve d'un gosse d'aller vers les étoiles et parcourir l'espace, aux sédiments de cette dernière, à des bribes, des fragments, et dans l'illusion perdue du cachot des sentiments exacerbés, nous ne retenons que ça, jusqu'à ce qu'à un certain moment de notre vie, nous soyons confrontés à ce dilemme cruel, reconnaître notre individualité qui chagrine ou persister dans ce besoin du parfait, d'ailleurs nous ne voulons pas être parfait que pour nous, c'est un peu cliché et stéréotypé de dire ça comme ça mais c'est l'environnement dans lequel nous nous développons et nous grandissons qui favorise l'idée de perfection, ou dans une moindre mesure l'amélioration de son rendement, visuelle et intellectuelle.
Tu ne serais pas un peu en phase avec la philanthropie par hasard ? 🙂 parce que si c'est le cas, je comprendrais alors le fait que nous marchions sur un même pont, mais dans le sens inversé concernant notre regard sur l'existence.
Dans la notion de philanthropie, je perçois un peu trop de tendance au sacrifice à mon goût. Et c'est une tendance que j'ai perdu quand je suis devenue mère, parce que j'ai compris que le meilleur exemple à donner à mes enfants était celui d'une personne qui prend la décision d'aller vers son bonheur et son accomplissement.
Mais si on parle d'aimer l'être humain, d'admirer ce qu'il a d'admirable et de pardonner a priori ce qui peut l'être, si on parle de croire en lui, avec tout ce que recouvre le terme croire, alors oui, je valide !
En vérité, @Mikaa, il est rare que je ne regarde pas des deux côtés du pont, mais certainement qu'un des deux côtés m'attirera plus que l'autre, selon le sens du vent et l'éclat du soleil.
En amont, j'ai comme toi la conviction que nous sommes fait de notre histoire, de celle de ceux qui nous ont élevés (ou abaissés), parents, fratrie, amis, rencontre d'un instant parfois, quand l'instant a été fort..
Vers l'aval, les volontés que tout ça a fait naître en nous, l'attrait rassurant pour ce qui nous rassemble, l'attrait curieux pour ce qui nous étonne, le contre intuitif, le différent.
Quant à choisir ou ne pas choisir la perfection, c'est pour moi placer et déplacer des curseurs sur des échelles de priorités, des priorités certes jamais objectives ou vraiment choisies, mais que je m'efforce en tout cas de remettre en question régulièrement.
Et toi, comment définirais-tu les tiennes ?
Salut @Penny
Oui c'est compréhensible et c'est le rôle centrale de toute mère de faire en sorte que les enfants puissent vivre dans les meilleurs conditions en leur apportant la dose d'amour, de tendresse, d'écoute aussi dont ils auront besoin pour leur développement, à l'instar du père qui lui apporte aussi cette sensibilité mais avec un écran un peu plus ferme disons.
Et oui, ma question portait essentiellement sur ton rapport aux être humains 🙂 et tu y as répondu positivement comme je m'y attendais, de toute les manières, je te devinais résolument ouverte de part ton investissement personnel comme tu le mentionnais de réfléchir les idées extérieures et t'en créer ta propre perception, bien que je pense qu'en réalité nous sommes tous branchés à la même enseigne de ce côté mais peut-être pas à la même fréquence, c'est une question d'investissement, d'angle de vue et d'ouverture qui permet à un individu de se sublimer dans la quête de la connaissance et des "vérités" sous-jacentes, dans mon cas personnel pas trop non 😅 ou alors il faut que l'objet de recherche ou le sujet présenté soit utile à plus ou moins long terme pour ma propre posture et que je peux emporter dans mon bagage sans que cela ne soit pénalisant à une période donnée, tu vois, bien sûr j'ai à coeur de pouvoir échanger sur des sujets pouvant apporter des éléments de réponse à autrui si il/elle pèche sur un thème que je maîtrise ou que je connais mais bon mes préoccupations sont parfois assez abstraites, alors je n'apporte pas vraiment de plus-value, de plus aujourd'hui avec l'hyperconnexion entre nous, et par le biais d'internet, il existe un océan de possibilité et en toute facilité pour se rafraichir la mémoire ou apprendre par soi-même pour peu que l'on se donne l'envie et la passion du savoir.
"Google est vôtre ami" pourrait très facilement être remplacé par "GAFAM est ton ami" ou "Internet est ton ami" tout les systèmes sont établies et entretenu de sorte à ce que l'individualisation de l'être se poursuit, car derrière c'est une manne économique utile à moyen coût, je le pense.
Et aussi j'en ai la conviction comme tu le rappelle, nous sommes les produits de notre environnement, des rencontres, des échanges, de notre éducation dans nos cercles personnelles et familiaux, notre entourage joue un rôle prépondérant à la question de notre développement ainsi que de notre évolution poussant nos facultés d'adaptation (ou d'inadapation) à d'autres dimensions, et en règle générale ceux/celles qui parviennent à s'adapter sont ceux/celles qui détiennent les clefs de leur propre sûreté et leur propre sécurité matérielle par exemple, d'où l'existence même de la reproduction sociale, la reproduction sociale est ce mécanisme systémique atavique là pour nous rappeler l'origine de notre position sociale et apporter un début de réponse à la question de notre avantage si elle existe ou désavantage, également si elle existe, l'évolution, et par extension la carrière d'un individu repose essentiellement sur la notion d'adaptation. Celui/celle qui apprend en s'adaptant est celui/celle qui s'assure un avenir certain à défaut de perfection, sinon tous les dirigeants de ce monde par exemple qui ont existé et qui trône au centre du pouvoir seraient infaillibles, incontestables et non critiquables, les moyens pris sont parfois véreux et dangereux mais comme on dit, la fin justifie les moyens.
Pour ma part, et cela fera office de réponse à ta question, mes priorités fâchent ET me fâche car je pense que je suis quelqu'un d'assez exigeant, même envers moi-même.
Le début de ce chemin de croix qui est le mien s'est effectué dans sa genèse de façon naïve en donnant bon dieu sans confession à n'importe qui par l'amalgame que je faisais (et tu vas sans doute rire) entre la réalité dans laquelle nous vivons et une réalité fictive concoctée et préparée avec soin enthousiasmer les enfants et gratter des sous, comme les films d'animations Disney ou les mangas qui ont marqués une grosse grosse partie de mon enfance, et j'ai eu le malheur d'en créer un point de jonction, ce qui est dans les faits absurdes, mais j'étais convaincu que le monde reflété, dans et par ces oeuvres, était la représentation enjolivée de la nôtre.
Les paysages, les couleurs, les montagnes, les vallées, prairies, les villes, le cosmopolite, les sourires et les camaraderies de confidence tout y était, tout était beau, tout était grandiose, puis je me suis rendu compte tragiquement, et surtout lorsque j'ai travaillé pour la première fois dans ma toute première entreprise d'édition à mes 18 ans, puis lorsque que je suis passé au-delà du mur que constituait l'épreuve du BAC (pour ma part hein) ce qu'était RÉELLEMENT le monde, et j'ai compris à toute fin utile que la vie m'avait joyeusement bernée.
J'étais un enfant guilleret, avec euphorie à rencontrer mes contemporain(e)s, même processus oblige, j'ai découvert que l'amalgame que j'avais crée dans ma tête entre le monde fictif et ce monde m'avait induit en erreur sur les conditions naturelle de sociabilité, une erreur philosophique et conceptuelle mortelle.
L'être humain, en découvrant ces manières grossières, et les turpitudes qui accompagnaient ces instincts de domination dans la concurrence qu'il souhaite étouffer à tout prix, l'égoïsme latent qu'il récuse comme un secret sciemment enfouie m'amène à être et rester vigilant dans cet univers fallacieux tu vois, en réaction de mes propres manquements d'ordre sans doute naturels et de la frénésie fourbe du vivant.
Soit, je suis loin d'être parfait, voir pas du tout, et j'ai la lucidité de savoir que cette ambition est d'un autre niveau, c'est une volonté portée au pinacle qui ne me concerne pas, en revanche mes échelles de priorités sont restées les mêmes, à quelques exceptions près, je souhaite, et j'espère que les erreurs peuvent être corrigés avant tout, que le privilège du domaine de production existe, bien sur que l'amour (pas l'amour abstrait, qu'on s'entende) est possible, en ne priant de ne jamais réaliser que cet idéale est une mascarade, et l'une de mes priorités actuelle venues remplacer l'aspect bisounours des relations sociales que je m'étais construit est le développement personnel.
Voilà voilà, pour la petite histoire 🙂 espérant quand même que cette interprétation et mon anecdote ne seront pas à rebrousse-poil de tes propres conclusions.
L'homme est imparfait mais est apte à l'amélioration. La progression envers et contre tout.
Le développement personnel, en te conduisant vers une meilleure connaissance de toi, vers plus d'accomplissement et d'amour de toi, est - j'en suis certaine - le meilleur chemin vers l'amour d'un autre être et surtout vers les fondations d'une relation saine, équilibrée et pleine de promesses.
Si cette traversée d'une réalité moins glamour que ce que les fictions en tout genre t'avaient vendu t'a conduit à la conclusion que l'homme est perfectible mais capable... alors félicitations !
J'ai un peu le même parcours, si tu remplaces les Disney et les mangas par Tolkien et Victor Hugo. Les vrais humains se sont révélés d'abord bien insuffisants pour moi aussi. Mais les années apportent charitablement plus de subtilité à mon regard. Je perçois plus de nuances dans l'obscure malheureusement, mais moins de méprisable dans les demi-tons et surtout plus d'éclat et d'envergure au beau.
🙂 ça me parle
Ça doit être le mix Disney/Victor Hugo chez moi 😉
@Penny Salutation à toi !
Navré de répondre si tardivement,
Ne voit pas ma réponse écourtée qui s'ensuit comme un manque de volonté de ma part, simplement tes mots me sont claires et approuvés, j'en partage globalement la portée, autrement dit je suis entièrement d'accord 🙂 👍
La vie est expérience, parfois douloureuse, très souvent même, en revanche elle organise la voie de la compréhension et donc de l'enseignement utile au changement et à la connaissance.
Nos perceptions gouvernent nos vies, à nous d'en assumer les complexités et les lois qui s'y règlent.
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