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- La nuit sans fin
Bonjour à toutes et à tous,
Comment vous dire...je déprime.
Beaucoup s'empêchent de révéler les événements dramatiques et déplorables de leur existence, ce que je comprends, d'une certaine façon, moi je n'y arrive pas...et au contraire, cette décision d'exemption serait un choix fatale pour moi moralement et mentalement, bien que le terrain virtuel, aussi grand soit-il, est parsemé d'agents moqueurs(queuses) et vicieux(cieuses), prêt(e)s à écrabouiller et écraser la pensée de l'être dépérissant ou atone, et ce, sans aucun remords ni complexes.
Malgré mon acceptation de cette existence maussade et dégoulinante qui jalonnent ma vie, ainsi que la résignation, l'acceptation de voir le dramatique et le tragique de la vie qui me déprime chaque jour et chaque nuit,
Je ne cesse de me demander, de me triturer les méninges sur cette question qui heurte mon esprit et me blesse ! À quoi bon vivre dans un monde, où finalement c'est le fade, la laideur de la réalité, la duperie, la mesquinerie, et la fadaise d'esprit qui priment en pôle position, et ostracisent les éléments non conventionnels ou qui manifestent d'un échec congénital ?
J'ai étoffé ma question, mais globalement, à quoi cela sert de vivre, quand on sait que l'on est voué, condamné, amené à souffrir tout au long de son passage dans la vie terrestre ?
Pourquoi s'efforcer de garder un cap qui n'en ai pas un ? Une formule fallacieuse, une duperie pour empêcher quiconque de s'en prendre à son propre être, à son intégrité physique ou morale, afin d'être toujours en phase optimale pour des enjeux qui finalement ne sont que vains et insensés dans le courant existentiel ! Durant plusieurs millénaires, les hommes se sont tirés la bourre pour la gloire, la richesse, le triomphe, et la saveur ainsi que la passion de vivre sous des guerres et des combats permanents, n'étais-ce pas un moyen, comme un autre, de s'affirmer comme vivant, pour ne jamais avoir à se confronter à soi-même, et tomber dans les abîmes du doute et de la confusion immuablement ? L'incertitude, le premier des maux subie des personnes esseulées et des pleutres ! incapables de se confronter aux arrogants et aux présomptueux, se résignant de leur manque de persécution, et de vigueur, dans la tête, ainsi que dans le coeur, se font et se feront piétinés par les institutions érigées par les "braves", pour les braves, pour les endurcis, les courageux, et les soldats de demain...
Comment penser une seule seconde qu'un individu dans ce monde éminemment technologique socialement et techno-logiquo-comportemental puissent accepter, accueillir et faire preuve de sympathie pour celui ou celle qui ne se tient pas dans les rangs ? Qui devie de la trajectoire toute tracée au demeurant, et qui va finir son chemin excentré un peu plus loin ? Non, en vérité, c'est le manque de mesure, le manque de poids, le manque de force de l'imbittable qui est la clé de voûte de sa propre déchéance...son esprit décalé, à l'envers, qui suscite chez les autres habitants terrestres la peur, la crainte, l'effroi et tout ce qui est à la conjonction de l'escapade ou de la fuite en avant !
Socialement, je n'ai rien gagné, ni rien perdu ! Je n'ai rien.
J'ai obtenu des informations par un semblant d'efforts de sociabilité, mais faute de constance et de plaisir véritable, échec !
Professionnellement, toucher ma bille est sans aucun doute l'un des grands combats de mon existence qui pourrait s'étioler plus vite que prévu, mais jusqu'ici, échec ! Et par conséquent, finalement s'adonner à une tâche perdue, sans goût, et perdre de la clarté et de sa lumière toujours plus en s'épuisant à battre le fer pour un service ou une entreprise qui dédaignera ce qu'il considère comme un outil, une machine, un robot utile (ou pas) à la pérennité de la chaîne de production ! Du moins avant qu'une situation impromptue viennent désagréger la maintenance de la production, et conduisent au licenciement du collectif...
Sentimentalement ? Ah mais oui, la fameuse et merveilleuse histoire intraitable et idyllique, promesse d'une vie de bonheur, de joie, et emplie d'amour, les deux êtres qui s'aimaient éperdument, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? La magnifique formule si humblement distribuée par l'achalandage des produits Disney et dans des films d'animations...
Quel manque de lucidité, quel erreur de ma part d'avoir cru que ces dessins animés mortifères reflétaient la réalité cruelle et tortueuse que représente la condition d'entrer en contact avec le mystère de l'incarnation de la beauté, les enfants de la belle Aphrodite, capricieuses et mijaurées au possible, qui n'ont de vertues jusqu'à aujourd'hui, que d'infantiliser le foutriquet, et tentant de le prendre pour le dernier des branquignols de la terre, qui en catimini, si ce n'est pas un désintérêt absolue et méprisant, démontrent d'un amour palpable pour la coercition dans une espèce de démarche lénifiante, sans vergogne pour étriller ce qui leur paraîtraient idiot ? Ou cette fameuse intuition si plébiscitée qui leur permettraient de lire entre les lignes, et donc par voie de conséquence, récompensée le juste et l'audacieux, et toiser l'infirme mental, qui s'est fracassé la figure sur le plafond de verre des prometteurs de la vie sociétale ? Que dois-je en conclure ? Échec.
En définitive, ça commence à me courir sur le haricot de devoir changer tout en moi, être un personnage du personnage fictif, pour paraître un tant soi peu fiable, abordable, et passable, dans cette vie jonchée de satellites diffuseurs de la pensée moderniste, qui consisterait à ce que chaque individus, distinctement, s'agglomérent en se repaissant d'aliments fruités en superficialité, dans un matérialisme absolue, et une bassesse dans l'attitude à adopter !
La solitude me régénère, autant qu'elle m'étouffe, je ne nierais pas cette vérité, cela dit, je préfère encore qu'on me verse de l'acide fluorhydrique sur la trombine que de m'agréger à des esprits aussi caricaturaux, belliqueux et hypocrites que la génération du bien, du beau, et de l'apprêtement, victime des manufactures de l'ouest (j'en suis une, de victime de cette dernière, hélas, m'enfin, c'est pas pour autant que je dois taire ce fait et jouer l'autruche).
Navré pour ceux (ou celles, je ne sais pas) qui trouveraient ce texte périphrasée exaspérant, ennuyant, et égoïste, mais accordez-moi la possibilité d'être un HUMAIN de temps en temps ! Juste un peu, juste un temps, juste un instant, juste le temps de cligner des yeux 3 fois, de pouvoir regarder devant moi, et de me dire "je suis vivant".
Mickael.
Bonjour @Mikaa
Si j'ai bien compris et en résumé tu aimerais faire partie d'un monde qui n'a ni queue ni tête pour toi, dont tu ne partages pas les valeurs ni les perspectives afin que ton amie la solitude ne devienne pas ta meilleure ennemie?Oui j'ai tendance à raboter un peu.
Evidemment il n'y a pas de recette miracle sinon tu l'aurais appliquée et puis attendre quelque chose de quelqu'un est source de désillusion dans bien des cas. Certains choisissent d'aller élever des chèvres dans le Vercors pour retrouver une sorte d'essentiel d'autres se contentent d'un potager dans lesquels ils se ressourcent, d'autres ont opté pour un animal de compagnie... Tu dois certainement savoir comment te sentir bien malgré tout et rencontrer, même par le biais des réseaux sociaux, des personnes qui partagent certains de tes centres d'intérêt. Peut être que tu n'auras pas le tout en un mais déjà cela peut être profitable et un début.
Pour l'affectif c'est plus compliqué effectivement, ayant eu le syndrome du prince charmant je peux te dire que je comprends ta déconvenue. Je n'ai pas encore trouvé la solution, je cherche nonchalamement parce que ce n'est plus devenu une priorité mais une opportunité que je ne m'empêcherais pas de saisir si elle se présentait. Bref un mort de faim affectif est une cible idéale, un homme averti la promesse d'un engagement réciproque.
A chaque jour un pas de plus
Bonjour @Karen35,
Ton résumé est correcte, je n'ai semble t-il pas le monopole de la réduction de mes dires, il faut croire 🙄
Après avec l'injection de l'émotion, cela crée vraisemblablement un vaste méli-mélo, j'en suis confus.
Cela dit, il est bien vrai que les recettes miracles, ça n'est que dans le contes de fées, comme la potion magique ou la fiole de jouvence sensées épurer les inconvénients ou les problèmes cardinaux d'une personne, un énième jeu de dupes, transmis allègrement par le biais de l'audio et de la vidéo, à fortiori des enfants dans la plus grande des légèretés...l'euphémisation invariant en somme, et tout vas bien, évidemment.
Les réseaux c'est bien, mais ça dépend de la façon dont ces derniers sont utilisés, pourquoi, et par qui ! Je m'étonne de voir de façon répétée une faramineuse propension au besoin de regroupement par classes sur ces mêmes réseaux, et ce que j'entends par "classes" est la répartition de minis groupes, dans le groupe, affilié au réseau qui s'y inféode, ce qui empêche d'une façon ou d'une autre le principe d'homogénéité ou d'assemblage social, et cela conduit inéluctablement vers une pseudo concorde tartuffe et mensongère, alors que le principe de base, initial de la raison de la création du réseau était bon, pourtant...mais non, il faut à tout prix que le serveur beugue parce que 9 ou 10 personnes ont décidé de devenir des non conformistes ou des revendicateurs(trices) de leur petit pré carré.
Pour l'affectif, j'aurais tendance à dire que j'ai mis pavillon bas, cependant, il serait illogique et menteur de ma part de ne pas ressentir une certaine peine ou amertume, car tout ce que je m'étais construit dans la tête, tout ce qui m'était présenté comme l'acmé de la vie, la consécration ultime en tant que personne, en tant qu'individu accompli, dans l'évolution de soi et surtout la pratique de l'élaboration du contact, était faux. Faux sur toute-la-ligne.
Et pardonne moi l'expression, mais j'ai le sentiment de m'etre fait berné comme on dirait à un enfant, tient toi bien, le père Noël te récompensera...
Mais quel niveau de turpitude faut-il avoir pour parvenir à fomenter de la sorte un gamin, certes, naïf, et pouvoir se regarder dans une glace le matin ?
L'épithète du "mort de faim" n'est finalement rien au regard des engagements non tenus, des tentatives de cocufiages grossiers, et des processus assertif de manipulation mentale, dans lesquels certains (et certaines) sautent à pieds joints avec un grand sourire au lèvre, l'air exulté...peut-être un système du cortex cérébral bloquant le système de la raison et de la morale, pour soi et pour les autres...
Oh mais tu sais Karen, si l'opportunité devait se représenter pour moi, je serais au loin de toute forme de questionnement litigieux, tant que la dignité et la loyauté sont de mises, telle sont les éléments centraux du b.a-ba, d'une feuille de route solide, selon moi bien sûr.
"À chaque jour un pas de plus"
Haha, je m'en bidonne, si je devais quantifier le nombre de pas effectué depuis aussi longtemps que je me rappelle avoir débuter la marche, jaurais la tête près du bonnet depuis belle lurette, m'enfin, l'espoir est bien ce qui nous permet encore de respirer, même en sachant celui-ci périclite et caduc.
Merci de m'avoir lu.
Mickael.
Bonjour Mickaël (@Mikaa),
Je ne sais pas trop comment m'y prendre car il est difficile de poursuivre sans parler de soi, et ça, ce n'est vraiment pas mon fort. Mais j'ai envie d'essayer parce que je trouve "ta lettre" très parlante et intéressante.
Je me retrouve dans beaucoup de choses que tu énonces et/ou dénonces. Et je dirais que ce qui moi m'a sauvé jusqu'à présent est une certaine forme de croyance et résistance envers la "beauté/bonté" de ce que je suis, ce qui permet de se préserver et ressourcer après les injustices et autres déceptions insupportables d'un monde que l'on trouve bassement ignorant...
Comme le dit justement @Karen35, chacun trouve ou doit trouver son "projet de vie". Difficile, très difficile lorsque que rien ne semble avoir de sens dans son environnement, ni de respect ou d'intérêt pour ce que vous êtes. Mais plus j'avance plus cela me semble indispensable.
Tu évoques ici les éléments négatifs mais il n'y a pas que ça. Je ne vais pas jouer les hippies-chic, cela n'est pas moi malgré les apparences, et dire que ce monde est magnifique pour faire bien mais parce que je le pense sincèrement. À toi de le saisir, le préserver et le prolonger... C'est ce qui a permis à la gentille rebelle que je suis de ne pas se fâcher encore complètement avec la vie...
À chaque époque ses outils de servitude, à chacun de nous de les dépasser humblement mais sûrement 😉.
@MaisEncore Bonjour,
Je te remercie d'avoir pris le temps de lire, il faut savoir que lorsque j'ai écrit ce texte, c'étais conjugué à un ressenti émotionnel chamboulé, donc je pense que je n'étais pas totalement lucide, mais j'avais le besoin décrire ce que je ressentais dans l'instant, comme une tumeur à la tête qui doit être extraite.
Après me concernant, l'image que je recueille auprès des observateurs du lointain ne doit finalement être qu'une forme d'indifférence, car mes écrits doivent être jugés comme pompeux, geignards et exaspérants, mais je vais te le dire assez grossièrement, je n'en ai cure, tant que je puisse extirper les maux qui me rongent, avant qu'ils ne refassent apparitions, le sanctuaire d'Ouroboros...
Quel sorte de croyance ?
@Karen35 dit vraie sur un point, c'est finalement la faculté d'accroître son désintéressement avec l'effet de la maturation, m'enfin, c'est idéal pour s'éloigner des questions incessantes et sempiternelles incertitudes, mais moi je vois ça comme une résignation, un abandon, surtout lorsque l'on existe plus, au sens collectif ou social.
Comme le disait justement Antoine Lavoisier "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
Par la croissance, la prise de conscience, le rapport à son environnement et celui de nos contemporains.
Le monde est vaste, des paysages hauts en couleur, rutilants et captivants, mais ce n'est pas le monde que je ne saisis pas, à ma façon, c'est le composant principal, l'élément cardinal source de conflit, de barbarie, éhonté de sa malhonnêteté comportementale envers ce monde, cette terre, cette planète qui tente vainement de fermer ces plaies depuis l'apparition de cette anomalie.
Tu sais, certaines personnes me disent parfois que je suis pessimiste et défaitiste, que j'aurais une vision négative de la vie, au départ, il y a de ça 10 ans, j'y croyais dur comme fer, mais en réalité plus le temps passe, et plus finalement mon diagnostic s'avère juste, et ceux (celles) qui se bercent de formules dithyrambiques se confrontent à la réalité au compte-gouttes, mais par soucis de morale et de posture, ne disent rien, et préfère garder tout pour eux-mêmes.
La bonté ni le désir de détruire n'existent de manière conventionnelle, en revanche, ce sont les intérêts, les besoins sous-jacents personnels qui amènent certains individus sans le savoir à devenir des sources et des objets d'utilisations pour la personne qui souhaite mettre tout en oeuvre afin de parvenir à ces fins, et sans tenir compte des conséquences et résultats de son égoïsme.
Je ne suis pas parfait, c'est indéniable et clair comme de l'eau de roche, néanmoins, je ne vais pas m'attarder à rester planté là comme un pieds de grue, et souffrir en silence sans dire un mot.
Mickael
La question de la lucidité pourrait prendre des pages et des pages, elle ferait un bon sujet tiens 🤔... Ce qui est important est ce que tu fais toi de tes écrits, si tu les regrettes c'est bien de le dire, si non poursuivons puisque tu as le retour ici de personnes qu'ils ne laissent pas indifférents.
Si tu fais allusion à la "croyance" dont je parle, elle est pour moi ce qui porte notre regard critique (sens premier). Qui dit regard critique dit référence à tout ce que l'on connaît et considère comme "mieux" donc souhaité. C'est lui qu'il faut préserver et cultiver, à mon sens.
Oui c'est difficile d'accepter (pour certains) ce que l'Homme fait de ce monde, pas difficile de comprendre car bien des sciences savent le faire et nous l'expliquer, et compliqué de savoir comment vivre au milieu de tout ça quand cela semble immuable. Mais tu l'as dit, tout se transforme... le plus difficile est peut-être de savoir quoi faire de cette lucidité finalement, non ? " Tiens, vous avez dit lucide ? Comme c'est lucide..." 😋
On peut construire tout ce que l'on veut avec une grue, il suffit de lui dire quoi faire 😉.
@MaisEncore,
Tu es bien optimiste (ce n'est pas un reproche) et comme tu le dis assez brillamment, c'est ta croyance et tes convictions qui t'amènent à te convaincre de cette éventualité, après évidemment je pense que le paradigme d'un individu est à l'origine de sa conception de l'existence, humaine mais aussi universelle, de son rapport à la vie et son environnement, de son approche avec ces contemporains.
Il existe ce que j'appelle le fil de communication, c'est à dire la capacité presque innée de pouvoir entrer en contact facilement avec ce qui constitue son cercle, de caqueter et bavarder sans crainte, ni angoisse de la réprimande, c'est un peu des stats de comptoir, mais au pif, je dirais que 90% de la population en ait capable, et ceux/celles qui se retrouvent dans ce paramètre n'ont que peu de soucis, sinon leurs déboires et tribulations qu'ils exagèrent à outrance, mais je ne me comparerais pas, et ce qui suit peut paraître désinvolte, mais honnêtement et franchement, je suis assez circonspect lorsque j'entends les embarras des modernistes de la chapelle virtuelle, compte tenu de la situation malencontreuse et philosophique dont laquelle je me retrouve "se persuader d'être mort, pour se sentir vivant"...
😮 vous avez également de l'humour, mais c'est léger, alors je peux comprendre, autrement les subtilités orales du langage est l'une des saveurs alambiquées que je ne me sais comprendre, hélas.
Certainement un élève du bastion Socratique qui s'ignore...
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