- Accueil
- Forums
- la communauté : Témoignages
- La pudeur
En revisionnant la vidéo de Carlos Tinoco partagée par Christophe il y a un moment, j'ai repéré un autre thème à côté duquel j'étais en grande partie passée, au premier visionnage.
Et pourtant, je pensais déjà à ouvrir un sujet sur ce thème : la pudeur.
Soyons clairs, je ne vous invite pas (forcément) à partager ici les photos de vos dernières vacances naturistes, même s'il y a sans doute plein de choses intéressantes à dire sur la pudeur physique.
Mais vous est-il déjà arrivé de regretter d'avoir dit trop de vous ? Ou au contraire, vous assumez, parce qu'au fond, seul ce qui est intime et profond merite vraiment d'être partagé ? Vous a-t-on déjà dit que vous étiez trop / pas assez pudique sur vos sentiments, vos pensées, votre vie ?
À titre personnel, j'ai tendance à parler facilement de moi, mais je n'ai pris conscience que récemment du fait que c'est une forme d' originalité. Une collègue me l'a fait remarquer avec bienveillance récemment, je pense qu'elle craint pour moi que ce que je dis finisse par être utilisé contre moi, dans le cadre pro (mais comme je n'ai pas vraiment de vie en dehors du boulot... ).
Jusqu'ici, je ne pense pas avoir eu à subir de vraie "manipulation" dans le domaine professionnel à cause de ça, simplement le fait que les gens ne me voient pas comme quelqu'un de costaud, qu'il faille prendre au sérieux professionnellement parlant (mais quand je suis face à mes élèves, de toutes façons, j'y suis seule, donc peu importe que certains me jugent "fragile").
Par contre, récemment encore, un collègue très discret m'a confié des choses personnelles, en tête à tête, et j'ai envie de croire qu'il s'est senti libre de le faire parce que je renvoie l'image de quelqu'un qui ne cache pas ses sentiments, ses failles, et peut donc accepter celles des autres sans les juger.
Oui, j'ai déjà regretté d'en avoir trop dit. Je pense que c'est important de respecter notre pudeur et celle des autres, surtout pour nous, qui sommes sensibles. L'intimité émotionnelle, pour moi, c'est quelque chose de rare, de beau, et surtout de fragile. Il faut savoir "doser".
Je suis d'accord avec toi sur l'importance du "dosage", mais je trouve ça difficile de communiquer avec des gens qui ne "donnent" rien d'eux, ça devient du remplissage plus qu'autre chose...
On ne peut pas "donner" à tout le monde. Je sais que j'ai des barrières solides, et il faut que je me sente confortable pour évoquer des questions que je juge intimes. Mais c'est vrai que parfois je me laisse aller à trop parler aussi, et je m'en veux ensuite ;)
Bon ben, clairement, moi je manque de pudeur. Enfin, je crois. A vrai dire, c'est un sentiment que je ne comprends pas très bien. J'ai l'impression que cette case est effectivement vide chez moi. Et j'imagine que ça doit être problématique, mais ça me dépasse, tout bonnement, je ne comprends pas la question... Donc, il m'arrive peut-être, certainement, de dépasser des limites, mais elles non plus, je ne les vois pas. C'est embêtant cette histoire 🙁
Bon, des fois, je me questionne quand-même sur ma lourdingosité concernant certaines de mes paroles, c'est donc que je dois frôler le concept de la pudeur.. D'ailleurs, c'est bon dans ces-là d'avoir des retours rassurants. Merci à certains, dont Gargarine hier! 🙂
J'aime bien aller aux sources sulfureuses sauvages des Pyrénées. Tout le monde à poils sans complexe. Je m'y sent bien.
Merci à toi d'évoquer la pudeur physique, personne d'autre n'avait osé 😉
Très bon sujet. J'étais justement en train de le chercher !
Suite à une discussion privée où je me suis un peu livré... je me disais justement que j'étais totalement incapable de livrer des tranches de vie, mon parcours existentiel... sur les forums. Contrairement à ce que beaucoup d'entre vous font ici même avec une telle sincérité !! -qui pour moi frôle l'impudeur.
Attention ! Je ne juges personne hein ! Je parle juste de mon ressenti.
La/les raison(s) ont déjà été évoqué plus haut :
- Merlin : "Mais c'est vrai que parfois je me laisse aller à trop parler aussi, et je m'en veux ensuite". Il m'est arrivé de me livrer trop facilement trop vite et ça s'est retourné contre moi.
- Fanny 146 : "Jusqu'ici, je ne pense pas avoir eu à subir de vraie "manipulation" dans le domaine professionnel à cause de ça". J'ai subi ça personnellement et professionnellement. Je m'en suis mordu les doigts !
En fait en terme de pudeur, c'est pour ma part une sorte de protection, protection de mon hypersensibilité, de mon intimité et aussi de personnes malveillantes... J'avoue qu'au fil du temps j'ai perdu beaucoup de ma sincérité à être devenu trop méfiant.
Mais on peut aussi faire pas mal de liens avec la pudeur : la honte, la sensibilité exacerbé, la mise à distance d'autrui...
*DÉFINITIONS
Disposition à éprouver de la gêne devant ce qui peut blesser la décence, devant l'évocation de choses très personnelles et, en particulier, l'évocation de choses sexuelles : Manquer de pudeur. (source Larousse)
Comme on peut voir dans cette définition, il y a une certaine polysémie selon le contexte : contexte individuel pour ne pas blesser l'être humain, contexte socio-culturel pour ne pas heurter les normes/morales et surtout ce qui est en rapport avec la sexualité. Ah ! Ce sacro-saint tabou de la sexualité !!
Un lien me vient directement en tête : Diogène le grecque ancien. D'ailleurs un post lui a été consacré. M'enfin, il me semblait être quelque peu idéalisé..
Il choquait pour diverse raisons, dont celle de se masturber sur la place publique ! Bien pas bien ? Impudique ? Respectueux ? Je ne tire aucun jugement. Je pose des questions. Tout est toujours question d'équilibre... allez ! j'ose l'expression "harmonie" ?! La marche est faite de déséquilibre.
Trop de pudeur est-ce sain ? ET trop peu ? Et de laquelle parle-t'on ?
Bon j'arrête là mes réflexions je vais encore pondre un pavé. :-/
Selon les croyances égyptiennes, les remous et les marées du Nil étaient provoqués par Atum, le dieu de la création, pendant qu'il se masturbait. Se masturber en public était donc considéré comme un acte de foi envers les dieux, ce qui inspira les pharaons égyptiens, qui continuèrent cette pratique dans le Nil pour que l'eau coule en abondance.
« ... Ayant trouvé un jour l'Orateur Démosthène, qui dînait dans une taverne ; et celui-ci se retirant, Diogène (de Sinope) lui dit, Tu ne fais, en te retirant, qu'entrer dans une taverne plus grande. Des étrangers souhaitant voir Démosthène, il leur montra son doigt du milieu tendu, en disant, Tel est celui qui gouverne le peuple d'Athènes. »
Une autre origine possible peut se trouver dans le monde méditerranéen au 1er siècle, où tendre le digitus impudicus était l'une parmi plusieurs méthodes utilisées pour éloigner le mauvais oeil.
Le mauvais oeil est le pouvoir supposé que possède le regard d'une personne. Il symbolise le regard envieux ou jaloux des autres. La croyance populaire veut que ce regard provoque divers malheurs.
Nazar boncuk (en turc : nazar boncugu, vieux turc : gokçe munçuk) ; nazar pour « mauvais oeil » et boncugu pour « amulette » en turc (nazar en arabe : signifie « regard »), (en grec : Matiasma ) est une amulette qui vise à protéger contre le « mauvais oeil »
Si l'on ne dispose pas d'amulette, la parade la plus immédiate consiste en un geste symbolique de la main appelé signe des cornes (poing fermé, index et auriculaire pointés pour former des « cornes »), recommandé pour dévier la trajectoire du regard malfaisant.
En translittération de l'écriture hiéroglyphique, irt signifie « oeil » et désigne soit le verbe signifiant « se préserver » soit le nom « protection». Irt oudjat, ou plus communément oudjat, en transcription signifient donc « oeil préservé », l'OEil d'Horus en l'occurrence
En gros, je fais un gros doigt d'honneur à la pudeur :)
Très joli sujet.
J'aimerais vous faire part de mon analyse la dessus, notamment par rapport au premier message et le fait que certains se confient plus que d'autres, que certains ont plus tendance à se faire confier des choses que d'autres etc...
Je pense qu'il y a trois choses qui influent énormément sur tout ça, à savoir l'hypersensibilité, la bienveillance et l'empathie.
En effet, lorsqu'une personne combine ces trois caractéristiques, elle va avoir tendance à se voir confier beaucoup de choses, les gens vont avoir la sensation de pouvoir se mettre à nu sans être jugés et vont donc logiquement assouvir le besoin "que ça sorte" avec ces gens la plutôt qu'avec d'autres, le but principal étant d'en parler pour "aller mieux".
Les gens qui ont ces trois caractéristiques peuvent selon moi être qualifiés de personnes empathes et il existe à mon avis une gradation dans cette "façon d'être", certains peuvent ainsi être plus empathes que d'autres selon leur degré d'hypersensibilité, de bienveillance et surtout d'empathie.
Plus la personne est empathe, plus elle va avoir tendance à interagir comme une éponge et s'accaparer inconsciemment les problèmes des autres qui se confient ce qui aura pour résultat deux choses :
Après la conversation, la personne empathe se sentira moins bien qu'au départ avec tout de même le sentiment d'accomplissement lié à l'aide apportée et la personne qui s'est confié se sentira "plus légère" et mieux qu'au départ tout court avec le sentiment d'avoir quelqu'un sur qui compter en bonus.
Vous voyez bien le problème qui nait de cette situation et donc la question suivante :
Est ce que c'est tenable pour la personne empathe et est ce qu'elle ne finirait pas par "tellement éponger" qu'elle en deviendrait à termes beaucoup trop mal psychologiquement elle même ?
Ne sommes nous pas ici dans l'exemple même de la problématique du syndrome du sauveur et ses conséquences néfastes pour la personne qui en est atteinte ?
Je n'ai pas de réponses à ces questions mais mon avis, c'est qu'a terme, être empathe, toujours se placer en position de sauveur (inconsciemment j'entends bien) est néfaste pour la personne qui sauve sauf si le bénéfice lié à l'accomplissement de ce désir de sauver est assez important pour au moins "équilibrer" l'état de bienêtre
Définition Wikipédia d'empathe :
L'empathie s'agit d'une notion désignant la « compréhension » des sentiments et des émotions d'un autre individu donc ils ont un très fort quotient émotionnel. En langage courant, ce phénomène est souvent rendu par l'expression « se mettre à la place de » l'autre.
Un Empathe est quelqu'un avec des mutations de trois gènes: transporteur de sérotonine, dopamine et de norepinephrine; qui affecte non seulement leur ressentiment des émotions des autres mais aussi ses sens sont plus sensibles: l'ouïe, l'odorat, le gout, le toucher et la vue. Ceci peut complique la vie d'un empathe car ils sont plus attentifs a leur alentours ils peuvent se sentir accabler.
Mais le terme « empathe » est surtout utilisé dans le milieu du surnaturel ou autres milieux dits "dépassant la réalité". En fait, un empathe « attrape » les émotions de son entourage, et pense que ce sont les siennes.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Empathe
bjr! permettez moi un point de vue un peu ésotérique du sujet, a la base dire la vérité, que se soit sur soi ou sur n'import quel sujet aurai du être la norme, si on vivait dans un monde a énergie uniquement positive mais dans ce monde de dualité qu'est la notre dire la vérité sur certain sujet peu être très dangereux surtout quand il s'agit de vérité intime car il faut savoir avant d'être physique tout est énergie et l'humain est la plus grande énergie de toute. tout comme au niveau physique on peut avoir des ennemi au niveau énergétique c'est encore pire, dite vous que vous pas besoin d'avoir des histoire avec quelqu'un pour qu'il soit votre ennemi au niveau énergétique, il peu déjà vous détesté souvent par jalousie de votre énergie mais sans vous le sachiez au niveau physique et donc imaginez que vous alliez raconter vous vie a un ennemi. c'est encore plus vrai pour les gens hp car c'est gens a haut potentiel énergétique donc sujet à la jalousie.
Analyse intéressante et originale sweetdream. 😉
Cependant, je ne vois personne comme mon ennemi (enfin j'avoue que si, selon mon ego... mais je ne réduis pas ma personnalité, ma perception à seulement un égo) mais je me dis que tout à chacun a ses propres problèmes.
Donc -si je suis le fil de ta pensée- si quelqu'un jalouse -inconsciemment ou pas- votre niveau énergétique, c'est donc qu'il a une disharmonie énergétique. non ?! Tu me suis là sweetdream ? Alors raison de plus de l'aider si on s'en sent la force énergétique et la compréhension nécessaire... encore faut-il être assez empathique et avoir des défenses psychiques/énergétiques suffisantes, non ?! A moins d'être un bouddha... 😄 😉
Valides-tu ce que je viens de dire, sweetdream ?!
Bon, c'est devenu un peu hors sujet là ! (m'enfin... c'est habituel ici et pas si grave).
Désolé, mes références bouddhistes... (et arrêtez -bandes d'ignorants- de réduire le "Dharma du Bouddha" -traduction de bouddhisme- à seulement une religion façon définition de religion à l'occidental, hein !) :
"Rapproche-toi de ton ennemi, il t'apprendra plus sur toi. Méfies-toi de tes amis, ils te cajoleront plus."
Encore rien à voir, ton pseudo me fait penser à ça (je sais y'a eurythmics mais je ne parle pas d'un lien rationnel, sémantique...) :
--> voir la vidéo
Tiens je me posais la question à ce propos justement ces derniers temps. Sujet trés intéressant : la pudeur. Il y a vraiment tout sur Apie 🙂
J'ai pris conscience (mieux vaut tard que jamais) que la plupart de mes relations agréables et son contraire, étaient en grande partie causée par mon empathie et mon besoin systématique de protéger ou secourir l'autre. Les propos de ce fil sont, je trouve trés justes, par exemple concernant le syndrome du sauveur et la pudeur comme protection...cela me parle.
Je parlais et parle encore trop de moi, sans me protéger tant je crois que l'autre personne est forcément bienveillante.
Ce comportement naturel m'a valu une relation dans laquelle, l'autre personne s'est engoufrée dans la faille sans même que j'en prenne conscience. Et patatra !!!! Et d'autres ont suivi jusqu'à ce que je percute qu'il faudrait peut-être penser à se protéger...ou du moins à faire trés attention à qui tu te confies sans te fermer à d'autres pour autant. Une habitude à prendre me concernant..
Merci pour ce sujet je me permets de le remonter car je crois que ce fil intéressera pas mal d'entre nous qui sont là depuis peu 🙂
Sujet intéressant que je n'avais pas vu
De mon côté je ne parle que très peu de moi, sauf quand je ne sens pas de risque de jugement et une ouverture suffisante en face, comme c'est le cas sur ce forum. Dans ces cas là je ne devient pas non plus un moulin à parole mais peu évoquer des points que je considere très personnel et qui pourrait probablement être utilisé contre moi. Mais d'un autre côté ma forte méfiance fait que je n'ai pas eu de retour de flamme d'avoir fais ces révélations
@Asaks tu as résumé les 40 premières années de ma vie 😄
N'empêche, que maintenant, j'essaie de faire attention. Par exemple, j'essaie de ne pas tout dire sur le forum, de garder des choses pour moi, même si je reste convaincu qu'en parlant de ses propres expériences, chacun trouvera un tit bout de soi dans les témoignages, c'est le principe de la thérapie de groupe. Et ca fonctionne bien.
Mais, dans le monde, tel qu'il est encore, même si ça change, il existe des gens pas bienveillants du tout. J'essaie de toujours garder ça à l'esprit, comme une sorte de voyant sur mon tableau de bord, pour ne pas oublier. Car bon, quand on croit que tout le monde il est gentil... bin aïe ! Ca fait mal !
@Evaderhaindi 😉
@Fropop c'est exactement ce vers quoi je souhaite aller. Bon maintenant, aprés la prise de conscience, la mise en pratique... toujours une affaire de juste milieu à trouver... heureusement que j'aime apprendre ?
@Etoile tout à fait d'accord avec toi, je n'ai jamais autant avancé qu'en lisant ce forum et les expériences de chacun. J'ai des prises de conscience grâce à vous tous et je suis contente d'avoir l'opportunité de m'améliorer.
@Fanny-146 révérence à tes bons sujets 😀
@Asacks : ils se bonifient avec le temps, merci de les exhumer lol
Pour ma part, ancienne LibertEcheriE, je peux apporter une précision à mon témoignage, je suis bien sûr plus pudique dans un contexte Lambda. Toutes façons, c'est clair, niveau "impudeur", c'est sur APIE et avec les personnes rencontrées via APIE que j'excelle 😄
Bonsoir !
Ce sujet me touche car je me considère très pudique, physiquement et moralement. Probablement parce que je suis hypersensible, donc vulnérable. Je ne suis pas à l'aise sur les plages ou face à des gens courts vêtus, je préfère l'automne et les multiples couches de vêtements. Je n'aime pas non plus le déballage de vie privée ou intime, ni les gens qui sont trop proches de moi physiquement. Je le ressens comme une agression, souvent ce sont des gens manipulateurs. Je croyais que j'étais misanthrope, mais non, juste trop sensible 🙂
Pendant longtemps je ne parlais jamais de moi ou de ce que je ressentais car je considérais que ça n'en valait pas la peine et que ça allait m'attirer plus de soucis qu'autre chose. Puis j'ai compris que se confier est une forme de générosité, de confiance qui amène la réciprocité. Maintenant que je sais mieux m'analyser, j'hésite moins à me confier, mais seulement à des personnes choisies parce que mon vocabulaire et mes expressions étonnent et peuvent mettre mal à l'aise.
Merci pour ce sujet 🙂
Souvent je suis impudique parce que:
1. Je sais que la personne sait donc je n'ai aucune raison d'être hypocrite. HYPOCRISIE.
2. Je n'arrive pas à mentir sciemment sur mes motifs. VERITE.
3. TRANSPARENCE.
4. J'ai une tendance à la sincérité. SINCERITE.
Petite, innocente, je donnais tout, tel quel, pour le meilleur et pour le pire certainement, mais sans aucune conscience de ça; naturellement, j'étais comme ça. Puis, pendant de lonnnnnnnnnngues années, plus rien n'est sorti naturellement. Plus rien n'est sorti d'ailleurs. J'ai emmagasiné, les dents serrées. Je m'octroyais, via l'alcool ou d'autres dérivés, des parenthèses qui semblaient ne ressembler à rien mais qui me permettaient tout de même de lâcher le morceau, histoire de pas m'étouffer dans tout ce naturel rentré. Au fond de moi, je le savais, c'était ça le but, le moteur le plus puissant, regagner ma nature. J'en ai récupéré, disons, allez 60 % peut-être. J'allais d'abord dire 75, mais cette nature ultra vivante qui me tient et me permets ces records de récupération de moi-même est aussi celle qui me fait parfois être dans l'exagération 😄 😉
je suis, concernant les autres tout autant d'ailleurs, littéralement éprise de cette recherche en récupération de sa nature profonde 😍
Je rejoins un peu @Juliette... sur son vécu.
Aujourd'hui, je ne suis plus pudique pour un sou, malgré un soupçon d'attitude renfermée au premier abord.
Dés que j'en ai l'occasion, je déballe tout. Littéralement. Et qui plus est sur ce forum, les discussion sont hautement teintée de bienveillance, c'est impossible de s'en cacher !
Je comprends l'attitude de vouloir se protéger et d'affirmer dés lors une certaine timidité. Moi ça ne me convient pas.
Je l'ai fait dans le passé, et finalement caché ses sentiments ou sa personne, je trouve que c'est se mentir à soi-même. Ce n'est pas authentique. Alors maintenant, je parle sans frein social, même des grands tabous (de A à XXX). Des fois ça choque : tant pis, on est pas prêt à l'entendre. Des fois ça peut créer des ouvertures pou les manipulateurs : tant mieux, on les repère plus vite. Des fois, ça créée des ambiances cérébralement jouissante : là c'est le pied.
Pour moi le plus important, c'est comme Carl Rogers : congruence, authenticité, acceptation inconditionnelle. Appliquée au quotidien, c'est vivre sans pudeur...
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !