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La valise du péché

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La valise du péché
Mikaale 08 octobre 2021 à 05:51

La plupart du temps, nous avons la sensation, et la croyance que la vie nous offre la permission de croire, d'expérimenter, de s'imprégner et de profiter de l'air vivifiant après s'être extirpée du néant insondable, mais la vérité et la réalité démontrent à quiconque est capable de percevoir, de pressentir et ressentir les choses, que la vague du chagrin, de la désolation, de l'abysse émerge de la terre et emporte toutes les convictions et les espoirs qui ont précédés lors de la découverte de soi, le masque qui tombe, laissant place au spectacle de la redemption.





pour être tout à fait honnête, et directe avec vous, je crois que j'ai appris à connaître Mickaël, à me connaître, enfin je suis toujours dans la phase d'étude de mon cas personnel, et c'est évidemment pas jolie, mais surtout, j'ai réalisé et découvert mon drame de vie, mon tragique de vie, qui est naturel, indéboulonnable, et qui est manifestement l'essence principal de mon existence...
Alors comme à chacune de mes introspections, je le précise, pour ne pas éveiller des malentendus et ne pas subir des injonctions, ce que je m'apprête à vous décrire n'est pas dans un but d'une recherche d'empathie ou de sensiblerie, de toute façon, j'en suis incapable de toute évidence, et je ne souhaite pas attirer la pitié ou l'inclusivité victimaire, seulement, je donne mon point de vue sur ma situation personnel, certaines caractéristiques me définissant que j'ignorais jusqu'alors, ainsi que la vérité (dramatique, certes) des mécanismes qui régissent le fondamentalisme de mon existence.
Donc, oui, j'ai un drame, comme tout un chacun et chacunes, nous sommes tous soumis à un drame qui découle de la perception et la construction mentale et biomécanique de notre soi, certains apprennent à le connaître assez tôt, d'autres n'en ont aucunement la réponse, et ne cherchent même pas à le savoir pour être tout à fait pragmatique !
Moi, j'ai découvert mon tragique et mon drame, enfin je suis encore dans une zone d'incertitude, néanmoins certains éléments contextuels qui se sont enchaînés dans ma vie, également les plus anecdotiques, m'ont amenés à cet conclusion, que je savais déjà lorsque j'étais un peu plus jeune, mais je n'arrivais pas à le verbaliser correctement, mais je savais inconsciemment que c'étais ça,
En réalité, ma vie est un gigantesque mensonge...en faite, je suis un menteur, un trompeur, un malin, au sens propre et figuré...je mens aux autres, et je me mens à moi-même, en consensus intérieur, de la véracité de ce mensonge, et je me berne moi-même, et donc, par transitivité, ce qui peut paraître absurde et incompréhensible, voir vulgairement débile, mais c'est un fait, et malheureusement, rien ne peut changer ça, pas même l'ineptie d'une pseudo-therapie qui durera 5 à 10 ans, déboursant 50 à 100€ par semaine, pour apprendre en dernière idée que la vérité serait prétendument d'obtenir la paix intérieure, mais ça n'engage que moi, bien évidemment...
En effet, toute ma vie, j'ai passé la majeur partie de mon temps à mentir, mais je ne me singularise pas dans cette pratique car en réalité, les gens mentent, à géométrie variable, évidemment, mais nous passons nôtre temps et déployons une énergie inconsidérable visant à redorer notre image en permanence afin d'avoir en secret, dans un espoir caché, l'approbation et la validation du comité dans l'hémicycle, de l'assemblée collective, et susciter la connivence et la corrélation des envies et besoin de tous.
Évidemment, je ne me sers pas de ce constat comme d'un joker pour me justifier, c'est simplement l'extrême loi implacable de nos existences distinctives,
J'ai menti à ma famille, à mes amis, du moins ce qu'il en reste, aujourd'hui à presque 27 ans, je suis en proie à mes impérities et au fruit des conséquences de la suite historique de mes mensonges répétés, du plus jeune âge au plus grand âge, et je le sais, parce que dans un soucis de clairvoyance, je perçois des choses, l'inconscient étant la manifestation immatérielle et intangible, l'émanation de nôtre être, en fonction de l'intérêt que l'on porte à quelqu'un ou quelque chose, je suis d'avis que beaucoup ne disent pas tous ce qu'ils/elles pensent et se refusent à faire découvrir leur véritable intentions et identités ( parfois, nous avons le sentiment de connaitre quelqu'un sous prétexte que on l'a côtoierait depuis plusieurs années, mais en réalité, ce ne sont que des micros événements badins et assez sympathique répétés qui nous amènerait à se persuader et croire que l'on a rencontré la personne qui bousculera et nous emmènera dans un autre espace dimensionnel de celle dans laquelle nous sommes embourbés ^^'
L'amitié avait de l'importance pour moi, fût un temps, ça l'est toujours, enfin ça dépend avec qui, mais pour moi ce ne sont que des formules et embarras creux et vagues, l'amitié ne dure qu'un temps, et en particulier l'amitié homme-femme, mais ce n'est pas le sujet de mon récit, donc bref...
Pour revenir à mes atermoiements, je me suis adonné à mentir et tromper pour m'octroyer la sensation que j'avais de l'importance en collectivité, sauf que quand je souhaite obtenir la reconnaissance de mes pairs, soit je suis pris pour un gamin, parce que je n'ose pas révéler mes pensées en groupe, et je suis limite pris pour un abruti, soit je suis assigné à résidence par rapport à l'étiquette que l'on se fait de ma personne en préambule, et je vais passer pour un pseudo moraliste à deux bandes ou un espèce de gars comme ça, qui est de passage, et qui marquera la posture de la passivité, dont on peut s'acoquiner le temps d'un court instant, d'un court moment, mais situation qui ne sera pas à répéter ! ( c'est fou à quel point on en apprend des choses rien qu'en observant l'attitude et le regard de l'individu que l'on a en face de soi, ainsi que sa POSTURE, hyper important...).
Par exemple, étant de nature fermée et taciturne, voir obscure (ha-ha), on accole souvent à mon profil, et j'en suis convaincu, l'individu bizarre, d'ailleurs une fille dans la dernière classe et la pire que j'ai côtoyé jusqu'à maintenant m'avait dit après esclandre que apparemment, beaucoup lui disaient que j'étais quelqu'un de bizarre et malsain, qu'elle n'avait pas voulu les croire, mais que en réalité ils avaient raison, cette remarque m'avait autant fait marré que assez mal, car je ne m'étais jamais montré opportun avec elle, j'ai toujours été sincère, honnête et cordiale avec elle, puisque, voilà autre chose, et je me fiche de ce que l'on pourrait penser sur ce sujet, j'ai une peur de la femme ! Oui, je le répète, je suis effrayé par la femme, dans tous les sens du terme, ma mère ayant passé la majeur partie de son temps à me faire subir, à l'instar de mon père, des exactions, des sévices moraux et des supplices inexorables, et puis bon, je connais la raison véritable pour laquelle elle et mon père, après un conciliabule vaseux, ont voulu avoir un enfant, cependant cela sera ou non, décrit, plus tard.
Pour beaucoup, je vais sans doute passer pour un être dépourvu de sens commun ou de nature objective, et je serai affublé de l'étiquette de "malade" et que j'aurais un problème, et que je devrais consulter (admettons...)
Mais par exemple, j'ai un désir d'avoir une famille et un foyer, avec des enfants, mais évidemment cela reste dans le champs de l'impossible puisque fondamentalement, et je l'assume humblement, je suis un enfant, je veux dire par essence, par source, par nature, je suis un gamin, et d'ailleurs pour aller plus loin, je suis un sale gosse, gâté par ma posture et l'aspect rassuré de mes parents à m'avoir eu dans leur vie, que j'ai été le premier et le dernier, et évidemment après complications d'ordre médicales, apprendre que la naissance même à risque, prendre les devants et m'avoir à été certainement l'un des combat les plus difficiles qu'ils aient eu à traverser, raison pour laquelle j'ai bénéficier et je bénéficie d'un confort non nul,
Mais hélas, malheur à moi, je suis le parangon de l'égoïsme et de l'ingratitude dont la terre a permit l'existence, mais je n'avoue pas tous cela comme un privilège ou un avantage, bien évidemment, mais plutôt le contraire, en réalité, ils ont commis une grave erreur, et je le remarque au fur et à mesure que j'observe les comportements et les préoccupations humaines et sociales, qui ne sont pas nécessairement mes préoccupations, car pour moi, enfin je commence à m'en faire la conclusion, que vie est un ensemble d'infiniment triste, une succession de problèmes, dont nous nous devons de trouver la/les solution(s) jusqu'à notre trépas, en usant de l'intelligence, du savoir-vivre, savoir-faire et savoir-être, de la culture, de la logique et dans une perspective plus affinée du marxisme permettant l'investissement rationnel, lucratif et organisée au sein de l'immense etablissement mondial, sociétal et économique du marché ( Dis-donc, Marx...)
Comme disait l'autre, tant que la chaîne de production est en marche, la pérennité de l'industrie sera conservé.
Bref, je m'égare, donc voilà je suis un menteur, pour me donner une importance que je n'ai pas, ou pour m'apporter une concordance dans la suite des actions (minimes, certes) et des idées qui m'inspirent, mais concrètement, je génère tellement de désintérêt pour les autres, que en faite, cela me frustre inconsciemment, et pour avoir leur attention j'invente des postures que je n'applique pas à posteriori, un jour, j'ai parlé à quelqu'un, en l'occurence une femme (étonnant) dont je ne décrirai pas le profil, mais qui est sensible à la spiritualité, et d'ailleurs cette phrase m'avait interpellé, qui m'a dit que apparemment j'aimerai beaucoup donner, et j'ai tellement envie de donner que ça me brûle les mains...bon, honnêtement dans ce genre de tirade, je reste assez perplexe, mais globalement, vous saisirez l'idée...
Et comme je l'ai fais depuis tant d'années, et que je me rend compte maintenant à quel point cela ne m'a apporté rien, ou très peu, sinon des situations malencontreuses et la solitude, que je déteste autant que j'embrasse, l'incorrection de mon existence est à la conjoncture décevante de l'idée que je me faisais des relations humaines et du côté sentimentale, mais voilà en gros, je caricature un petit peu, m'enfin,
La vérité réside dans l'aspect et le regard que l'on pose sur soi et les autres, après évidemment il peut y avoir des idées et opinions divergentes et antinomiques, m'enfin globalement j'ai menti, et euh...c'est quasiment une logique putanesque, et fourbe, mais voilà, c'est mon drame.
Dailleurs, ça me rappelle comme ça une anecdote ou je discutais avec une amie à ma soeur il y a 5 ou 6 ans, qui avait une vision très subjectif de la vie ( vous me direz, j'ai sans doute été parasité...)
Et qui rêvait d'être la bienfaitrice de certains et certaines inconscients(es), cependant bon...avec du recul, je comprend que elle avait dérobé et kidnappé les idées révolutionnaires de son ex ^^' bref, c'est pas le sujet (désoler pour les périphrases à n'en plus finir, j'écris en pensant en même temps, et en vivant cet instant d'aveux et de confession, alors permettez moi de me repaître de ce moment...)
Donc nous parlions de tout et de rien, et à un moment, elle m'avait demandé ce quel était mon état d'esprit de façon fondamentale, et c'est l'une des personnes avec qui j'ai été le plus honnête ( même si à un moment, elle a cru injustement après un moment en enceinte close passé chez sa tante, ma soeur était également présente, que je souhaitais me rapprocher d'elle...ahlala mes déboires et les accusations infinis dont j'ai fais preuve jusqu'à présent dans ma vie...d'ailleurs j'en ferai un témoignage exclusif pour le coup, car je trouve cela assez déroutant, je commence à gentillement penser que certaines filles ou femmes, vont soit m'apprécier, sans savoir pourquoi, mais en réalité, parce que je pourrai faire un potentiel confident et que j'ai un visage pas si repoussant que ça, soit j'eveillerai un désintérêt profond en elle, envers ma personne, et elles vont tout mettre en oeuvre pour ne jamais avoir à me croiser, ni me parler ( je ne fabule pas, puisque fondamentalement, étant peu démonstratif, je suis la quintessence de l'ennui et du piteux ( m'enfin, désoler de ne pas être intéressé par des jeux où le but est de s'alcoolisé suffisamment pour se laisser tomber dans les abîmes de la chialerie, la colère ou l'impudeur joie afin de s'échapper de ses prérogatives de vie administrative et horripilante...) je l'ai également expérimenter quand j'avais 19 ans, et ça n'est vraisemblablement pas mon monde, d'ailleurs, de façon générale, plus le temps passe, plus je commence à avoir la névrose, la déception et le dégoût de vivre, d'être vivant, mais apparemment il existerait un autre sens du mot "VIVRE" bah écouté, je ne l'a connais pas, cependant je devine ce que sait, et franchement si ça se résume à se transmuer et changer tout en soi et pour soi, et voguer de contrée à contrée, penser que dans un aspect atomique, les activités à notre disposition coulent de source, mais une fois les événements s'enchaînant et le temps passant, se rappeler de notre mission d'équilibre hormonale, afin d'agir selon le cadeau que la nature nous a offert, afin de rentrer dans la moyenne ambiante de l'objectif originel dont nous devons nous défaire, et octroyer aux prochains ( enfin, tant que l'on soit suffisamment libre avant que la mer montant toujours plus nous emportent, ou que le soleil décide de prendre les devants et nous griller tels des frites prêtes à être déguster par les espèces qui auront réussi à se protéger du cataclysme solaire...)
Donc bon, ce fût long, j'en avais gros sur le coeur, et gros dans la tête, en faite, pour résumer...je suis fatigué, simplement...fatigué, mais une fatigue que je suis à même de comprendre, car c'est de toute évidence ma nature intrinsèque, et je dois simplement l'accepter, à mes risques et périls si cela m'amène à être plus méprisés que apprécier ( de toute manière, je m'en tamponne un petit peu maintenant, découvrant la nature de l'homme, je me rend compte à quel point on est encore au stade primaire, et limité par nos bas instincts, je m'inclus également, et je l'assume entièrement, mais pour pas arrangé le truc, le fameux truc, je suis quasiment primitif, mais en plus je suis quelqu'un d'égoïste et particulièrement secret..vraiment mon ancêtre était très probablement l'ermite de la grotte, qui ne voulait pas être emmerder, mais qui chassait, pour son propre plaisir et sans partage...
^^'
Bon, conclusion, je pense que je suis un parfait usurpateur d'identité, mais que cet pratique m'a amené à me retrouver face à mes actes et la vie est justement en train de m'infliger des châtiments punitifs, que je mérite amplement...
(Non, je n'ai pas bu, non, je ne suis pas dans un état de névrose, non, je suis particulièrement détendu, dans mon lit, et je ne fais que dire des vérités, après à qui aura l'audace de s'en faire une opinion, je vous laisse avec vos certitudes d'emblée haha...
Merci de m'avoir lu infiniment, je sais, ce n'est pas rose du tout, ce n'est pas utopiste, ce n'est pas positif, c'est dramatique, mais le drame est la somme de tous les événements qui se sont enchaînés dans nos vies de façon désinvoltes et malencontreuses, et ont présidés à la cristallisation de l'artefact, de la pierre révélatrice, de l'orichalque qui projette le reflet de notre âme.



Mickael.

zozottele 13 octobre 2021 à 07:57  •   67327

Hé bé@Mikaa tu ne fais pas dans le court toi hein !😄
Ben faut croire que tu dégage un peu d'intérêt, parce que j'ai tout lu!
Bon pas d'empathie hein!
Moi aussi je fais dans l'introspection intérieur, et je suis jaloux,tu as 10 ans d'avance sur moi !
Mais j'ai de l'avance sur toi sur le mot "vivre"
Vivre c'est pour toi,pas pour les autres.😛


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