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- "laisse donc ton attachement !"
Un voisin de l'empathie, et un thème assez récurrent dans vos posts : comment vivez-vous votre attachement ? Aux autres, aux amis, aux inconnus, à tous ceux que vous croisez ? Les portez-vous aux nues, les méprisez-vous, tombez-vous "amoureux" d'autrui par un sentiment d'amour de l'humanité immédiat ? Trouvez -vous chaque personne unique et vous en entichez-vous, ou, pour vous protéger, vous faut-il fréquenter le moins possible vos pairs ?
Et, corrélativement, laissez-vous tomber rapidement ceux qui avaient retenu votre intérêt comme un sujet déjà éculé, ou faites-vous tout pour prolonger le plus possible les contacts ?
eh Abderian, tu prépares une thèses sur les zèbres que tu poses autant de question 😉
Bah, j'ai le tort de vous lire, et celui d'être curieux.
Et tu peux même avoir celui de répondre. 😉
si tu as le tort de vouloir nous lire, ta question a celui de devoir me faire réfléchir. il faudra donc attendre un peu que je puisse copier sur mes camarades
Ben ça dépend des gens. Autrefois j'étais bien plus difficile que maintenant. Certains trucs qui pourraient paraître des détails à d'autres étaient rédhibitoires pour moi. Mais j'avais sûrement déjà été refroidie par d'autres trucs. Bref, ce détail devait suinter comme la fameuse goutte d'eau qui fait péter le barrage. Mais je crois me retrouver avec des gens qui me correspondent plus désormais et donc, vivre des relations qui ont bien plus de tenue. Même si je reste "difficile", enfin, simplement intransigeante sur la qualité de la relation. Laisser se dégrader une relation, pour moi, c'est déjà avoir accepté qu'elle était finie
@Abderian
C'est marrant parce que je voulais poser la question puis j'ai oublié..
Disons que mes potes, la famille, les lieux sont des repères pour moi, mais ici.
Ayant vécu à l'étranger j'ai compris que l'on pouvait avoir des repères partout. Donc en général je cherche à vivre à la source, autour de chez moi, mais si un jour j'ai l'opportunité d'aller à l'étranger ou si je suis vraiment dans la m***e, je n'aurai aucun remord à partir parce que de toute façon je sais que le comportement de mes proches n'arrivera jamais à ce que je considère être une réelle amitié ou un vrai esprit de famille.
En fait c'est un peu tout ça en même temps, selon les circonstances..
Justement, tout l'art est de savoir quelles circonstances poussent le regard dans un sens et dans un autre.
Comment vivez vous votre attachement.. Hum bonne question.
L'attachement chez moi est particuliers, il est absolu quelqu'en soit sa forme (amicale, amoureuse, haineuse, affective...) Je ne m'attache que peu mais je m'attache pour de vrai et c'est là bien souvent mon erreur puisque ce n'est pas forcément à retour et malheureusement, même si je fais tout pour ne pas y prêter d'importance, cela finit toujours par me blesser.
J'ai souvent été confrontée à l'abandon, et cela nourrit aussi mes angoisses, c'est pour cela que je choisis avec soin mes liens. Je peux apprécier un grand nombre d'individus, m'entendre avec beaucoup de monde, ressentir de la complicité avec pas mal de personnes, mais l'attachement, le vrai , le gros... C'est autre chose.
Ceci dit il fonctionne un peu comme il a envie, je choisis certes, mais cela me tombe aussi dessus parfois, par coup de coeur dirons-nous. Et ce sont ceux qui me posent le plus d'anxieté d'ailleurs puisque je n'ai pas de réel contrôle dessus, mais ce sont aussi ceux qui me font le plus pétiller de plaisir et de joie.
Je ne laisse pas tomber, jamais. En vérité je suis une véritable sangsue lorsque je suis attachée, c'est plus fort que moi, une vraie mère poule, la bonne amie, la psy de service, conseillère matrimoniale, vraiment tout. XD Ceci étant lorsque l'on me fait trop de mal, que l'on brise trop ma confiance, ou que je m'en prends juste trop plein la gueule, je laisse les choses finir de s'éffriter d'elles même, avec colère et rage, dépit et tristesse puis résignation lorsqu'il n'y a plus de choix possible.
Après tout on ne peut pas éternellement retenir l'eau entre ses doigts, n'est-ce pas? Ceci dit, les très rares fois où j'ai de moi même brisé un lien fort, c'était une question de survie et par là j'entends la survie mentale, émotionnelle et physique parfois.
Je prolonge toujours les contacts, mais je laisse aussi la liberté aux autres d'être libre tout simplement, je m'adapte du mieux que je peux à ceux que j'aime parce que j'ai compris qu'ils ne s'adapteraient pas à moi, du moins jamais comme il me serait nécessaire et je l'ai accepté.
A coté de cela quand le feeling ne passe pas, je zappe tout simplement, je ne cherche juste pas de contact, je n'essaie pas et pour conclure je dirais que tout le paradoxe de la chose c'est que je ne fréquente réellement que très peu de gens et je m'isole beaucoup parce que bien souvent; je n'aime pas les gens. Ils me font trop de mal, directement ou indirectement. Et en même temps c'est parce que je les aime que je ne les aime pas... Dur hein? xD
tu voulais une réponse : en fait je m'attache pas, ou très peu. et si ca se brise, ben tant pis, on passera à une autre relation
Ma réponse se rapprocherait assez de celle de Kali. Sauf que je n'apprécie pas plein de monde, sans attachement réel. Soit il y a un lien, soit les gens "n'existent pas". Mais je gère (ou ne gère pas) les liens d'une façon assez similaire.
Mon plus gros souci : ne pas trop gérer chaque relation de la même façon qu'une autre parce que les actes d'une personne ressemblent à ceux d'une autre. Les actes peuvent être les mêmes avec des intentions différentes.
je corrige un peu ce que j'ai dit, qui est vrai pour les liens non-familiaux. pour les liens familiaux (en visant la famille proche), ces liens sont forts et présents depuis le début, ce qui fait qu'ils sont tellement intégré dans ma vie que je ne les vois même plus. on peut passer des semaines sans se voir ou s'entendre, cela n'empêchera pas que le prochain repas de famille sera bien sympatoche. ou que s'il l'un d'entre nous a besoin d'un coup de main (petit ou important), il le recevra.
Je m'attache... vite, mais pas forcément avec la même intensité, pour tout le monde. Y'a des coups de coeur. Des vrais, et puis des coups plus légers, agréables mais sans promesse dans le temps.
Je donne assez vite ma confiance quand je "sens" la personne, je la reprends assez vite au moindre indice me disant de me barrer "cours forrest"
Comme Kali j'ai été abandonnée, beaucoup, humiliée, on m'a craché dans le dos, parce que je n'étais pas comme les autres, ou que malade, je ne donnais plus de nouvelle.. Bref ça c'était avant. Je suis plus méfiante tout en aimant toujours sincèrement l'humain.
Ma famille, qui a ses défauts, son passif, lourd, douloureux, avec des erreurs.. on y touche je deviens un monstre.
Mes ami(e)s aussi peut soit il, je leur donnerais tout. Et pour ne pas les ennuyer je m'éloigne souvent plutôt que d'être un fardeau, et les laisse venir quand ils ont du temps..je prends des nouvelles de temps en temps, voir comment les enfants grandissent. Mais l'amour est là et la zèbre ne lâche pas ses ami(e)s comme ça !
Ensuite ça dépend en effet des relations, des contextes. Mes collègues sont aussi importantes pour moi. Ce n'est pas la même affection mais quand même. Elles sont les premières à savoir si je suis absente, et si quelqu'un s'inquiète de mon silence, c'est elle ! Donc si chui morte par terre, mes collègues seront les premières à alerter XD !! Donc l'état de décomposition ne sera pas trop avancé mouhahahaha!
C'est jamais simple de laisser partir quelqu'un quand l'attachement est là, même si on rest fort, ça fissure un peu à l'intérieur,. Je crois que le plus dur c'est finalement d'accepter qu'on ne nous aime pas avec la même intensité et de la même manière que nous xD
Je te plussoie Pixie. ?
Désolée pour les fautes éventuelles, je suis sur mon téléphone en pleine salle d'attente chez le doc. XD
Et comme d'habitude, tu poses les questions qui font réfléchir (et c'est fatigant ce truc!).
Et c'est marrant de voir que ce fonctionnement est loin d'être partagé par tous.
Pour ma part, soit j'aime profondément une personne, soit je m'en fiche. Il n'y a personne que je n'aime pas, ou pire que je déteste. Je peux être en colère sur le coup, mais je n'ai jamais eu de rancoeur. Donc comme Fanny, soit les personnes font partie de ma vie et je donnerais tout, soit tout simplement, elles n'existent pas à mes yeux.
Il y a aussi des personnes que je tolère, en particulier si ce sont des proches de personnes que j'aime. Alors oui, je vais accepter de discuter de platitudes, voire même que je vais essayer de m'intégrer, mais il ne s'agit là que de faire plaisir à un être cher.
La famille par contre, c'est sacré (même si parfois ce sont de sacré cons), c'est simple, je ferais absolument tout pour eux. Je ne peux même pas imaginer me fâcher avec eux (enfin des coups de gueule il y en a un paquet, mais jamais personne n'a remis notre relation en question, et j'avoue que je ne comprends pas - et cette phrase veut dire que je ne comprends pas, pas que je juge - qu'on s'éloigne de sa famille). Je sais qu'il y a des familles dangereuses, mais la mienne est dysfonctionnelle aussi, c'est le principe d'une famille, et j'ai vu des gens couper les ponts pour des choses pas si graves.
En amitié, c'est pareil, j'ai 1 amie, une très bonne copine, et une copine. Voilà, je n'appelle personne tous les jours, mais elles me sont chères pour des raisons différentes. Et je réponds toujours présente.
En amour il me suffit d'une figure, et je peux me maintenir en état amoureux tant que je le souhaite.
Oui ma Kali on peut se plusseoiyer régulièrement.. bon j'espère que le doc ne t'as pas fait trop attendre.
Oui je suis d'accord, ça laisse des fissures, mais parfois bizarrement, c'est plus dur de laisser partir, que d'être abandonné.. non c'est bête ce que je dis, je pense à une situation précise de mon passé.. La fissure est encore là, mais elle se colmate..
XD Justine voilà pour la famille c'est ça. Mais je peux aussi comprendre qu'il y a des familles dont il vaut mieux s'éloigner..
Quelle chance pour ta section "en amour" Justine ! C'est bieau !!
:)
dans les gens qui ne sont pas proches mais que l'on cotoye par la force des choses. en général, c'est quelque chose que j'apprécie assez bien (malgrés les loooonnng bllaaaanc qui peuvent se présente, oh zut mon doigt se colle aussi sur le clavier). il y en a certain où je suis pas très capable de dire si ce sont des connaissances, des copains ou des amis. (faudrait ptet leur demander s'ils sont d'accord de m'aider à ranger le garage, ca permettrait de faire un tri).
par contre, quand je les aimes pas. ils le comprennent. ca m'est même arrivé de leur dire (ca c'est quand je fais de la diplomatie).
j'ai quand le sentiment qu'il y a une ou deux personnes que je n'ai plus vu depuis des années, où s'il y a avait une demande d'aide d'un côté ou de l'autre, l'autre accepterait.
pour la famille (la moins proche), mes parents ont mis une certaines distanciation avec une partie. j'ai reconstruit les histoires au fil des années avec les bribes d'infos glanées et je peux comprendre qu'il l'ont fait.
^^ Il a le syndrome du doigt qui colllleuuuu il a le syndrome du doigt qui colleu.. bon j'arrête.
Oui c'est ça, quand on aime, on aime de différente façon, quand on aime pas, ce n'est que d'une façon plutôt claire et limpide.. sauf avec les perverse (ce qui est mon cas) une nana qui fait genre elle n'a pas compris et qui continue (a 62 ans) de me carresser le genou, la hanche et de me dire "ma chérie t'es belle aujourd'hui" alors que je suis hyper désagréable avec elle.. je passe les détails, cette nana est cinglée..elle clairement, tous ses gestes et ses "coups de mains" sont calculés pour avoir en retour, de l'admiration, de l'affection etc.. et met son décolleté sous le nez des ptits jeunes qui passent dans son bureau avec ses lolos en mode gravité ça tombe aux pieds je montre un bout de mon soutif.. bah j'ai la nausée..
"Toutes les familles sont heureuses de la même façon..." Oui, c'est ça. Bon après moi c'est des coups à se prendre un coup justement, de me toucher sans mon accord ! Brrrr...
Et question correlaire (ou non d'ailleurs) est-ce que vous cessez d'aimer ?
un décolleté de 62 ans, ils ne sont pas très ambitieux les ptits jeunes chez toi.
les personnes perverses au boulot, j'essaye de pas m'énerver (j'essaye). par contre, je rappelle toujours bien les règles et les rôles de chacun et je m'arrange pour qu'il y a ait toujours d'autres personnes qui entendent ou lisent le dialogue.
en général ,j'aime pas trop qu'on me touche au travail.
si tu lui dit qu'elle est perverse ou qu'elle a les seins au niveaux de chevilles, c'est toi qui passera pour la méchante.
on est d'accord de dire qu'avoir les seins au niveau des chevilles et avoir les chevilles au niveau des seins sont deux expressions disproportionnées mais n'ayant pas la même signification.
@patrick : 😄
Le problème cependant ce n'est pas tellement l'exhibition mammaire que les mains furtives. Parce que bon, offrir aux autres les bienfaits de la Nature, c'est ce que tous les fruitiers font. Le problème, ce sont les racines décadentes qui viennent caresser la souche et arroser d'une récolte déjà blette les jeunes pousses.
Oui, dans la vie, il faut savoir être horticulteur, et pratiquer la taille à temps.
(A)
Fuis moi j'te suis suis moi j'te fuis..
Mais non pas lui dire qu'elle est perverse mais dis lui ses quatre vérité, choque la, prend de l'avant, bloque là et fais lui peur..
Tu t'en fous de passer pour la méchante, il n'y a pas de politesse quand c'est comme ça.
Ou donne moi son numéro je vais t'arranger ça ^^
J'aurais en tout cas jamais pensé qu'à partir d'une question comme "comment vivez-vous votre attachement ?" on finisse par se retrouver sur la dissection d'un problème de gérontophilie.
Qu'elle ne perde pas espoir, il y a des preux défenseurs :
voir la vidéo
faut se méfier, moi je lui dirais posément, calmement ce que tu n'aimes pas. ou dire non quand elle te demande un truc que tu n'aimes pas.
il faut aussi voir si elle populaire ou non. (ailleurs que chez les petits jeunes aux gouts douteux je veux dire)
Sexiste ! 😄
(Faudrait faire la même chose pour les garçons : qui s'y colle ?)
@sanjuro pas faute d'avoir essayé.. de lui dire.. mais à ce niveau c'est une vraie pathologie et tout ce qu'on pouvait lui dire.. elle riait comme une ânesse et nous caressait la joue alors qu'on lui avait aussi dit que ce genre de contacts ne plaisaient pas à beaucoup... et partait en gloussant.
Si mon ami n'habite pas à proximité je n'arrive pas à entretenir. Ça à fait le vide. Seul les plus empathique restent auprès de moi. Sinon je suis incapable de demander de l'attention. L'attention je la prend en face à face. Je joue pas comme une menteuse,mais comme une enfant qui veut faire rire ses parents. Ou donner ce qui leur manque. Les nourirs.
Avant c'était bien le problème j'avais une vie sociale fournie. J'adore ça communiquer, surtout avec des inconnus. Dans la rue,dans mon bar. Partout ici. Mais je ratisse trop large. Et après c'est la bérézina. C'est de l'allumage je t'envoie des paillettes aux yeux et après je perd le file.
Donc j'essaye de ratisser plus fin. En mode jardin japonais et pas crop circle vu de l'espace.
Et j'arrête d'essayer de sauver l'insauvable. Type acheter le poisson le plus moche de l'animalerie car on sait que personne n'en voudra.
Stop déjà j'achète plus de poisson. Ça pue et ils n'ont rien à foutre en indoor. Et deuzio j'ai le droit d'avoir une vie saine tournée vers moi d'abord. Puis ma famille que j'ai créé. Et qui est bien assez bancale aussi! Et après tout ça,des individus tirés sur le volet qui le connaissent et ne font pas chier.
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