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- Le début de la souffrance.
J'ai l'impression d'avoir été dans une illusion depuis des lustres, et d'avoir perdu ma boussole, ou de n'avoir eu aucune conscience réflexive de la réalité, du moins jusqu'à un certain point ?
J'écris ce texte, car je souhaite un tant soi peu me défaire de cet pensée lourde et pesante dans mon esprit...
Par précaution écrite, il est bien possible de confondre mes vicissitudes avec de l'autodepreciation de ma personne, ce qui n'est pas exactement la même chose, pour ceux qui savent lire entre les lignes.
Ma vie n'est qu'un vaste étau, qui se resserre de plus en plus, de part des obligations culturelles et une oppression excessive de la part de mon géniteur, qui voyait probablement en moi, une copie de lui-même, pouvant parfaire à ses obligations qu'il n'a pas voulu saisir dans son irresponsabilité, il a reposé tout ces espoirs, espoirs qui en réalité était une manigance visant à me coacher dans le but en dernière instance , étant de récolter des fonds, des biens à mon corps défendant, à l'issue de ma progression dans le domaine scolaire qui s'est expressément porter garant de choisir à ma place, ce qui dans ma conception globale, était un pillage et un vol de mes droits de choix et de formulation autonome, j'ai été asservis... avec désinvolture par mon patriarche, qui, avec usage d'insolences, de violences verbales, et rabaissements volontaires, à réduit une grande partie de ma confiance en moi, et de ma capacité de raisonnement cohérente, puisque par peur de son être, de son timbre de voix, de sa manifestation physique, qui se rapproche analogiquement d'un ogre, m'a paralysé pendant une grande partie de ma scolarité, plus particulièrement de ma scolarité lycéenne.
Au final, mon développement d'adolescents a été plus que bancale, étant donné que je manquai déjà de cran, que j'étais inexistant dans un cadre pourtant donnant lieu à des rencontres amicales, voire une rencontre sentimentale, au niveau sociale, je n'étais pas sans reste, j'avais des copains, enfin...des copains, comprennez le bien, c'étais au lycée, peu de personnes avaient conscience de la suite, du cran suivant, de la montée de niveau suivante après avoir passé une épreuve assez stressante qui est le baccalauréat, de ce fait, pratiquement tous le monde se connaissaient, et dans notre naïveté proche de l'insouciance, on pouvait faire mi-mai avec quasiment n'importe qui !
Au final, mes moments sociales, mes instants d'interactions sociales se limitaient à des sorties en fin de cours début été à jouer au parc avec les "amis de l'époque" et les instants de libertés avec un "ami de l'époque" que je côtoyais de façon désintéressé, mais qui me procurait en réalité, la possibilité de sortir de ma cage à oiseau, qui était et qui est l'appartement de ma mère, je dis bien DE ma mère, je reviendrai vers elle un tout petit peu plus tard !
De ce fait, je m'extirpais comme ça de mes obligations forcées et barbares de mon père, et par moment ( d'ailleurs, cela n'as pas si changé) je mentais ouvertement, en disant voir "un ami" mais en réalité, je souhaitais avoir un semblant de liberté, et pouvoir me rendre dans cet espace qui restera l'un des endroits les plus agréables dans ce contexte Pré-Bac, Post-Bac, la médiathèque de ma ville...cet endroit était MA bouffé d'air frais ( c'est assez ironique et tragique à la fois de voir, de constater et de découvrir, que la femme de l'accueil de la médiathèque y exerce toujours avec le temps qui s'est écoulé, seul les cheveux ont changés de forme, et de couleur, ils se sont inscrits dans le temps et s'y subordonnent...)
Je lisais les livres de BD, ainsi que des histoires fantastiques, des Shônens, qui seront adaptées quelques mois plus tard en animé, c'étais mon cocon, ma bulle, et vulgairement, personne ne venait me faire "chier" à cet endroit 🙂
J'adorais ce moment de légèreté, de silence à l'étage, de moment d'isolement, sans cris, sans pression, sans propos abjectes et méprisants à mon égard, car pour faire preuve de probité, j'étais soit l'adolescent que l'on ignorais dû à mon incapacité à communiquer de façon spontanée, soit j'étais de façon, comme ça, par inconscience supérieure, de vouloir me soumettre à ma corveabilité et mon manque de repartis ou de paroles, qui ne dit pas de mots y consent, comme dit l'autre, donc par manque de réponse, c'étais vu comme une approbation de ma part, et j'ai cruellement une absence de jugement ou d'opinions sur l'instant, alors ma pensée et ma perception sont des données inacceptables et non envisageables, car trop médiocre pour être utilisées, évidemment...
De ce fait, de façon caricaturée, j'étais un peu le suiveur, sans avis personnelle et j'étais déconnecté de la réalité, du moins je me déconnectais car je n'étais pas utilisable, alors à quoi bon être ouvert au recueil de données ?
Donc pendant une bonne partie de mon enfance, et de mon adolescence, j'étais le gamin qui ne disait quasiment rien, ce qui s'eclipsait du reste de la population, bien trop mauvais et abjectes, et qui finissaient souvent avec pour épithète "l'étrange" "le fou" "le mystérieux"
Au départ, dans ma grande naïveté, je prenais cela comme un surnom plutôt original et je pensais cela comme une exclusivité à ma personne, mais c'est bien plus tard que ce titre donnée de façon désintéresser reflétait en réalité la perception première, les prémices de ce que beaucoup d'entre eux se projetaient de moi, et ils n'avaient pas tout à fait tord,
Et par mon inanité en cours, mon désintérêt pour les matières scientifiques, j'ai raté mon bac à deux reprises, alors pourtant que mon père m'avait coacher de façon insultante, rabaissante, pendant plus de 4 ans, mais j'étais tellement en décalage avec ces attentes, par rapport aux miennes, que je n'étais pas disposé volontairement à écouter, et pourtant par révolte, j'aurais certainement dû combattre et me confronter aux dangers et obtenir ce saint-graal, mais je n'ai finalement jamais eu, c'est bien plus tard que j'obtiendrai un semblant de sésame préparée de façon désinvolte et réducteur pour les personnes les plus médiocres, mais évidemment, en bonne diplomatocratie, ce sont des choses, des pensées inavouables comme ça, de façon ouvertes et légères...
Ma conceptrice n'est pas si different de mon père, à une différence près, est qu'elle connait très bien ses enfants, et sait comment user de la manipulation mentale pour nous asservir, dont la finalité est d'empêcher les oiseaux de s'envoler, car elles risqueraient de se retrouver seule, et donc par précaution, étant donné que mon demi-frère, et ma demi soeur aîné, ont, disons, des particularités autres que le mien, mais en beaucoup plus prononcées, elles les utilisent et va objectivé sur les deux pour garder un certain contrôle sur eux, même moi, d'ailleurs, bien que je me défait de son emprise, et cela commence à l'énerver copieusement...
Mais tant que je suis dans les parages, et qu'elle puisse user de sa manipulation, de sa fausse sensibilité, qui en réalité est du mépris et me rabaisse pour assouvir ses besoins, et m'utiliser comme ressources pour ces tâches, trop " encombrantes" et "lassantes" ça l'arrange, quelque peu, d'observer cet finalité dramatique de mon existence dans le présent.
Voilà, j'ai écris ce qui me passait par l'esprit, ce n'est pas une histoire inventée, tout ceci représente une partie de mon existence et de ce qui a marqué, comme le début d'une souffrance qui ne s'arrêterait pas...
Merci pour ta sincérité @Mikaa.
Tu parles d'une souffrance qui ne s'arrêterait pas ?
Tu sais je te trouve très lucide sur ton histoire,et tu as l'air de commancer à prendre du recul dessus.Alors la fin de tes souffrances ne viendraient elles pas de ce recul, et de cette lucidité ?
Comprendre ton passé,pour comprendre ton présent,afin de contrôler ton avenir,et ne plus souffrir ?
@zozotte Bonjour,
Merci d'avoir lu les vicissitudes de mon personnage, de mon incarnation haha...
Oui, je mentionne ce fait car tous ce qui a précédé dans le cheminement menant à la finalité actuelle de mon existence n'était qu'un avant-goût de ce qui allait arriver, et c'est de mal en pire, comme on dit dans le jargon ?
Tout ce que j'ai révélé aujourd'hui n'est qu'une partie infime de cet espèce d'injonction dont je suis sujet de façon globale.
Ah, merci bien, j'étais pas sûr d'avoir été très clair dans mes propos et mon développement, alors c'est encourageant 🙂
citation :
Alors la fin de tes souffrances ne viendraient elles pas de ce recul, et de cette lucidité ?Comprendre ton passé,pour comprendre ton présent,afin de contrôler ton avenir,et ne plus souffrir ?
Alors, oui, évidemment je l'écris de façon impromptu, et un peu désorganisée, de façon quasi débonnaire, mais j'ai effectivement pris un peu de recul sur ces abjections de mon quotidien, objectivement, alors, je ne suis pas un saint, un être pur et sans reproche, il serait bien sûr osé et désinvolte de ma part de prétendre caresser cet idée, d'en avoir des similitudes ou que sais-je, mais ça n'est pas une existence évidente pour un type construit de ma façon, à côtoyer des individus qui sont en absence de cohérence, qui prétendent détenir la vérité implacable, indéboulonnable, et qui, je cite, "savent ce qu'il y a de mieux pour toi" ce qui, en réalité, est un mensonge, enfin bon...
Mais si ce n'étais que ça, évidemment d'autres éléments malencontreux et tragiques que je n'ai pas formuler ou mentionné içi rentrent en ligne de compte, c'est factuellement avérée ?
M'enfin, pour répondre, oui, j'ai certainement gagner en lucidité, et de façon plus large, en maturation, du moins un petit peu, mais cela ne remplit pas la jauge de cohérence de pensée et d'intelligence dont j'en suis carencé selon les sujets à développement.
Je comprends @Mikaa.
Et j'ai envi de te répondre, qu'importe l'intelligence, si tu as ta conscience tranquille ?
Et bien sûr que tu n'es pas un Saint,grand bien t'en fasse!😄
Tu as déjà fait beaucoup de chemin, c'est déjà une grande intelligence je crois.
@zozotte, merci pour ta réponse,
Et bien il s'avère que certains aspects manquants de ma vie me rendent anxieux et perplexe de façon récurrente, je commence même à avoir une aversion pour le genre humain, haha, c'est extrême mais à la limite, cela est une finalité logique et plausible, quand on s'intéresse un tant soi peu à l'évolution, à la progression humaine au cours des années qui se sont écoulées, et il est absolument consternant et aberrant de voir que en réalité, nous regressons vers un dénominateur commun à tous, qui est la perfidie et l'abjection, mais évidemment cela reste ma conclusion, ça n'engage que moi, en soi 🥴
Donc, je suis loin d'avoir la conscience tranquille, néanmoins, ma clairvoyance me permet de voir tout ce qui est relatif au bas instinct des hommes, des femmes, et c'est pas beau à voir, cela m'horripile limite...
Mais je te remercie pour ta sympathie convenance 🙂
Dur dur tout ça @Mikaa. Ca me parle fort. J'ai été en colère comme ça moi aussi. J'ai vécu quelque-chose d'approchant avec mon père...
Mais, j'ai l'impression que tu commences à sortir la tête de l'eau. Parce-que tu l'exprimes justement. Je ne dis pas que tout va soudain devenir beau et tranquille, mais je pense, et je te le souhaite de tout coeur, que tu vas réussir à prendre un peu de distance. Et puis, peut-être, de plus en plus, te régaler de la saveur de plus en plus libre de choses toutes simples.
Et, pour ce qui est de ne pas avoir su se défendre, c'est tout à fait logique. N'importe quel enfant (avec peut-être ses particularités comme toi et moi) vivrait le même blocage face à ce genre de comportement parental. L'important, c'est que ça ne reste pas figé comme ça pour toute la vie. Moi, une fois sortie de ce lieu/temps de cauchemar, je suis même passée par tout le contraire, de grosses colères face à des gens qui ne le méritaient pas forcément. Et puis, petit à petit, les choses s'équilibrent, et le comportement s'adapte de mieux en mieux. En tous cas, tu fais bien d'en parler. 🙂
Bonsoir Mikaa,
Je rejoins Juliette, en tant qu'enfant, on ne contrôle pas sa vie comme on le voudrait, en particulier pendant l'adolescence (c'est du vécu aussi pour moi).
Le sentiment d'impuissance n'est pas toujours permanent, et il traverse de nombreuses périodes de la vie.
Tu ne peux changer le passé, mais tu peux agir sur ce qui est à venir, et surtout ce que tu veux être.
J'entends ta souffrance mais l'analyse que tu en fais peut aussi marquer la fin de la souffrance, car ta réflexion prouve que tu as déjà fait preuve d'une grande lucidité... et que tu vas peut-être trouver par toi-même les réponses ou les moyens de l'apaisement.
J'ai conscience que le chemin peut paraître ardu, mais c'est un chemin, peu importe l'arrivée (on sait tous comment on finira).
J'avais juste envie de te faire part de mon avis sur ton post, ce ne sont pas des conseils, mais un point de vue.
en effet, qu'importe l'intelligence? L'intelligence seule ne te définit pas...
Bonsoir @Juliette...
Oh bah vous savez, la vie dans sa globalité est une panne gigantesque, la vie est une succession de problèmes, chose que j'aurais voulu éviter, néanmoins je ne peux pas changer le passé, alors je me suis résigné 😵
J'ai été de nombreuses fois en colère, et je le suis de façon générale au quotidien, car je remarque, j'observe, je vois, j'entends et je découvre que toutes les raisons, ou les pressentiments qui me viennent à l'esprit, s'empilent parfaitement de façon successives, au fil du temps, et me donne raison, je parle de moi bien sûr, et de mes proches, très proches...
Bon, je ne me considères pas comme Madame Irma 😂
Mais par la logique, et la mobilisation de l'intelligence cohérente et l'intuition, j'arrive quasiment à anticiper l'existence des uns, mais jamais la mienne ! C'est tout le paradoxe, haha...
citation :
Mais, j'ai l'impression que tu commences à sortir la tête de l'eau. Parce-que tu l'exprimes justement. Je ne dis pas que tout va soudain devenir beau et tranquille, mais je pense, et je te le souhaite de tout coeur, que tu vas réussir à prendre un peu de distance. Et puis, peut-être, de plus en plus, te régaler de la saveur de plus en plus libre de choses toutes simples.
Et bien, j'ai simplement pris conscience de beaucoup de choses, notamment dans les relations humaines et les intentions des gens qui se montrent tout à coup objectifs/ves et décident après un possible coït, de se rappeler de l'existence du gourou perchée au sommet de la montagne 😂
Mais évidemment, on me l'a fait pas aussi facilement, et comme j'ai tendance à utiliser la politique de l'autruche, l'ignorance ou l'inobservation, et bien je fais comme si je n'avais rien vu, pourquoi ? Peut-être pour observer jusqu'où mon interlocuteur/trice est capable d'aller dans sa réécriture...
Je vous remercie pour ta sollicitude virtuel 🙂
Oh bah, avec la maturation, et la logique, j'ai omis certains faits, certaines séquences, certaines données de mon pan mentale, pour faire de la place, pour d'éventuels nouvelles données à venir, de nouveaux souvenirs, bons ou mauvais à arriver, comme ça dans ma vie...en faite globalement, j'ai archivé les données et les informations passés qui m'ont marqués, si je veux bien voir...
Tu sais, si il y a bien une chose que j'ai compris, c'est quand dans une société, ou un système établies, il y a des règles et des conventions qui régies au bon fonctionnement et à la bonne formulation par individu en faisant partie, alors vivre simplement, moi je dis oui, évidemment, c'est quelque chose que j'adore, j'ai horreur des endroits bombés de monde, j'ai une aversion pour les "échanges sociaux portés sur des jeux de cartes ou de sociétés sur la longueur", c'est à dire qu'il ne s'arrête, et j'en passe et des meilleurs hein,
Moi je préfère nettement sortir me balader seul, dans la nuit, à penser le monde, à marcher, j'adore ça, et puis actuellement j'ai tellement de temps, alors je ne fais pas que dodo ( même si ma situation m'en octroie une bonne permission officiellement, on va dire, mais voilà vivre simplement n'est pas un mode vie allègrement pratiquable pour tous.
@Juliette...
Oui, mais tu vois, paradoxalement, ça reste les personnages à l'origine de ma conception, et très souvent ma trop grande gentillesse et mon énorme compassion prennent le dessus, et cela me porte un énorme préjudice puisque certains individus en abusent, notamment mes parents, pour leur besoin ventrale respectifs, au sens propre et figuré...
C'est pourquoi, après réflexion, et grand moment de stress et d'anxiété, voir d'états dépressifs, je n'ai pas dis depression, bien que je dois l'être à mon stade, j'ai commencé, je dis bien commencé à devenir développé ce qu'on nomme plus communément "l'égoïsme"
En faite, après avoir découvert les véritables intentions de mes parents, j'ai tellement été déçu, tellement été mal, et pris dans un piège à souris, dans un étau, que mon système nerveux s'est mise en place et à appuyer sur les boutons "cecité" et "solitude volontaire"
Depuis quasiment deux ans, à part quelques rares fois où je sors avec un ami que je connai depuis 12 ans, en tout je dois avoir combien, une bonne dizaine d'amis, pas les pseudos qui le redevienne par intermittence, non, hahaha...
Et donc on sort car évidemment, nous habitons à proximité mutuellement et c'est avec que j'ai effectué le plus d'activités, c'est avec lui que j'ai appris beaucoup de choses essentiels, qui peuvent paraître anodine, mais j'ignorais que les climatiseurs existaient pour achat en ligne, par exemple, euh j'ignorais qu'il existait un outil permettant plus facilement de se déchausser sans devoir se tordre le dos, et risqué d'avoir des douleurs le lendemain, il m'a un minimum appris à m'intéresser à l'autre, mais lui qui excelle dans ce domaine, moi j'en suis loin, très loin, et d'ailleurs, une conclusion s'en est mise en place, à savoir le fait que bien que j'ai de l'estime pour lui, nos mécanismes de pensées sont diamétralement différentes, il y a connivence au niveau de nos opinions politiques, et sociales, mais hors mis cela, je peux parfois être exaspérant et fatiguant, et lui peut très facilement m'ennuyer et m'agacer😂
Je ne sais pas si cela t'est déjà arrivé de te retrouver dans une situation où tu as envie de façon inconvenant et alarmant, de vouloir te tirer d'une situation qui te déplaît, mais moi, avec mon pote, qui lui est un neurotypique en puissance, s'adonne de façon presque simpliste, à la poésie des rencontres désintéressés, à court terme, c'est pénible pour moi, dans mon cas, haha...
Je souhaite simplement vivre une vie saine, correcte, sans trop d'évènements malencontreuses et inopportunes,
Je souhaite avoir une vie sociale convenable, pas non plus devenir la star comme je vois de nos jours sur les réseaux sociaux, instagram ou Tiktok, ou que sais-je...
Et bien évidemment avoir une vie équilibrée, et un désir d'être en relation, évidemment, mais ça va pas être facile parce que je découvre des choses et des composants de l'autre rive qui commence à m'en rendre déçu de ce principe...
Bonjour @Chrysalide je te remercie initialement pour ton intérêt à ce sujet 🙂
citation :
Je rejoins Juliette, en tant qu'enfant, on ne contrôle pas sa vie comme on le voudrait, en particulier pendant l'adolescence (c'est du vécu aussi pour moi).
J'en conviens, même si mon cynisme me laisse à penser que les privilèges sont asymétriques à cet période de notre vie, et que pour certains individus, cela se sauvegardera comme les meilleurs moments de vie, sociale et sentimentale, et scolaire, bien sûr, parce que je suis encore consterné par la capacité de certains individus à cet période d'arriver à s'accaparer des copies quasi excellentes en ayant pourtant fait la fête tout le week-end, et pour moi, ou pour les personnes de ma catégorie, devoir étudier, analyser et comprendre, avec pertes et fracas, pendant des heures, mémoriser de façon dictée les phrases et les définitions, les formules, et se retrouver avec des copies au mieux médiocre ! Cela restera une grande énigme, et en bonne logique, je cherche à comprendre de façon analytique la construction mentale qui a amené à ce genre de prouesse, et au pan dont j'en suis déchargé ou dispensé pour me retrouver avec des surprises, des annonces antinomiques avec l'espérance que je m'en faisais...
Mais je crois pertinemment aujourd'hui que pour un certain nombre d'individus, il manque cet lumière ou cet capacité mémorielle et sensitive, permettant d'arriver à un stade d'intelligence scolaire et institutionnel...
citation :
Le sentiment d'impuissance n'est pas toujours permanent, et il traverse de nombreuses périodes de la vie.Tu ne peux changer le passé, mais tu peux agir sur ce qui est à venir, et surtout ce que tu veux être.
Haha, et bien en ce qui me concerne, le sentiment d'impuissance que tu mentionnes est manifestement un sentiment qui s'y accole avec fermeté, dureté à mon être,
Et non moi l'idée d'être de mauvaise foi, mais je n'ai jamais goûté, senti, ou caresser ce sentiment de force, de leadership, et de gouvernail assuré pour diriger de façon patriarcale et responsable ma vie, je n'en ai pas la senteur, et je pense que j'en suis simplement incapable...par moment, il faut savoir ce dont on est potentiellement compétent ou non, et manifestement je ne suis pas un leader, bien que j'aurais voulu l'être, car fondamentalement, j'ai toujours eu une admiration, un respect pour les individus possédant ce trait naturelle et consubstantielle à la survie en bonne société marxiste...ce sont des mécanismes qui m'échappent, et quand bien même, on m'octroierai ce rôle, je serai certainement pas à la hauteur des attentes, et cela engendrera une déception profonde de ceux qui m'ont sentaient capable...
En vérité, je ne sais pas ce que je veux être, j'ai toujours eu une appétence pour l'art et l'imaginaire, le dessin, mais au-delà de cet intérêt précis, je n'en ai pas...
citation :
J'entends ta souffrance mais l'analyse que tu en fais peut aussi marquer la fin de la souffrance, car ta réflexion prouve que tu as déjà fait preuve d'une grande lucidité... et que tu vas peut-être trouver par toi-même les réponses ou les moyens de l'apaisement.J'ai conscience que le chemin peut paraître ardu, mais c'est un chemin, peu importe l'arrivée (on sait tous comment on finira).J'avais juste envie de te faire part de mon avis sur ton post, ce ne sont pas des conseils, mais un point de vue.en effet, qu'importe l'intelligence? L'intelligence seule ne te définit pas...
C'est possible, de toute façon, et sans vouloir être acerbe, c'est un peu la pente naturelle commune à tous de chercher les guérisons permettant de nous dévoyer de notre souffrance, en ce qui me concerne, je sais pertinemment quels sont les raisons de ma souffrance, mais je ne sais pas exactement quoi faire, et par où commencer, et comment atteindre de façon hâtive mon objectif, étant donné que le temps passe, et que je ne suis plus enclin à la recherche d'expérience aléatoire diverses et variées, d'ailleurs le peu que j'en ai fais m'ont profondément déçu, et ce sont des vicissitudes à moitié remplis, alors bon 🙄
Quoi qu'il en soit, je te remercie de m'avoir fait par de ton point de vue, qui reste ce qu'il est, dans son honnêteté et son écriture claire, je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, et je n'ai pas ou plus forcément l'envie de savoir, la vie m'ennuie, c'est ce que je peux te certifier.
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