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Bonsoir a tous
Comment faites vous pour gerer la douleur, quand vous avez perdu des amis a cause de qui vous etiez, que ces amis sont encore vivant, mais que vous realisez que la vie est juste passee par la. Que vous etes seul.e. Que vous avez evolue chacun de votre cote, qu'ils vous manque, que votre relation vous manque, mais que visiblement ce n'est pas reciproque.
Comment vous faites pour gerer la douleur ? Le deuil de cette amitie ?
En l'acceptant. Ce qui rend difficile ces émotions négatives c'est qu'on a tendance à lutter contre elles, à se renfermer. Si on accepte qu'on a mal, qu'on sait pourquoi, on laisse l'émotion agir, passer sur nous. C'est ok d'être malheureux de temps à autres, hein ;)
Gwenouille, c'est horrible à dire mais moi il n'y a pas d'amitié révolue qui me manque. D'une manière générale, ce qui a été, et qui n'est plus, ne me manque pas. Par contre, tu parles de deuil, et je sais que j'aurai un jour à "gérer" la disparition, la mort, de certains êtres. Celle de ma mère notamment. Et là je ne me sens pas encore prête...
Je suis plus tournée vers l'avenir, j'ai le bonheur de croire que je vais faire de magnifiques rencontres. Peut-être parce-que je suis de plus en plus moi...
Oui, je pense que c'est compliqué d'établir des relations saines et durables tant qu'on est encore déséquilibré, je veux dire "chancelant du moi".
Globalement, plus ça va et plus j'ai l'impression d'une "réelle rencontre", d'un vrai échange, quand je rencontre des gens.
J'aimerais tant que mon fils n'ait pas à attendre la quarantaine pour ça! J'essaie de tout faire pour qu'il se connaisse, s'accepte et se fonde au mieux dans la vie...
Belle journée à toi Gwenouille! Belle journée à tous!
Merci a vous deux.
J'essaie de ne pas lutter contre mais vraiment certains jours c'est plus fort que moi. Je ne sais pas trop si cette relation est toxique ou pas, je sais juste qu'on attendait pas du tout la meme chose de cette amitie... :/ J'ai parfois l'impression que dans une relation y'en a tjr un qui tient a l'autre plus que l'autre.
Ca m'enerve de ne pas juste pouvoir passer a autre chose. Et pourtant d'une certaine maniere, j'aimerais franchement.
Liberte Cherie Je suis d'acc avec toi et je crois que j'espere la meme chose pour ma fille, mais je ne suis pas certaine d'arriver a le lui transmettre... En revanche je n'ai pas la sensation de faire plus de vraies rencontres qu'avant. Plutot le sentiment d'arriver a mieux garder mes distances et a attendre moins des gens. Je rencontre aussi moins de personnes. Et IRL presque pas, et generalement ca ne va pas plus loin...
Je me pose les mêmes questions... mise à part que la plupart du temps c'est moi qui coupe les ponts après trop de trahison ou autre.. avoir des relations de travail, amicales ou autres qui durent des années dans l'harmonie est pour moi un mystère total... j'ai perdu mes 2 meilleurs amis masculins, qui ont progressivement cessé de me répondre...après des mois j'en souffre encore et j'essaye de faire mon deuil. Avec le temps je pense que les choses s'atténuent. Pour moi la vie est faite comme ça, les amis changent parce qu'on évolue aussi nous-mêmes.
Clochette je suis un peu dans le meme cas que toi, j'ai mis moi-meme fin a la relation apres qu'elle ait progressivement cesse de me repondre. On ne pouvait plus avoir une conversation sans que je doive mini attendre 2 ou 3 heures a chaque intervention. Elle n'avait plus le temps pour moi quoi...
"Il ne faut jamais faire de quelqu'un sa priorité quand pour lui on n'est qu'une option" (sagesse venue de je ne me souviens plus où) :D
Plus facile a dire qu'a faire, meme si je reconnais que c'est sacrement bien tourne... Mais c'est tout a fait ca... T.T
@LibertEchErie : Encore une fois je pourrais copier quasiment toute ta réponse. Oui certaines amitiés cessent suite à une embrouille, ou juste par la vie qui nous éloigne.
Certaines ont été douloureuses, mais jamais au point de stagner, et ne pas avancer. Cela cicatrise, et on doit continuer.
Il y a diverses situations, dans la "perte" d'un(e) ami(e). Je regrette certaines impulsions débiles qui m'ont isolées de certaines personnes que j'aimais beaucoup.
J'essaie de corriger ces impulsions qui peuvent blesser. Mais pour autant si leur seuil de tolérance et de pardon est si bas... ou si c'était juste une excuse pour me virer de leur vie, alors soit, je ne me rendrais pas malade (ou juste une nuit hahaha!) ! Je leur souhaite sincèrement d'être heureux(ses), et je continue d'avancer et de vivre, pour moi et pour les autres.
La vie passe à une rapidité folle, certaines choses doivent être rapidement digérées, sans être oubliées, non ça fait partie de notre histoire, on apprend, on se construit, on se modifie, mais il ne faut pas vivre avec, au présent !
Nul n'est parfait, et rien n'est éternel, profitons, vivons, aimons, aidons, avançons. 🙂
Gwenouille merci pour ce partage, car c'est également une vraie difficulté pour moi, le plus difficile je trouve est de ne pas avoir de clé pour comprendre et avancer. Je pense qu'il ne sert à rien de courir après quelqu'un qui ne veut plus.
J'ai fait l'erreur de rappeler mon ancienne meilleure amie après un procès verbal incompris et après ne pas avoir pu compter sur elle lors de l´anulation de mon mariage... à l'occasion de mon invitation elle a rencontré mon cousin avec lequel elle a aujourd'hui 2 enfants... et m'évite sauf en représentation familiale. Refus successifs catégoriques et brutaux de toute conversation, explication. Vaguement des phrases jugeantes : tu es trop sensible, je te souhaite d'etre simple, on est plus des ado...
Malgré les années je n'arrive pas éteindre ma rage, j'appréhende les fêtes de famille et quelque part j'avoue avoir l'impression de m'être fait prendre ma place... je sais c'est irrationnel mais incontrôlable. Avec du recul j'admets que je ne me respectais pas assez dans cette amitié, peut-étre même que je m´en étais déjà lassée sans le conscientiser... mais l'amour propre en a pris un gros coup et le syndrome de rejet / abandon une envolée.
On me dit que c'est une histoire de jalousie... que la jalousie est cruelle ! Se faire malmener d'etre simplement soi !
Toute expérience a à nous apprendre...
Oui, ça a dû être difficile pour toi. Ici c'était une amitié de 8 ans avec une fille de 8 ans de moins que moi. Je l'ai connue très jeune, elle n'était pas ma fille, ni vraiment mon amie, ni une soeur. C'était particulier je crois. Elle me demandait souvent mon avis pour faire ses choix, et elle le reconnait même ajd, que je lui ai bcp apporté. Mais elle a fait beaucoup de rencontres à des âges décisifs tel que le passage de l'adolescence à la vie adulte. Des gens qui m'excluent totalement, et elle a toujours marqué une distinction bien nette entre moi, qu'elle connaissait du net, et eux, qu'elle connaissait de la vraie vie. Tous les moments importants de sa vie, elle les a surtout partagés avec eux, et j'étais comme tenue à l'écart, pas même au courant de tels événements qu'elle disait importants, alors même qu'elle me considérait comme sa meilleure amie. Elle n'avait pas/plus de temps pour moi, mais elle en avait pour les autres. Et si je le faisais remarquer, elle disait que j'étais jalouse. Or je ne l'étais pas. Je ne comprenais juste pas ce fossé entre ce qu'on me disait, et ce que je voyais/ressentais. J'ai décidé moi-même de couper les ponts. Elle n'est jamais revenue me parler. C'était comme ça dans notre relation. Bcp de fierté de son côté. C'est d'ailleurs moi-même qui ait repris contact après un an. Et je suis blessée du constat, dans le sens où j'ai réalisé que j'étais mieux sans elle, bien que ce qui me manquait c'était nous avant, quand ça allait bien, et qui ne reviendrait jamais. J'ai réalisé que j'avais beaucoup mis ma vie entre parenthèses pour elle, que j'avais énormément perdu confiance et que je n'étais plus capable de prendre une décision seule. Que j'avais mis de côté jusqu'à ce qui faisait que j'étais. Vraiment, cette année à ne pas être dans son ombre m'a permis de pouvoir m'épanouir. Faut savoir que c'est une fille assez écrasante. Que malgré son jeune âge, elle est bilingue, à vécu 3 ans dans un pays étranger et passé son bac dans 2 langues qu'elle a eu avec la mention très bien, qu'elle a fait derrière une double licence, qu'elle est entrée dans une des meilleures écoles de commerce du pays. Qu'elle a déjà écrit 4 livres à à peine 23 ans dont 2 sont déjà publiés. Je n'ai visiblement pas grand chose à lui envier même si mon parcours est beaucoup plus atypique.
Bref, depuis qu'on a repris contact et alors qu'il y a encore 3/4 ans elle me racontait tout, elle a environ une vingtaine ou une trentaine de nouveaux amis. Elle m'a remplacé, tout va bien pour elle, et je pense sincèrement qu'elle aussi va mieux sans moi. Si je ne vais pas lui parler, elle ne vient pas. Mais si j'y vais, elle répond toujours gentiment. Un peu le sentiment d'être redevenue une petite fille alors qu'elle, serait devenue ma mère. C'est pas très agréable mais comme j'ai fait d'autres chouettes rencontres ces derniers temps, eh bien je ne me sens plus aussi mal... :( Même si je pense que ça reste tout du même du gâchis...
Ouh lala. Tu touches un point sensible, là, ma chère @Gwenouille. J'ai toujours souffert le martyr à la suite du'ne rupture qu'elle soit amicale ou amoureuse. Par contre, est-ce-du à ma particularité, paraît'il que cela ne se voit pas ! Celui ou celle qui rompt le lien avec moi me reproche souvent, en plus, d'être insensible. Comme si ma souffrance devait se lire sur mon visage pour le ou la satisfaire...Je me demande si ce n'est pas un petit peu pervers, tout-de-même. Quant à la manière de gérer... il faut regarder droit vers l'horizon. Ce qui se trouve au lointain a un pouvoir d'attraction formidable et idéal pour sortir celui qui souffre de son désarroi.
Merci Gwenouille pour ton partage.
Avec le temps je me suis rendue compte que j'ai toujours attiré (ou recherché ?) des personnalités fortes, un peu comme des béquilles sociales car j'ai cette impression d'avoir toujours recherché des codes qui ne m'étaient accessibles que par l'observation-imitation de personnes à l'aise, donc plutôt à l'opposé de ma vraie nature et surtout d'un point de vue émotionnel. Je choisissais donc délibérément des amitiés, plutôt exclusives, qui fonctionnaient avec un système d'emprise sur moi. Dès lors que je m'affirmais davantage par un quelconque succès (scolaire, amoureux, professionnel...) c'est là que je me faisais rejeter avec pertes et fracas. Revers de syndrome de l'imposteur ? Quand le potentiel reprend la main sur le manque de confiance en soi, celui qui est en face en perdrait-il ses repères ?
Dès qu'une amie exprime trop de colère ou d'autorité, aujourd'hui l'alarme de sécurité s'active et je mets des distances pour me préserver. Ce qui est embêtant c'est que quand on a souffert on n'a plus envie d'investir les amitiés, ou alors juste de façon très superficielle mais non complètement satisfaisante. J'ai perdue successivement 2 meilleures amies de cette façon, durée du deuil : 10 ans (aussi durée de l'amitié). Je me juge d'ailleurs durement sur cette incapacité à rebondir rapidement, à arrêter de ruminer, mais sans compréhension (car sans explication) je stagne. Notre vision de la relation serait-elle trop exclusive et fusionelle ?
Je sais que j'ai besoin de travailler ma posture face aux gens, car c'est souvent que les personnes "aigries" dans leur vie se permettent avec moi des comportements qu'elles ne se permettraient pas avec d'autres. J'observe notamment cela dans mon travail, je travaille avec des bénévoles en recherche de reconnaissance et parfois de pouvoir... cela me pompe mon énergie, mais je dois aussi admettre que la nature humaine fonctionne avec ces moteurs. Je ne sais pas me protéger de cela, et je vois bien que les personnes le sentent et s'engouffrent dans la faille, presque instantanément. La nature a horreur du vide !
Aujourd'hui je m'interroge sur mon rapport à la relation, amicale, familiale, professionnelle... Poser mes limites avec une douce assurance et les faire respecter est un réel challenge, cet apprentissage est-il possible ? Pour ma part j'ai beaucoup verrouillé l'accès à ma bulle, et je ne sais pas si je saurais l'ouvrir de nouveau, peut-être à des personnes dotées d'une sensibilité similaire.
@Tao-me Tes propos sont très justes et font fortement échos en moi.
Notre vision de la relation serait-elle trop exclusive et fusionelle ?
Je sais que j'ai besoin de travailler ma posture face aux gens, car c'est souvent que les personnes "aigries" dans leur vie se permettent avec moi des comportements qu'elles ne se permettraient pas avec d'autres.
C'est exactement ça... Combien de fois certaines personnes qui paraissent aller bien sous tous les aspects se permettent brusquement de m'insulter ! Alors même qu'elles ne sont jamais vulgaires. Me suis demandée si ce n'était pas ma perception d'eux qui était faussée, où de leur réaction, mais je ne crois pas. Lors de ma dernière année de licence, et même à mon boulot récemment, j'ai eu deux exemples très parlants.
3e année de licence, un gars qui traînait avec nous. On était chez une copine, on était sur un banc. Je suis naturellement très maladroite... Bref, je recule le blanc et sans faire exprès lui écrase le pied. Et là réaction instantanée "mais t'es trop conne ma pauvre fille !" Les deux filles en question qui étaient avec moi ont tellement halluciné que l'une d'elle a exigé qu'il me fasse des excuses, alors que moi comme à mon habitude je ne savais pas comment réagir à part "je suis désolée".
3e année de licence, une autre fille dans le même foyer étudiant que moi qui faisait du piano. En septembre, on s'était dit qu'on louerait un piano ensemble. Bref, le temps passe, ma situation change : nouveau copain, pb d'argent... Puis un jour, je crois que c'était en février, elle vient vers moi et elle me sort "j'ai loué le piano, tu me dois x euros". Moi, surprise qu'elle ne m'ait pas tenue informée et parce que ma situation avait changé, je lui dis que je ne peux pas et que j'aurais aimé qu'on en reparle avant quoi. Depuis ce jour, elle ne m'a plus jamais reparlé. Et commentaire d'une amie en question "ouai mais là c'est chaud quand même, elle (la fille) lui en veut (à moi) comme si Gwen avait baisé son mec quoi !"
Y'a un mois au boulot, un gars dans un post de cadre qui doit avoir 5 ans de moins que moi, genre premier de la classe, toujours bien habillé, bien coiffé, présent dans son bureau à partir de 7h/7h30 du mat. Je précise qu'il n'est ni mon supérieur, ni qu'on se parle plus que ça. "Oui mais tais-toi parce qu'après tu commences à t'exciter, on comprend plus ce que tu dis et tu nous fais perdre notre temps". Voila. J'en ai un peu marre de me prendre ce genre de réflexion/réaction dans la gueule. Si encore c'était une fois de temps en temps, mais c'est en permanence. Ca me gave. J'aimerais tellement savoir quoi répondre dans ces cas-là. En fait je crois que j'aimerais tellement être quelqu'un d'autre, tout simplement...
Comme toi, j'ai beaucoup de mal à me positionner face aux autres. Tout est confus dans la relation pour moi, c'est un espèce de gros mélange difforme sans consistance. Je n'arrive même pas à poser des limites car je ne réalise même pas sur le moment quand ça va trop loin, c'est que après coup, avec bcp de recul et surtout en en parlant avec les gens que je réalise si oui ou non ça se fait, c'était trop, c'était déplacé... Bref :(
@Gwenouille, salut,
Comme ton récit me parle également 🙂 🙂.
J'ai également connu les propos déplacés d'un collègue me disant "je ne t'apprécie pas et je ne suis pas le seul"....
Ou encore un gars dans le tgv dans un espace 4 places qui m'engueule car mes pieds sont trop grands et tiennent trop de place...
A chaque fois stupéfaite je n'ai su que répondre et j'ai ruminé pendant des mois à me trouver nulle, sans répartie, indigne de respect...
Les transports en communs sont pour moi un des lieux les plus agressifs où chacun cherche à défendre son périmètre, tgv, avion... en Occident !
En voyage au Sri Lanka j'ai été impressionnée par le fonctionnement induit, 3 fois trop de personnes dans un bus et pourtant un respect de chacun, un vrai esprit de communauté : les personnes assises prennent sur leurs genoux les sacs de celles qui sont débout sans même avoir à se parler, à l'avant du bus des bouteilles d'eau partagées de tous...
J'ai une petite cousine HP psy qui est partie s'installer au Québec, au pays de la bienveillance comme elle dit, trouvant les gens trop agressifs en France.
Tout ça pour dire qu'il est important pour nous d'identifier les environnements et fréquentations qui ne nous conviennent pas, et de les refuser, il existe d'autres possibilités, sans pour autant devoir partir vivre à l'autre bout de la planète. J'ai travaillé 10 ans dans le monde du marketing, certainement par challenge pour devenir "normale", pour moi un monde de requins, pour d'autres un terrain d'épanouissement, mais une vision trop différente pour m'y plaire... j'ai quitté le navire, usée, ouf !
Notre challenge à nous HP est de découvrir qui nous sommes, de nous accepter comme tels, de nous accorder notre propre respect puis de l'imposer aussi aux autres, auxquels on s'est trop longtemps adapté sans broncher. Combien de fois on m'a dit "tu es trop gentille", mais moi je préfère être gentille qu'une crevure, en fait il nous faut apprendre à poser nos limites et à nous estimer digne de considération, accepter aussi qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, personne d'ailleurs ! C'est un cheminement, plus au moins long, mais possible et qui doit passer par l'expérimentation et donc la prise de risque (exposition). Il faut choisir le moment, avoir l'énergie et le courage pour, chacun son rythme.
J'ai demandé à ma psy de me faire travailler sur la relation de manière générale car je m'y sens en danger, consciente de mon incapacité à me défendre et à cette posture d'être à la merci des mal intentionnés. Elle m'a donné une phrase toute faite " Je ne te/vous permets pas de me parler comme ça". Un outil comme un autre qui a son effet, au départ les personnes sont surprises car inhabituées et on est dérouté soi-même mais au final on obtient ce que l'on voulait : le respect. Et en fait c'est tout à fait légitime parfois de dire stop quitte à déplaire, c'est avant tout à nous-même que nous devons plaire, cette entente là est prioritaire sur toutes les autres.
Autre technique, l'humour, je n'ai pas encore réussi à expérimenter. Aller dans le sens de l'agresseur et grossir ses propos, sans se justifier du coup, bref assumer et montrer à l'autre que cela ne nous touche pas (il faut déjà avoir acquis un degrés de détachement et de patience je pense). Notre souci est justement que nous laissons trop de pouvoir à l'autre qui arrive à nous toucher en profondeur dans nos émotions. L'enjeu est de reprendre ce pouvoir que nous laissons à l'autre.
A observer les situations que nous vivions, en spectateur, je pense que nous pouvons tous y arriver, car on identifie alors ce qui se joue.
Toutes les relations sont un jeu, j'ai regardé hier un film pas tout récent mais éclairant "Oui mais..." Jugnot y est psy et guide une ado dans son affirmation pour sortir de relations empoisonnantes et vivre telle qu'elle veut vraiment être.
Ma psy m'a permis de bien avancer, même s'il y a encore du travail. J'arrive à me dire aujourd'hui que ma place est toute aussi légitime que celle des autres. Avant je ne me trouvais pas de place et pas digne d'en avoir une, je ne peux plus nier aujourd'hui qu'on a la place qu'on prend. Après je n'aime pas être au devant de la scène, je préfère les coulisses : ) Il faut de toutes les personnalités pour faire un monde. As-tu lu des livres de Laurent Gounelle, le dernier parle de personnalités et d'acceptation... ses romans sont rafraîchissants et font vraiment du bien aux sensibles plein de doutes comme nous.
Voilà pour mon expérience, je crois que nous les HP on est obligé de travailler sur nous pour acquérir une forme de protection, un recul émotionnel sur des fonctionnements qui nous semblent juste inhumains.
Pour reprendre mes exemples de début de messages, aujourd'hui je me dis, ok je n'étais pas le déclencheur de l'agressivité de l'autre, mais l'ambiance de travail délétère, ou la mauvaise journée passé pour le Mr du TGV. En revanche je suis responsable de la posture que j'ai choisi de prendre en réponse, aller dans leurs sens au lieu de stopper net. Changer son mode relationnel peut devenir ludique... et permettre de prendre la vie comme un jeu de rôle. Il paraît que le théâtre serait salvateur pour nous (jouer la colère interdite !), pour le moment ça me fait trop peur personnellement.
Pour la petite anecdote, j'ai une musique dans le casque qui trouve un écho particulier dans certains de vos commentaires : Stay, duo de Rihanna et Mikky Ekko. Cette chanson est particulière pour moi car c'est une chanson que m'avait envoyée une personne très importante pour moi, lorsque je lui disais que je n'étais pas sûr de pouvoir éviter les conséquences du danger que je représentais pour elle et pour les autres.
Elle m'avait dit être consciente mais vouloir que je reste, et m'avait envoyé cette chanson.
Bon, je vous laisse imaginer comment ça s'est goupillé si je poste dans ce sujet...
@Tao-me
- "J'ai perdue successivement 2 meilleures amies de cette façon, durée du deuil : 10 ans (aussi durée de l'amitié). Je me juge d'ailleurs durement sur cette incapacité à rebondir rapidement, à arrêter de ruminer, mais sans compréhension (car sans explication) je stagne."
J'ai une question (encore et toujours) : pourquoi dis-tu que tu te juges "durement" ? Veux-tu dire que tu n'as selon toi pas la bonne attitude ? Est-ce par rapport à ce que tu souhaiterais faire selon toi ou bien aussi en référence au fréquent "bah y a un moment, il faut avancer !" ?
J'ai lu tous les messages. Certaines personnes avancent, quoiqu'il en coûte, quoiqu'il arrive, et cela leur convient, c'est très bien. Mais là, ce qui me vient comme remarque, c'est : si tu as besoin de 10 ans pour faire le deuil de ces amitiés, de 10 ans supplémentaires, et bien, prends-les. J'ajouterai : peu importe le temps que ça prendra, le plus important est que tu ais avancé*... à la fin, et pas nécessairement dans la semaine qui suit la "rupture".
Certaines personnes ont un fonctionnement et une capacité à tourner à la page qui leur permettent de passer "rapidement" à autre chose mais je doute que cela soit "adapté" à tout le monde.
* Oui... encore faut-il avancer. Et je ne partage que trop bien, vu que ça m'arrive en ce moment, l'absence d'explication, et donc l'impossibilité de comprendre pourquoi on en est arrivé là. Malheureusement, comme tu le décris si bien par rapport à cette personne qui est avec ton cousin, à part des jugements bien bateaux, on ne semble pas avoir le "droit" à une explication claire, nette, précise et "propre".
- "Notre challenge à nous HP est de découvrir qui nous sommes, de nous accepter comme tels, de nous accorder notre propre respect puis de l'imposer aussi aux autres, auxquels on s'est trop longtemps adapté sans broncher."
Quand on est "égoïste", cela me semble plutôt facile d'imposer des choses aux autres, puisqu'on ne s'en soucie pas.
Je ne me rappelle plus de l'ensemble des messages que tu as écrits mais il me semble avoir lu à plusieurs reprises des remarques de personnes soulignant ta trop grande gentillesse, ta trop grande serviabilité.
Alors, comme tu parles de découvrir qui l'on est, penses-tu être cette personne gentille et serviable ? Ou est-ce "seulement" une adaptation aux autres sans broncher, et donc ta gentillesse et ta serviabilité sont-elles caractéristiques de ta vraie nature ? (j'espère que vous comprendrez que ce n'est qu'une question de réflexion, sans a priori ni leçon...)
Je questionne sur ce point parce que si tu es gentille, serviable et tourner vers les autres, comment dire... j'ai un peu de mal à trouver la bonne formulation de ma pensée. Allez, j'essaye, je reprendrai plus tard si je peux faire mieux.
Être en interaction avec les autres suppose des compromis. Sans parler de s'écraser à la moindre de leurs envies, si prendre en compte les gens, si faire un effort pour eux afin qu'ils soient heureux te rend heureuse, alors je m'interroge sur la "facilité" et la "nécessité" à leur imposer notre propre respect.
Pour étayer ce que je dis, imaginez que vous vouliez quelque chose, que la personne en face veuille autre chose. Imaginez que vous soyez capable de faire passer son envie avant la vôtre et que cela ne vous coûte rien, que vous éprouvez une plus grande et sincère paix intérieure à la faire passer avant vous, que vous vous sentez plus en cohérence avec cela plutôt qu'à vous accrocher à ce que vous voulez, est-ce un manque de respect envers soi-même parce qu'on ne fait pas ce qu'on veut soi ? Ou autre question en l'air : que voudrait dire dans cette situation et ces conditions précises "imposer aux autres le respect que l'on se porte" ?
- "Autre technique, l'humour, je n'ai pas encore réussi à expérimenter. Aller dans le sens de l'agresseur et grossir ses propos, sans se justifier du coup, bref assumer et montrer à l'autre que cela ne nous touche pas (il faut déjà avoir acquis un degrés de détachement et de patience je pense)."
Bien que ça ne soit pas toujours chose aisée, je pense que c'est effectivement une tactique "redoutable" pour finalement faire pschitt à l'attaque. Tiens, cela me fait penser à ce qui m'est arrivé dans le tram à Paris alors qu'un gars bourré shooté embêtait les gens... Cela a très bien marché, même s'il faut reconnaître que ça aurait pu mal se finir dans ce cas-là, avec un gars bourré et shooté.
Bon allez, je m'arrête là... ça fait déjà un sacré pavé...
Oh la la @Gwenouille ! Mais on me parlerait comme ça que je pourrais devenir violente !
Je conçois que ça soit dure de répondre à certaines attaques, quand on ne les détecte pas sur le coup. Moi même vivant ça quelque fois.
Après je n'ai pas d'amis et au boulot j'ai fait mon deuil de me faire des amis et bien ma psy avait raison depuis mes relations aux autres sont plus saines ! Je me sens plus en accord avec moi même dans mes interactions et si je dois adapter pour le boulot un comportement par rapport à ma nature je le fais en toute conscience ?
Par contre je vous rejoins sur le fait qu'une relation marche à double sens... En amour tu as une notion d'exclusivité qui te permet de te situer mais pour les autres personnes, il faut savoir où tu te situés dans son échelle sociale pour être en synchronicité !
J'ai le syndrome de l'abandon et du rejet donc au début c'était dur de me dire que les gens n'avaient pas envie d'être avec moi quand moi je plaçais toutes mes attentes sur eux ... Et puis tu comprends (psy+mari) que les interactions sont soumis aux envies des autres et tu fais ton deuil d'une relation parfaite.
Je suis peut être naïve mais à plus de 30 ans clairement on n'est plus dans une cour de récré et si les gens changent et ont d'autres envies, ils n'ont aucune obligation à t'expliquer pourquoi leur état émotionnel bouge.
Bon de toute façon je suis une quiche en amitié alors je vais avoir du mal à donner de vrais conseils :( de mon côté j'ai fait le deuil de tout cela. Pas d'attentes ça viendra si ça le veut !
En tout cas ne te laisse pas faire. Tu as le droit au respect et les cons peuvent aller voir ailleurs :)
@Tao-me ton expérience me fait du bien :) Elle me rassure, parfois quand j'arrive à ne pas être décontenancée avec des gens que je connais pas mal, j'arrive à utiliser l'humour comme tu dis. Mais souvent le problème est bien que je n'arrive pas à déterminer la limite de ce qui est correct ou ce qui ne l'est pas. J'ai souvent tendance à penser que les autres ont toujours raison et que c'est moi le pb, surtout s'ils font figure d'autorité. Mais bon bien souvent je n'ai pas de soucis avec la hiérarchie...
J'ai vu le film dont tu parles il y a quelques années et je t'avoue qu'il m'a beaucoup aidée. Ce que j'en ai retenu ? Tu ne peux pas changer les autres, mais tu peux changer toi, afin d'induire chez les autres un changement. Et ça marche plutôt bien. Par contre je me dis toujours que je suis un déclencheur d'une bombe déjà préexistante. Je suis quelqu'un de très franc, qui ne passe pas par 4 chemins, et j'ai beau essayer de mettre du tact, j'ai beaucoup de mal, des propos qui pour moi ne me semblent pas blessants le sont pour d'autres. Résultat je suis une bombe à retardement dans les groupes. En revanche, je me suis toujours très bien entendu avec les gens bien dans leur peau et qui ne prenaient pas pour eux tout ce que je disais. Ils l'interprètent en rigolant et ça passe très bien. Mais j'apprends toujours après coup que j'ai des comportements, que la plupart des gens ne comprennent pas... Et souvent de gens que j'apprécie, comme la dernière fois quand j'ai dit à mon prof de chant que j'avais des traits autistiques bien présents et qu'il m'a rep "ah oui, du coup je comprends mieux certains (je ne sais plus comment exactement il a formulé ça) comportements ou positionnements.
@InconvenientTruth Pour revenir sur la suite, j'ai aussi du mal à tourner la page... Surtout dans les relations qui se terminent comme ça...
Je pense aussi que faire des compromis pour les autres est dans ma nature et qu'au final ça ne me demande pas autant que pour d'autres et qu'en ce sens, ce qui peut être perçu comme de la gentillesse est plutôt un besoin pour moi de sauver, de donner. Je suis comme ça, je fonctionne comme ça. Je me suis toujours dis que si nous ne vivions pas pour les autres, pour l'interaction avec le monde, à quoi bon vivre ? Faire les choses en solitaire ça n'a pas de sens, c'est le partage à mes yeux qui donne du sens à ce que je fais. Sauf que ce mode de fonctionnement induit que les autres passent souvent avant, et qu'ils n'ont pas forcément envie de cette "serviabilité". Je me suis demandée pourquoi, un jour, toutes les personnes de mon entourage étaient des enfants uniques pourris gâtés. Je pense que c'est pour une histoire d'ego. Eux ont besoin de moi, et à travers cette relation, je sers à quelque chose.
L'humour sert beaucoup mais quand on est fatigué, on n'est parfois plus capable de cette dose de décontraction, de relativisme et d'humour... :( Ainsi que dans les situations trop abusées pour nous paraitre réelles... :/ Moi quand on me dit en gros de forcer les commandes à mon boulot pour obliger les mag à accepter de la marchandise qu'ils ne pourront pas stocker et qu'ils devront jeter, bah je n'arrive pas à relativiser et à rigoler. Surtout quand la planète crève. Ca me tue avec elle, et c'est notamment pour ces raisons et parce que je pense vraiment par moment bosser avec des gens sans conscience que je veux changer de boulot :( Ca va à l'encontre de mes valeurs profondes.
@ouestlebonheur et si personne n'a envie d'être ton ami/e ? Bah je me laisse pas faire, mais c'est un peu comme discerner l'arbre au fond du jardin quand t'as 1/10 aux deux yeux... XD C'est compliqué :s
@Gwenouille si personne n'a envie d'être mon amie ? Bah je ferais avec je pense... Je fais bcp d'efforts pour être convenable/sociable et voir ce que cela donne. Si cela ne marche pas c'est que je serais trop atypique et je continuerai donc ma route en solitaire ... On verra à ce moment là si ça me pèse. Mais tu ne peux forcer personne à être ton amie. Tu ne peux forcer à t'aimer. 😬
@ouestlebonheur
Moi j'en suis à l'étape d'après, où je me fais une raison et où je finis sur des forum 0=) pour me faire ma vie sociale XD haha
Pareil ajd j'entre dans un supermarché et je sonne à l'entrée. Le gars derrière fait "voleuse". Je me retourne, il a l'air surpris et sort "c'était une blague désolée". Bah je suis fière de moi, j'ai répondu cash : "bah elle était pas drôle, haha"
Clairement c'était pas drôle 😛
@Gwenouille as tu pensé à rejoindre une association, un club ou toute autre activité qui nécessite des interactions humaines ?
Ce que mon exemple mais j'ai rejoins l'association des parents d'élèves il y a 3 ans pour m'aider un peu socialement .. m'aider dans le sens parler avec d'autres personnes quoi ... Et finalement j'ai pété un câble ya 1 an avec un reproche eu en séance et mes enfants faisant une connerie momunentale en dessinant des dessins (dont 1 obscene sur les murs de la mairie ) ... 😭 je me suis énervée et j'ai claquée la porte bref j'ai eu honte de moi, je me suis promue de savoir me contrôler et de ne plus me mettre une pression inutile de me faire aimer. D'abord j'eduque mes gosses, je suis sociable et ensuite je vois pour me faire des vrais amis 😮
Parce qu'en réalité ce moment là j'aurais pu continuer à expliquer que son reproche à la madame était infondée et qu'elle a juste transposé sa colère sur moi ... Comme quoi quand on va mal on dramatise tout et on ne se raisonne plus :(
Euh la conclusion de cette histoire c'est que j'ai grandi dans ma tête.
Désolé pour la disgression. Ça aide de faire certaines choses même si ça se passe mal. Après on apprend de ses erreur et on ajuste.
Je ne suis plus suivie par une psy mais je me rappelle tout ce qu'on a échangé et ça m'aide encore après coup.
C'était une Thérapie Cognitive Comportementale
J'ai fait 7 ans de psy et l'un d'elle que j'ai vu 5 ans m'a beaucoup aidée. C'est elle qui a diagnostiqué mon côté HP. J'ai arrêté quand j'ai compris que parler des heures des problèmes ne les faisaient pas disparaître, voir même parfois les nourrissait. Et que ça ne me rendrait pas moins malheureuse, car le problème vient de qui je suis, et que je suis fort bien obligée de vivre avec moi-même. Donc j'essaie de faire plein de trucs qui me font avoir une meilleure image de moi-même. J'ai changé beaucoup de choses dans ma vie pour que ça ne me déclenche plus de crises. C'est assez compliqué avec mon corps car souvent je ne me rends pas compte qu'une situation ne me va pas : je n'en ai pas conscience. C'est quand je commence à avoir des vertiges et à ne plus dormir et à avoir des pensées obsessionnelles que je comprends que faut que ça s'arrête. Après je mets encore un moment à identifier ce qui me stress. Alors je passe un à un ce qui arrive dans ma vie dans ma tête et j'étudie ma poitrine pour savoir à quelle idée tout à coup ma poitrine se sert. Un fois que j'ai identifié l'objet qui me stress, je recommence avec les variantes de cet objet pour affiner le problème. Et une fois que c'est fait généralement je plaque tout et les gens ne comprennent pas pourquoi :D Disons que mon corps ne me permet pas certaines choses. De rares fois je me suis dis "ca te stress mais "tiens", ça va se tasser et ce sera moins dur par la suite".
Les parents d'élève j'essaie même pas. Souvent ceux qui y vont sont ceux concernés par d'éducation de leurs enfants, donc ceux qui vont être pête-couille car remplis de plein de principes de base sur l'éducation de leurs enfants (parfois même faux). Et je sais qu'ils vont me taper sur le système, et que je vais pas savoir ne pas le faire comprendre. Malheureusement j'ai un côté très autiste. Donc souvent je dis les choses, peu importe qui, peu importe le contexte. Bref, je préfère encore ne pas les connaitre et vivre dans l'illusion que ce sont peut-être de très belles personnes, même si je sais que statistiquement y'a probablement au moins 50% de cons. Je me dis au final que ne pas savoir est une sagesse dans mon cas, ça m'évite de me battre pour des combats perdus d'avance.
Les seules rencontres auxquelles je donne une chance sont celles de passionnés. Et encore. Souvent dans les groupes de passionnés des animaux c'est pareil, tu dis un truc on te tombe dessus. La preuve, j'ai eu l'idée de me demander si l'élevage de gecko pourrait être chouette y'a 5 jours. Je me suis mise dans des groupes fb, et je vois déjà le "faut pas faire ci, non tu fais mal". Du cup je me dis que le problème ce sont les français (histoire de pouvoir me regarder dans le miroir en ne condamnant pas toute l'humanité). Désolée, je suis assez pragmatique comme nana et ce soir visiblement déprimée, je ne sais pas pk.
Du coup, je préfère attendre de trouver qqn qui voudra converser, je me dis que potentiellement ça arrive une fois tous les 10 ans. Donc que ça arrivera peut-être bientôt :3
:) tu n'es pas seule @Gwenouille. :)
Désolé je ne trouve pas les mots appropriés... mais je comprends ta détresse.
Les "cons" sont légions.
Laisse passer, respire, Ecoute ta respiration. Les choses ne font que passer...
Oui oui t'inquiète je respire, sinon je serais aux urgences et pas ici :D XD
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