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J'ai longuement hésité avant d'écrire ce texte.
Le sentiment incarné par la misère et la dépravation d'infortune mène à réfréner ce besoin déshonorant de se dévoiler avec impatience tel un enfant cherchant l'occasion de mimer les adultes pour paraître mature.
Sans transition, car je me connais, et je connais mes capacités à ruiner la magie de la lecture en versant dans le chiant et l'incompréhensible selon les termes que j'emploie, je préfère m'attarder prestement sur l'essentiel lié à cette regrettable envie d'écrire un témoignage en ce bon matin silencieux.
Bon vous l'aurez sans doute compris avec le titre, et si ce n'est pas le cas, et bien je vous le dis sobrement, la tristesse m'envahit.
Qui n'est pas triste ? Qui n'a jamais été triste ? Me direz-vous, et ma foi vous auriez raison de le dire !
Pourtant quand j'observe le monde, les gens, les différentes compositions et ces natures aussi enviables que détestables, je ne cesse d'être médusé et dégoûté.
Autre fantastique désespoir, c'est finalement de se poser un instant, effectuer un bilan comptable de sa vie jusqu'à son âge actuel, objectivement, et se rendre compte que en l'espace de presque 3 décennies, nous avons innocemment été le cancre symbolique de tous, et de soi-même.
Le bon débile bredin insignifiant sauf lorsque le siège généralement occupé par la figure de l'autorité recueillant admiration et quasi vénération se voit libre quelques temps, comme un signe voulu de "tolérance" envers n'importe qui, même envers les pauvres hères impécunieux et sans véritable ambition.
Tous les statuts sont acceptés ! À condition d'accepter l'assujettissement aux railleurs et l'humiliation invincible des conquérants à peine masquée, parce que la loi naturelle oblige les hommes à rentrer dans les clous, à fortiori lorsque l'on évolue dans une société dans laquelle le moi n'est pas censé prendre le pas sur le nous (normalement).
Et lorsque l'on s'écarte du champ de production de l'ensemble de ces "lumières" nous trahissons le pacte tacite qui chacun-e d'entre nous dès les origines.
Parfois, n'est-ce pas que je me demande si effectivement, donner un sens à sa vie est faisable pour tous ? Vous croyez que nous puissions être câblé et connecté à un même serveur de base nous fournissons l'énergie nécessaire pour traduire notre évolution de façon générale, équilibrée, ajustée et paramétrée équitablement ? J'ai fini par me laisser convaincre pour ma part, et selon mes retours personnels que lorsque l'on est incapable, en incapacité de comprendre une première déclaration en une fois, c'est le marqueur d'une infériorité au niveau de la matière grise, de sa faculté à emmagasiner des informations, à les analyser rapidement, à les traiter rapidement.
Un peu comme un ordinateur qui rame ou qui démontre d'une lenteur d'exécution par exemple, ce n'est peut-être pas pour rien que lorsque j'eus été étudiant, petite anecdote passagère, une fille qui était dans ma classe en management n'eût jamais avoué jusqu'à un litige malheureux post-management, qu'elle me vit comme quelqu'un, je cite, de "bizarre", de pas "net" et qu'effectivement une bonne partie de la classe de l'époque pensait pareillement à mon égard.
Sur le coup, ça m'a fait rire, et le temps s'écoula, puis quelques années plus tard, je repensai à ces multitudes de sourire sous couvert d'hypocrisie qui m'ont été présentée avec ce besoin permanent de se montrer plus pieux que Saint Augustin.
Comme la vie est d'une finesse pure, mêlée d'un bonheur agrémenté d'agréable et de juste dans...la félonie.
Ne suis-je finalement qu'un misérable inconscient après tout, dépourvu du sens et de la saveur que les incontournables et célèbres m'as tu vu impudent se pavanant avec excitation s'aiment à exposer pour montrer au monde l'efficacité de la nature dans toutes ces formes idylliques.
Un gâteau moelleux délicieux que même les créatures autre que l'homme réclament selon cette agenda universelle n'ayant point de juridiction ni de loi contraignant ces batifolages avec volupté, extase.
J'ai essayé en m'y appliquant, même avec ces nouvelles modalités justifiées par la notion abstraite de "progrès".
En vain.
Je suis bien trop de la vielle école, un moine fou cherchant (ou qui cherchait) l'équilibre véritable, mais qui s'est perdu en s'égarant hors de la source purificatrice, en épousant cette liberté émancipatrice qui sur le papier semble prometteuse.
C'est en côtoyant l'angoisse qu'elle génère, prédatrice, froide, meurtrière, que je lis à travers les lignes du temps, ma fin prochaine.
Marcher, ou crever.
Mickael.
Spoiler (cliquer pour lire)
Mémento.
Ici mettre un jalon pour y revenir.
Des choses à lire et des choses à répondre.
Mais comme l'instant ne s'y prète pas, surtout ne quand-même pas zapper, comme je l'ai déjà fait pour les deux dernières fois.
Ce cher @Mikaa ne mérite pas ça.
A moi-même, je me dis donc à plus tard...
Je ne maîtrise pas forcément toute les métaphores de ce texte, mais je crois comprendre que tu en veux aux np d être adaptés à leurs règles sociales, faites de seduction, individualisme, rapports de forces, manoeuvre politiques, dénigrement de l inconnu , de l etranger , de la communication analogique, de celui que l on suspecte de cacher des super pouvoirs et qu il vaut mieux étouffer dans l oeuf, quand il est encore fragile et à notre portée ...
Mais tu es comme "l albatros " de baudelaire ou "le poisson rouge" d Einstein, tu dois trouver ton élément pour trouver la paix et prendre plaisir.
Ou alors tu fais comme moi et tu persiste de façon "lucide" (ref a un post sur un autre fil) dans des milieux et matières qui ne te sont pas confortables, mais où tu mesures tes progrès dans des compétences qui ne sont absolument pas naturelles pour toi.
Ps: si je suis hors sujet n hésitez pas à me le faire savoir, car je dois bien avouez que je ne maîtrise pas tous les dialectes parlés sur ces forum
Vous m'excuserez pour les fautes de syntaxe et/ou d'orthographe, et les mots manquants.
Je ne me suis pas relu, j'ai déroulé et puis finalement je me suis abandonné au répit qu'offre le repos.
J'en avais gros sur le coeur, et ça fait toujours du bien de dire ce que l'on ressent, à défaut de converser avec un être invisible, inexistant en soliloquant comme le dernier des éperdus confus.
Mais sachez une chose, si vous en doutiez, ces tribulations qui sont les miennes ne sont en rien décapante de celle d'autrui.
Je suis chaque jour épaté et même fasciné (sombre imbécile) par l'intransigeante détermination de ces révolutionnaires de notre époque, qui se fichent du monde d'hier, pour vivre dans cette version abondante hautement plus favorable à l'expression de leur appétit pour la liberté.
Le prurit de l'être rebelle, tout aviné, ne reculant devant rien ni personne, et pavoisant l'air guilleret dans les rues de la renaissance, n'est-ce pas beau ?
Quant à moi, je ne peux dompter ma fragilité, cette fébrilité secrète qui me ruine mais m'empêche d'être radin de tout sentiment (au moins).
Je ne lui sers que de réceptacle, un corps immense vu de l'extérieur comme inébranlable, puissant, mais si délicat et obscur dans le fond.
J'entendis que ceux qui bien souvent se présentaient comme des livres ouverts n'étaient en faite rien d'autres que des êtres qui, en dépit de leur bonne foi et leur goût pour les mots, incarnaient davantage la paresse, la flânerie ou l'insuffisance.
Ce qui est génial avec la spéculation, c'est que même dans la sincérité noble autre que la raison, nous pouvons attacher à n'importe qui des prétentions faites d'assertions, laissant croire à des intentions malveillantes ou au mieux mensongères.
En d'autres termes, quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, quoi que vous pensiez, vous aurez toujours ces juges et préfets du comportement pour vous indiquez que vous êtes le phare de l'incorrection, et pour ainsi dire, un ordure.
Je vous dirais mes chers apies, merci de m'avoir lu (du moins celles/ceux qui en auront la patience et le temps de lire cette logorrhée soulante et déprimante, mais c'est l'un de mes principaux défauts en même temps, je débite plus en vomissant sur un papier ou un support que en deguelant par voie orale, alors je compense).
Bien à vous.
Mickael.
@Dams11 Je salue votre perspicacité.
Effectivement oui, ce que vous avez décrit est vrai, mais je ne leur en veux pas cependant, car je sais que cette mobilité manifeste est caractérisée par la nature propre de l'individu et non d'un enseignement ou d'une discipline, donc bon au fond, il faut s'y référer, omnimodus.
@Mikaa, très beau texte, comme de ton habitude,et merci pour ce partage.
Tu dis ",en vain".
Est ce vraiment en vain ?
Peut être pas si sur peut être ?Je crois que tu auras au moins compris beaucoup de choses chez les autres, tout autant que chez toi.
Et ça ce n'est jamais en vain je pense.
Je comprends l'immense tristesse qui te plombe, car j'ai le même sentiment lorsque je mesure le gap énorme entre mon mode de vie et l'« oasis », à l'abri de règles du jeu absurdes, où je pourrais enfin me sentir en paix. Mais je n'ai pas envie de projeter mes propres réflexions sur les tiennes. Juste envie de rappeler que beaucoup de gens se sentent pris au piège et cherchent à fuir la « marche forcée » vers un idéal qui n'est pas le leur : vagues de reconversion de cadres, «bifurcation» des jeunes diplômés, départs massifs de soignants. Hémorragie !
Ce n'était pas clair dans tes propos, mais j'ai cru comprendre que tu as de l'admiration pour ces personnes, en particulier pour les pionniers qui (vu de l'extérieur) avancent malgré d'énormes obstacles. En réalité, il arrive un moment ou y'a plus le choix, il faut changer de direction sans quoi on deviendrait fou, ou bien on crèverait comme tu le dis.
Je me suis fixée 2 premiers objectifs :
1) faire le point sur "ce que j'emmène", ce sur quoi je pourrai toujours m'appuyer. J'ai fait (et poursuis) le bilan : quelles sont mes compétences utiles aux autres (de surcroît à moi-même), mes avoirs, mes savoirs, les personnes ressources autour de moi, les critères qui me permettent de dire si j'avance dans la bonne direction.
2) Approfondir la compréhension de ce que je vise (ce que je qualifie d' "oasis") et surtout me fixer un premier jalon accessible. Puis progresser ainsi par petites étapes.
Tu mentionnes un « équilibre véritable », une « source purificatrice ». Ce serait quoi la 1e étape pour toi : trouver plus de temps libre pour y travailler ? Te manque-t-il des savoirs ou compétences pratiques pour aller plus loin ?
Crever, c'est aussi faire mourir le passé pour donner vie à un nouveau projet.
Je te souhaite d'y arriver et que ça ... marche 😉.
Salut Zo @zozotte, je te remercie pour l'intérêt toujours que tu portes à mes ressentis disons, infantile 🥲
oui il est évidemment certain que j'ai compris des choses du fait de mes expériences, des situations qui m'ont été observables et dans lesquelles parfois je fus impliqué à posteriori, et à chaque fois, je n'en tire que peu de satisfaction.
Je vis un rappel permanent des fautes qui furent les miennes, l'incorrigible facilité que possède ces vicomtes du verbe et de la débauche à étoffer leur quotidien de spectacle fascinant et époustouflant, capacité qui me fait défaut, de fait je suis dans cette posture que révélait très justement @Dams11 (à croire qu'il avait sa lunette pour le comprendre et le synthétiser, c'est assez impressionnant, mais je n'en attendais pas moins des apies) et également cette incompréhension à l'impossibilité d'expression de mes réels sentiments car crois le bien, j'aurais vite fais d'aggraver mon cas, mais j'admets que le soutien collectif autre que la confluence forcée des pensées vers une opinion univoque ou unique reste en substance, salvateur.
Je fais partie de ces êtres (car je ne suis pas seul, et je sais, comme tu le sais je pense, que beaucoup içi ou même ailleurs peuvent s'interroger et se confronter aux mêmes incertitudes, et aussi tirer des conclusions après une introspection qui les amènent vers des idées plus ou moins orientées, voire idéalisées, pour ma part, je suis toujours pris en étau entre les "promesses" de la juste attitude à adopter en vertu de ma fidélité et bien sûr du respect envers cette institution que représente la société du beau, du chic et de l'apparence, la méritocratie, et entre ma part dite rebelle, insouciante et flânante qui ennuie aussi bien l'autorité, la discipline que la liberté elle-même car peu...démonstratif.
Il fallait pour que les choses fonctionnent que j'incarne quelque chose qui soit identifiable, mais mon coté singulier qualifié souvent moins poétiquement de "bizarre" ou "étrange" suscite incompréhension et même soupçon, ce qui est normal.
Un peu comme un OVNI ?, si je devais caricaturer la réflexion faites, et donc c'est quelque chose d'insaisissable et difficilement tangible.
Ma mère m'a dit il y a peu de temps d'ailleurs que j'étais comme le frère de son grand-père, quelqu'un qui était assez obscur et qui pouvait parfois sans que personne ne comprenne se retirer, c'est le mot, se mettre à l'écart du monde.
Bon, j'ignore si celles/ceux qui l'ont côtoyé lui ont demandé pourquoi cette tendance à se mettre de côté, dans mon cas, c'est surtout pour me retrouver simplement 😅
Et aussi pour préserver ma bulle, car j'en ai besoin, et malheureusement ce type de comportement est souvent très très mal perçu par mes proches, extérieurs mais même de ma famille.
Mon père qui est quelqu'un qui n'a aucun mal à se sociabiliser, et qui est d'une condescendance culottée peut facilement tisser des liens d'amitié ! Un bon vivant soumis à l'empire de la camaraderie.
Il fédère autour de lui, et le plus tragique est qu'il cherche depuis des années à me comprendre, mais moi, je sais déjà à 80 % tout de lui, car ce qu'il incarne, je l'ai observé, et ce qu'il incarne est intéressant de mon point de vue mais grandement...épuisant.
Mes contemporain(e)s naturels en terme de vision et du comportement ne sont pas légions.
Nous sommes des alchimistes cachés dans nos tanières, qui lorsque nous sortons de nos abris découvrons un monde bousculé par le tout-plein.
La cruauté, la générosité, la violence, l'impudeur, l'empathie, la médisance mais aussi et surtout aujourd'hui l'indifférence.
Car c'est cela, la conclusion du narratif idéaliste que constitue ce besoin jamais satisfait de liberté, c'est d'arriver à ce point de l'histoire où nous nous trouvons au sommet de cette falaise en contemplant le chemin parcouru avec émerveillement et fierté, mais ça, ce n'est que pour l'aspect symbolique, les sacrifices que la réalisation de ce conte demande sont pour le moins terrifiants, de mon point de vue, encore une fois.
(Je suis bien trop pleutre).
Tu sais @Mikaa je ne suis pas sur que quelqu'un de très sociable comme ton père soit forcément plus heureux que quelqu'un de renfrogné comme toi ou moi.
Ça demande réflexion.
Le tout est de trouver un genre d'équilibre,et tu n'es pas très loin de l'avoir trouvé je crois.
Quant à cette angoisse devant la liberté c'est tout à fait normal aussi.
Ça fait parti du chemin,et tu t'en souviendra avec une certaine sérénité quand tu l'aura passé cette angoisse.
Et ça n'a rien à voir avec être pleutre ou pas, mais je suis sur que tu le sais au fond.
@Mikaa Je trouve que tu fais des progrès en écriture, plus concis et plus incisif, moins... dispersé.
@Zozotte c'est exact, tu connais l'expression, l'enfer est pavé de bonnes intentions comme nous le dirions,
Sans vouloir tourner en boucle sur son cas, mon père est un bonimenteur, un baratineur aguerri qui ne s'embarrasse en rien des méthodes frauduleuses dans l'accomplissement de ces intérêts.
Un petit roitelet vulgaire qui adore la stratégie, qui se veut génie mais en réalité incarne l'indigence à l'état pur, toute honte bue.
Je n'ai pas à regretter ces paroles, le premier des ricaneurs qui m'a infligé des coups d'épées en jouissant de mon effroi avec délectation, c'est lui.
Alors certes, nous pouvons parfois être sur un terrain d'entente, notamment dans ces moments spécifiques où nous partageons du vin et mangeons du pain lors de festivités et de recueillement autour de la table en famille, mais il est plus facile d'oublier le positif que le négatif, et le négatif est le moteur qui donne à l'homme une raison d'intensifier son regard sur le monde, et ces éléments qui la composent.
Je ne suis pas un devin ou un voyant, loin s'en faut, mais j'ai bien l'impression que la sociabilisation exacerbée et dégénérée combinée à de la fourberie conduit à se retrouver face à soi-même tôt ou tard, esseulé, désespéré.
Et sans être prophétique ou quoi que ce soit de ce genre, je sais déjà comment ça va finir pour lui, comme lui savait déjà comment ça finirait pour moi à l'époque de mes 17 ans, il me l'a dit, et je constate au fil du temps qu'il avait raison.
Difficilement mais sûrement je supporte le poids de cette faucheuse qui m'accompagne.
Mon idéal fût détruit.
Mes promesses furent anéanties.
En toute franchise, je n'ai pas non plus été toujours un individu travailleur, et intéressé par les questions essentielles du développement que nous pouvons apporter à soi-même mais également aux autres, je le reconnais volontiers.
J'ai hérité de l'ignorance, de la naïveté, de la sévérité et de la colère de ma mère, ainsi que de la colère de mon père, sa procrastination maladive, son incapacité à avoir une idée fixe, sauf lorsque ces intérêts sont en jeu bien sûr, sa rationalité et finalement sa paresse si significative.
Bref le bon cocktail gagnant.
(Désolé pour cette petite capsule chiante au passage 😅, mais je souhaitais mettre en lumière certains points disons).
Hmm 🤔 pour l'instant je n'ai pas touché une pierre ou poser un orteil sur même une marche de l'escalier menant à cet équilibre, cependant je peux t'assurer d'une chose, peu réjouissante et enthousiasmante, c'est que plus je m'échappe de ce chevauchement pathétique entre le monde imaginaire que je m'étais crée sciemment dans mon esprit bancal et le monde réel, plus je m'inscris dans le monde réel, et en faite plus je réagis avec stupeur et ressent un dégoût amer.
L'homme est trop pourri (et dans homme, je compte tous les genres).
Attention bien sûr il y a des exceptions, des nuances et je m'encourage à éviter une globalisation holistique simpliste du monde mais franchement et tu m'excuseras l'expression, j'ai l'impression en permanence d'éviter le pâturage des fumiers quoi...
"Ça fait parti du chemin,et tu t'en souviendra avec une certaine sérénité quand tu l'aura passé cette angoisse."
Peut-être, tu as peut-être raison, après tout il faut garder la tête froide (depuis quelques jours j'ai du mal, cela dit ^^')
Je pourpense aussi à ce qu'il restera de mon passage, que suis-je prêt à laisser derrière moi ? À léguer ? À transmettre ?
En suis-je même capable ? Tant de questions faisant office de musée inconnu.
Ce que je sais, c'est que je ne sais rien.
(Petit emprunt rapide, Socrate).
Alors si tu ne sais rien,tu repars de zéro.🙂
Et tu construis ce que bon te semble.
Tu laisses derrière toi ces "vilainmies" qui existent belle et bien oui,mais comme tu dis il n'y a pas que ça.
Quant à léguer quelque chose, ça se fera tout seul tu sais.
Tu lègues ce que tu vie, alors vie @Mikaa.
L'homme n'est ni bon ni pourri,il fait juste ce qu'il peu pour s'en sortir.
Tu sais Mikaa tu ne changeras ton passé et tu le sais,mais tu peux changer ton futur,et c'est au présent que ça se fait.
Tu as le temps,tu es jeune et loin d'être pourri.
Et aussi,bien sûr que tu as déjà mis un pied sur cet escalier de l'équilibre, mais tu es trop modeste pour t'en rendre compte je crois.
Bien à toi Mickaël.
Zo.
[un peu tardivement...]
Salut. 🙂
(Attention, je vais te bousculer un peu, mais c'est amicalement que je le fais.)
citation :
J'ai longuement hésité avant d'écrire ce texte.
Bah, faut pas! (d'ailleurs, je te dois toujours une réponse quant-au sujet des jeunes filles effrayées sur les quais de gare. Par contre, je répondrai plutôt, je pense, sur mon fil personnel. [et je te notifierai, bien sûr, ça va de soi...])
citation :
Autre fantastique désespoir, c'est finalement de se poser un instant, effectuer un bilan comptable de sa vie jusqu'à son âge actuel, objectivement, et se rendre compte que en l'espace de presque 3 décennies, nous avons innocemment été le cancre symbolique de tous, et de soi-même.
Franchement, t'es vraiment sûr d'avoir pris tous les éléments pour faire le bilan? 🤔 Moi, j'ai bien l'impression que, le visage face au mur, tu n'as pas le recul qu'il faudrait. (Et je te dis ça, ça n'a rien d'agressif. Au contraire! C'est plutôt un encouragement à te poser et à te distancier.)
citation :
Tous les statuts sont acceptés ! À condition d'accepter l'assujettissement aux railleurs et l'humiliation invincible des conquérants à peine masquée
Les cimetières sont, un jour ou l'autre, pleins de conquérants. Est-ce là la vraie victoire sur ces autres que d'avoir une croix plus grande, plus richement décorée, plus remarquable au dessus du marbre horizontal? Mouais 🙄
Perso, je suis bien prêt à laisser les victoires en mon nom à qui veut, si c'est pour pouvoir disposer en contrepartie de 951 autres années de vie terrestre supplémentaire. (bon, je sais, @Surderien aurait peut-être envie de me dire "Laisse tomber, Hiné! Y a mieux après, tu sais..." ... Ouais, mais moi, j'ai quand-même envie de prendre le menu ordinaire ET le menu extra, même s'il faut attendre éventuellement très longtemps pour le "dessert" le champagne et la pluie de paillettes, parce que tout simplement je suis un gros mangeur, un gros dévoreur d'existence.) Et, même s'il faut partager la gamelle avec des usurpateurs/trices de victoire, en somme, alors pourquoi pas...
Au passage, ce sont les mêmes usurpateurs que pour toi, Mikaa... Note bien!
citation :
J'ai fini par me laisser convaincre pour ma part, et selon mes retours personnels que lorsque l'on est incapable, en incapacité de comprendre une première déclaration en une fois, c'est le marqueur d'une infériorité au niveau de la matière grise, de sa faculté à emmagasiner des informations, à les analyser rapidement, à les traiter rapidement.
Ouais quoi, ça s'appelle faire un "raté"? 🤔 C'est ça?! Et bé quoi, mais le monde entier est empli d'actions ratées, l'univers aussi fait des conneries. Et tu crois que, même dans les meilleurs orchestres symphoniques, il n'y a jamais de fausses notes?! 🙄
Je crois que tu n'y es pas @Mikaa... C'est quand, justement, tu n'es pas capable de te rendre compte que tu as des ratés potentiels que, là, tu es possiblement "un raté pour la vie". Si au contraire, tu es capable de sentir que tu as une faille, une faiblesse, un défaut, un bug, un je-ne-sais-pas-quoi-qui-débloque fort, c'est bien la preuve que tu es peuplé d'une forme d'intelligence, puisque tu te remets en cause [et même si tu ne peux pas corriger éventuellement la dite-faille, la faiblesse, le bug, etc...]. Donc, la vérité serait plutôt le postulat inverse de ce que tu exprimes, précisément, et qui te tourmentes parce que tu es plongé dans un gros biais de perception.
citation :
ce n'est peut-être pas pour rien que lorsque j'eus été étudiant, petite anecdote passagère, une fille qui était dans ma classe en management n'eût jamais avoué jusqu'à un litige malheureux post-management, qu'elle me vit comme quelqu'un, je cite, de "bizarre", de pas "net" et qu'effectivement une bonne partie de la classe de l'époque pensait pareillement à mon égard.
"Bouh, le bizarre!! Bouh, le mec chelou!!" ... ... ... 😮 😮 😮 😮 😮
... Et ils sont où tous ces gens maintenant? 🤔 Ils/elles sont le bizarre sans doute d'un ou d'une autre. 😵 Le cale-porte d'un "être supérieur". Le jouet d'un(e) marionnettiste... Non mais franchement, pourquoi tu traites toutes ces personnes comme si leur aura leur était définitivement acquise? C'est fou ça!...
Franchement, perso, je ne te trouve pas chelou. Par contre là, ça serait pas faux de penser que t'es peut-être un peu déconnant.
citation :
Sur le coup, ça m'a fait rire, et le temps s'écoula, puis quelques années plus tard, je repensai à ces multitudes de sourire sous couvert d'hypocrisie qui m'ont été présentée avec ce besoin permanent de se montrer plus pieux que Saint Augustin.
Hypocrite pour un, hypocrite pour tous/tes, alors! Idem, encore une fois, pourquoi t'enfermes-tu dans le biais que c'est acquis contre toi, et QUE toi. Attention, je te le réécris "et QUE toi", pour que ça se mette bien en relief dans ton esprit.
Donc le monde serait comme ça, basiquement?! : Tous/tes contre Mickael. Et à côté de ça, c'est bon ça vaaa!! Ça rooooule! Respect mutuel pour tous/tes... On est tous des bros, on est toutes des sists parfaitement égalitaires.
citation :
C'est en côtoyant l'angoisse qu'elle génère, prédatrice, froide, meurtrière, que je lis à travers les lignes du temps, ma fin prochaine.
L'angoisse, tu devrais plutôt lui casser la gueule. 😒 Déjà, ça t'occuperait les mains et l'esprit un petit moment. Ça t'échaufferait le sang. Ensuite, ça t'aiderait à prendre un peu de légèreté. Tu te fais du mal, frère. Et ce n'est qu'à toi que tu fais du mal, visiblement...
Va peut-être falloir un de ces quatre que tu te donnes de l'Amour à toi-même! Comme ça, juste gratuitement. Sans condition aucune.
Aller, gros câlin2pote!!
(désolé vieux, t'aura qu'une forte symbolique de main dans le dos. Bah ouais, les moteurs de recherche tout pétés ne proposent que des images de couple hétéro, limite amoureux. Je ne vais quand-même pas te proposer de faire la femme... 😅)
Hiné.
Salut @Hinenao,
J'étais sûr qu'avant la fin de la semaine, je recevrais une réflexion, une idée personnelle de ta part en rapport avec mes vicissitudes déclarées, mais sans déterminer précisément quel jour 🙂
Manifestement, j'eus bon de jeter un oeil de temps à autre (même si je dois donner mon avis à d'autres personnes içi qui ont eu la gentillesse de pondre une reponse, bon ce n'est pas une chronique fabuleuse non plus ou un texte dont le contenu vaut de l'or, alors je comprendrais volontiers le désintérêt qu'il générerait chez d'autres passants disons, c'est un témoignage).
J'apprécie la structure que tu empruntes pour livrer tes réponses et ton analyse, alors permets-moi d'user de la même méthode pour exprimer ma pensée au titre de cette franche besogne (plagiat alerte ? Que nenni ^^).
citation :
Citation : Bah, faut pas! (d'ailleurs, je te dois toujours une réponse quant-au sujet des jeunes filles effrayées sur les quais de gare. Par contre, je répondrai plutôt, je pense, sur mon fil personnel. [et je te notifierai, bien sûr, ça va de soi...])
Ça marche pour la réponse, même si je pense, de mémoire d'homme, que tu m'as déjà téléphoné ta réponse sur mon fil à ce sujet, mais bon ça fait un petit moment, et ta réponse fût claire, honnête, factuelle, et finalement traduisait une hypothèse de regard des concernées dans ce contexte précis dans une forme plausible, alors techniquement je pense qu'il n'y a plus lieu, sauf si bien sûr tu souhaites apporter d'autres inspirations à ce témoignage précédent, je ne saurais plus dire quand d'ailleurs 😅
citation :
Citation : Franchement, t'es vraiment sûr d'avoir pris tous les éléments pour faire le bilan? ? Moi, j'ai bien l'impression que, le visage face au mur, tu n'as pas le recul qu'il faudrait. (Et je te dis ça, ça n'a rien d'agressif. Au contraire! C'est plutôt un encouragement à te poser et à te distancier.)
Oui.
Bien sûr il est fort probable que certains éléments aient été laissé de côté pour des raisons d'évitement.
Ne pas s'embarrasser d'éléments supplémentaires qui ne serviraient qu'à bordéliser inutilement la boite à souvenir déjà bien rempli et bien garni, mais crois-le bien, la conclusion reste la même.
Quant à savoir si j'ai le recul pour en faire un diagnostic à l'issue des événements antérieurs rencontrés maintenant, c'est faisable, tant les souvenirs restent vives.
Alors à l'époque de mon adolescence, de mon enfance, je n'avais justement pas ce recul, ce regard, cette maturité pour pouvoir interpréter et rendre clair les multitudes de commentaires que j'ai pu lire ou entendre, mais la justification de ce déclenchement d'euphorie ciblée n'est jamais actée, jamais raisonnée et raisonnable, toujours béni par cette inénarrable privilège que représente la liberté.
Et qu'importe les supposées tracas ou prétentions d'un non-aligné, il demeure un client de cette liberté acquise au prix du sang, de guerre, de lutte et de fait, toute fin utile, doit en quelque sorte fidélité en respect des fruits qui ont été récoltés.
Je sais bien que tu n'as aucune velléité néfaste, eu égard mes lamentations qui ailleurs seraient traduites par ce célèbre mot : victimisation.
J'ai beau très souvent respecter l'ordre du silence par "logique", je n'ai guère de remède pour mon émotivité *haussement des épaules*
Et d'autant plus dans cet univers actuel qui exige rigueur au respect de l'individualité de chacun-e, le comprends-tu ?
citation :
Citation : Les cimetières sont, un jour ou l'autre, pleins de conquérants. Est-ce là la vraie victoire sur ces autres que d'avoir une croix plus grande, plus richement décorée, plus remarquable au dessus du marbre horizontal? Mouais ?
Perso, je suis bien prêt à laisser les victoires en mon nom à qui veut, si c'est pour pouvoir disposer en contrepartie de 951 autres années de vie terrestre supplémentaire. (bon, je sais, @Surderien aurait peut-être envie de me dire "Laisse tomber, Hiné! Y a mieux après, tu sais..." ... Ouais, mais moi, j'ai quand-même envie de prendre le menu ordinaire ET le menu extra, même s'il faut attendre éventuellement très longtemps pour le "dessert" le champagne et la pluie de paillettes, parce que tout simplement je suis un gros mangeur, un gros dévoreur d'existence.) Et, même s'il faut partager la gamelle avec des usurpateurs/trices de victoire, en somme, alors pourquoi pas...
Au passage, ce sont les mêmes usurpateurs que pour toi, Mikaa... Note bien!
Et bien, j'apprécie l'analogie que tu en fais, je la prend avec humour (et non pas un humour narquois ou moqueur) mais c'est tellement illustratif de ce que c'est d'être à la table des conquérants. cependant, pour ce point précis, tu me sous-estimes un peu 🙂
Parce que honnêtement lorsque je me refuse à une proposition ou un jeu, ou un ordre, ou une aventure ou une décision votée à la majorité, ce "non" peut être très perturbant sur l'instant et c'est assez drôle d'observer l'incompréhension sur les visages suite à cette séquence 🙂
Sauf que en règle générale, le refus de la gratuité à la proposition exprimée laisse entrevoir une galaxie d'interprétations, mais toujours à connotation négative.
Le sacrilège qui prévaut n'est pas d'avoir refuser le pain tendu généreusement, mais d'avoir insulter en refusant le pain si durement empoché (içi bien sûr, il est fondamentalement question de respect des libertés), cela dit, ce choix n'implique pas directement une suspension de ma liberté, mais dans l'air du temps, elle se concrétise, avec l'indifférence qui lui ai propre.
Preuve en est qu'un groupe de sortie que je fréquentai par le biais d'un "ami" qui en fait partie décidèrent en majorité de congédier toute personne ne montrant pas patte blanche, ou congédier celles/ceux étant peu...démonstratives/tifs.
La politique du "marche, ou crève".
citation :
Citation : Ouais quoi, ça s'appelle faire un "raté"? ? C'est ça?! Et bé quoi, mais le monde entier est empli d'actions ratées, l'univers aussi fait des conneries. Et tu crois que, même dans les meilleurs orchestres symphoniques, il n'y a jamais de fausses notes?! ?
Je crois que tu n'y es pas @Mikaa... C'est quand, justement, tu n'es pas capable de te rendre compte que tu as des ratés potentiels que, là, tu es possiblement "un raté pour la vie". Si au contraire, tu es capable de sentir que tu as une faille, une faiblesse, un défaut, un bug, un je-ne-sais-pas-quoi-qui-débloque fort, c'est bien la preuve que tu es peuplé d'une forme d'intelligence, puisque tu te remets en cause [et même si tu ne peux pas corriger éventuellement la dite-faille, la faiblesse, le bug, etc...]. Donc, la vérité serait plutôt le postulat inverse de ce que tu exprimes, précisément, et qui te tourmentes parce que tu es plongé dans un gros biais de perception.
Ah oui il est évident que savoir s'arrêter pour méditer ces erreurs, les comprendre en effectuant un travail cathartique, libérateur, réparateur sur soi est un acte de sagesse, je ne remet pas cela en cause (et puis je n'en ai pas les épaules) mais quid des erreurs répétées ? incessamment, continuellement, constamment ?
N'y a-t-il donc pas une réflexion à en tirer ?
Par exemple, il y a deux mois auparavant, ma grande soeur 3ème dans la fraternité m'envoya au tribunal judiciaire pour récupérer un formulaire d'acquisition d'acte civil.
Je te passe la séquence désagréable et le ton méprisant que j'ai dû essuyer face à une sorte de pie sévère coupant le souffle du citoyen, mais après une séquence de donation d'informations qui s'apparenta à une admonestation que même un marcheur blanc n'aurait certainement pas encaissé, en définitive, je n'ai pas obtenu ce pour quoi j'étais venu, donc un échec sur fond de prise de bec à peine dissimulée.
Et je peux te trouver pléthore d'exemple de ce type, mais tout une forêt ! Tout un océan d'anecdote comme celle-ci, mais la liste serait longue, extraordinairement prosaïque, hélas.
L'enfer est pavé de bla bla bla.
Toutefois je reconnais avoir l'affect facile, et l'exagération malheureuse sans doute trop cinglante, et emmerdante à la longue hein, après tout, ma liberté s'arrête là où commence celle de mon prochain, je devrais donc aller m'arrêter à un bistro, et parler avec un camarade invisible.
Ou finir comme cette vieille créature d'un certain roman de Victor Hugo qui eût l'imagination et la sensibilité de personnifier, saurai-je jeter le même regard sur l'horizon ? Oui, je le crois.
Je l'espère.
citation :
Citation : ... Et ils sont où tous ces gens maintenant? ? Ils/elles sont le bizarre sans doute d'un ou d'une autre. ? Le cale-porte d'un "être supérieur". Le jouet d'un(e) marionnettiste... Non mais franchement, pourquoi tu traites toutes ces personnes comme si leur aura leur était définitivement acquise? C'est fou ça!...
Franchement, perso, je ne te trouve pas chelou. Par contre là, ça serait pas faux de penser que t'es peut-être un peu déconnant.
"Comme si leur aura leur était définitivement acquise" wow 😮
Je suis sur le cul, parce que tu as entièrement raison.
Je ne voyais pas ces figures de cette façon, à vrai dire je me disais, à l'époque en tout cas, que je n'étais pas assez socio-compatible pour intégrer cette enceinte intérieure composée de pisse-froids, bas-bleus caricaturales et incroyablement rien à fiche d'autrui, et finalement à raison puisque nous étions là pour parfaire nos connaissances et acquérir les savoirs utiles à notre développement respectifs plutôt que faire copain-copain en allant trinquer un verre dans le restaurant d'à côté en rompant le pain.
En vérité, ces manifestations rencontrées jadis ne furent que des passagers ordinaires d'un train qui n'est pas encore arrivé à destination, bien que 7 années se sont écoulées entre ces moments et maintenant.
Ah oui pour sûr, ils/elles sont certainement le/les bizarre(s) de d'autres mais être le bizarre de beaucoup autour de soi, c'est assez glaçant 😬
Bon, il faut reconnaître que se pelotonner seul contre un arbre ou rester dans un coin à l'écart du monde, du bruit et des vivants, des normés, peut effectivement susciter des relents et autres interprétations.
Heureux sera celui/celle qui obtiendra son rond de serviette sans se perdre dans les dédales de l'infamie donc.
Déconnant, oh je le suis 😄
Fou, imperceptible et indiscernable pour mes contemporain(e)s (et moi-même parfois) du coup papier froissé balancé ! Hop !
Pas à la poubelle ! Et non, mais plutôt papier froissé laissé quelque part près du secrétaire, comme un rappel pour plus tard !
J'assiste les yeux ouvert, tremblant de peur à cette symbolique terrible que je viens de t'écrire qui mystérieusement se reflète dans le réel, comme un scénario qui était écrit d'avance.
Ça t'est déjà arrivé d'être dans une situation dans laquelle un sentiment de déjà vu se présente à toi ? Sincèrement.
citation :
Citation : Hypocrite pour un, hypocrite pour tous/tes, alors! Idem, encore une fois, pourquoi t'enfermes-tu dans le biais que c'est acquis contre toi, et QUE toi. Attention, je te le réécris "et QUE toi", pour que ça se mette bien en relief dans ton esprit.
Donc le monde serait comme ça, basiquement?! : Tous/tes contre Mickael. Et à côté de ça, c'est bon ça vaaa!! Ça rooooule! Respect mutuel pour tous/tes... On est tous des bros, on est toutes des sists parfaitement égalitaires.
Pas nécessairement pour tous/tes mais je me base à mon corps défendant sur mes expériences qui sont succédées empiriquement, ainsi que ces passages courts ou longs, jalonnés d'un silence malaisant durant lesquels le temps semblait agacé les esprits.
Peut-être que l'avenir me montrera une autre facette du monde, une autre tendance moins odieuse, plus timide, plus intimement attaché à son innocence si tenté qu'il soit clément, mais pour l'heure, mon scepticisme paraît incurable.
"Que moi" objectivement non, nonobstant comme je suis quelqu'un de "bizarre", "dissipé", "chelou" ou même "autiste" dans le langage courant de mes plus proches contemporains de l'époque et selon les différentes traductions, alors forcément je dois concentrer mes forces et mon énergie sur cette entité erratique qui me définit, autant que faire se peut.
(Soupir) pas facile de se fondre dans la masse longtemps.
Chasse le naturel, il revient au galop, cette expression n'est pas sorti du derrière d'un cheval (sans mauvais jeu de mots) et pourtant c'est tellement formelle 😅
C'est pour cela que à mon sens il n'y a pas d'équivalent en terme de signifiance, d'efficacité et de coup de poing que la langue française ! avec ces particularités diverses, son sens, sa raison, mais son émotion également ! Il y a tout, de l'ordre, de l'amour, de la finesse, de l'utilité, de la subtilité, bref le Top du top.
Avis subjectif, au demeurant.
citation :
Citation : L'angoisse, tu devrais plutôt lui casser la gueule. ? Déjà, ça t'occuperait les mains et l'esprit un petit moment. Ça t'échaufferait le sang. Ensuite, ça t'aiderait à prendre un peu de légèreté. Tu te fais du mal, frère. Et ce n'est qu'à toi que tu fais du mal, visiblement...
Va peut-être falloir un de ces quatre que tu te donnes de l'Amour à toi-même! Comme ça, juste gratuitement. Sans condition aucune.
J'ignore si je la mérite.
Celui que tu lis n'a pas toujours été un enfant de choeur.
Jusqu'à aujourd'hui, je me permets indirectement de pester contre une liberté qui m'est inconnu et frustrement imbitable, j'en bougonne en me blâmant de ne pas être dans l'ordre de la normalité, dans un coin sombre à contempler l'éclat de la pleine lune, en conjecturant sur le reste de l'existence, ce qu'il en reste et tout en me demandant "Est-ce que tout cela a de l'importance ? Au fond ? Qu'elle est ma place ? Quel est mon but ?" Même si ma naissance est un "dérapage" de circonstance malsaine, il doit bien y avoir une raison pour que parmi tous les autres durant la course, je sois celui qui ait remporté l'accès au monde de Gaïa, et je dois le déterminer, avant de passer l'arme à gauche (pas envie d'attendre encore longtemps de retrouver un sol sous mes pieds. Comprendra qui pourra).
Bref, @Hinenao, que dire mise à part merci car tu ne fûs pas obligé de t'intéresser à mes pleurnicheries, et sincèrement ça prouve ton humanité et celle de ceux qui viennent trouver un peu de chaleur içi.
J'aime apie, même si il est vrai que j'ai depuis le début tendance à y venir pour verser dans le désespoir, ça doit être assez fatiguant à la longue...par conséquent, je pense à m'exprimer d'une autre façon, dans un aspect plus imagé, plus visuel, et plus parlant.
J'y pense et cela me permettrait de renouer avec ma dilection pour le dessin par exemple ^^
Enfin quoi qu'il en soit, ton avis était très riche, tres instructif, très intéressant et je perçois une faculté d'adaptation énorme, alors grand merci Hiné.
Je te dis, à très bientôt 🙂 👍
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