- Accueil
- Forums
- la communauté : Témoignages
- Raison et obligation : la voie vers ce qu'on veut
Bonjour à toutes et à tous,
Vouloir parler ne fera pas écouter.
Il faut s'imposer.
La volonté nous pousse à faire l'inverse de ce qu'on veut.
C'est par la contrainte que la volonté réagit.
Une autre méthode est de se tenir à sa logique : s'imposer une stricte raison (en dehors de toute émotivité ou désir).
C'est en cherchant rationnellement qu'on atteint ses objectif, non en désirant.
(Et ce n'est qu'une fois la volonté atteinte qu'on en reçoit toujours plus, car largement satisfait...)
.
Bonjour
Me convient il d'acquiescer ou de réagir ?
Ou de m'en référer à la voix de la vie des autres ?
🤔
"Quand le sage montre la Lune, le fou se gratte le cul." 🤔
Un officier de marine anglais s'adressant à un corsaire français qu'il venait de capturer :
"Vous les Français, vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, nous nous battons pour l'honneur."
Réponse de l'intéresse :
"Que voulez vous, Monsieur, chacun se bat pour ce qui lui fait défaut."
Je me suis posé les mêmes questions sans arriver à les formuler.
Du coup, je méditais et m'éditais encore, avec la volonté de ne pas m'imposer et manifestement encore la faiblesse de ne faire que l'inverse de ce que je veux.
Je vais donc continuer de chercher la voie du milieu. Aussi rationnellement qu'il me soit possible de le faire avec mes contraintes...
Et lire la vie des autres silencieusement, mais non sans les avoir remercié de leur(s) intervention(s) et éclaircissement(s)...
Le pire c'est quand on ne désire pas qqch.
Il faut fantasmer ! Le fantasme canalise les pulsions (sauf en dépression).
=> Equilibre entre fantasmes et dépression.
Airbus,
Je trouve tes posts curieux, sans jugement aucun. Cela ressemble pour moi à de la méthode Coué, une affirmation basique à suivre aveuglément.
Pourquoi curieux ? Parce que tu parles de suivre rationnellement et avec obstination ses désirs. Mais, si je ne me trompe, les désirs n'ont rien de rationnel. Ils n'appartiennent pas au champ du mental, de la raison, du calcul, du discernement. Bien que leur "mise en pratique" demande, à un moment, ces compétences.
Je crois qu'un errement majeur de notre époque est de prendre les vessies à lanterne pour des canards sauvages.
On a un cerveau, pour réfléchir.
On a un coeur, pour aimer.
On a un foie, pour affirmer.
On a des mains, pour faire.
On a une langue, pour dire.
On a besoin de tout cela, chacun à son tour.
Le souci est lorsqu'on nous demande de réfléchir là où il faut ressentir. Ou l'inverse. Ou tout autre usage fort peu à propos de nos qualités intrinsèques.
J'essaie de comprendre et de décrire l'extrême.
Mais en vrai, désirs et réflexion sont mélangés, sauf que personne ne se rend compte que c'est l'inverse des envies qui se réalisent.
Quand la réflexion prend le dessus, tout va bien.
Quand on réalise ses désirs, tout va bien. (Car les désirs agissent inversément à un trop plein.)
Mais quand cela va mal, alors l'inverse des désirs s'opère.
Comme nous avons tous un fonctionnement inconscient de pulsion, savoir la canaliser correctement devient très difficile (surtout vis à vis de ce qu'on ne veut pas).
J'identifie 5 niveaux :
(- Bas avec non envies = autodestruction)
- Bas avec envies = stagnation
- Montée sans envies = croissance (idéal à condition de travailler)
- Haut avec non envies = trop plein
(- Haut avec envies = déchéance)
.
Une des techniques de discernement de lorsqu'on se situe soit dans la raison, la réflexion, le raisonnement, l'émotion conditionnante, les désirs, les envies, les besoins, les pulsions, les automatismes ...ou un cocktail de tout çà...
C'est la pleine conscience, qu'on l'appelle observation, méditation ou du terme que l'on préfère en soi,
La méditation de pleine conscience me convient bien.
On se décadre, et on a une vision panoramique, acoustique et multi-ressenti-que, cognito-phile de tout ce qui se passe autour de soi et en soi.
Prendre le temps de s'ex-primer.
De se recentrer
De reprendre le contrôle
Une attitude sub-autistique pour mieux s'entendre avec (tout) le monde...
🤔
Allez, une petite expérience de 8 D comme petite séance de décadrage...
À écouter avec des écouteurs ou un casque stéréo;
voir la vidéo
L'idée que je souhaite développer, c'est que c'est l'interaction de nos libertés/désirs qui façonnent nos positions (et non nos statuts qui vont définir nos désirs).
Donc les manques ou les addictions, par exemple, sont le produit de nos envies et non d'une réaction à nos différents niveaux de satisfactions qu'il faut stopper.
Et que pour bien les comprendre, il faut identifier cette inversion à notre volonté. (Et que c'est en partageant nos expériences qu'on aide à conscientiser.) Que nos statuts ne définissent pas nos désirs, mais c'est nos désirs (inverses) qui définissent nos statuts (sinon le mal n'existerait pas).
En revanche, souhaiter le bien des autres cela fonctionne. 🙂
.
Nos interactions cognitives peuvent amener à des dissonances et des fonctionnements erronés inverses.
Et deviennent alors incontrôlables et s'auto-entretiennent.
Dans l'exemple des addictions, c'est la régression d'un désir à un besoin pour éviter le vécu du manque.
Mecanisme bien installé qu'on ne peut désinstaller soi-même.
Comme pour certains bug informatiques où il fait savoir recourir à un pro.
🤔
Mais le manque est dû à une trop grande volonté canalisant tout notre être. D'où l'idée de fantasmer sans transformer l'essai (en faisant toutefois attention à ne pas tomber dans la dépression, car un excès de fantasme peut nous rendre inactif).
Donc l'idée c'est :
1. Nos désirs façonnent notre état (et non l'inverse).
2. Le résultat agit inversément de nos envies.
(3. Nos souhaits pour les autres agissent en concordance.)
(Tout l'inverse de ce que notre société enseigne.)
.
Le manque est dû à un trop grand besoin canalisant tout notre être.
Et qui domine tout.
Fantasmes, désirs, bon sens.
🥴
Ne pas obtenir ce que l'on désir est souvent une chance...
Nous sommes inversés, mais nous nous renversons entre nous (à l'exception des politiques globales).
Plus on est autonome, plus il est difficile de ne pas aller dans le mauvais sens.
La voie est le principe, la source, l'origine et le but.
Seul compte le chemin.
Tout converge vers le présent.
La vertu est l'effet, la conséquence, l'action, le résultat.
Quand les chemins et l'action se confondent, il n'y a ni problème ni solution.
La réalisation n'a pas de direction.
Là où règnent les projets, règnent l'usure et la confusion...
" Et si on essayait d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple. "
Jacques Prévert
Ni raison ni obligation : juste la voie libérée ... 🤘
😋
Il te faut t'enregistrer sur le site pour participer aux forums.
Rejoins-nous vite !