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Coucou tous.
Voila je me demandais,avez vous des regrets dans la vie, pouvez vous ou voulez les rattraper ?
Moi je me rend compte d'une chose, c'est presque toujours des choses que je n'ai pas dite que je regrette,parce que je n'ai pas osé,pas voulu,ou trop réfléchi au moment de parler.
Je ne crois pas avoir déjà regretté quelque chose que j'ai dis par contre.
Donc j'en viens à cette conclusion, mieux vaut dire ce que l'on pense quand on le pense,au moins on ne le regrettera pas.
Aussi, j'ai perdu le contact avec pas mal de mes anciens amis,et ça je le regrette aussi.
Des fois la vie nous fait prendre des virages non attendus, ça va vite,et si on ne fait pas attention, on peut le regretter par la suite.
Et vous, des regrets?
Coucou zozotte.
Oui, j'ai pas mal de regrets, et ils me hantaient beaucoup plus auparavant.
Ce qui a changé, c'est que je me suis dit, en revisitant le passé (avec un regard que je sais subjectif et remodelant, bien entendu ! ), que j'avais agi de telle ou telle façon pour des raisons, que j'ai identifiées.
Exemple : Je me suis rapprochée d'une amie qui m'avait tapé dans l'oeil dès le moment où je l'avais vue. J'ai senti, alors que nous nous échangions des lettres, son intérêt comme le mien augmenter, ainsi que notre désir de l'autre, respectivement. C'est là que je lui ai dit quelque chose d'étrange, d'un coup : "Tu vois, je pense que je pourrais faire l'amour avec toi, mais je ne vois pas pourquoi je le ferais. ". Elle a répondu dans une sorte d'embarras : "Moi aussi". On s'est vues quelques fois ensuite et j'ai réalisé ô combien je me sentais très bien dans ses bras une fois (le monde avait l'air de pouvoir s'effondrer, cela ne m'aurait pas importé, moi qui ressentais une douce chaleur et une plénitude profondément satisfaite : presque de l'ataraxie, en fait), mais le lien s'était distendu, elle s'était sentie rejetée, et bientôt, nous nous séparâmes.
Je m'en suis voulue à plusieurs reprises plus tard, je me suis dit que j'avais été bête et tordue de lui envoyer des signaux contradictoires et source de confusion et de vexation (je pense) pour elle. Mais, sans surprise, l'auto-culpabilisation et les lamentations du paradis perdu d'une relation qui aurait "sans doute" pu être très épanouissante, ça ne m'a pas aidée du tout.
Donc j'ai changé d'approche. J'ai essayé de comprendre pourquoi j'avais agi ainsi, avec bienveillance envers moi-même (merci, ma psy, de m'avoir appris à faire ça avec mon enfant intérieur : j'ai pu ensuite l'appliquer, en descendant la trame du temps, à mon adolescente, puis à ma jeune adulte intérieures ! ). Et là, c'était évident, le pourquoi des raisons de cette étrange phrase.
Explication et recontextualisation : j'étais en chagrin d'amour et en dépression, m'étant faite larguer par celle que j'étais persuadée être la femme de ma vie. En plus de cela, après m'avoir rejetée, elle me rappelait auprès d'elle pour avoir mon écoute et mes conseils, ne les écoutait pas, reproduisait les mêmes erreurs, puis me "repoussait" à nouveau, cela "en échange" de faveurs sexuelles et de temps passé avec elle. En y repensant après coup, je trouve que c'était incroyablement malsain, mais aucune de nous deux n'en était vraiment consciente...même si moi, je sentais, ou plutôt, je trouvais que quelque chose clochait : je me sentais perdue, triste, et surtout, surtout : j'ai "appris" à associer l'amour avec de la peur. Peur de souffrir en ne me sentant pas prise en compte, en me sentant utilisée, en me sentant rejetée et abandonnée (coucou, les Blessures d'humiliation, de rejet et d'abandon contractées pendant mon enfance, et pas merci à mon foyer familial ! ).
Donc j'étais là, avec toutes ces peurs. Et avec la conscience de la relation entre nous qui s'améliorait. Et mes désirs. J'ai ressenti le besoin de lui exprimer mon désir pour elle, mais en même temps, celui de me protéger. D'où ce bizarre mélange en un message bipartite assez pervers : 1) "Je pense à faire l'amour avec toi" : ouverture, invitation, élan vers l'autre ; 2) "Mais ça ne m'intéresse pas" : fermeture, rejet, possible humiliation pour elle.
J'ai fait comme j'ai pu, par le passé. J'avais moins de maturité, d'intelligence émotionnelle, intra et interpersonnelle (coucou, @Salma et les intelligences multiples - on dirait le nom d'une série, genre "Max et les Maximonstres" - ;) ). J'ai donc bricolé et fait avec ce que j'avais. Nous sommes des êtres de compromis qui ne nous apparaissent pas toujours sains ni évidents ou même simplement compréhensibles, au moins à première vue. Se reconnecter avec les émotions et l'état d'esprit du passé (et c'est là que se dessine tout l'intérêt d'écrire au moins de temps en temps sur les questionnements qui nous traversent à un moment donné pour pouvoir les relire et avoir une capture - partielle, bien entendu - émotionnelle), c'est ce qui m'a aidée dans cette démarche.
Depuis, j'ai moins de regrets, au moins à ce sujet-là.
Magnifique message@Nevromon,merci!
Et chapeau du chemin parcouru !
J'ai moi aussi moins de regrets depuis que je me connais mieux,me comprend mieux.
Comme quoi ça y joue!
Nous sommes du coup peut être plus conscients des décisions que nous prenons au moment où nous les prenons.
Nous sommes peut-être devenus plus matures ?
Des regrets de ne pas avoir dit, au bon moment parce qu'après c'est trop tard, je passerais la journée à en faire la liste. Certains me rongent plus que d'autres.
@paradox toi aussi tu as des regrets de choses non dites ?
Ça me confirme que l'on regrette plus les non dits que les choses dîtes.
Je suis content d'avoir compris ça.
Et les regrets qui nous ronge,ça fait chier ça oui.
C'est pour ça j'en ai assez des regrets,je ne veux plus en avoir.
Et peut être que des fois ça me fait passer pour un neuneu,un niai ou autre,a dire "la vie est belle et courte faut en profiter bla bla bla".
Mais c'est tellement vrai put...!
Je préfère passer pour un niai,vivre ma vie comme je l'entend,ou au moins m'en rapprocher le plus possible,que d'avoir encore des regrets.
Parce-que après ça nous ronge oui,et on ne revient pas en arrière.
Merci, zozotte.
Par ocntre, je pense qu'il est probablement impossible de ne pas avoir de regrets. Qu'en penses-tu?
Irvin Yalom, à la fin d'une thérapie que lui et le patient trouvent réussie, fait promettre de se revoir dans cinq ans et de ne pas avoir de regrets d'ici là. Ça s'apprend, apparemment.
Oui ça s'apprend je pense.
Je ne sais pas si c'est possible,mais ça ne dépend que de nous finalement.
Ou au moins en grande partie.
Alors autant déjà essayé de ne pas passer à côté de ce qui dépend de nous ?
Pour le reste,on fait comme on peut,comme on le sens.
Avec les moyens que l'on a.
Le mieux, c'est qu'on se retrouve dans cinq ans,pour faire le bilan ?😉
Je crois sincèrement que notre bonheur dépend de nous,et que nos regrets peuvent être évités si on s'en donne les moyens.
Point de vue contestable sans doute, mais :
Si l'on considère, en vertu d'un principe de bon sens difficilement contestable, que tout choix est le bon dans la mesure où il représente le meilleur compromis au vu des paramètres et des contraintes intérieures et extérieures à l'instant T où la décision fut prise...
... alors, les regrets deviennent quasiment caducs à partir d'un certain degré de conscience.
De la part de quelqu'un qui avait énormément de regrets jusqu'à ce que je comprenne qu'avec les paramètres de l'époque, je n'aurais, de toute façon, pas été en mesure de faire d'autres choix.
@zozotte
Je serais moins catégorique que toi. Même si j'ai du mal à éprouver des regrets, quels qu'ils soient. Mais ça m'est arrivé de ne pas choisir les "bons" mots pour exprimer ce que je ressentais, et d'avoir du mal à "rattraper" l'impression fausse que j'avais donnée, donc de regretter de ne pas avoir un peu plus attendu avant d'ouvrir la bouche - ou de me taire, d'ailleurs, sur l'exemple que j'ai en tête.
@salma @elsbzh, vous me compliquez la tâche la !😀
Mais j'aime bien, vous n'avez pas tord !
Elsbzh,tu as déjà regrettée des choses dites alors ?
Moi non, mais je me dis ça, qu'une chose dite,on pouvait toujours s'expliquer dessus,un non dit,c'est trop tard,on ne peux plus rien y faire.
Et la chose dite,si on l'a dit,c'est pour une raison, peut-être une fausse raison,mais a un instant T,on a voulu dire cette chose.
Et je préfère m'assumer comme je suis,donc assumer ce que je dis,et ne pas le regretter.
Les autres me connaissent,et savent que je peut peut-être tranchant par moments, alors ils comprennent,et on ne reste pas la dessus.Et si d'autres ne comprennent pas tant pis,moi,je me comprend!
Catégorique, peut-être être je ne sais pas?
Mais je crois que oui,les regrets peuvent devenir caducs si on s'en donne les moyens.
C'est un parcours qui se tient je crois,et il ne dépend que de nous finalement.
Bonjour.
Je me permets de participer à cet intéressant débat en proposant quelques détails parmi ceux qui me permettent de progressivement mieux gérer la question.
Tout d'abord, j'essaie de différencier l'existence du regret et la façon dont je peux être atteint par ce regret.
Pour le moment je ne sais pas supprimer l'existence de mes nombreux regrets mais l'action me semble possible sur une prise de recul par rapport à eux.
Ensuite, il existe pour moi un grand nombre de types de regrets qui peuvent amener des stratégies différentes pour tenter ce recul.
Il y a ceux en lien avec une situation réelle (un acte posé) et ceux avec une situation supposée (ah si j'avais pu faire mieux !).
Comme il a été déjà été bien écrit, le plus "facile" à gérer est peut-être celui du "meilleur" choix fait en son temps avec les éléments disponibles à ce moment-là. Ils peuvent être alors intégrés plus sereinement dans son chemin de vie.
D'ailleurs il peut se trouver aussi le regret en "2ème rideau" : celui de me dire par exemple "ah si j'avais su à ce moment-là ce que je sais aujourd'hui !". La stratégie que j'utilise à ce moment-là est plutôt de tenter d'y couper court avec l'argument de l'inutilité de la question, l'unique résultat étant de rajouter une préoccupation pour une situation imaginaire.
Mais pour moi il y a aussi toutes ces situations de débordement émotionnel, où il n'est même pas question de choix, mais le constat impuissant d'un auto-sabotage. Là je n'ai trouvé la solution qu'avec la réhabilitation de ma propre image dans la mesure où aujourd'hui j'entre dans la capacité de comprendre et de limiter ce débordement.
Une astuce qui me semble intéressante est celle de pouvoir transformer parfois la vision négative du regret en vision positive. Par exemple le "ah si j'avais su à ce moment-là ce que je sais aujourd'hui !" peut être un moyen de mesurer le chemin parcouru depuis et il est possible alors de donner la priorité au fait de s'en féliciter.
Je crois bien que finalement la question des regrets occupe une part importante de notre relation au passé.
Bien à vous.
@zozotte oui, il m'arrive de faire dans l'auto sabottage, pour reprendre ce que dit @Sergio56, c'est vraiment l'étiquette que je collerais sur mes impressions dans ces moments-là. Les exemples que j'ai en tête, c'est quand je me sens en débordement émotionnel, à tel point que j'en laisse "échapper" une partie, alors que mon partenaire ne se posait pas de questions à ce moment-là, ou en tout cas sans le degré d'inquiétude que je me mets brusquement à lui communiquer...
Mais c'est rare heureusement, en général j'arrive à tout bloquer le temps de respirer et soit de me rendre compte que je me torture pour rien, soit en discuter de façon apaisée et, en conséquence, constructive. (Cette respiration peut durer quelques jours 😄 )
Au risque de décevoir, je ne regrette rien.
Non, rien de rien, je ne regrette rien... si ça vous chante (!)
J'ai regretté dans ma vie, très longtemps et ça me hantait.
J'ai accepté. Les souvenirs m'effleurent. J'ai accepté d'être comme ça, de réagir et vivre autrement, de changer.
Même pendant cette période où je fais beaucoup de « gaffes », ... j'accueille les gaffes. Ce sont des choses qui se passent, et qui passent.
Des décisions qui m'ont fait perdre un temps fou, qui m'ont fait mal, des choix qui m'ont fait m'orienter vers les mauvaises personnes et des personnes mauvaises. Je ne regrette pas, j'apprends continuellement. Je me suis séparé de ceux qui pouvaient m'aider, et je ne regrette pas, c'est ce dont j'avais besoin sur le moment, ils avaient besoin aussi de voir mon mécontentement car ils dépassaient mes limites. Si je dois revenir vers ces personnes, je ne me l'interdis pas. Si elles ne le souhaitent pas, c'est ainsi. Je pourrais regretter ne pas avoir su rattraper les personnes avant qu'elles s'en aillent, mais non. Elles en ont besoin. Ça marche aussi dans l'autre sens.
Je souhaite à tous que vous trouviez ce qui vous convient le mieux.
Oui.
Pour moi les regrets, c'est "dans l'instant", où je me dis "rah là là, mais pour-quoi-tu-ne-t'es-pas-cen-su-rée". Ensuite, une fois que c'est passé... C'est trop tard, il faut faire avec, les regrets sont stériles, enfin je ne sais pas puisqu'au fond de moi je n'en ai pas ! En un instant, j'ai poussé la roue dans une direction qu'il faut assumer, et le reste du monde suit cette roue, rien n'est complètement isolé, donc regretter un élément du parcours remettrait tous les autres en cause, et ça devient de l'utopie - ou de la dystopie si facilement...
Par contre, apprendre à ne pas réitérer ce qu'on aurait préféré éviter, ça me semble essentiel. Ou au moins, apprendre à reconnaître les situations déjà vécues et s'y adapter mieux qu'on ne l'avait fait jusque là. J'ai quelques heureuses exceptions, mais pour beaucoup de relations sociales, je trouve des schémas qui se reproduisent et j'apprends - ou, j'essaie 😂
@Sergio56 tu as raison de te permettre, c'est fait pour ça !🙂
@dreamalong merci,ton témoignage prouve ce que l'on se demandaient,il est possible de vivre sans regret !
Ca rejoint aussi ce que dis @elsbzh,il ne faut pas se faire une montagne de nos regrets,et s'en servir pour ne pas les réitérer.
C'est plein de sagesse !
Mais j'en ai quand même des gros qui me restent, comme de n'avoir jamais recontacté d'anciens amis,par flemme ou par peur ou par je ne sais quoi.Et c'est sur qu'aujourd'hui je ne le referai pas.
Ça me ronge,mais j'essaye d'aller de l'avant, et de ne plus me mettre dans des situations que je pourrais regretter plus tard.
Aiu début c'est un travail,ça demande de la rigueur avec soi même,et puis petit à petit ça devient naturel j'ai l'impression.
Est-ce que c'est fermé à jamais ? Je me dis que si je dois revoir quelqu'un, ça se fera, d'une façon ou d'une autre. Pour avoir, à l'inverse, tenté de "forcer" le destin (c'est un mot imparfait mais je vais m'en contenter ici), il m'est arrivé à plusieurs reprises de recontacter des amis dont j'avais été très proche, pour que ça ne donne rien du tout parce qu'ils étaient dans une autre dynamique à ce moment-là ; c'est assez amer de me dire que je souhaitais plus fort qu'eux, renouer le contact. Pour d'autres, je peux au moins me dire que le jour où nous nous croiserons par hasard, nous serons peut-être aussi heureux l'un que l'autre !
Est ce que c'est fermé a jamais ?
Merci @elsbzh de poser la question.
Tu as raison,je n'en sais rien en plus.
Je tourne en boucle dans la tête en me disant que c'est de ma faute, parce qu'à la dernière invitation, je n'ai pas donné suite.
Et c'est con on était un petit groupe,le petit groupe des pas populaire, y'en a toujours un dans chaque école,mais on faisait les 400 coups quand-même,a notre façon.
Alors voilà je regrette d'avoir coupé court.
Mais d'un autre côté, j'ai fait ma vie,et ils ont fait la leur.Enfin sûrement,je n'en sais rien.
Peut-être que si on se croiseraient par hasard, on seraient ravis,tu as raison.
Aussi, ça me parle quand tu dis que ça doit être amer de voir que l'on souhaite plus que les autres renouer le contact.
Je ne l'avais pas envisagé,et ça me rassure d'un côté.Il faut que j'arrête de tourner en boucle la dessus,et de me dire qu'on a eu de belles années dans le passé.
Et si maintenant c'est pour n'avoir rien à se dire,a quoi bon?
Ça fait du bien d'avoir des nouvelles données dans ma boucle fermé, merci @elsbzh!
Tu sais il ne me manque pas grand chose dans ma vie.Il ne me manque peut être rien d'ailleurs si je regarde bien.
Il me manque juste de ne plus me torturer ni me culpabiliser,et je crois que tu viens de m'aider à y parvenir.
Alors merci.
Wow. Je suis vraiment heureuse pour toi. Je te souhaite de continuer sur cette lancée de non-culpabilisation !!!
Carpe Diem... (tiens, ça fait echo à une de mes conversations de ce soir, sur l'utilité du latin : comprendre et apprécier ce genre de phrases)
Et puis, de rien. Vraiment. Au contraire, merci à toi de me faire cet effet miroir : ça me fait du bien de réaliser que j'arrive à me passer de regrets, et à quel point c'est positif. Merci, donc, d'avoir créé ce fil.
L'effet miroir je connais oui.
Aider l'autre pour s'aider soi.Et tu m'as aidé @elsbzh, sincèrement.
Il y en a qui disent qu'on ne trouve pas de réponses ici,sur Apie,mais moi si, c'est ici que je les ai trouvées,et ça fait du bien.
Carpe Forme oui!
Il m'est arrivé de trouver des réponses que je ne cherchais pas... ou n'avais pas conscience de chercher...
Je me demande si ce n'est pas dans ces cas-là que je suis le plus réceptive, d'ailleurs. Parce que moins fixée d'avance sur la forme de ce que j'attends.
Des réponses que l'on ne cherchaient pas.
Tu as raison@elsbzh, c'est celle là qui nous parle le plus,et qui nous font le plus avancer !
Comme celles que tu m'as donné !
Tu es une grande sage @elsbzh!😉
😂 😂 😂
J'ai plutôt l'habitude qu'on me dise que je suis folle ou cinglée... Mais après tout, un grain de sagesse dans tout le bazar de mon cerveau, ça doit être possible ! Merci @zozotte 🙂
C'est peut être ça la sagesse finalement,de rendre la folie possible ?
Hmmm. C'est une suggestion qui me plaît beaucoup. Et en même temps ça ressemble à un sujet de philo. En tout cas mon cerveau est parti dans plein de directions en lisant ta phrase.
🙂
Si c'est des phrases positives ça va alors,je ne regrette pas de l'avoir dite !
Et je l'ai dit pour être positif oui.
Apporter un grain de folie dans ce bas monde,il faut être sage pour y parvenir.
Et les autres sont surement bien content de t'avoir, avec ton grain de folie!😉
J'ai trouvé ça très positif, oui. Permettre à ma folie de s'exprimer, je ne peux le faire qu'en me sentant bien, en étant moi-même ; je ne sais pas si c'est ça la sagesse, mais s'empêcher d'être soi-même ne l'est pas, c'est certain.
Je ne suis pas quelqu'un qui va animer une soirée, mettre de l'ambiance, etc ; pour autant, ceux qui ont l'immense privilège 😂 de partager ma folie, ne s'ennuient pas avec moi, je crois. Ils ne semblent pas pressés d'être débarrassés de moi en tout cas. Et je les remercie (au moins un pourrait lire ici ce message) de partager un peu du désordre de mon cerveau...
J'ai loupé le début de ton histoire, mais tu me sembles quelqu'un de positif et qui a les yeux ouverts. C'est agréable de croiser des gens avec cette posture.
Merci😭
Mon histoire elle est étalée de partout sur le forum je crois !😀
Positif oui,parce que c'est tout ce qu'on ne pourra jamais nous enlever!
Et les yeux ouverts j'essaye oui.
Il y a une raison pour tout ce qui nous arrive,alors autant essayer de faire au mieux !
Bon je suis encore hors sujet hein,quoi que pas tant que ça finalement.
Mais moi aussi je suis content de croiser ta route @elsbzh,et oui,tes proches ont de la chance!
Folie est aussi le nom donné à la créativité par les autres qui en sont ... "dérangés".
Pourtant y-a-t-il plus belle oeuvre que de créer sa propre vie ?
Belle journée à tous les créateurs 🙂 .
😮 Merci. Je crois que je rougis toute seule devant mon ordi.
J'ai lu pas mal de ton histoire, oui, ce que je voulais dire c'est que je suis arrivée à un moment où tu as fait un énorme travail sur toi-même, je te croise après la bataille en quelque sorte.
Je ne crois pas que tu sois hors-sujet, bien au contraire, tu nous ramènes vers le sujet de départ je trouve : faire avec ce qui est, au lieu de se torturer avec des "et si j'avais fait/dit ça...", c'est ce qui permet de gommer les regrets, les jeter aux oubliettes. Sans que ça signifie faire table rase du passé, c'est essentiel de garder la mémoire de ce qu'on a vécu. Mais l'accepter et tenter d'infléchir le chemin dans la direction souhaitée, la tête haute et le sourire aux lèvres...
Encore une fois, merci @zozotte pour avoir lancé ce sujet !!!
@Sergio56 bien dis oui,soyons des créateurs !
@elsbzh, j'ai des frissons maintenant c'est malin tiens !
Un énorme travail sur moi même et tu arrives après la bataille ?
Peut être oui, c'était une belle bataille, mais ça ne se finit jamais vraiment je crois.
Enfin je ne sais pas, mais tu viens bien d'y apporter ta pierre, alors faut croire que ça continue tout le temps !
Jusqu'à ou, ça me donne le vertige !😀
@zozotte
Si tu as le vertige, c'est que tu t'entêtes à empiler les pierres, toujours plus haut, au mépris de l'équilibre... Un petit balcon par-ci, par-là, c'est important aussi 😉
Une question qui me traîne dans la tête depuis un petit bout de temps, et qui est en rapport avec le sujet malgré les apparences : comment vois-tu le Temps ? Parce que les regrets ne peuvent exister, que si le Temps est définitivement, exclusivement, linéaire...
Intéressant ça oui!
J'aime bien les balcons aussi c'est beau les balcons🙂
Le temps,je le vois comme sacré.
J'essaye de le faire vivre au ralenti,du mieux possible.
Pour ne pas avoir de regrets il faut être maître de ses actes,et donc maître de son temps.Les deux doivent donc bien être liés quelque part tu as raison oui.
Linéaire on a pas le choix oui,mais on peut essayer de sauver chaque instant.
Tout ce qui se passe dans notre vie est important.Les joies les rires les chagrins les peines.
On apprend, on évolue, on grandis.
Ne pas regretter, c'est aussi accepter que nous ne sommes pas parfaits,nous pouvons nous tromper.Il faut savoir rebondir et se remettre en question, toujours.
On est pas parfaits,on fait ce qu'on peut.
Et se rendre compte de ça,ça change tout.
Hmmm. Je ne crois pas que le Temps soit linéaire, justement. Sans savoir l'expliquer, mais il semble que la physique quantique me donne raison - ou alors j'ai encore moins compris que ce que je crois 😂 - et tout existerait en même... "temps"...
Pour ceux qui ont lu les Lovecraftiens, la meilleure image que j'arrive à en avoir c'est l'horloge qu'utilise Titus Crow pour se déplacer en quatre dimensions ; j'ai eu une révélation en lisant cette série il y a... hum, plus de la moitié de ma vie 😱
Et ça "explique" les déjà-vus, les oracles... La difficulté à faire sortir son univers de la "boucle" où il est "enfermé", pour le modeler à sa guise dans une autre "boucle". Trouver le petit grain de sable qui poussera la roue dans un rail voisin un peu moins probable mais qui nous attire plus. Sans devenir soi-même le grain de sable, tant qu'à faire !
[Tu vois, @zozotte, le genre de bout de folie que doivent supporter mes proches ? 😄 ]
Pour revenir un peu plus sur ce que tu écris : oui, c'est important, essentiel, vital, de se donner droit à l'erreur. L'admettre, au moins pour soi. Et ce constat fait, se débrouiller pour s'adapter à nos erreurs pour retomber sur nos pattes ou presque...
Retomber sur nos pattes oui.
Faire ce que l'on peux, c'est déjà beaucoup !
Pour le temps c'est vrai que selon Einstein,selon si on se place a tel ou tel endroit de l'univers,on le voit différemment,ou on ne voit pas le même temps au même moment plutôt.
Mais c'est a une échelle plus grande que nous non?
Enfin je ne sais pas je ne suis pas un spécialiste.
Mais c'est de la belle folie ça @elsbzh,tes proches sont difficiles !😄
C'est vrai. Être motivé pour faire de son mieux, ça fait toute la différence, bien souvent.
Je ne suis pas du tout spécialiste non plus, mais c'est un questionnement très présent dans mon cerveau. Et c'est une folie qui me plaît bien, en effet, @zozotte, m'interroger sur le déjà-vu ou les prédictions cycliques... Ou les mondes parallèles. J'en partage une bulle consciemment. Rangez cette camisole !
Des regrets .... oui je pense en avoir eu ... par exemple d'avoir lâché mes études a cause d'une personne malsaine (le père de ma fille). J'aurais pu être prof d'italien, ou prothésiste dentaire si je ne l'avais pas écoutée....et ça m'a longtemps fait du mal. Mais aujourd'hui je pense différemment. Je suis devenue plus forte a cause , grâce, a ça.... (pas envie de dire "lui")... ma fille est la , et c'est la plus belle chose qun m'est arrivée. Alors.... même si il l'a fait énormément de mal, je n'ai pas de regrets. A moi aujourd'hui d'aller de l'avant , de me construire ma vie a moi.
Des regrets d'avoir été trop patientes avec certaines personnes.... mais finalement je suis comme ça.... et je peux me regarder dans le miroir tous les jours sans avoir honte de mon attitude.
L'important c'est ce qu'on en fait , comment on avance sans que ces regrets nous rongent , sans qu'ils soient un frein... mais c'est beaucoup de travail sur soi même... c'est apprendre à ne pas culpabiliser, a aller de l'avant ... et peut être apprendre de tout ça pour ne plus refaire les mêmes erreurs.
@Sakura
Oui tu aurais pu vivre de plein de façons différentes. Mais, là, tu as ta fille. 🙂
Et pour ce qui est d'être trop patiente... Si c'est ainsi que tu le ressentais, que tu avais besoin d'être, je ne vois pas ce que ça apporte de regretter être soi-même. Regretter que les autres ne te méritent pas ? "regret" n'est plus le bon mot, mais le sentiment est valide.
Oui,rangez la camisole,@elsbzh est plus sage que nous tous réunis !
@Sakura beau témoignage aussi.
On aurait put avoir plein de vies différentes c'est vrai,et je me dis comme toi, j'ai mon fils,et c'est la plus belle chose qui me soit arrivé!
Aussi, j'ai beaucoup regretté de ne pas avoir écouté a l'école,je ne serais peut-être pas ouvrier aujourd'hui.
Et puis, finalement,je suis content.
C'est bien ouvrier,ça a ses avantages et ses inconvénients,mais je suis bien.Alors je ne regrette plus.Comme tu dis, l'important c'est comment on avance !
Est-ce un travers français, de définir les gens par leur profession ? Alors que nous sommes, heureusement ! bien plus que ça...
Il y a plus que des préjugés. Réduire les gens à leur profession, ça leur fait oublier de devenir autre chose... Comme, eux-mêmes...
Oui, préjugés de profession, préjugé de couleur, de religion, de lieu d'habitation,de comment on s'habille, comment on parle....
De toutes façons,il y a toujours quelque chose qui ne va pas avec les autres, alors autant vivre comme on le souhaite !
Ha non non, c'est moi qui m'incline@elsbzh!
Bon,on s'incline tous les deux sinon ok😉
Tant que nous ne fracassons pas nos crânes l'un contre l'autre, @zozotte, tout ira bien !
😄 AÏE !
Dis @elsbzh je reviens un peu sur le vertige et les balcons du coup,parce que c'est important je crois.
En fait je parle de vertige pas par peur de tomber,mais de peur en me disant que c'est fou comme on se prend la tête, à se morfondre tout seul dans sa tête !
Au début j'avais peur que ça fasse pschitt,que ça se dégonfle d'un coup, que toute la confiance en moi que j'avais gagné, elle parte, d'un coup.
Et puis non.
Et même,au lieu de disparaitre, elle se renforçait,de jour en jour.De plus en plus confiance en moi,de plus en plus bien dans ma peau.
J'étais donc sur le bon chemin,il n'y avait pas d'erreurs.
D'où le vertige, jusqu'où cette confiance peut elle aller?
Je ne sais pas s'il y a une fin dans notre parcours de vie, mais on en apprend tous les jours,et c'est excitant.
Enfin voilà, je voulais témoigner ça, ça vaut ce que ça vaut.
Mais le vertige, c'est un beau vertige, c'est celui de la vie,et c'est moi qui le dirige !
@zozotte
Oui, c'est bien ainsi que j'avais ressenti ton histoire de vertige, mais j'aime beaucoup ton développement.
"Mes" balcons étaient un peu une boutade, mais je m'aperçois qu'ils me conviennent bien, même avec ta description : le balcon, c'est le point de la façade où tu peux te poser au soleil avec un apéro, tranquille, et contempler le chemin parcouru. C'est peut-être même un moment où ressentir le vertige avec un autre angle, une intensité différente...
Changer de perspective un instant pour remettre... de l'ordre ? Non, mais un peu de volume, de relief... un éclairage différent. Pour repartir avec un sourire un peu plus large et appuyé !
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