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Savoir exprimer sa pensée oralement

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Savoir exprimer sa pensée oralement
Mikaale 11 septembre 2021 à 23:56

Bonjour/bonsoir à tous les lecteurs,
Aujourd'hui, comme hier, et les jours précédents, je me posai la question de savoir s'exprimer parfaitement dans le monde réel, d'appliquer une justesse au niveau de l'élocution et de la clarté de l'opinion qui découle de notre pensée,
Je me suis laissé entendre dire que l'une des meilleurs manière de pouvoir affiner, construire et développer notre communication verbale était la lecture, ainsi que la transposition de notre réflexion par écrit, car cela permettrait d'enregistrer les données émises de façon inconscient et de s'y accorder lors d'une discussion, même informelle.
La pensée et la parole étant asynchrone, personnellement j'ai beaucoup de mal à penser légèrement avant de répondre ou d'émettre une donnée, discutable, vérifiable, ou non.
De la même façon, dans un objectif précis d'insertion sociale, il m'est difficile de verbaliser, d'enchaîner et de structurer correctement et parfaitement mon idée, et cela peut évidemment porter un énorme préjudice à l'hôte qui en serait le précurseur, c'est non recommandable d'avoir la pensée fragmentée dans notre civilisation qui se doit d'être assez pragmatique pour transcender et dépasser la nature primaire et originelle que nous possédons tous de façon distincte.
De ces facteurs découlent alors plusieurs questions qui me turlurpinent, est-ce un manque de manoeuvre afin de nous pousser à développer les facultés à pouvoir communiquer et verbaliser de façon claire et relativement structurée et relativement formée ?
Est ce par hasard un effet contre-performant dû à l'excès de volonté de toujours faire plus au-delà de nos capacités réelles ? Donc une limite indépassable et dont on doit, dans un contexte calme et posée, arriver à faire profil bas, et accepter la médiocrité de notre être ?
Et dans le même état d'esprit, se pourrait-il que ce soit, un peu comme ma deuxième interrogation, notre inconscient et notre conscient qui se retrouvent en antinomie, en opposition totale, puisque notre conscient reprend le dessus sur l'inconscient, nous ramène à notre état psycho-moteur initial, et empêche la réversibilité, la modification de nos caractéristiques propres et inéluctables, qui auraient été basculée par notre inconscient dû à un facteur externe quelconque à l'origine de l'imagination implicitement créé afin de nous faire croire à un potentiel, à une capacité, à un paramètre que nous n'avons pas en réalité ?
Vous n'imaginez pas la frustration que cela peut engendrer et procurer à quelqu'un (moi en l'occurence) qui est en proie à ces questions. 😭
Alors évidemment, je n'évoque pas ces pensées dans un objectif régressif et victimaire en arrière plan, je souhaite, je tente de comprendre les raisons pour lesquelles certains individus auraient quelques difficultés à exprimer de façon aisée leurs pensées.

zozottele 12 septembre 2021 à 08:24  •   66069

Exprimer notre façon de penser de manière aisée?
Vaste programme oui,et nous ne sommes pas tous égaux la dessus.
Depuis toujours, j'en étais incapable, d'exprimer mes pensées.Je les gardaient au fond de moi,les analysaient,mais jamais elles ne sortaient de ma bouche
Mais pourtant,il y en a chez qui c'est une seconde nature,ils n'ont qu'un ouvrir la bouche,et tout sort,de manière très clair et limpide !
Ça m'a toujours impressionné.
Comment ils font, c'est possible apparemment !
Alors oui nous ne sommes pas tous égaux la dessus.
Mais ça s'apprend je crois,il y a le théâtre,il paraît que ça marche.
Apprendre l'éloquence,a développer oralement nos pensées, c'est possible.
La confiance en soi y joue beaucoup aussi.
Aujourd'hui j'ai moins de mal,je parle beaucoup plus,tout en ne réfléchissant moins.
Il y a toujours plus bavard que soit,mais c'est possible d'évoluer.

paradoxle 12 septembre 2021 à 14:32  •   66072

La lecture et l'écrit, oui, c'est ce qui se fait de mieux pour améliorer la structure des idées. Pas forcément inconsciemment, d'ailleurs. Ça permet de connaître son sujet, de varier les styles, d'avoir des réponses à des questionnements, mais aussi d'apprendre à faire des plans, à structurer sa pensée, à trouver les mots justes, etc, et donc de se préparer à l'oral, ce sont des outils très pratiques. Ce sont les outils de base de la rhétorique qui a développé maintes techniques. Exprimer une pensée en construction n'est pas évident, ça se fait avec quelqu'un qui joue au jeu de construction avec toi, ce qui n'arrive pas souvent dans les discussions habituelles. Pour celles-ci, verbaliser sa pensée, ça s'apprend, ça peut prendre du temps. Le truc compliqué, c'est de se faire comprendre, d'être accessible à l'interlocuteur, savoir synthétiser simplement ou trouver de parlantes métaphores. Mais ça s'apprend. Le théâtre et la rhétorique sont deux bonnes écoles.

Parce que : "Et dans le même état d'esprit, se pourrait-il que ce soit, un peu comme ma deuxième interrogation, notre inconscient et notre conscient qui se retrouvent en antinomie, en opposition totale, puisque notre conscient reprend le dessus sur l'inconscient, nous ramène à notre état psycho-moteur initial, et empêche la réversibilité, la modification de nos caractéristiques propres et inéluctables, qui auraient été basculée par notre inconscient dû à un facteur externe quelconque à l'origine de l'imagination implicitement créé afin de nous faire croire à un potentiel, à une capacité, à un paramètre que nous n'avons pas en réalité ?"
C'est sûr qu'exprimer de façon aisée des pensées qui ne le sont pas, c'est un beau challenge. J'aimerais bien sortir cette phrase au PMU, bien fort, pour voir la réaction. 😄
Plus sérieusement, je n'ai pas l'impression qu'il y est de réponse à ce genre de question. Et puis pourquoi certains plus que d'autres ? Entre physiologie et histoire singulière, les réponses sont vastes et multiples. La souffrance, c'est souvent croire qu'il a des réponses à nos questions, mêlée à la frustration ne pas trouver de réponse.
Alors trouver les moyens de faire mieux plutôt que de chercher le "pourquoi je fais pas bien", c'est souvent plus fructueux. On ne perd jamais sa capacité d'apprendre.

Mikaale 12 septembre 2021 à 18:31  •   66079

Bonjour @zozotte tout d'abord merci pour votre opinion sur le sujet :)
Alors évidemment que nous ne sommes pas tous égaux sur ce point, et que pour certains, la facilité et l'accessibilité à cet pratique est un automatisme, une faculté quasi-inée, pour d'autres, ce sera la réévaluation des paramètres et des caractéristiques permettant de faire fonctionner et brancher les câbles correctement dans une perspective saine de rassemblement et d'interactions sociales.
Oui, le théâtre m'a déjà été présenté comme alternative pour pallier à ce défaut de la pensée friable, et force est de constater et de croire que cela a ses effets, autrement ce ne serait pas accordé et recommandé, en plus cela serait bénéfique même pour améliorer les capacités visuelles, la posture et la confiance en soi, mais serait-je en capacité de faire face à un regroupement de spectateurs et d'observateurs ? ^^'
Je l'ignore.
J'arrive à exprimer, on va dire dans des instants des moments qui ne prêtent pas à importance, comme dans les commerces ou dans une boutique quelconque, mais dans des champs auquel il y aurait enjeux, objectifs, ou projets en vue, cela devient déjà assez compliqué de se faire entendre, de se faire comprendre, peut-être un trac enfouie de devoir s'exprimer dans des situations contextuelles importantes, haha...

Mikaale 12 septembre 2021 à 18:44  •   66080

@paradox Bonjour paradox, merci pour votre message, et votre sollicitude :)
Justement, c'est ce que je souhaite viser, c'est ce but que je souhaite atteindre, arriver à exprimer clairement, promptement, et assidûment ma réflexion à un sujet dans un contexte social,
Apprendre à formuler des phrases correctement, à être limpide et direct, sans pour autant que les propos et les paroles soient dites de façon simpliste et bafouiller.
Mais tout cela s'apprend au fur et à mesure, comme vous dites, objectivement, plus cran par cran, je créerai les moyens et les prétextes pour proposer et exprimer mon ressenti, ma capacité réflexive, plus cela deviendra étape par étape, des récurrences de mots, employés dans des champs apte à nourrir une perspective coercitive d'échanges, de communications, etc.
Hahaha, pas mal l'analogie avec la PMU 😂
Il est vrai que en réalité, selon l'endroit où on se trouve, et d'autant plus quand on est seul dans une situation, ça peut parfois paraître pédant de révéler comme ça, de cet façon, nos impressions, nos opinions, alors dans une PMU ^^'
Oui, je dois vraisemblablement m'intéresser un peu plus au théâtre, créer les moyens de m'y adapter et m'y assimiler, et ensuite arriver au stade de la pratique de mise en situation à l'extérieur.
Et pour rassurer quelque peu mon égo, je suis satisfait de savoir que je me penche sur ce type de questionnement, car évidemment, ce n'est pas tant de l'intérêt d'une grande majorité de la population, je peux vous le dire, haha

Nevromonle 13 septembre 2021 à 06:12  •   66098

"parfaitement"? Il y a aura forcément des couacs. Si tu verses dans l'anxiété de performance, ça ne va pas t'aider. Conseil : amuse-toi de tes erreurs, bafouillages, approximations, avec auto-dérision et sans acharnement. Amuse-toi du langage et de ses inexactitudes. Des lapsus. De la voix qui tremble, trahissant l'émotion de l'être unique que tu es.
Est-ce qu'il y a un événement en particulier qui fait que tu as commencé à viser ce que tu décris ici? Si oui, lequel et voudrais-tu le raconter?

Mikaale 13 septembre 2021 à 23:35  •   66149

@Nevromon Bonsoir à vous 🙂
Merci pour votre conseil,
Il est vrai que j'ai tendanciellement l'envie de m'exprimer de la façon claire, la plus juste, la plus compréhensible, néanmoins parfois le réel de ce que nous sommes peut vite reprendre le dessus, et cela bloque ou empêche la pérennité du language soutenue, en quelque sorte ^^
Et puis, comme je ne réfléchis pas légèrement avant de donner ma prochaine pensée, je peux facilement sur le tas, sur l'instant, réfléchir à la structuration de ma phrase, et cela me fait perdre du temps, mais également mon interlocuteur, et ça peut facilement entraîner le "euuuh" à ce manifester, donc dans une perspective de sociabiliter ou de professionnalisme, ce "bug" peut aisément agacer l'auditoire, ou le responsable, ou le recruteur ou que sais-je, ce sont des codes qui sont infimes, mais d'une importance capitale pour apprendre à verbaliser et se faire comprendre dans une espèce de forme alambiquée je dirais, oui je verrai ça plutôt de cet manière là...
Mais en réalité, le fait de faire preuve de d'une certaine finesse et d'une certaine éloquence dans toutes les interventions auxquelles nous sommes confrontés résultent en partie de notre flexibilité à avoir de l'intérêt pour la majorité des facteurs qui nous entourent, ça peut-être l'infrastructure, la façade d'une boutique, la vie d'un artiste pour lequel nous éprouvons du respect, c'est vaste et étendu.
Haha, c'est une bonne question ^^'
Et bien, en réalité, je me suis retrouvé à me questionné sur ces points, à partir de l'instant où j'ai commencé à réaliser les récurrences au niveau de mes interactions sociales, donc soit je vais périphrasé de dingue, soit je vais souvent me retrouver avec le "eeuh" m'accompagnant en chemin, et cet image m'étais devenu presque insupportable, notamment au niveau de la réflexion renvoyée auprès de mon interlocuteur/trice, ou plusieurs personnes également, et là c'est d'une autre stade, un autre niveau.
Donc, il faut que m'aide des moyens littéraires et écrits ( j'avais déjà commencé à écrire mes mémoires, qui n'étais pas les mémoires que vous pourriez penser ^^'' enfin je l'imagine)
Mais le théâtre peut-être un soutien non nul pour m'exercer en scène surtout.

Nevromonle 14 septembre 2021 à 07:42  •   66161

Si tu écoutes les gens, le "Euh" revient souvent, chez un peu tout le monde, et ce chez les personnes incarnant une autorité présentée comme légitime. Tu as le droit d'hésiter, d'avoir besoin de temps. Tu peux peut-être, si tu veux remplacer ton "Euh", simplement dire : "Je vais y réfléchir" , "Je cherche à comment l'exprimer" , "Comment dire? " ou ce genre de choses. Tu peux également ralentir un peu le débit de ta parole, notamment si ce dernier est rapide, ce qui peut alors faciliter les embouteillages de langue (ou : accilangue :p). Si tu sens que tu surchauffes, prends ton temps pour prendre une grande inspiration.

Quoi qu'il en soit, que tu puisses exprimer ta pensée oralement, cela dépend du contexte. Si tu ne trouves pas ton environnement social sécurisé, cela ne va pas t'aider à te sentir à l'aise pour t'exprimer. Exemple personnel : A une époque, j'étais tellement angoissée que je ne parvenais pas à bien respirer. Parfois, les mots restaient bloqués, je ne parvenais pas à parler. Par exemple, dire "Bonjour ! " pouvait s'avérer être une épreuve, car cela donnait : "B...b...b..." (et je ne parvenais pas à dire la suite, j'avais l'impression d'étouffer, et je me mettais une énorme pression au fur-et-à-mesure que je me crispais, en me disant : "En plus, tu passes pour encore plus bizarre et tu monopolises l'attention de ton interlocuteur/trice pour rien. D'ailleurs, regarde : voici déjà ses premiers signes d'impatience : ses sourcils se froncent, la comissure de ses lèvres se contracte...". Difficile de parler de façon posée quand on commence ses phrases déjà à bout de souffle...

Si on ne te laisse pas l'espace pour t'exprimer, que tu ne veux, peux pas, n'as pas envie de le prendre voire "conquérir" (ceci possiblement au détriment d'autres personnes, me dirais-je à mon propre sujet : je déteste "marcher sur les autres" - ou je déteste me rendre compte de quand je le fais? - ), est-ce vraiment un milieu ou une personne pour toi? Est-ce que vous êtes vraiment compatibles?
Exemple : voudrais-tu d'une relation amicale dans laquelle tu ne te sens pas complètement à l'aise pour t'exprimer? D'un boulot de même? Est-ce qu'à moyen et long terme, cela ne va pas être frustrant, énergivore pour tout le monde?

Mikaale 16 septembre 2021 à 01:47  •   66251

Oui, Objectivement, nous sommes tous sujet à prononcer le "euh" de façon régulier, en faite ce serait un temps de réflexion avant d'émettre notre idée suivante qui saillit de notre pensée...
Oui, effectivement, je me suis déjà prêter à l'alternative du "comment dire" plutôt que le "euh" qui peut facilement devenir agaçant.


citation :
Tu peux également ralentir un peu le débit de ta parole, notamment si ce dernier est rapide, ce qui peut alors faciliter les embouteillages de langue (ou : accilangue :p). Si tu sens que tu surchauffes, prends ton temps pour prendre une grande inspiration.

Haha, je suis plutôt du genre à être en ralentissement du débit, lorsque je cherche mon idée ^^'
partant de ce postulat, je vais instantanément perdre mon flux d'expression, mon flux d'idées, me mélangeant les pinceaux, et faisant attendre mon interlocuteur/trice, parce que il ne faut pas omettre les caractéristiques de ce(t) dernier(e) en fonction de sa flexibilité et de sa tolérance selon le contexte, par exemple si elle est un pressé, ou disposé à une parité dans l'échange, etc.


citation :
Exemple personnel : A une époque, j'étais tellement angoissée que je ne parvenais pas à bien respirer. Parfois, les mots restaient bloqués, je ne parvenais pas à parler. Par exemple, dire "Bonjour ! " pouvait s'avérer être une épreuve, car cela donnait : "B...b...b..." (et je ne parvenais pas à dire la suite, j'avais l'impression d'étouffer, et je me mettais une énorme pression au fur-et-à-mesure que je me crispais, en me disant : "En plus, tu passes pour encore plus bizarre et tu monopolises l'attention de ton interlocuteur/trice pour rien. D'ailleurs, regarde : voici déjà ses premiers signes d'impatience : ses sourcils se froncent, la comissure de ses lèvres se contracte...". Difficile de parler de façon posée quand on commence ses phrases déjà à bout de souffle...

Oui, il est vrai que la pratique de la respiration est prépondérante et nécessaire pour maintenir un bon rythme au niveau de la parole et de l'inflexion de la voix, sans ça, ce serait des paroles en continue, et on se mélangerait également les pinceaux, accompagnée d'une incompréhension de notre opinion.
En tout cas, ce que je constate, c'est que tu as fais des efforts non nuls, si cela t'ont permis de faire évoluer ton niveau de language :)
J'espère être aussi évolutif que toi, et pour ça, il me faut de la persévérance, de la rigueur, et de la pratique.



citation :
Exemple : voudrais-tu d'une relation amicale dans laquelle tu ne te sens pas complètement à l'aise pour t'exprimer? D'un boulot de même? Est-ce qu'à moyen et long terme, cela ne va pas être frustrant, énergivore pour tout le monde?


Très sincèrement, dès lors que je me retrouve dans un contexte ou une situation, ou un lieu, ou un instant dans lequel je me sens et me retrouve dans une posture inconfortable, j'ai tendance à être muet, voir ce que l'on nomme communément "plante verte" et d'autant plus lorsque les sujets de conversations ne me parlent pas, je peux devenir assez...encombrant, ennuyant, lassant, même dans le rapport aux visuels, alors bon ^^'
Et tout ce que je viens de te citer s'opèrent également dans l'aspect professionnel et même sentimental.
Et en règle général, 1personne sur 5 dira, avouera et admettra son inanité comportementale dans la vie en interaction sociale.

Magda72le 04 novembre 2021 à 10:42  •   68339

Excellente sujet, Mikaa, depuis toujours j´ai eu du mal à verbaliser mon vécu, moi aussi, mais comme j´ai toujours lu et écrit "bien" dans le contexte scolaire, les gens ne le comprennent pas - je n´ai pas le don d´écriture (j´en ai d´autres), mais justement, les gens ne le comprennent pas du moment que j´aligne des mots dans la conversation ou par écrit. Zozotte disait justement qu´on n´est pas égaux dans ce domaine (comme dans d´autres).

Maintenant, ta question m´a intéressée du point de vue de sollicitation de verbaliser - QUI sollicite?

Tous récemment, un vieux youtuber Les Carter a justement pointé du doigt que certains manipulateurs EXIGENT de tout expliquer verbalement, ce qui m´a beaucoup touché, depuis toute petite, les gens EXIGENT des explications mais, si on regarde attentivement, eux n´expliquent pas (c´est schématisant, pas tous les gens bien sur etc. - encore un exemple de l´incapacité d´exprimer la pensée).

Dans l´Université, ce schéma très simple que moi je ne connaissais pas encore en 2002, émetteur - message - récepteur - a été une révélation pour moi - ah! quelque soit la qualité ou la recherche de bien exprimer mon message, que faire si le récepteur n´arrive pas à capter pour différentes raisons.

Depuis, je considère attentivement à QUI passer des messages ou expliquer (eh oui, et le monde se rétrécit immédiatement quand on ose exprimer ses idées profondes, meme gentiment).

Pour conclure, ne faudrait-il pas observer QUI exige la verbalisation, sachant que certains manipulateurs qui n´ont pas de vie intérieure du tout (je me réfère à l´oeuvre explicative de Catherine de Une Psy a la maison sur youtube), ils ne peuvent saisir les connections visuelles, émotionnelles, culturelles, ils ne peuvent que faire verbaliser l´autre, pour ensuite, attaquer chaque mot.

Et une bonne journée à toi Mikaa! (Sur la chanson Relax de Mika) :)

gildele 01 mars 2022 à 08:21  •   75663

@Mikaa, @zozotte, @paradox,@Nevromon,@Magda72, @MARead , mais que voilà un sujet intéressant ....
et je suis, bien sur, concerné.

A bien lire vos messages, quelques réflexions ont joué aux " pois sauteurs" dans ma boîte crânienne :

- On est .. je ne suis responsable qu'à 50 % de toute relation, ... de la qualité de tout échange verbal
llustration : si un touriste étranger me demande sa route en ville, je choisis de tendre l'oreille pour passer au dessus d'une langue française incertaine, d'un accent effroyable .... ou pas, parceque n'ai pas envie de rendre service.
Et donc , je suis OK avec le fait que l'autre : fait l'effort de/ choisit de s'adapter à mes " failles de langage " ... ou pas .. et du coup n'en vis plus aucune frustration.

- Un peu comme les bourgeois de Calais face à Edouard III, je n'ai plus peur de " donner la clef' à mon interlocuteur.
Facilement désormais, je préviens : " Il faut que vous sachiez quelque chose ; je suis un zèbre .. vous savez... un H P I , OUI! C" est un sujet à la mode .... mais moi , c'est depuis tjrs .. . c'est une bio-chimie du cerveau différente ...et donc = j'ai une pensée qui part un peu dans tous les sens ... et j'ai de la difficulté à m'exprimer. Là, je suis entrain de "penser à voix haute" ...et donc .... "

- Ce n'est pas à vous que je vais apprendre que le contenu verbal n'est qu'une faible partie de l'échange d'informations entre individus , et donc, je m"efforce de " connecter" l'autre par un regard franc, les yeux dans les yeux , un débit qui ne dépasse pas le 30 km en ville ( dur.. dur !) .. J"essaie de ne pas bruler les feux rouges / couper la parole ( encore plus dur!) ... de ne pas employer trop de " mots pointus " ( eux qui entrainent un black out d'attention chez l'autre )
Mais surtout, je fais tout pour être " centré" au tout début de l"échange (voir la notion ; Tout se joue en 3 minutes)

- Pour les rendez vous importants ( avocat-psy divers-consultation médecin spécialiste- banque) comme pour d'autres parfois, je me mais une " liste de cources" , plutôt une check list , ... mais dans un ordre logique et gradué A+B= C ( et pas A+B= 3612 X 7,58%, .... comme d'hab! )

- une zolie citation, pour terminer, du genre qui fait " rêver d'un impossible rêve" :
" Si ce que tu as à dire est moins important que le silence ....TAIS-TOI ! "


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